13 - Fontvieille Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-fontvieille/ 500 ans de faits divers en Provence Thu, 21 Aug 2025 20:03:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Fontvieille Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-fontvieille/ 32 32 La bande de Capra (Arles, 5 décembre 1847) https://www.geneprovence.com/la-bande-de-capra-arles-5-decembre-1847/ https://www.geneprovence.com/la-bande-de-capra-arles-5-decembre-1847/#respond Sun, 12 Jan 2025 05:30:51 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24088 La bande de Capra sévit en pays d’Arles Un certain Capra avait organisé à Arles (Bouches-du-Rhône) une bande de voleurs. Celle-ci comptait déjà quatre membres, et du 1er au 5…

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La bande de Capra sévit en pays d’Arles

Un certain Capra avait organisé à Arles (Bouches-du-Rhône) une bande de voleurs. Celle-ci comptait déjà quatre membres, et du 1er au 5 décembre 1847, elle avait commis plusieurs vols. À Fontvieille, notamment, les voleurs avaient pénétré dans l’église, forcé le tabernacle et enlevé deux ciboires en argent. Au Pont-de-Crau, ils avaient dévalisé un magasin d’épiceries. Dans un mas, ils avaient soustrait une somme d’argent.
Capra, chef de la bande, avait en Dominique Certano un jeune émissaire de 16 ans qui allait reconnaître les lieux, vendre le produit des vols, tandis que lui et ses camarades attendaient dans des maisons le résultat de ces démarches.

Chute de la bande et châtiment

Signalés à la gendarmerie, ils furent un jour surpris dans un bois alors qu’ils faisaient un repas avec le fruit de leurs rapines et trahis par la fumée d’un feu qu’ils avaient allumé.
Ils étaient alors quatre. Les gendarmes n’étaient que deux. Capra se mit à fuir et un des gendarmes qui le poursuivait parvint à l’atteindre et le garrotta.
Les trois autres voleurs restaient avec un seul brigadier de gendarmerie, qui faisait acte de grande habileté et de courage en se saisissant de ses deux pistolets et menaçant de faire feu si un des trois hommes bougeait.
Les quatre voleurs furent finalement arrêtés et conduits en prison.
Convaincus de vols avec toutes les circonstances aggravantes, trois des accusés furent condamnés par la Cour d’assises des Bouches-du-Rhône en audience le 20 mars 1848. Le chef de bande Capra fut condamné à l’exposition et à dix ans de travaux forcés, Guillemitto à huit ans, et Amodo à cinq ans de la même peine. Le jeune Certano, lui, était mort à Aix-en-Provence en détention le 6 mars précédent.
  • Sources : La Gazette du Midi, 24 mars 1848, p. 3.
  • État civil de la commune d’Aix-en-Provence, année 1848, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 202 E 319, acte no 191.

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Émeutes à Fontvieille (Fontvieille, 18 et 21 juin 1876) https://www.geneprovence.com/emeutes-a-fontvieille-fontvieille-18-21-juin-1876/ https://www.geneprovence.com/emeutes-a-fontvieille-fontvieille-18-21-juin-1876/#respond Wed, 24 Apr 2019 17:27:15 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16574 Dans la nuit du dimanche 18 juin 1876, des troubles éclatent à Fontvieille, petite ville située dans les Alpilles, dans le pays d’Arles. Des gendarmes, au nombre de trois, sont…

