13 - Maillane Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-maillane/ 500 ans de faits divers en Provence Wed, 30 Jul 2025 08:19:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Maillane Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-maillane/ 32 32 Rixe sur la place du Forum (Arles, 31 mai 1881) https://www.geneprovence.com/rixe-sur-la-place-du-forum-arles-31-mai-1881/ https://www.geneprovence.com/rixe-sur-la-place-du-forum-arles-31-mai-1881/#respond Wed, 30 Jul 2025 05:30:28 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26037 Mardi 31 mai 1881 au soir, après la fermeture des cafés, une bagarre éclata sur la place du Forum, à Arles (Bouches-du-Rhône). Devant la buvette de François Febvre, une vive…

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Mardi 31 mai 1881 au soir, après la fermeture des cafés, une bagarre éclata sur la place du Forum, à Arles (Bouches-du-Rhône). Devant la buvette de François Febvre, une vive discussion dégénéra. D’une part, Auguste Jouveau, dit Cardeline, 43 ans, cultivateur de Maillane, demeurant rue des Matelots, à Arles, et de l’autre, Antoine Peyrade, dit Toulougne, 55 ans, portefaix d’Arles.
Au cours de la rixe, Peyrade fut dominé par son adversaire. Se sentant vaincu, il sortit alors un couteau de sa poche et en frappa Jouveau sous le menton, dans la mâchoire. Les secours intervinrent rapidement. Jouveau fut transporté à l’hôpital par la police. Heureusement, sa blessure ne présentait pas de gravité.
Cependant, Peyrade, réputé pour son caractère querelleur, fut conduit à la prison du Château du Roi René, à Tarascon. Il connaissait bien ce lieu pour y avoir souvent séjourné, mais jusqu’alors, ses bagarres ne s’étaient jamais réglées qu’à la force des poings.
  • Sources : L’Homme de bronze, 5 juin 1881, p. 2.

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Le miracle de Maillane (28 août 1854) https://www.geneprovence.com/miracle-de-maillane-28-aout-1854/ https://www.geneprovence.com/miracle-de-maillane-28-aout-1854/#respond Fri, 29 Aug 2014 00:02:22 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=13701 Le choléra sévit depuis un mois. Cent habitants au plus restent dans le village, parmi lesquels trente et un alités, dont huit à l’agonie. Les Maillanais sont aux abois. Dans…

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Le choléra sévit depuis un mois. Cent habitants au plus restent dans le village, parmi lesquels trente et un alités, dont huit à l’agonie. Les Maillanais sont aux abois. Dans l’affliction, ils en appellent au Ciel : « Notre-Dame de Grâce, sauvez-nous ! », implorent-ils.
Place de l'église, où se serait déroulé le "miracle" de 1854. La croix s'y dressait déjà, car elle fut bénite le 2 mai 1852. Cliché Marius Daillan éd.
Place de l’église, où se serait déroulé le « miracle » de 1854.
La croix s’y dressait déjà, car elle fut bénite le 2 mai 1852. Cliché Marius Daillan éd.
Cela fait dix ans que la statue de la Vierge, très vénérée par les habitants avant la Révolution, est quasiment au rebut dans une classe de l’école des sœurs, oubliée de tous. On la sort de la salle, on la dépoussière, on la revêt d’une robe violette. Une procession s’organise, à laquelle participent trois prêtres – le curé Moulin, le vicaire Fouque et le curé de Ventabren, Jailler, né précisément à Maillane –, la sœur Saint-Sauveur, dix fidèles – trois hommes et sept femmes –. Peu de personnes en somme pour représenter de manière assez pitoyable une population désespérée.
Le cortège s’ébranle. Au chant du Miserere, on pose la Vierge sur la place du village. Au milieu de celle-ci, une table a été installée et sur le dessus de laquelle quelques fleurs ont été déposées à la hâte.

Écoutez le Miserere en cliquant sur la flèche orange.

La procession cesse de chanter. Un parfait silence s’installe sur la place. Une soixantaine de personnes sortent de leur maison et assistent à la scène. Chacune des personnes présentes tombe soudain à genoux. L’abbé Jailler regarde lentement chacun puis, fermant les yeux, il lève les bras et entonne le Sub tuum.

Écoutez le Sub tuum en cliquant sur la flèche orange.

