13 - Gémenos Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-gemenos/ 500 ans de faits divers en Provence Thu, 27 Mar 2025 09:44:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Gémenos Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-gemenos/ 32 32 Incendie de forêt (Cuges-les-Pins, 31 mai 1868) https://www.geneprovence.com/incendie-de-foret-cuges-les-pins-31-mai-1868/ https://www.geneprovence.com/incendie-de-foret-cuges-les-pins-31-mai-1868/#respond Thu, 27 Mar 2025 05:30:24 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24854 Le jeudi 31 mai 1868, vers 11 heures du matin, les habitants de Cuges aperçurent un nuage de fumée se condensant entre les collines de Saint-Pons. Aussitôt l’adjoint de la…

L’article Incendie de forêt (Cuges-les-Pins, 31 mai 1868) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Le jeudi 31 mai 1868, vers 11 heures du matin, les habitants de Cuges aperçurent un nuage de fumée se condensant entre les collines de Saint-Pons.
Aussitôt l’adjoint de la commune accompagné de jeunes hommes se dirigea vers l’endroit d’où sortait cette épaisse fumée. Ils arrivèrent devant un vaste foyer qui menaçait de se propager d’une manière effrayante.
Le feu avait pris dans un bois et couvrait une étendue de trois hectares de terrain.
Tous les jeunes plants sur cette surface avaient été brûlés et les pins étaient visiblement tous condamnés.
Les premiers arrivés attaquèrent l’incendie en faisant la part du feu. Les sapeurs-pompiers appelèrent tous les habitants de la commune à l’aide et l’on put circonscrire le fléau. Sans l’empressement déployé par tout le monde, le désastre aurait été considérable, car les flammes favorisées par une chaleur tropicale, la brise du midi, s’alimentaient de bois rampant, de genêts épineux, secs et entassés.
Quant à savoir comment avait commencé l’incendie, on supposa que des chasseurs voulant enfumer un blaireau dans son terrier eurent imprudemment laissé prendre le feu à la forêt. Ce n’est qu’à 17 heurs que tout danger disparut, grâce à l’énergie des habitants de Cuges auxquels s’étaient joints les habitants de Gémenos.
  • Source : Le Petit Marseillais, 27 mai 1868, p. 2.

L’article Incendie de forêt (Cuges-les-Pins, 31 mai 1868) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/incendie-de-foret-cuges-les-pins-31-mai-1868/feed/ 0
Octobre 1858 : Huveaune et Arc ravagent la Provence https://www.geneprovence.com/octobre1858-huveaune-et-arc-ravagent-la-provence/ https://www.geneprovence.com/octobre1858-huveaune-et-arc-ravagent-la-provence/#respond Sun, 24 Feb 2013 21:20:40 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=2615 En octobre 1858, une série d'orages très violents a ravagé l'est du département des Bouches-du-Rhône et s'est abattu sur de nombreuses communes, comme Aix, Aubagne et Marseille, et a causé d'extraordinaires dégâts.

L’article Octobre 1858 : Huveaune et Arc ravagent la Provence est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

En octobre 1858, une série d’orages très violents a ravagé l’est du département des Bouches-du-Rhône et s’est abattu sur de nombreuses communes, comme Aix, Aubagne et Marseille, et a causé d’extraordinaires dégâts.

Voici le récit qui est fait par plusieurs témoins du phénomène et rapporté par le journal Le Mémorial d’Aix:

L’Arc

Pourrières, Aix

La rivière torrentielle de l’Arc, grossie par un orage qui a éclaté du côté de Pourrières, a subi, mardi dernier, dans la journée, une crue comme on n’en avait pas vu depuis une cinquantaine d’années. Les eaux arrivaient avec une violence extraordinaire, et formaient une masse houleuse de près de six mètres de hauteur.
Aussi l’Arc, à l’étroit dans son lit, a débordé et s’est répandu sur les deux rives en occasionnant quelques dommages dans son trajet. Il y a eu des bas-fonds inondés, des terrains ravinés, entraînés ou couverts de sable et de gravier, et des arbres déracinés. La crue a été si subite que les riverains n’avaient pris aucune précaution.
Les flots charriaient des bois, des futailles, et divers ustensiles de ménage ou instruments d’agriculture.
Du côté de Trets, deux ponts ont été assez gravement endommagés. Les moulins en amont du pont des Trois-Sautets ont éprouvé quelques avaries ; l’eau a pénétré dans des magasins où était déposé du son et a emporté quelques balles de farine qu’on a rattrapées plus bas.

