Alphonse Angelin (1815-1907), peintre aixois

Alphonse Angelin (Aix-en-Provence, 30 octobre 1815–id., 20 janvier 1907) est un peintre provençal.

Biographie

Il obtient une médaille d’or au salon de 1840 pour sa toile L’Ecce Homo, mais il apparaît deux autres fois sur le livret : en 1842 pour les Prisonniers arabes de la Sikkak à Marseille[1] et en 1847 pour Le Sacrement du mariage[2]. C’est pourtant à Aix-en-Provence qu’il meurt, le 20 janvier 1907[3], après être revenu dans sa ville natale vers 1860 et abandonné la peinture[2].
Angelin est un peintre exposé dans plusieurs édifices religieux, comme la cathédrale Saint-Sauveur ou l’église du Saint-Esprit, à Aix-en-Provence. Formé en même temps que Jean-François Millet par le maître Paul Delaroche, on remarque dans sa peinture d’histoire une nette influence de Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819), marquée par le souci de restituer une nature idéalisée[3].
Il fait partie du groupe des peintres aixois vivant à Paris, comme François Latil ou Emmanuel Massé[4]. C’est pourtant à Aix-en-Provence qu’il meurt, le 20 janvier 1907[3].

Œuvres

  • La vision de saint Jérôme, église du Saint-Esprit, Aix-en-Provence.
  • Le Sacrement du mariage, cathédrale Saint-Sauveur, Aix-en-Provence.
  • Mme Latil, musée de Versailles.
  • Bailli de Suffren, id.
  • Ladislas Berchery, id.
  • J.-F. Chastenet Puységur, id.
  • Jeune voyageur dépouillé et assassiné, musée de Toulouse.
  • Scène de naufrage, id.
Franck Baille[3] (1981) cite aussi d’autres œuvres dont Angelin est l’auteur :
  • Portrait de M. le comte de L. P.
  • Portrait de M. M.
  • Rêverie.
  • Joueur de violoncelle.
  • Cuirassier.
  • Aurore.

Notes et références

1. Selon Le Mémorial d’Aix du 27 mars 1842, la ville d’Aix est cette année abondamment représentée au Salon par ses peintres. Hormis Angelin, on retrouve des œuvres de François Latil, Émile Loubon, Antoine Coutel, Prosper Grésy, Léon de Lestang-Parade. Le sculpteur Joseph Marius Ramus y participe aussi.
2. Paul Masson (éd.), Les Bouches-du-Rhône. Encyclopédie départementale, t. XI, « Biographies », Marseille, 1913, p. 18.
3. Franck Baille, « Alphonse Angelin » in Les Petits Maîtres d’Aix à la Belle Époque, éd. Paul Roubaud, Aix-en-Provence, 1981, p. 17.
4. Paul Masson (éd.), Les Bouches-du-Rhône. Encyclopédie départementale, t. VI, « La vie intellectuelle », Marseille, 1914, p. 447.
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