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Dans la nuit du dimanche 18 juin 1876, des troubles éclatent à Fontvieille, petite ville située dans les Alpilles, dans le pays d’Arles. Des gendarmes, au nombre de trois, sont alors dépêchés pour raisonner les perturbateurs ou, à défaut, procéder à leur arrestation. Mais les choses dégénèrent rapidement. Des insultes et des menaces fusent à leur encontre.
L'ancienne mairie de Fontvieille, actuel cours Hyacinthe-Bellon. DR.
L’ancienne mairie de Fontvieille, actuel cours Hyacinthe-Bellon. DR.
Aussi, le mercredi suivant, le procureur de la République de Tarascon et le juge d’instruction se transportent à Fontvieille pour y enquêter sur cette affaire. Une fois que celle-ci est terminée, ils ordonnent plusieurs arrestations.
Aussitôt c’est l’effervescence. Alors que les inculpés descendent de la mairie pour entrer dans une voiture qui devait les conduire à Tarascon, une foule surexcitée, composée en grande partie des familles des prisonniers, se rue sur la voiture en vociférant. Des femmes, notamment, traitent les magistrats de gueux et de coquins. Ce n’est finalement qu’avec peine que les hommes de loi parviennent à calmer l’émeute et à rentrer à Tarascon.
Évidemment, en se rebellant de la sorte, les familles se sont elles aussi mises hors la loi et c’est logiquement que, le lendemain, une nouvelle descente de la justice a lieu et de nouvelles arrestations sont effectuées.
La femme du secrétaire de la mairie, notamment, figure parmi les incarcérés, ainsi que sa sœur. Mais à la différence de ce qui s’était passé la veille, c’est cette fois dans le calme le plus parfait qu’a lieu le transport des inculpés.
Bien entendu les habitants sont atterrés et c’est avec beaucoup d’angoisse que la population attend le procès qui s’ouvre à Tarascon le 27 juin, sous la présidence de M. de Latour du Villard. Une foule nombreuse se présente devant le tribunal.
M. Florens, procureur de la République, occupe le siège du ministère public, Mes Fayn et Drujon sont assis au banc de la défense.
Un certain nombre de témoins à charge et à décharge sont entendus, puis vient l’interrogatoire des inculpés qui, tous, dénient la plupart des faits qui leur sont reprochés.
M. Florens s’exclame pour accuser les prisonniers : « La magistrature est la plus grande amie de la République ».
Deux affaires sont jugées pour l’occasion.
La première pour les événements de la nuit du 18, pour rébellion et outrages à des agents de l’autorité, donne lieu aux condamnations suivantes :
Jérôme Venture, 6 mois de prison ;
Louis Viaud et Pierre Farcy, 4 mois de prison ;
Benoît Rougier, Victor Roman et Antoine Venture, 3 mois de prison.
La seconde pour les outrages aux magistrats de la journée du 21 :
Antoine Venture, 2 mois de prison et 50 francs d’amende ;
Marthe et Anne Rougier, 3 mois de prison ;
Olympe Rougier, femme Venture, 2 mois de prison.
  • Source : Le Petit Marseillais, 22, 23, 24 et 29 juin 1876.

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10 sites archéologiques des Alpilles à voir absolument https://www.geneprovence.com/archeologie-alpilles-a-voir/ https://www.geneprovence.com/archeologie-alpilles-a-voir/#respond Fri, 04 Jul 2014 00:21:45 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=13061 Les Alpilles, massif de hautes collines des Bouches-du-Rhône, s'étendent sur une superficie relativement faible (50 000 hectares), mais elles concentrent une extraordinaire richesse de sites archéologiques qui atteste de l'attrait qu'elles ont exercé sur les hommes depuis la Préhistoire. Nous vous invitons à en découvrir dix, en précisant que la liste n'est pas exhaustive. Voici 10 sites à connaître pour avoir une bonne idée du passé des Alpilles. Les voici classés du plus ancien des sites au plus récent.

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Les Alpilles, massif de hautes collines des Bouches-du-Rhône, s’étendent sur une superficie relativement faible (50 000 hectares), mais elles concentrent une extraordinaire richesse de sites archéologiques qui atteste de l’attrait qu’elles ont exercé sur les hommes depuis la Préhistoire. Nous vous invitons à en découvrir dix, en précisant que la liste n’est pas exhaustive. Voici 10 sites à connaître pour avoir une bonne idée du passé des Alpilles. Les voici classés du plus ancien des sites au plus récent.

1. Glanum (Saint-Rémy-de-Provence)

Alpilles
© Axel Brocke — originally posted to Flickr as Saint-Rémy-de-Provence – Glanum. CC BY-SA 2.0.
Glanum est peut-être le site le plus connu des Alpilles. Cité gauloise, puis romaine, elle disparaît au IIIe siècle avec les invasions barbares. Elle est redécouverte par les archéologues dans les années 1920.