L’Arc au niveau de l’étang de Berre lors d’une inondation (1907). DR.
La passerelle du Coton-Rouge, qui reliait les deux bords de la rivière, a disparu. L’impétuosité du courant a renversé la pile du milieu, mais les culées ont peu souffert.
Le tablier s’est brisé en plusieurs parties ; l’une s’est arrêtée dans la propriété de M. Lauzier, l’autre a été traînée sur le rivage par le personnel de la fabrique de toiles peintes de MM. Ferrand. Enfin des portions de charpente, des poutres et des poutrelles, après avoir flotté quelque temps, ont atterri près de la Pioline. À Roquefavour, le niveau des eaux s’est élevé jusqu’à la clef de voûte de l’arche du viaduc du chemin de fer ; on a craint un moment qu’il atteignît la voie.
Le café-restaurant situé sur la rive gauche a été inondé jusqu’au premier étage et a eu quelques parties de son mobilier, telles que chaises, bancs et tabourets, enlevés par le courant.
Au hameau de Morand, à l’embouchure de l’Arc dans l’étang de Berre, les habitants ont été obligés d’abandonner leurs demeures envahies par les eaux et de se réfugier sur la hauteur jusqu’à ce que l’inondation ait cessé.
En résumé, ce débordement de l’Arc a fait peu de mal dans notre terroir. La panique avait, comme toujours, exagéré les dommages et assombri le tableau.
Mais, du côté de Rousset et de Trets, les ravages sont considérables et les pertes importantes.

malost04_None_045698e0-9d58-4c8e-888c-4ca1374a80b5

Trets

On écrit de Trets au Sémaphore, à la date du 20 octobre :
Une pluie diluvienne, accompagnée d’éclairs et de tonnerres, n’a pas cessé de tomber de dix heures à midi. Tous nos chemins ruraux et vicinaux, transformés en torrents, venaient déverser leurs eaux au milieu de nos champs et submerger notre vaste plaine. Les terres ensemencées ou disposées à recevoir les semailles ont été sillonnées en tous sens par les eaux qui enlevaient semences, engrais et terre végétale et ne laissaient sur le sol déchiré que pierres et gravier.
Trois ponts, l’un construit sur !a roule impériale n° 8 bis, de Marseille à la limite du département du Var, les deux autres sur le chemin de grande communication de Trets à Gardanne, ont été très fortement endommagés. Les éperons des piliers sont presque détruits. Les routes sont effondrées vers ces ponts et souterrainement minées par les eaux.
Nos communications avec Aix sont entièrement coupées de ce côté. On ne peut se rendre dans cette ville qu’en se détournant vers Peynier ou Rousset.
Le passage des ponts a été défendu pendant tonte la nuit par des cantonniers placés là par les soins de l’agent-voyer cantonal, pour arrêter les voyageurs et prévenir ainsi tout accident.
Deux maisons de construction récente, élevées sur les bords de la route impériale, ont été envahies par les eaux qui sont montées à la hauteur d’environ deux mètres.
Les caves étaient inondées, mais fort heureusement l’eau a pu se frayer un passage à travers une porte, et de là, traversant une cour, a renversé le mur de clôture et s’est perdue dans les champs. Dans l’une de ces maisons, le vin qui était dans la cave et les grains empilés dans des sacs au rez-de-chaussée sont perdus. Dans l’autre, le propriétaire a dû faire démolir lui-même le mur qui s’opposait au passage de ce torrent.

L’Huveaune

Gémenos, Auriol, Aubagne

Les fortes pluies qui sont tombées le 19 et le 20 ont causé de grands dégâts dans le territoire d’Aubagne et des communes voisines. Le ruisseau nommé Merlançon, qui traverse Aubagne, et reçoit toutes les eaux des communes environnantes, a débordé, ainsi que celui de Saint-Pons qui reçoit les eaux de la vallée de Gémenos. Ces deux cours d’eau et les nombreux torrents de la contrée ont grossi l’Huveaune, où tous aboutissent de manière à le faire déborder également à partir d’Auriol, où plusieurs maisons ont été ruinées en partie.

Dans le territoire d’Aubagne, la campagne, du côté du château de Jouques, a été submergée, ainsi que tout le quartier des Paluns ; il en était de même plus près de Marseille, du côté de Saint-Marcel, où la Petite Route était couverte d’eau sur plus d’un point.

L’Huveaune, à Aubagne. DR.

Les dégâts matériels ne sont pas les seuls qu’ait causé cette inondation : on parle d’un enfant qui se serait noyé dans l’Huveaune, à Aubagne, en voulant s’accrocher à des matières de tannerie qui flottaient sur l’eau. Les tentatives faites pour sauver cet enfant ont été inutiles.