Les heures passent. Les Maillanais s’épuisent dans leur prière. 6 heures sonnent lugubrement au clocher.
L’histoire est belle et empreinte de sentiments religieux mais la mémoire maillanaise atteste qu’à cette heure précise – 6 heures du soir –, tous les malades de la commune furent soudainement guéris du choléra. L’épidémie cessa dans l’heure et aucun nouveau cas ne se déclara. On dit même que, les années suivantes, le choléra s’abattit sur de nouvelles communes des Bouches-du-Rhône, il épargna chaque fois Maillane.
Ce qui est certain, en réalité, ce n’est pas le fait que tous les malades furent soudains guéris. Ce qui l’est davantage, c’est qu’au moins une malade a recouvré la santé au moment où les cloches sonnaient 6 heures : une certaine Marthe Gauthier, au sujet de laquelle le médecin avait annoncé une mort imminente.
Depuis cette date et à la suite de cet événement appelé le « miracle de Maillane », la commune est devenue un des deux principaux lieux de pèlerinage mariaux des Bouches-du-Rhône, avec Notre-Dame de la Garde (Marseille). Un oratoire commémoratif a été construit à Maillane. Chaque année depuis ce jour, une procession est organisée dans la commune les 28 et 29 août.

Sources

M. Constantin, Les paroisses du diocèse d’Aix, leurs souvenirs et leurs monuments, impr. de l’Archevêché, typ. Makaire, Aix, 1890-1898.
Michel Dubost, Stanislas Lalanne, Le Nouveau Théo. Livre 4 : La foi catholique, Mame, Paris, 2009.

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Frédéric Mistral (1830-1914), le nouvel Homère provençal https://www.geneprovence.com/frederic-mistral-poete-provencal/ https://www.geneprovence.com/frederic-mistral-poete-provencal/#respond Sun, 19 Jan 2014 00:00:20 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=10909 [caption id="attachment_10915" align="alignleft" width="222"] Portrait de Frédéric Mistral,par Félix-Auguste Clément[/caption] Frédéric Mistral (Frederi Mistrau en provençal) naît à Maillane (13), au Mas du Juge, le 8 septembre 1830 du mariage de François Mistral et d’Adélaïde Poulinet, dans une famille de paysans aisés. La jeunesse Il fréquente l’école communale de Maillane de 1837 à 1839, mais fait régulièrement l’école buissonnière ; il est admis au pensionnat de Saint-Michel-de-Frigolet, puis au pensionnat Millet d’Avignon (1841). Il suit alors des études au Collège royal d’Avignon, où il rencontre Joseph Roumanille en 1845. En 1847, il obtient son baccalauréat à Nîmes.

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Portrait de Frédéric Mistral, par Félix-Auguste Clément
Portrait de Frédéric Mistral,
par Félix-Auguste Clément
Frédéric Mistral (Frederi Mistrau en provençal) naît à Maillane (13), au Mas du Juge, le 8 septembre 1830 du mariage de François Mistral et d’Adélaïde Poulinet, dans une famille de paysans aisés.

La jeunesse de Frédéric Mistral

Il fréquente l’école communale de Maillane de 1837 à 1839, mais fait régulièrement l’école buissonnière ; il est admis au pensionnat de Saint-Michel-de-Frigolet, puis au pensionnat Millet d’Avignon (1841). Il suit alors des études au Collège royal d’Avignon, où il rencontre Joseph Roumanille en 1845. En 1847, il obtient son baccalauréat à Nîmes.
Pris d’admiration pour Lamartine et les idées de la Révolution de 1848, il en gardera un sentiment républicain qui l’empêche de se lancer en politique dans un Second Empire naissant. Il écrit son premier poème, resté inédit, Li Meissoun (Les Moissons). Mais sa famille le destine au métier d’avocat, et il suit les cours de droit à la Faculté d’Aix-en-Provence de 1848 à 1851. Il en sort avec une licence de droit. C’est durant ses années de droit qu’il étudie l’histoire de la Provence et devient un défenseur de la langue provençale « première langue littéraire de l’Europe civilisée », et il se fixe pour but « de relever, de raviver en Provence le sentiment de race […] ; d’émouvoir cette renaissance par la restauration de la langue naturelle et historique du pays […] ; de rendre la vogue au provençal par le souffle et la flamme de la divine poésie ».

