Bandits abattus dans les vignes (Forcalquier, juillet 1801)

"Ce que j'étois, ce que je suis, ce que je devrois être", estampe, auteur non identifié. Paris, 1797. Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie.

« Ce que j’étois, ce que je suis, ce que je devrois être », estampe, auteur non identifié. Paris, 1797. Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie.

15 thermidor IX (3 août 1801).
Trois bandits arrêtés dans les bois par la gendarmerie de Forcalquier (Basses-Alpes) et remis à un détachement d’infanterie, se sont jetés dans les vignes pour échapper à la justice.
Les soldats, après avoir fait usage de leurs armes, les ont tués.
On a trouvé dans un sac de toile que portait l’un de ces bandits des hardes et des effets d’ordonnance ensanglantés, reconnus pour être la dépouille de militaires qu’ils avaient assassinés.
  • Le Moniteur universel, no 316, 16 thermidor an 9, p. 1.