Début 1840, il y eut, selon le registre d’état civil de la ville de Digne, dans les Basses-Alpes, plusieurs décès de soldats à l’hospice de la ville. Concernant la mort de l’un d’eux, la presse d’époque nous fait en revanche un récit circonstancié. Malheureusement, plusieurs morts étant signalées sur une courte période, nous ne pouvons mettre un nom certain sur le cas qui nous intéresse.
C’est en fait un pari stupide qui est à l’origine de la mort de ce soldat, remplaçant pour le service militaire. En effet, celui-ci avait parié qu’il était capable de boire un litre d’eau-de-vie. S’exécutant, il se sentit rapidement mal et fut hospitalisé immédiatement dans un état désespéré.
Quelques instants après, il rendait l’âme.
Quelques jours plus tôt, c’est un boulanger de la ville, domicilié quai Bourgneuf, qui, après avoir ingéré une trop grande quantité de boissons spiritueuses, fut rapidement frappé d’asphyxie, et succomba dans d’atroces souffrances.
- Source : Le Mercure aptésien, 23 février 1840, p. 4.
- Registre d’état civil de la commune de Digne, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 1MI5/0842