Création du Félibrige

En 1851, il retourne vivre à Maillane chez ses parents. Participant aux Congrès des poètes provençaux d’Arles (1852) et d’Aix (1853), accompagné de son ami Joseph Roumanille, il va créé avec cinq autres poètes le Félibrige, grand mouvement de renaissance et de promotion de la culture provençale, le 21 mai 1854 au château de Font-Ségugne (Châteauneuf-de-Gadagne, Vaucluse).

Mirèio, la grande œuvre de Frédéric Mistral

En 1855, son père décède, et il doit quitter avec sa mère le Mas du Juge, la maison de son enfance. Il s’installe alors dans une maison familiale dans le village de Maillane, la Maison du Lézard. Il y termine la rédaction de Mirèio en 1859, la grande œuvre de sa vie. A sa parution, elle sera distinguée par l’Académie Française.
Mirèio (Mireille) est un long poème en provençal en vers et en douze chants. Mistral met huit longues années pour le rédiger entre 1851 et 1859. Il raconte les amours impossibles de Mireille et Vincent, deux jeunes provençaux aux origines sociales opposées. Mireille, fille d’un riche ménager (cultivateur aisé), tombe amoureuse de Vincent, un pauvre vannier. Leur union est désapprouvée par le père de Mireille, qui veut obliger sa fille à épouser un homme riche. Après avoir repoussé trois prétendants choisis par son père, Mireille, désespérée, s’enfuit aux Saintes-Maries-de-la-Mer pour aller y prier la Sainte Vierge, afin qu’elle fasse changer d’avis son père. Mais en court de route, sous le dur soleil de Provence, la jeune fille est victime d’une insolation, et meurt dans les bras de son amoureux, Vincent, venu à sa recherche, sous le regard de ses parents. Mistral dédie l’œuvre au poète Lamartine. Dès 1863, le compositeur Gounod en fait un opéra.

Après Mirèio

Mirèio est suivie par un deuxième grand poème, Calendau, en 1867. Mais celui-ci recevra un accueil plus mitigé. La même année, il écrit la Coupo Santo, pour remercier le poète catalan Balaguer de la coupe que celui-ci offre aux Félibres pour leur hospitalité.
En 1875, Il publie Lis Isclo d’or, recueil de poésies diverses écrites au cours des vingt-cinq dernières années. La même année, il quitte la Maison du Lézard pour s’installer dans la maison qu’il vient de se faire bâtir juste en face, et nouvellement marié avec Marie-Louise Rivière, le 27 septembre 1876 à Dijon, le couple y passera le restant de leur vie. Après son décès et, surtout après le décès de son épouse le 6 février 1943, cette maison devient le Museon Frederi-Mistral. Mistral l’avait voulu ainsi selon son testament du 7 septembre 1907. Il lèguait la maison et son contenu, notamment la bibliothèque, à la commune de Maillane pour qu’elle en fasse une bibliothèque et un musée public.
Le Museon Arlaten, par Mbzt (Own work). CC
Le Museon Arlaten,
Mbzt, Creative Commons.
Entre 1878 et 1886, sous l’action de Mistral, le Félibrige va publier Lou Tresor dóu Felibrige, dictionnaire bilingue provençal-français, œuvre lexicographique qui reste actuellement le dictionnaire le plus riche et le plus précis jamais écrit sur l’ensemble des langues d’oc. S’appuyant sur des dizaines de correspondants locaux, Mistral recense pour chaque mot les différentes variantes des langues d’oc d’un même mot, sa traduction, des expressions ou citations mettant le mot en situation.
Il poursuit son œuvre littéraire en écrivant la nouvelle Nerto en 1884, suivit d’un drame, La Rèino Jano en 1890 ; et en 1897, Lou Pouèmo dòu Rose.

Frédéric Mistral : prix Nobel de littérature

En 1904, il reçoit le prix Nobel de littérature pour Mirèio, la seule fois où le célèbre prix fut attribué à un auteur pour une œuvre écrite dans une langue régionale. Le poème est alors traduit dans une quinzaine de langues différentes, dont le français par Mistral lui-même. Grâce à l’argent du prix, il pourra acquérir les collections et aménager le Museon Arlaten, à Arles, musée entièrement dédié à la culture provençale sous toutes ses formes, fondé par Mistral en 1899.