2. Les Caisses de Jean-Jean (Mouriès)

© Jean Marie Desbois
© Jean Marie Desbois
Blotti à l’intérieur d’une chaîne rocheuse formant une acropole, le village de Jean-Jean (dont le nom historique reste inconnu) fut en son temps une cité gauloise. On y a trouvé, outre de nombreux îlots d’habitation, d’imposants remparts.

3. Ernaginum (Tarascon)

Alpilles Ernaginum
© David Bascunana. CC BY 3.0.
Ernaginum est, comme Glanum, une cité antique située à proximité de Saint-Étienne-du-Grès. Elle a été habitée d’abord par les Gaulois. Les Romains l’ont ensuite modernisée en la dotant d’un réseau de routes.

4. Tours de Castillon (Paradou)

Castillon Alpilles
© Jean Marie Desbois
Castillon est l’ancien village de Paradou. Il fut construit par les Gaulois plus au sud par rapport à l’actuel village, sur les hauteurs des rochers de la Pène. Il a été abandonné à la fin du Moyen Âge.

5. Aqueduc de Barbegal (Fontvieille)

© Maarjaara. CC BY 2.0.
© Maarjaara. CC BY 2.0.
L’aqueduc romain de Barbegal alimentait en eau la ville d’Arelate (Arles). Il alimentait aussi une meunerie locale dont on visite les vestiges en même temps.

6. Villa de Saint-Pierre-de-Vence (Eyguières)

© Jean Marie Desbois
© Jean Marie Desbois
La villa fut construite par un propriétaire romain sur un site habitée depuis l’Âge du fer. Cette riche demeure a été entretenue jusqu’au IXe siècle, date à laquelle elle est tombée en ruines.

7. Le roche des Trémaïé (Les Baux-de-Provence)

© Jean Marie Desbois
© Jean Marie Desbois
Cette étonnante pierre sculptée n’a pas été datée précisément mais elle pourrait remonter à la période gallo-romaine. On la relie à la tradition des Saintes-Maries venues sur une barque en Camargue. Pour les archéologues, en revanche, c’est le simple hommage d’un père à sa fille.

8. Château des Baux (Les Baux-de-Provence)

© EmDee. CC BY-SA 3.0.
© EmDee. CC BY-SA 3.0.
Symbole médiéval des Alpilles, le château des Baux est le site le plus visité des Alpilles. Il témoigne de la domination de la puissante famille des Baux sur la région. Il a été construit au XIe siècle et démantelé en 1632.

9. Castrum de Montpaon (Fontvieille)

© Jean Marie Desbois
© Jean Marie Desbois
Le village de Montpaon, situé au sommet d’une colline imprenable, dépendait de la maison des Baux. Des membres de la célèbre famille de Baux y ont vécu et y sont morts. Il a été peuplé surtout entre le XIIe et le XVe siècles.

10. Grottes de Calès (Lamanon)

© Blue Breeze Wiki. CC BY-SA 3.0.
© Blue Breeze Wiki. CC BY-SA 3.0.
Le site de Calès est inclus dans un cirque naturel constitué d’habitats troglodytiques. Occupé de la Préhistoire jusqu’à 1586, il a servi de refuge à toute une population lors des Guerres de religion.

Où trouver ces sites ?

Suivez la carte et bonne visite !

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Monsieur Seguin a-t-il vraiment existé ? https://www.geneprovence.com/monsieur-seguin-a-t-il-vraiment-existe/ https://www.geneprovence.com/monsieur-seguin-a-t-il-vraiment-existe/#respond Sun, 24 Feb 2013 22:10:48 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=2644 Lequel d'entre nous, petit, n'a jamais frémi aux terribles aventures de Blanquette, la chèvre de monsieur Seguin, racontée en 1869 par Alphonse Daudet ? Qui n'a jamais tremblé à la simple évocation du loup ?

