Jugements rendus par les diverses commissions militaires commandées par le général Quantin dans les Bouches-du-Rhône, du 14 thermidor an VI (1er août 1798) au 17 frimaire an VII (7 décembre 1798). Les condamnés sont classés par commune :Légende : NOM, prénoms, profession, date du jugement, verdict du jugementSources : AN F7-7391.
Catégorie : Révolution
De toutes parts ! Vive la Nation, la Loy et le Roy (Auriol, 1791)
Auriol 1791… Le prêtre réfractaire du village ayant pris la fuite, les Auriolais se sentaient désemparés. Après maintes démarches, ils obtinrent la nomination d’un “procuré” ayant fait son serment à la république. Ils l’attendirent tous à l’entrée du village et l’accompagnèrent à la cure en procession. Un repas fut offert.
Les cinq pendus de l’Escampadou (Maussane, mars 1793)
Plusieurs versions ont circulé concernant la façon dont fut commis l’attentat contre la personne de Saint-Roman (1), suivi d’assassinat. Tous disent que le maire se tenait en méfiance.
Agression de l’évêque de Sisteron (Manosque, 15 mars 1789)
Sources : « Remontrances et arrêtés du Parlement de Provence au XVIIIe siècle : 1715-1790″, P.-Albert Robert, Paris, 1912. Le dimanche 15 mars, on apprit par le procès-verbal dressé par les consuls de Manosque que l’évêque de Sisteron regagnant son diocèse avait été fort malmené par une populace irritée qui lui avait fait subir diverses violences. L’émeute était caractérisée.
L’assassinat du bon père Olive (Marseille, 13 janvier 1793)
Pierre Pourrière était le curé de la paroisse de Saint-Ferréol-le-Vieux. Il était très connu pour ses prédications en langue provençale, il mourut en 1747. Son neveu, Mathieu Olive, lui succéda. C’était un homme simple, bon, totalement consacré aux pauvres et aux malheureux à qui il donnait tout ce qu’il possédait. Il demeura curé de Saint-Ferréol jusqu’à la Révolution.
L’assassinat de Pierre Orèpe, berger de Mouriès (1793)
Pierre Antoine d’Antonelle (1747-1817), révolutionnaire arlésien
(Arles, paroisse Sainte-Croix, 1747 – Arles, 1817) Âgé de quelques mois à la mort de son père, Pierre Antoine d’Antonelle est confié à l’évêque d’Angoulême, un parent, à l’âge de six ans. Élevé à la dure, il se révolte contre l’arbitraire et nourrit des sentiments anticléricaux. A quinze ans, il entre à l’armée, où il servira vingt années.
Terreur dans les rues du village (Châteaurenard, 13 novembre 1797)
« Il se forma, à quelque distance de la commune de Châteaurenard, un attroupement armé d’environ cinquante personnes qui s’étaient réunies de différents endroits et parmi lesquelles on remarqua Jacques Genevet, Mistral, Gontier dit lou Merlan, Pauleau dit lou Camaïgre, Louis Deleutre, Jacques Mascle dit lou Capelan, Borel et plusieurs autres non reconnus. Tous étaient armés de fusils et pistolets.