Ses dernières années

En 1906, il publie ses mémoires dans Moun espelido, Memòri e Raconte, suivies la même année d’un choix de discours, Discours e dicho. En 1910, il fait une traduction en provençal du livre biblique de la Genèse : La Genèsi, traducho en prouvençau. Enfin en 1912, il publie un recueil de poèmes, Lis óulivado, regroupant les créations du poète depuis 1880.
Frédéric Mistral s’éteint le 25 mars 1914 dans sa ville natale de Maillane, où il est enseveli. Resté sans enfants de son union avec Marie-Louise Rivière, ses héritiers sont ses neveux et nièces, enfants de ses frère et soeur aînés, Marie et Louis, nés du premier mariage du père de Frédéric Mistral. Pourtant d’une jeune servante de son père, Athénaïs Ferréol, Frédéric Mistral eut un fils naturel, prénommé Marius Antoine Coriolan Ferréol, né à Maillane en 1859. Mistral ne reconnut jamais ce fils, mais s’occupe de son éducation. Une brillante carrière dans l’Education nationale lui permit de finir sa carrière professionnelle comme directeur général des écoles d’Aix. Par ce fils, Mistral eut sa seule descendance connue, dont figure son arrière-arrière-petite-fille, Andréa Ferréol, talentueuse comédienne française.
Sébastien Avy
La descendance naturelle de Frédéric Mistral
La descendance naturelle de Frédéric Mistral (recherches Sébastien Avy)

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Un bel hommage de Frédéric Mistral à Cyprien Simian https://www.geneprovence.com/un-bel-hommage-de-frederic-mistral-a-cyprien-simian/ https://www.geneprovence.com/un-bel-hommage-de-frederic-mistral-a-cyprien-simian/#respond Mon, 27 May 2013 02:58:31 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=7166 La généalogie réserve parfois de belles surprises. On trouve dans le cimetière de Maillane, charmant village situé dans la Petite-Crau, entre Saint-Remy-de-Provence et Graveson, la tombe de Cyprien Simian, un jeune homme mort à l'âge de 22 ans le 11 juillet 1886.

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cimetiere-maillaneLa généalogie réserve parfois de belles surprises. On trouve dans le cimetière de Maillane, charmant village situé dans la Petite-Crau, entre Saint-Remy-de-Provence et Graveson, la tombe de Cyprien Simian, un jeune homme mort à l’âge de 22 ans le 11 juillet 1886.
Bien sûr, en entrant dans l’endroit, on ne peut pas ne pas voir le superbe édifice qui est la dernière demeure du maître provençal Frédéric Mistral, un tombeau construit sur le même modèle que le pavillon de la reine Jeanne, aux Baux-de-Provence.
La tombe de Cyprien Simian est en revanche beaucoup plus modeste. Le jeune homme, mort à l’âge précoce de 22 ans, laissait une épouse éplorée et des amis inconsolables.
Mistral est alors un auteur de grande renommée. Deux ans plus tôt, il avait écrit Nerto, mais on le connaissait surtout pour des œuvres magistrales comme Mireille, Calendau et Lou Tresor dóu felibrige. Il a alors 56 ans et connaissait visiblement le jeune Cyprien Simian qui, comme lui, était de Maillane. Très certainement touché par sa mort si jeune, Mistral a, on peut le supposer, été ému de voir une si jeune personne mourir.

frederic-mistral-par-clement

Allez voir la tombe de Cyprien Simian, juste avant d’aller saluer le maître. Vous aurez la surprise d’y trouver un court poème rédigé par Mistral en français et que l’on ne peut trouver que là, à Maillane, près du corps de Simian. En voici le texte :

“ À l’heure où le soleil tombe,
Vous qu’ici pleurez à genoux
Voyez cette fraîche tombe
C’est la tombe d’un jeune époux.

Vos yeux le voyaient naguère
Heureux, riant, et plein d’attraits !…
Hélas !… Priez. La prière
Au ciel peut le rendre à jamais…”

Les mots du maître sur une tombe ! Un instant d’émotion, à deux pas du tombeau du poète…

  • Photographie : (h) Le cimetière de Maillane. © Jean Marie Desbois, 2013. (b) Portrait de Frédéric Mistral, par Félix-Auguste Clément. Le tableau a été réalisé l’année précédant la mort de Simian.