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Lequel d’entre nous, petit, n’a jamais frémi aux terribles aventures de Blanquette, la chèvre de monsieur Seguin, racontée en 1869 par Alphonse Daudet ? Qui n’a jamais tremblé à la simple évocation du loup ? « Énorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là regardant la petite chèvre blanche et la dégustant par avance… »
Triste destin que celui de cette petite chèvre qui avait décidé de s’affranchir des contraintes de la vie de la ferme.
© Kadmy - Fotolia.com
© Kadmy – Fotolia.com

Mais à la lecture de ce conte, quand la plupart se contenteront de faire la morale à leur enfant à l’issue d’une lecture effrayante, on pourra toutefois se demander si ce conte n’a pas une part de réalité. La question pourrait sembler saugrenue de prime abord et pourtant, réfléchissons un instant :

Lorsqu’il écrit cette histoire, Alphonse Daudet est un habitué de son moulin de Fontvieille dans lequel il séjourne régulièrement. Il connaît un grand nombre de ces paysans qui habitent le village et il est plus que probable que certains de ces personnages qu’il dépeint avec tant de charme dans ses contes aient eu leur pendant dans la réalité.
Quand il évoque maître Cornille, sait-on que le patronyme Cornille abonde dans les Alpilles ? Et Seguin, alors ?
Un examen rapide des tables décennales de Fontvieille laisse apparaître que le nom Seguin, sans être fréquent dans cette région, y apparaît. Et davantage à Fontvieille que dans les communes limitrophes. La tentation est trop belle pour ne pas tenter une recherche…
À vrai dire, je ne me suis pas posé la question sans raison. C’est que d’autres se la sont posée avant. L’un d’eux, un célèbre érudit local, Honoré Coudière, décédé à la fin du siècle dernier, a recherché l’identité de ce fameux monsieur Seguin. Et pourrait bien l’avoir trouvée…

Un loup à Fontvieille ?

L’argument selon lequel le conte de Daudet serait totalement imaginé, car les loups avaient quitté Fontvieille depuis belle lurette à cette époque, se trouve écorné par le fait avéré qu’au milieu du XIXe siècle, en plein cœur du village, rue… Alphonse-Daudet (tiens, tiens !), eut lieu un événement particulier : Il y a dans cette rue un puits encore visible aujourd’hui dans lequel était allé se réfugier le dernier loup aperçu dans la contrée et que les habitants avaient voulu poursuivre. L’endroit n’avait pas assuré protection à la pauvre bête puisqu’elle y fut mise à mort par un berger, Jean Peyre, et sa peau fut exposée dans une maison près de la Tour des Abbés, maison encore dénommée de nos jours La Pèu seco (« La Peau sèche »). C’est la dernière fois qu’on vit un loup à Fontvieille.
Or, le jour précisément de la mort de ce loup, Alphonse Daudet était à Fontvieille et il est certain, ou quasi certain, qu’il a vu la bête morte. Ou tout du moins qu’il en a entendu parler car il était un grand ami du maire Timoléon Ambroy.
L’idée d’un loup à Fontvieille et, partant, dans le conte, n’avait donc rien d’anachronique sous la plume de l’homme de lettres.

Et monsieur Seguin ?

Monsieur Seguin a bien existé. Honoré Coudière l’affirmait et de nombreux habitants du village aussi.
Quand Daudet écrit Les Lettres de mon moulin, il y a à Fontvieille un berger nommé Jean Seguin qui correspond en tout point au monsieur Seguin de l’histoire.
Ce Jean Seguin est né à Tarascon le 9 avril 1835, fils de François Seguin (né en 1809) et de Magdeleine Chauvet (morte en 1853). Tarascon se situe à quelques kilomètres de Fontvieille et le jeune Jean faisait souvent le trajet jusqu’à Fontvieille où il rencontra une jeune fille du village, Élisabeth Bertrand (née en 1834).
Signature de Jean Seguin (1857).
Signature de Jean Seguin (1857).
Les deux jeunes gens se marièrent à Fontvieille le 20 avril 1857 et, dès lors, le couple s’installa là, Jean abandonna sa profession de cultivateur et devint berger, menant ses chèvres dans les collines autour du moulin et rencontrant Daudet à de multiples reprises. C’est de cette rencontre qu’a germé dans l’esprit du conteur l’histoire de cette chèvre téméraire.
Restait à localiser le récit.
Il se trouve qu’il y avait au pied du moulin un petit vallon au milieu duquel se dressait un petit mas. Ce mas était entouré d’un clos et dans le champ poussaient des aubépines. Il a appartenu au père d’Honoré Coudière, forcément bien placé pour en parler.