La ligne du chemin de fer a été endommagée en plusieurs endroits, au point que sa mise en activité, qui devait avoir lieu le 20, se trouve forcément ajournée. Un avis ultérieur fera connaître le jour où commencera l’exploitation.
Près de La Capelette, le moulin de M. Desautels a été envahi par l’Huveaune; mais la perte a été peu considérable, grâce au dévouement de la famille Daumas et de vingt-cinq ouvriers.

Cassis

Nous apprenons d’autre part que de grands ravages ont eu lieu à Cassis ; c’était de cette direction que paraissait venir la trombe.
Vers midi, un torrent qui avait pris les proportions d’un fleuve, nous dit un témoin oculaire, s’est précipité sur la ville ; le presbytère a été d’abord envahi, détruit de fond en comble, et de là les eaux gagnant l’intérieur de l’église par les vestibules ont rempli l’édifice à une hauteur de quatre mètres. Un jeune vicaire, aidé d’un jardinier, s’est élancé à la nage pour sauver du moins la Sainte réserve ; il a été assez heureux pour y réussir pleinement, mais au péril de sa vie. Il lui a fallu, en nageant, enfoncer une porte latérale qui a facilement cédé, sans quoi il eût infailliblement péri.
Plusieurs maisons, parmi lesquelles on nous cite celles de M. d’Authier, de M. Autheman, de M. Vidal, notaire, ont été submergées. Les archives de ce dernier étant au premier étage ont pu être sauvées.
Des magasins et des boulangeries ont aussi considérablement souffert. Enfin une portion du quai du port, sur une longueur d’une trentaine de mètres, a été emportée.
M.  le préfet est allé visiter les lieux inondés avec deux ingénieurs.

Marseille

Voici de nouveaux détails sur les ravagés causés dans l’arrondissement de Marseille par l’orage du 19 :
La pluie commencée le 19 vers six heures du matin, avec accompagnement de tonnerres épouvantables, s’est changée bientôt en déluge au milieu d’une obscurité presque complète.
Tous les torrents ont débordé, entraînant murailles, digues, arbres, terrains, rocs énormes ; une masse d’eau est arrivée vers le haut de la rue de la Clue, emportant tout sur son passage et charriant un roc d’environ 150 kilos qui s’est mis en travers du courant ; alors, l’eau s’est précipitée avec fracas dans les maisons, emportant avec elle une telle quantité de pierres, et de gravier, que les portes les plus hautes ont été atteintes, au point que, pour conserver les chevaux ou autres animaux domestiques, on a été obligé de les faire monter au premier étage.

Dans la rue de la Clue, cinq maisons se sont écroulées. Meubles, sacs de blé, de farine, tout a été entraîné par les eaux ; plusieurs maisons ont été abandonnées, attendu que l’eau en a miné les fondements et qu’elles restent comme suspendues par les côtés aux maisons attenantes.

© nito – Fotolia.com

Arrivé à la place Sainte-Barbe, le torrent y a laissé une partie de ce qu’il entraînait, des oliviers, des vignes, des poiriers, des figuiers et autres arbres.

On estime qu’il y a des décombres pour plusieurs milliers de tombereaux. Les loges à cochon ont été tellement remplies d’eau que les cochons se sont sauvés à la nage. Un aubergiste de la rue du Pont a été obligé de tirer son cocon de l’eau par les oreilles et de le mettre dans un pigeonnier, où il a mangé une partie des pigeons qui s’y trouvaient.
Les affluents de Vède et de Bassaut, réunis à l’Huveaune, ont formé un étang de plus de deux mille mètres carrés.
L’eau était rouge, à cause de la nuance du terrain qu’elle entraînait. Le torrent a continué ses ravages en entrant dans les cafés et auberges qu’il inondait à plus de un mètre de hauteur ; il a ensuite envahi le Cours, ne laissant plus que la voûte du pont des Capucins et s’est répandu dans la Grande-Rue et les jardins qu’il a couverts d’une vaste nappe d’eau.
Arrivé à Sainte-Barbe et augmenté par l’affluent de la Clue, l’eau furieuse a renversé les murailles des jardins, entraînant les charrettes et charretons.
Le dégât que le débordement a occasionné dans la ville sur les comestibles, tels que grains, farine, huile, vin, liqueurs, café, poivre, haricots, marchands tailleurs , etc. etc., est évalué à environ 250 000 fr., non compris les dégâts de la campagne.

