Raymond de Juvenis (1628-1705), chroniqueur du Gapençais

Raymond de Juvenis est né à Gap en 1628 d’une famille noble issue des vicomtes de Marseille*. Il devient procureur du roi au bailliage de Gap et y occupe plusieurs fois des fonctions municipales, notamment celles de premier consul, de 1644 à 1646. Vers la fin du siècle, il joint à son emploi de procureur du roi celui de subdélégué de l’intendance de Grenoble. Il meurt à Gap le 7 janvier 1705 et est inhumé dans l’église des dominicains en la chapelle Saint-Raymond.
Passionné d’histoire locale, il est l’auteur de plusieurs compilations historiques restées à l’état de manuscrits.

Bibliographie

  • Histoire séculière et ecclésiastique du Dauphiné et de ses dépendances**.
  • Histoire générale des Alpes maritimes ou cottiennes et particulière d’Embrun, leur métropolitaine, chorographique et mêlée de l’histoire séculière avec l’ecclésiastique, divisée en cinq parties, composée par le R. P. Fornier, de la Compagnie de Jésus, à Tournon.
  • Extrait de la Chorographie de Provence, de Bouche.
  • Mémoires sur les Conciles, les S. S. Pères et quelques évêques de Gap.
  • Mémoires inédits sur la ville de Gap.
  • Mémoires et notes autographes.

Voir aussi


* Par un Guillaume dit Juvenis, parce qu’il était le plus jeune de ses frères. Un Jean Juvenis fut chancelier de Louis II, duc d’Anjou et roi de Naples, et un frère de celui-ci, Antoine, occupa, dit-on, le siège épiscopal de Gap de 1407 à 1410.
** L’histoire de ce manuscrit mérite d’être évoquée : d’abord déposé à la bibliothèque des Cordeliers d’Aix, il passa à Thomassin de Mazaugues, président du Parlement de Provence, puis à d’Inguimberti, évêque de Carpentras, qui le remit à la bibliothèque publique de Carpentras. Il existait aussi un deuxième manuscrit, plus incomplet, comme s’il s’agissait du brouillon de l’autre, découvert en 1768 par M. de Révillasc, seigneur de Montgardin, qui recherchait des papiers sur la famille de Poligny. Il en fit présent à M. Rochas, avocat de Gap. Ce second manuscrit fut remis en 1812 à la bibliothèque publique de Grenoble par Jean François Rochas, juge d’instruction à Gap.

Biographies

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