Ainsi donc, monsieur Seguin a bien existé. Ce brave berger est mort en 1912 à Fontvieille sans s’imaginer qu’on parlerait de lui dans le monde entier pour les décennies et peut-être les siècles à venir…

Connaissez-vous le livre Derraba, retour à Fontvieille, de N. Gilles-Richard, publié par GénéProvence en novembre 2012 ?

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Le moulin de Daudet à Fontvieille https://www.geneprovence.com/le-moulin-de-daudet-a-fontvieille/ https://www.geneprovence.com/le-moulin-de-daudet-a-fontvieille/#respond Sun, 24 Feb 2013 21:54:39 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=2624 [caption id="attachment_2939" align="alignleft" width="225"] Moulin dit de Daudet, à Fontvieille.© Jean Marie Desbois, 2012.[/caption] Un des symboles les plus connus des Alpilles (pour ne pas dire le plus connu) est le bâtiment que l'on trouve sur le territoire de la commune de Fontvieille et que l'on appelle du nom ô combien évocateur de « moulin de Daudet ».

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Moulin dit de Daudet, à Fontvieille.
© Jean Marie Desbois, 2012.

Un des symboles les plus connus des Alpilles (pour ne pas dire le plus connu) est le bâtiment que l’on trouve sur le territoire de la commune de Fontvieille et que l’on appelle du nom ô combien évocateur de « moulin de Daudet ».

Ce moulin rendu fameux par le célébrissime ouvrage de son propriétaire, Les Lettres de mon moulin, ne cesse d’attirer chaque année quantité de touristes curieux de voir le lieu où vécut le célèbre auteur, natif de Nîmes, dans le Gard.
Disons-le pourtant dès le préambule : ce moulin n’est pas, et n’a jamais été, le moulin d’Alphonse Daudet !
Ce qui ne veut pas dire toutefois qu’il lui a été totalement étranger.

Daudet propriétaire ?

La première preuve permettant de réfuter l’idée que ce moulin appartînt un jour au créateur de la chèvre de M. Seguin est que celui-ci n’a jamais été propriétaire d’aucun moulin à Fontvieille.

Il écrit lui-même :

« Mon moulin ne m’appartint jamais ; ce qui ne m’empêchait pas d’y passer de longues journées de rêve, de souvenir jusqu’à l’heure où le soleil hivernal descendait entre les collines. » 

Alphonse Daudet.

Ainsi, Daudet aimait à laisser les heures s’écouler dans un moulin à Fontvieille où il avait pris ses habitudes. Il faut dire en effet que le moulin se situe sur une colline des plus agréables où, à l’aube, on peut surprendre des couples de petits culs-blancs (entendez des lapins) gambadant sur les pierres embaumées d’odeurs de thym, dans le calme d’une nature encore quasi intacte ou, du moins, dans l’état où Daudet a dû la voir, il y a plus de cent ans.

Le moulin de Ribet

Le moulin que nous appellerons par commodité « moulin de Daudet » a été construit en 1814, ce qui fait de lui un bâtiment quasiment bicentenaire. C’est pourtant le plus récent des moulins de Fontvieille et notamment le plus jeune de ses voisins puisque la colline qui le porte abrite trois autres moulins, totalement ruinés.
Ce moulin a porté le nom de Saint-Pierre, nom qui peut être considéré comme son appellation « officielle », même si le terme de « moulin de Ribet » pourrait être le plus approprié car c’est là le nom de son dernier propriétaire qui a dû en fermer les portes en 1915 car, temps de guerre oblige, les réquisitions de blé l’empêchaient de fonctionner, sans compter l’entretien complexe qu’il exigeait.
Le moulin de Ribet en 1880.
Et le moulin cessa de tourner ses ailes dans le ciel bleu de Fontvieille, comme tous les autres moulins de la commune. Le temps et l’oubli achevèrent de lui faire du mal et, bien vite, la colline ne fut plus jonchée que de ruines broussailleuses.