Roquevaire, Aubagne

À Roquevaire, des halles de farine, des bois, des meubles et des bestiaux ont été entraînés par le courant.
À Aubagne, la ville a été en grande partie inondée ; dans plusieurs maisons, l’eau atteignait jusqu’à plus d’un mètre de hauteur. Des fabriques de tuiles et de poteries ont été dévastées. On cite entre autres la fabrique de poteries de M. Fraise comme ayant beaucoup souffert.
Le viaduc qui reçoit les eaux descendant des montagnes de Cassis et qui traverse souterrainement Aubagne a crevé presque au centre de cette ville et a donné passage à une telle quantité d’eau qu’une foule de magasins et de maisons ont été immédiatement envahis, sans qu’on ait pu se prémunir contre ce débordement, que de mémoire d’homme les habitants d’Aubagne ne se rappellent pas avoir jamais vu.
Au nombre des malheurs à déplorer, on cite un homme qui, cherchant à recueillir des pièces de bois emportés par l’Huveaune, a été entraîné par le courant et s’est noyé.
On a vu passer à Aubagne un cheval mort emporté par les flots. Parmi les usines signalées comme ayant beaucoup souffert, on cite encore la fabrique à papier du pont de l’Étoile où les eaux ont causé de grands dégâts.
D’après nos informations particulières, à Roquevaire, le pont en fil de fer de l’Huveaune a été emporté, l’eau a couvert le Cours, passé par-dessus le pont de la grande route et ruiné une maison avec moulin, dont le cheval a été emporté.

L’article Octobre 1858 : Huveaune et Arc ravagent la Provence est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/octobre1858-huveaune-et-arc-ravagent-la-provence/feed/ 0
L’assassinat de Michel Rampal (Gémenos, 26 mai 1800) https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-michel-rampal-gemenos-26-mai-1800/ https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-michel-rampal-gemenos-26-mai-1800/#respond Wed, 23 Sep 2009 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=546 « L'an huit de la République française, une et indivisible, le sept prairial à 9 heures du matin, nous François Tremellat, juge de paix, officier de police judiciaire du canton de Roquevaire, département des Bouches-du-Rhône, sur l'avis qui nous a été donné par le citoyen François Barthélemy, agent municipal de la commune de Gémenos, qu'il s'était commis un assassinat dans

L’article L’assassinat de Michel Rampal (Gémenos, 26 mai 1800) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

« L’an huit de la République française, une et indivisible, le sept prairial à 9 heures du matin, nous François Tremellat, juge de paix, officier de police judiciaire du canton de Roquevaire, département des Bouches-du-Rhône, sur l’avis qui nous a été donné par le citoyen François Barthélemy, agent municipal de la commune de Gémenos, qu’il s’était commis un assassinat dans le terroir dudit Gémenos, quartier de Saint-Pons, étant accompagné du citoyen Jean-Pierre Puech, officier de santé de la commune de Roquevaire, dont nous avons requis l’assistance à l’effet à l’effet d’être en sa présence procédé aux opérations ci-après dont nous lui avons fait connaître l’objet pour y visiter le particulier mort, nous nous sommes transportés dans la commune de Gémenos où, étant, après avoir requis une escorte suffisante des militaires de la 62 demi-brigade qui se trouvent en cantonnement, et suivi du citoyen agent et adjoint municipaux de ladite commune, et de deux citoyens de la colonne mobile, tous armés, nous avons été conduits sur le lieu à la distance d’environ trois quart de lieue de la commune et dans les collines audit quartier appelé Saint-Pons où se trouve le nouveau chemin voiturier qui conduit au Plan-d’Aups,
Étant là à environ soixante pas dudit chemin, quatre-vingt pas du torrent dit Gour de Loure et à six cents pas de Saint-Pons et à gauche dudit chemin du Plan-d’Aups ou de la Sainte-Baume, nous avons trouvé dans la colline et dans une espèce de fossé d’neviron deux pans de profondeur, un cadavre masculin gisant par terre tout couvert de sang, couché d’échine, la tête nue tournant du côté de la colline et les pieds vers ledit chemin, étant habillé d’une chemise [de] toile blanche, des culottes blanches drap ordinaire, des mauvaises guêtres de peau et d’une paire de souliers ferrés,
Nous avons remarqué sur lui une infinité de plaies et de contusions, lequel a été reconnu pour le corps du citoyen Michel Rampal dit Cura, chauffournier, natif de la commune d’Allauch, domicilié depuis environ quinze à vingt ans dans celle de Gémenos, de l’âge d’environ trente-six ans,
Nous avons requis ledit citoyen Puech, officier de santé, d’en faire la visite à l’instant, à quoi procédant, ledit citoyen Puech a remarqué que cet homme devait avoir expiré depuis environ vingt-quatre heures qu’il avait reçu les coups suivants, portés par des instruments tranchants,
Savoir sur le bras droit six coups, sur le coronal un coup, sur l’oeil gauche un coup, au cou six coups, à l’épaule gauche un coup, sur le nombril du côté gauche deux coups, à la cuisse gauche un coup qui lui a formé un trou de demi-pan de profondeur par trois de large, sur le dos du côté gauche deux coups, et sur le bas-ventre trois coups, formant tous lesquels coups autant de plaies et de contusions et encore un coup de balle au genou droit,
Et ledit citoyen Puech à signé.
[Puech]

