Un cambriolage nocturne mis en échec (Marseille, 3 février 1848)

Dans la nuit du 3 février 1848, alors que deux passants déambulaient tranquillement rue Paradis, à Marseille, leur attention fut attirée par une porte entrouverte. Il s’agissait de l’atelier de lithographie de Monsieur Charavel. Intrigués, ils s’approchèrent et découvrirent un homme à l’intérieur. Ce dernier, pris au dépourvu, balbutia quelques mots incohérents avant de refermer brusquement la porte, laissant les témoins dehors.
L’un des deux passants se précipita alors pour alerter la garde. Pendant ce temps, un garçon de café, venu livrer des rafraîchissements aux occupants de l’immeuble, informa les témoins que Monsieur Charavel était lui-même locataire des lieux. La police, arrivée sur les lieux, procéda à une fouille minutieuse du magasin. Les enquêteurs découvrirent rapidement les traces d’une tentative d’effraction sur un petit coffre-fort. Le voleur avait toutefois réussi à prendre la fuite.
Après des recherches intensives, les forces de l’ordre finirent par retrouver le malfaiteur caché dans une petite pièce dissimulée au-dessus du magasin. Confronté aux preuves, l’homme avoua son méfait. Il s’agissait d’un jeune ouvrier, pourtant connu pour son honnêteté, ce qui rendit son acte d’autant plus surprenant. Le vol avait été commis par simple opportunité, et non par nécessité.
  • Source : La Gazette du Midi, 5 février 1848, p. 3.

Laisser un commentaire