Le moulin reprend vie

Vingt ans ! C’est le temps que le moulin de Ribet demeura dans ce triste état. En 1935, la Société des amis des moulins de Daudet conçut le projet de créer un musée en l’honneur du plus illustre habitant de Fontvieille et, lorsqu’il s’agit de trouver un moulin qui l’abriterait, le choix se porta sur celui de Ribet qui était somme toute le moins mal conservé des quatre et qui présentait aussi l’avantage d’avoir une grande salle en sous-sol qui pourrait servir de dépôt.
Et c’est ainsi que, 122 ans après sa construction, ce fier moulin retrouva son lustre d’antan, fut équipé d’ailes flambant neuves et, surtout, reçut l’appellation quasi officielle de « moulin de Daudet ».
Le moulin avant sa restauration. DR.
Il faut dire que, lorsqu’on lit le chapitre « Installation », dans les Lettres, la description laisse croire à s’y méprendre qu’on est bien dans ce moulin. Pourtant la réalité revient vite, à la lecture de « Trente ans de Paris » :
« Une ruine ce moulin, un débris croulant de pierres et de vieilles planches… »
Rien à voir avec le moulin de Ribet qui, du temps de Daudet, avait bien fière allure. 
Mais, en fin de compte, la légende n’est-elle pas la plus belle ? 

Tous les Fontvieillois savent bien ce qu’il en est de ce moulin. Pourtant, tout le monde appelle l’endroit « le moulin de Daudet ». Car tout le monde l’aime et veut voir dans ses vieilles pierres se perpétuer le souvenir de l’extraordinaire conteur que fut Alphonse Daudet (1840-1897).

Connaissez-vous le livre Derraba, retour à Fontvieille, de N. Gilles-Richard, publié par GénéProvence en novembre 2012 ?

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Brémonde de Tarascon (1858-1898), poétesse provençale https://www.geneprovence.com/bremonde-de-tarascon-1858-1898-poetesse-provencale/ https://www.geneprovence.com/bremonde-de-tarascon-1858-1898-poetesse-provencale/#respond Wed, 10 Dec 2008 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=702 Alexandrine Élisabeth Brémond, dite Brémonde de Tarascon, est née à Tarascon le 28 octobre 1858 et est décédée le 22 juin 1898 à Fontvieille au mas de Darboussille. Elle était la fille d'Alexandre Brémond, propriétaire cultivateur, et d'Henriette Reynier. Elle fut élevée dans un milieu modeste. Ses parents étaient propriétaires au Trébon, près d'Arles.

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Alexandrine Élisabeth Brémond, dite Brémonde de Tarascon, est née à Tarascon le 28 octobre 1858 et est décédée le 22 juin 1898 à Fontvieille au mas de Darboussille. Elle était la fille d’Alexandre Brémond, propriétaire cultivateur, et d’Henriette Reynier. Elle fut élevée dans un milieu modeste. Ses parents étaient propriétaires au Trébon, près d’Arles. Peu après sa naissance, ils acquirent le domaine de Darbousille, à Fontvieille, près d’Arles aussi. Très attirée par la littérature, elle devint l’une des poétesses provençales les plus réputées de son temps et écrivait sous le pseudonyme de Brémonde de Tarascon (Bremoundo de Tarascouno).
En 1886, à Fontvieille, elle épousa Joseph Gautier, qui exerçait la profession d’avocat, mais aussi celle de poète. Quelques années plus tard, ses parents divorcèrent, un événement qui bouleversa Alexandrine.
En 1894, elle donna naissance à une fille, Marthe Gautier, qui devait plus tard devenir médecin-inspecteur à la Préfecture de police de Paris.
Alexandrine mourut jeune (quarante ans) d’une bronchite capillaire, laissant une œuvre largement inachevée. Charloun Rieu prononça en pleurs l’éloge funèbre. Cette affection fut souvent interprétée comme l’élan des sentiments qu’éprouvait le poète pour la poétesse, même si aucun élément concret ne permet de l’affirmer.

Œuvres

Li blavet de Mountmajour, Montpellier, 1882,
Velo blanco, Marseille, in Trabuc et Raviolo, 1887,
Brut de canèu, Marseille, La Cornemuse, 1891,
Lou debanaire flouri, Avignon, éd. Roumanille, 1908.

Photographie : Alexandrine Brémond vers 1895. DR.

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