Desquelles déclarations il résulte que ledit Michel Rampal dit Cura est mort de mort violente et qu’il a été tué par une arme à feu, avec des instruments tranchants.

En conséquence et attendu que la cause de sa mort est connue et que toutes autres recherches à cet égard seraient inutiles, nous avons déclaré que rien ne s’opposait à ce que ledit corps ne fût inhumé suivant les formes ordinaires,
Et, sur-le-champ, il a été porté sur une charrette au cimetière de Gémenos où nous nous sommes retourné. »

[François Trémellat, juge de paix]
  • Registre d’état-civil de Gémenos
  • Texte signalé par Géraldine Surian

 

L’article L’assassinat de Michel Rampal (Gémenos, 26 mai 1800) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-michel-rampal-gemenos-26-mai-1800/feed/ 0
Assassinat de deux citoyens (Gémenos, 6 février 1800) https://www.geneprovence.com/assassinat-de-deux-citoyens-gemenos-6-fevrier-1800/ https://www.geneprovence.com/assassinat-de-deux-citoyens-gemenos-6-fevrier-1800/#respond Wed, 26 Aug 2009 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=559 [caption id="attachment_6529" align="alignright" width="300"] Caricature de sans-culotte,par James Gillray, Londres, 1797.

L’article Assassinat de deux citoyens (Gémenos, 6 février 1800) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Caricature de sans-culotte, par James Gillray, Londres, 1797. DP.
Caricature de sans-culotte,
par James Gillray, Londres, 1797. DP.
« L’an huit de la République française une et indivisible, le 18 pluviose [1], à 10 heures du matin, nous François Tremellat, juge de paix, officier de police judiciaire du canton de Roquevaire, sur l’avis qui nous a été donné par le citoyen Barthélemy, agent municipal de la commune de Gémenos, par sa lettre en date du jour d’hier, reçu ce matin, qu’il s’était commis deux assassinats sur la personne des citoyens Gilbert Bourlet et Quérel de Marseille, ledit jour d’hier devant la porte de la maison de campagne (ci-devant château de Clapier), que ledit Bourlet habitait, sise dans le terroir de Gémenos, quartier de Saint-Jean-de-Garguier.
Ayant requis une escorte militaire, nous nous sommes transporté sous ladite escorte et de celle de gendarmes de la résidence dudit Roquevaire, en ladite maison de campagne, sise au susdit quartier, terroir de Gémenos, où, étant, nous avons trouvé ladite maison gardée par des militaires en cantonnement audit Gémenos, et deux cadavres masculins gisant par terre, l’un étant à la distance d’environ 40 pas du mur de clôture de la basse-cour de ladite maison, entre deux oliviers dont ayant trois pieds, couché d’échine dans une allée ou oulière [2], la tête au nord à un pas du petit viol [3], couvert d’une casaque calmour vert [4], habit national, culotte velours olive, gilet rouge, bas de laine, sans soulier, un mouchoir blanc sur son visage et les deux mains teintes de sang avec un blessure à chaque ;
L’autre cadavre se trouvant à six pans dudit mur du côté gauche du grand chemin, conduisant à icelui, couché d’échine, la tête au couchant, un chapeau couvert de toile cirée noire sur son visage, habits bleus, boutons de l’étoffe culotte drap jaune, les bas de fil ris, mauvais souliers, les mains ensanglantés et un mouchoir blanc sur sa tête, ayant une chemise blanche ainsi que l’autre.
Nous avons vu arriver à l’instant les citoyens agent et adjoint municipaux de Gémenos, le citoyen Jayne, officier de santé dudit lieu, et le citoyen commandant de la place d’Aubagne, suivis d’une escorte de militaires et, après leur arrivée et en présence, nous avons requis les officiers de faire à l’instant la visite desdits cadavres, à quoi procédant il a été remarqué que le premier cadavre a été percé d’un coup de bâle [5] qui a traversé son corps, à la partie supérieure des côtes, que son bras droit avait reçu un coup d’arme à feu qui lui a fracassé la carpe [6], qu’un autre coup d’arme à feu a fracassé la métacarpe [7] en entier et le doigt index de la main gauche ;
Que le second cadavre a eu le bras droit fracassé par un coup d’arme à feu qui a passé à la partie gauche d’icelui, cinq coups de stilet [8] à la partie inférieure de la clavicule, cinq coups d’instruments tranchants au côté droit et un coup de bâle qui a passé à la partie inférieure de l’omoplate à la partie gauche et à la partie intérieure des côtes et un coup de bâle qui a passé en long des fausses côtes, desquelles déclarations il résulte que lesdits Gilbert Bou[r]let et Quérel, dont le prénom est Pierre, le premier de l’âge d’environ 45 ans, originaire d’Auvergne, fermier de la susdite maison et domaine, y demeurant, et le second de l’âge d’environ 46 ans, exerçant la profession de doreur, domicilié dans la commune de Marseille, rue Cinsignatus [9], ayant été reconnu pour tel, sont morts de mort violente et qu’ils ont été tués par des armes à feu et des fers tranchants.
En conséquence, et attendu que la cause de leur mort est connue et que toute autre recherche à cet égard serait inutile, nous avons déclaré que rien ne s’opposait à ce que lesdits corps ne fussent inhumés suivant les formes ordinaires, et nous sommes soussignés avec notre greffier. »