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]]> https://www.geneprovence.com/un-bel-hommage-de-frederic-mistral-a-cyprien-simian/feed/ 0 La généalogie de Frédéric Mistral https://www.geneprovence.com/la-genealogie-de-frederic-mistral/ https://www.geneprovence.com/la-genealogie-de-frederic-mistral/#respond Wed, 24 Dec 2008 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=693 Voyez aussi l'article La numérotation Sosa-Stradonitz. 1. Joseph Étienne Frédéric MISTRAL (Maillane, 08/09/1830 - Maillane 25/03/1914) épouse à Dijon (21) le 27/09/1876 Marie Louise RIVIÈRE (1857-1943). 2. François MISTRAL (Saint-Rémy 18/01/1771 - Maillane 04/09/1855) épouse à Maillane le 26/11/1828 : 3. Marguerite Adélaïde POULINET (Maillane 30/04/1803 - Maillane 25/08/1885). 4.

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Voyez aussi l’article La numérotation Sosa-Stradonitz.

portrait_frederic_mistral1. Joseph Étienne Frédéric MISTRAL (Maillane, 08/09/1830 – Maillane 25/03/1914) épouse à Dijon (21) le 27/09/1876 Marie Louise RIVIÈRE (1857-1943).

2. François MISTRAL (Saint-Rémy 18/01/1771 – Maillane 04/09/1855) épouse à Maillane le 26/11/1828 :
3. Marguerite Adélaïde POULINET (Maillane 30/04/1803 – Maillane 25/08/1885).

4. Antoine MISTRAL dit Le Cavalier (Saint-Rémy 20/01/1747 – Maillane 11/08/1827) épouse le 07/11/1770 à Saint-Rémy :
5. Marguerite MANSON (Saint-Rémy 03/02/1743 – Maillane 16/04/1815) ;
6. Étienne POULLINET (Maillane 06/01/1760 – ?), maire de Maillane de 1809 à 1814, épouse le 31/01/1780 à Maillane :
7. Anne Henriette RIVIÈRE.

8. François MISTRAL dit L’Espagnol (Saint-Rémy 1715 – Saint-Rémy 23/04/1805), ménager, épouse le 10/02/1744 à Maillane :
9. Françoise PIQUET (Saint-Rémy 13/11/1721 – Saint-Rémy 16/02/1770) ;
12. Antoine Robert POULLINET (Maillane 31/10/1762 – ?), négociant, épouse le 10/02/1755 à Maillane :
13. Marguerite CLAUDILLON ;

16. Jean MISTRAL (Saint-Rémy 15/02/1667 – Saint-Rémy 11/03/1725), jardinier, épouse le 11/11/1697 à Saint-Rémy :
17. Agnès VIOLAND (Saint-Rémy 26/02/1674 – Saint-Rémy 24/02/1760) ;
24. André POULLINET (1698/1699 – 1768/1770), cordonnier, consul de Maillane, épouse :
25. Rose AUDIBERT ;

32. Jacques MISTRAL (Maillane 23/11/1640 – Saint-Rémy 22/01/1722), jardinier, épouse le 30/11/1658 à Saint-Rémy :
33. Marguerite FONTAINE ;

64. Antoine MISTRAL (Maillane, vers 1600 – Maillane 22/06/1660), épouse le 08/01/1632 à Maillane :
65. Madeleine AVIGNON (Maillane 1613 – Maillane 04/10/1674) ;

128. Jean MISTRAL dit Le Jeune (Maillane vers 1560 – Maillane avant 1624) épouse le 24/09/1588 à Eyragues :
129. Marguerite JOURDAN (décédée après 1624) ;

256. Antoine MISTRAL (1510 – Maillane 1580 ou 1581), laboureur, épouse le 7 avril 1541 aux Baux :
257. Louise MANSON (Les Baux, 1525 – Maillane après juillet 1581) ;

512. Raymond MISTRAL dit Raymondet (Tarascon, 1478 – avant 1541), laboureur à Maillane, épouse :
513. Stévenette MARTIN (1485-après mars 1553) ;

1024. Mermet MISTRAL (né en 1440 en Savoie – décédé entre 1482 et 1498), providus vir à Tarascon, habite Maillane dès 18/03/1471, syndic de la communauté en 1480, épouse avant 1482 :
1025. Sancette POMET (décédée après mai 1498).

 

Renseignements généalogiques communiqués par Bernard Gibert, que nous remercions, et consultables sur son site : http://gw.geneanet.org/fredericmistral.

