La carte ci-dessous a été envoyée en 1923, comme le cachet postal de son recto l’indique. Elle représente vingt et une personnes posant sur et autour d’une charrette sur la place des Jacobins de Mas-Thibert. Mas-Thibert, hameau situé près de la Camargue, de l’autre côté du Rhône, entre Port-Saint-Louis-du-Rhône et Saint-Martin-de-Crau, dépend, aujourd’hui comme hier, de la commune d’Arles – qui, comme chacun le sait, est la plus vaste commune de France.
La bonne humeur semble régner entre toutes ces personnes qui posent pour la postérité.
La bonne humeur semble régner entre toutes ces personnes qui posent pour la postérité.
(Cliquez sur l’image pour l’agrandir.)
Le verso de la carte présente un texte que je ne maque pas de vous retranscrire ci-dessous :
« Chère tante, cher cousin,
« Nous sommes aux Landres au milieu des bœufs. malgré qu’il n’y ait pas la mer on prend des bains, nous allons à Fos, il y a une belle plage.
« Mercredi, nous y étions, il y a deux vieilles femmes avec les cheveux tout blancs qui ont pris un bain… forcé. Elles ont bu au moins un litre ?
« Nous ne languissons pas. Vous pouvez me croire.
« En attendant de vous revoir, recevez les meilleurs caresses de vos nièces et cousines. »
« Chère tante, cher cousin,
« Nous sommes aux Landres au milieu des bœufs. malgré qu’il n’y ait pas la mer on prend des bains, nous allons à Fos, il y a une belle plage.
« Mercredi, nous y étions, il y a deux vieilles femmes avec les cheveux tout blancs qui ont pris un bain… forcé. Elles ont bu au moins un litre ?
« Nous ne languissons pas. Vous pouvez me croire.
« En attendant de vous revoir, recevez les meilleurs caresses de vos nièces et cousines. »
[YAYA et MUROU]
À destination de M. et Mme Farenc à Marseille.
- Photographie : coll. pers. Jean Marie Desbois.