[1] 7 février 1800.
[2] Provençal ouliero, « allée d’oliviers ».
[3] Provençal viòu, « sentier ».
[4] Calmour : étoffe de laine.
[5] Une balle d’arme à feu.
[6] Le poignet.
[7] Le dessus de la main.
[8] Poignard à lame fine laissant des blessures quasi invisibles hormis le sang qui s’en échappe.
[9] Rue Cincinnatus : nom révolutionnaire donné à la rue Paradis.

  • Registre d’état-civil de Gémenos
  • Texte signalé par Géraldine Surian

 

L’article Assassinat de deux citoyens (Gémenos, 6 février 1800) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/assassinat-de-deux-citoyens-gemenos-6-fevrier-1800/feed/ 0
Le choléra à Gémenos en 1865 https://www.geneprovence.com/le-cholera-a-gemenos-en-1865/ https://www.geneprovence.com/le-cholera-a-gemenos-en-1865/#respond Sat, 23 May 2009 12:36:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=617 Gémenos a peu souffert de l'épidémie de choléra qui a touché la Basse-Provence à la fin de l'été 1865. Seules deux personnes en furent les victimes. C'est un marchand ambulant, originaire d'Exilles, en Piémont, Pierre-Antoine Lambert, 61 ans, qui a apporté avec lui la maladie.

L’article Le choléra à Gémenos en 1865 est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Gémenos a peu souffert de l’épidémie de choléra qui a touché la Basse-Provence à la fin de l’été 1865. Seules deux personnes en furent les victimes.
C’est un marchand ambulant, originaire d’Exilles, en Piémont, Pierre-Antoine Lambert, 61 ans, qui a apporté avec lui la maladie. Arrivé à Gémenos le 25 août, il tombe immédiatement malade et meurt le lendemain, à midi.
L’autre victime fut touchée bien plus tard, le 8 octobre, ce qui exclut tout rapprochement avec Lambert. Le jeune Alfred-Antoine Jayne avait 7 ans et demi. Il sera la dernière victime du choléra à Gémenos lors de l’épidémie de 1865.
grand-rue-gemenos

Sources

  • Analyse et synthèse de l’épidémicité cholérique : question sociale, origine : développement, propagnation des épidémies de choléra, Sélim-Ernest Maurin, impr. Arnaud, Cayer et Cie, Marseille, 1866.
  • État-civil de Gémenos.

Photographie : DR.

L’article Le choléra à Gémenos en 1865 est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/le-cholera-a-gemenos-en-1865/feed/ 0
Morte à cent ans (Gémenos, 6 août 1656) https://www.geneprovence.com/morte-a-cent-ans-gemenos-6-aout-1656/ https://www.geneprovence.com/morte-a-cent-ans-gemenos-6-aout-1656/#respond Sun, 01 Jun 2008 01:25:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=784 Registre paroissial de Gémenos Texte transmis par Françoise Suzanne « Le six aoust 1656 a esté ensevelye Constance Duchiere, aagée d'environ cent ans au cimetière de l'église parrochiale du lieu de Gémenos par moy vicaire soubsigné.