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Changement de prêtre (Maillane, 2 août 1753) https://www.geneprovence.com/changement-de-pretre-maillane-2-aout-1753/ https://www.geneprovence.com/changement-de-pretre-maillane-2-aout-1753/#respond Mon, 01 Oct 2007 07:53:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=956 Registres paroissiaux de Maillane Texte transmis par Didier Verlaque « L'an mil sept cens cinquante trois et le second jour du mois d'aoust messire Jean Chais, pretre du diocese de Gap qui a exercé dans cette parroisse les fonctions de secondaire depuis le cinq[uieme] novembre de l'année mil sept cens quarante cinq jusqu'a aujourdhuy vient de transferer son domicile hors

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pretre

« L’an mil sept cens cinquante trois et le second jour du mois d’aoust messire Jean Chais, pretre du diocese de Gap qui a exercé dans cette parroisse les fonctions de secondaire depuis le cinq[uieme] novembre de l’année mil sept cens quarante cinq jusqu’a aujourdhuy vient de transferer son domicile hors de ce lieu, ainsi le pouvoir qu’il avoit d’exercer lesd[ites] fonctions est revoqué de ce jour. En foy de quoy à Maillanne ce jour et an que dessus. »

Et un peu plus loin :

« L’an mil sept cens cinquante trois et le quinzieme jour du mois de septembre vû le mandement de monseigneur l’archeveque d’Arles du onzieme de ce mois par lequel il nous a envoyé messire Claude Legier pretre de lad[ite] ville pour exercer les fonctions de secondaire en ce lieu de Maillanne nous vicaire perpetuel de cette parroisse avons receu led[it] m[essire] Legier en lad[ite] qualité en foy de quoy nous avons signé le present acte lesd[its] jour et an. »

  • Registres paroissiaux de Maillane
  • Texte transmis par Didier Verlaque
  • Illustration : Pierre tombale historiée et gravée sur laquelle est représentée dans un ovale l’effigie d’un prêtre en surplis, dessin à la plume. Bibliothèque nationale de France. Collectionneur : Roger de Gaignières (1642-1715).

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La petite enfance dans la Provence d’hier https://www.geneprovence.com/la-petite-enfance-dans-la-provence-dhier/ https://www.geneprovence.com/la-petite-enfance-dans-la-provence-dhier/#respond Sun, 02 Jan 2005 11:41:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1445 [caption id="attachment_3256" align="alignleft" width="175"] Petit enfant en Provence (1932). © Marcel Arduin.[/caption] Quiconque s’intéresse aux registres de baptêmes et de sépultures et aux registres d’État civil des siècles passés a tôt fait de remarquer que l’espérance de vie moyenne de nos ancêtres était particulièrement basse.

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Petit enfant en Provence (1932). © Marcel Arduin.
Petit enfant en Provence (1932). © Marcel Arduin.
Quiconque s’intéresse aux registres de baptêmes et de sépultures et aux registres d’État civil des siècles passés a tôt fait de remarquer que l’espérance de vie moyenne de nos ancêtres était particulièrement basse. S’il est vrai que l’homme de petite condition vivait nettement moins longtemps que nous aujourd’hui, il n’est pas moins vrai que, pour une bonne part, la moyenne de l’espérance de vie devait sa faiblesse à l’effroyable mortalité infantile qui ravageait la jeunesse française. Un nouveau-né n’avait qu’environ 80 % de chance d’atteindre l’âge de deux ans et à peine plus de 60 % de chance de devenir adolescent.
Si la médecine était loin de bénéficier des avancées de ces dernières années, il convient aussi d’avancer d’autres raisons à cet état de fait. On ne surprendra personne en affirmant que les nouveau-nés d’autrefois n’étaient pas entourés des mêmes soins qu’aujourd’hui. La mère étant, comme le père, affairée aux travaux des champs toute la journée, elle ne pouvait guère s’occuper de son enfant qu’à midi et dans la soirée. Dans l’intervalle, si celui-ci pleurait, peu l’entendaient ni ne s’en souciaient. Allongé dans un drap tendu entre deux arbres non loin de ses parents, le bébé pouvait crier ou se salir, on ne se déplaçait pas pour si peu.
Cette attention étant moins soutenue que de nos jours, le début d’une maladie infantile passait souvent inaperçu, et il était souvent bien tard lorsque le docteur arrivait à la bastide des parents.
L’importance de la mortalité infantile obligeait la communauté à s’organiser en aménageant un carré du cimetière spécialement réservé aux jeunes enfants. C’est là qu’on enterrait les pauvres bébés qui n’avaient pas atteint leur deuxième anniversaire.
Il est bien entendu qu’un bébé né dans un milieu favorisé avait plus de chances de survivre. De même pour les enfants mal formés ou débiles, voués à une mort quasi-certaine, si leurs parents étaient pauvres. La proportion d’enfants souffrant d’une tare était plus importante que de nos jours, car les conditions de l’accouchement étaient souvent plus mauvaises et pâtissaient d’un certain manque d’hygiène.

