Dans une édition de juin 1848, le journal Courrier de Marseille indiqua la mort d’un laboureur de Cabriès du fait de la foudre. Le journaliste indiquait que :
« L’orage qui a éclaté avant-hier matin, a occasionné un bien douloureux événement dans une habitation de campagne dans la commune de Cabriès. Le tonnerre est entré dans la maison, après en avoir fait sauter la porte, et a tué sur le coup un laboureur au moment où il s’habillait. Deux autres personnes qui étaient dans le même appartement ont été gravement blessées. »
L’acte de décès de la victime, du nom de Jean Turc, apporte des détails intéressants :
« L’an 1848 et le 14 du mois de juin, à 8 heures du matin, pardevant nous Antoine Casimir Bertet, maire provisoire […],
Ont comparus [deux témoins qui] nous ont déclaré que hier 13 [juin] courant à six heures du matin,
Le nommé Jean Turc, natif de Séon-Saint-Henry, quartier de l’Estaque, terroir de Marseille, domicilié et demeurant en la commune de Châteauneuf-lès-Martigues, fils de feu Jean-André Turc et de feue Marie Guieu, époux de Marie-Virginie Calvin,
Est décédé asphyxié par la foudre d’un tonnerre, dans la maison du citoyen Denis-Pierre Gibaud, propriétaire cultivateur, et Marie-Anne Roustant, où il se trouvait de passage, sise en cette commune de Cabriès, au hameau de Labory, no 199 […]. »
- Sources : La Gazette du Midi, 16 juin 1848, p. 2.
- État civil de Cabriès, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, acte 10, 202 E 398.