L’article Morte à cent ans (Gémenos, 6 août 1656) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

« Le six aoust 1656 a esté ensevelye Constance Duchiere, aagée d’environ cent ans au cimetière de l’église parrochiale du lieu de Gémenos par moy vicaire soubsigné. »
  • Registre paroissial de Gémenos
  • Texte transmis par Françoise Suzanne

L’article Morte à cent ans (Gémenos, 6 août 1656) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/morte-a-cent-ans-gemenos-6-aout-1656/feed/ 0
Pris parmi les Turcs (Gémenos, 31 mars 1686) https://www.geneprovence.com/pris-parmi-les-turcs-gemenos-31-mars-1686/ https://www.geneprovence.com/pris-parmi-les-turcs-gemenos-31-mars-1686/#respond Sun, 01 Jun 2008 00:40:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=793 « Joseph Nicolas, dont le père et la mère nous sont inconnus, ayant été pris parmi les Turcs à Smyrne, âgé de huit ans ou environ a été baptisé le dernier jour du mois de mars de l’an mil six cens huitante six.

L’article Pris parmi les Turcs (Gémenos, 31 mars 1686) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

« Joseph Nicolas, dont le père et la mère nous sont inconnus, ayant été pris parmi les Turcs à Smyrne, âgé de huit ans ou environ a été baptisé le dernier jour du mois de mars de l’an mil six cens huitante six. Il a eu pour parrain noble Nicolas d’Hermite et la marraine dame Marquise d’Hermitte, par moi prêtre et curé de la paroisse de Gémenos soussigné. »
[D’HERMITE, D’HERMITE, RICOUX prêtre]

grand-rue-gemenos

  • Registre paroissial de Gémenos
  • Texte transmis par Françoise Suzanne

L’article Pris parmi les Turcs (Gémenos, 31 mars 1686) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/pris-parmi-les-turcs-gemenos-31-mars-1686/feed/ 0
Une visite à Gémenos https://www.geneprovence.com/une-visite-a-gemenos/ https://www.geneprovence.com/une-visite-a-gemenos/#comments Wed, 03 Jan 2007 20:22:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1266 L'abbaye de Saint-Pons Gémenos se situe exactement au pied de la Sainte-Baume, entouré de paysages superbes. De belles promenades sont à faire à travers le vieux village. En 1205 eut lieu la construction de l'abbaye de Saint-Pons. Malheureusement, le projet initial, trop ambitieux, ne put aboutir. La fondatrice, Dame Garcende, y établit une communauté religieuse de femmes.

L’article Une visite à Gémenos est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

L’abbaye de Saint-Pons

gemenos-1Gémenos se situe exactement au pied de la Sainte-Baume, entouré de paysages superbes. De belles promenades sont à faire à travers le vieux village.
En 1205 eut lieu la construction de l’abbaye de Saint-Pons. Malheureusement, le projet initial, trop ambitieux, ne put aboutir. La fondatrice, Dame Garcende, y établit une communauté religieuse de femmes.
Monastère jusqu’en 1223, cette communauté est élevée au rang d’Abbaye et intégrée à l’ordre de Cîteaux. Elle forme la quatrième des « soeurs provençales » avec les Abbayes de Silvacane, Sénanque et le Thoronet.
Grâce au travail des abbesses et au moyen de l’énergie hydraulique abondante en ce lieu, le site de Saint-Pons devint la première « zone industrielle » de Gémenos.
L’abbaye fut abandonnée par les moniales en 1407.

Le château de Gémenos

gemenos-2Le château fut construit entre 1579 et 1590 et agrandi en 1629 par l’adjonction de quatre tours d’angle.
Bâti au sud du village, c’est une grande bastide rectangulaire de trois étages sur rez-de-chaussée et caves. Le château se trouvait, à l’époque des marquis d’Albertas, au coeur d’un grand domaine constitué de parcs, jardins et diverses résidences.
Le château a connu au fil des siècles de nombreux remaniements.
En 1673, Pierre d’Albertas signale que son château a brûlé.
En 1746, le marquis d’Albertas passe une convention avec un maçon pour réaménager le bâtiment.
À la Révolution Française, la balustre du toit est détruite et les toitures des tours sont endommagées.
Le château est réparé en 1837, pour être mis aux enchères en 1855 et acheté en 1857 par le marquis Jean-Paul de Tressemannes-Simiane.
Près du château d’Albertas (actuellement, l’Hôtel de Ville) se trouvent les anciennes granges.
Ce bâtiment de 4 000 m2 édifié au XVIIIe siècle, forme un vaste ensemble autour d’une cour intérieure pourvue d’un grand bassin avec jet d’eau qui servait d’abreuvoir pour les chevaux et les bêtes.
Cet imposant bâtiment, composé de quatre ailes de deux étages, abritait autrefois les dépendances du château : les logements de ses gens, les ateliers d’artisans et toutes les activités industrielles nécessaires à la vie du marquis mais également les écuries, les greniers, les celliers, les caves à vin et même un cabaret.

