On estima les dégâts matériels à environ 5 200 francs. Cet incendie aurait pu être désastreux, mais le drame fut évité grâce à l’intervention rapide et altruiste de la population locale, démontrant un admirable esprit de solidarité. On s’accordait à saluer tout particulièrement le courageux acte de Monsieur Constantin Giraud, de Mallemoisson, dont les vêtements furent partiellement brûlés alors qu’il se portait au secours des victimes.

Sa bravoure et celle de tant d’autres permirent de limiter les dégâts et illustrèrent la générosité et la solidarité humaine dans ces moments de crise.

L’incendie, qui visiblement n’avait pas été correctement éteint, reprit dans la nuit du 11 au 12 janvier, détruisant la maison de M. Jaume, qui exerçait la profession de boucher à Volonne.

De nombreuses recherches furent menées afin de le retrouver, mais celles-ci se révélèrent tout à fait infructueuses. On en vint logiquement à penser que l’on ne le retrouverait pas vivant. Sauf un miracle.

Miracle qui survint le 5 octobre où, sur la route entre Digne et Châteauredon, on le retrouva, mourant et tout ensanglanté.

En marchant le long de la route nationale 207, le malheureux avait roulé dans un ravin, au milieu des broussailles. C’est là que la gendarmerie le trouva et l’emmena aussitôt à l’hôpital de Digne où il fut pris en charge dans un état sérieux.

Par chance il aura, semble-t-il, survécu à sa mésaventure.