La légende du couvent de Gémenos

gemenos-3C’est à cause de la fureur divine que l’ancien couvent de Saint-Pons à Gémenos fut détruit : un soir de Noël, des jeunes hommes s’en allèrent frapper à la porte du couvent et les nonnes commirent l’imprudence de leur ouvrir…
Le démon s’en mêla et une orgie épouvantable s’ensuivit.
À minuit, Dieu, n’y tenant plus, fit éclater au-dessus de ce lieu maudit un orage si violent que la foudre détruisit le couvent et fit périr nonnes et jeunes gens.

Crédits

Textes et photographies : © Géraldine Surian, 2005
avec son aimable autorisation.

L’article Une visite à Gémenos est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/une-visite-a-gemenos/feed/ 1
L’exécution d’Anicet Martel (Gémenos, 2 août 1790) https://www.geneprovence.com/lexecution-danicet-martel-gemenos-2-aout-1790/ https://www.geneprovence.com/lexecution-danicet-martel-gemenos-2-aout-1790/#respond Mon, 27 Sep 2004 07:00:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1453 Sources : recherches de Géraldine Surian. Jean Baptiste d'Albertas, premier président à la cour des Comptes de Provence, créateur des jardins portant son nom, à Bouc-Bel-Air, fut assassiné le 14 juillet 1790 lors d'un banquet offert à la garde nationale en l'honneur de la fête de la Fédération… Dans le parc, à Gémenos, la fête bat son plein...

L’article L’exécution d’Anicet Martel (Gémenos, 2 août 1790) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

  • Sources : recherches de Géraldine Surian.
albertasJean Baptiste d’Albertas, premier président à la cour des Comptes de Provence, créateur des jardins portant son nom, à Bouc-Bel-Air, fut assassiné le 14 juillet 1790 lors d’un banquet offert à la garde nationale en l’honneur de la fête de la Fédération…
Dans le parc, à Gémenos, la fête bat son plein…
Au moment où l’on s’apprête à porter un toast à Mme d’Albertas, un jeune homme bossu se glisse auprès de l’ancien seigneur de Gémenos… Celui-ci, surpris par le visage étrange de l’individu, s’écrit :
« Que faites-vous donc là ?… »
Et l’autre de répondre :
« Je suis venu te donner la mort. »
Et soudain, il plonge le couteau dans le cœur d’Albertas…
L’assassin, un jeune homme de vingt ans, porte le nom d’Anicet Martel. Il exerce la profession de garçon boucher à Auriol. Aussitôt interrogé, il déclarera être le seul auteur du crime qu’il préméditait depuis sept années. Pour se justifier, il prétendit que son père, maître d’école à Gémenos, avait été obligé de se retirer à Auriol à cause des tracasseries que lui suscitait le marquis d’Albertas…
Petit homme bossu, à la tête grosse et au visage effilé, Anicet Martel fut condamné à être roué vif et exécuté par écartèlement sur la place du Palais de Gémenos.
L’exécution eut lieu le 2 août suivant. A peine arrivés sur l’échafaud, Anicet Martel et son exécuteur essuyèrent des tirs de pierres, lancées par des individus mal intentionnés qui s’étaient mêlés à la foule des spectateurs qui encombrait la place et les toits des maisons voisines. Martel profita de cette tentative visant à faire avorter l’exécution et tenta de prendre la fuite.
Mouvements de panique dans la foule. Quelques coups de fusils tirés en l’air par les soldats de l’escorte parvinrent à ramener le calme. Mais un capitaine au régiment du Lyonnais, M. Payan de la Tour, qui commandait l’escorte, le retint en le collant à terre avec la pointe de son épée qu’il lui appuya sur la poitrine. Le bourreau fut retrouvé dans un confessionnal de l’église des Capucins, hors la ville (aujourd’hui celle de l’hôpital Saint-Jacques), où il était allé se cacher, et fut ramené sur les lieux où il consomma l’exécution.
Le squelette d’Anicet Martel se retrouva par la suite dans le cabinet de réflexion d’une loge maçonnique.
Martel fut le dernier homme condamné à l’écartèlement.

Illustration : Jean-Baptiste d’Albertas (DR).

L’article L’exécution d’Anicet Martel (Gémenos, 2 août 1790) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/lexecution-danicet-martel-gemenos-2-aout-1790/feed/ 0