Le sevrage

Diverses coutumes concernant le sevrage étaient en usage en Provence. Dans le sud des Alpes-de-Haute-Provence, par exemple, on ne sevrait jamais un enfant un vendredi sous peine de lui porter malheur.
Lorsque le temps du sevrage arrivait (parfois après le seizième mois du bébé), on envoyait quelque temps l’enfant dans une autre famille afin de le séparer de sa mère. Le résultat était apparemment satisfaisant.
Bien entendu, les moyens d’antan n’étant pas ceux d’aujourd’hui, toutes les mères étaient contraintes d’allaiter leurs enfants. Si une mère ne le pouvait, elle plaçait son nouveau-né chez une nourrice. La plupart des personnes qui, aujourd’hui, se livrent à des relevés de décès, ont dû tomber sur des actes attestant de la mort d’un enfant chez sa nourrice. Cela montre que la placement semblait relativement répandu.
Lorsque l’enfant était sevré, et comme la mère avait encore quelques montées de lait, on faisait appel à un professionnel qui a complètement disparu aujourd’hui: le tétaïre. Ce brave homme avait pour tâche de téter les femmes, soit parce qu’elles n’avaient pas de bouts de seins, pour les leur faire, soit que la montée du lait se faisait mal, soit qu’elles avaient trop de lait. Cette profession est attestée jusqu’en 1930 au moins. En période de sevrage, le tétaïre avait pour tâche de tirer le lait superflu. Pour les femmes qui ne voulaient avoir à faire au tétaïre, la revue Basses-Alpes (1943, no 183) proposait une autre solution :
« Quant à la mère, gênée par la montée du lait qui se prolongeait, elle se faisait téter, temps passé, par un petit chien, voire même par une autre personne qualifiée, pour aspirer le lait. »

Le début de la vie

On attendait avec impatience le premier mot de l’enfant. En effet, dans l’ensemble de la Provence, on pensait que ce mot déterminerait le sexe du prochain venu dans la famille. En général, si c’était « papa », ce serait un garçon, et « maman », une fille.
La première dent était aussi un événement familial. Elle était pour l’enfant l’occasion de recevoir un cadeau de son parrain ou de sa marraine. De même lorsque la première dent tombait, l’enfant recevait de l’argent de ses parrain et marraine (10 francs chacun, à Maillane) Si l’enfant avait eu une nourrice, le père offrait à celle-ci une robe lorsque l’enfant faisait sa première dent. À Manosque, le père offre un bijou à sa femme. À Saint-Cannat (Bouches-du-Rhône), les mères n’attendaient pas la première dent avec impatience. C’est le moment où elles allaient commencer à grossir !
À la chute de la première dent, les habitants de Vaucluse recommandaient de la mettre dans le trou d’un mur : Mete ta dènt dins un trau de muraio, acò te fara trouva un bèu coutèu.
Arlésienne au XIXe siècle.
Arlésienne au XIXe siècle.
Voici maintenant le moment où l’enfant commence à ronger ses ongles. Surtout ne le laissez pas faire, il deviendrait fou ! Mais à Banon, on pensait que les ongles longs protégeaient des maladies, tandis qu’à Montfuron, ils empêchaient l’enfant de devenir voleur. À Cabasse (Var), la première taille des ongles se faisait toujours sous un rosier afin que l’enfant ait plus tard une belle voix. À Méthamis, on ne coupait jamais les ongles le mercredi et encore moins le vendredi, le mieux étant de le faire le lundi. Dans le même ordre d’idée, on ne devait pas se couper les ongles au coin du feu ni jeter les morceaux dans les flammes.

Les premiers pas

Laisser l’enfant faire ses premiers pas devait répondre à tout un rituel. Tout d’abord la date devait être choisie soigneusement: c’était nécessairement à l’église, un 19 mars, devant un autel de saint Joseph, ou un 2 février devant un autel de la Vierge, tout en lisant les Évangiles. L’enfant vouait clairement ses pas à Dieu. L’expression provençale “douna li pèd” (« donner les pieds »), dans le sens de délivrer un enfant de son maillot pour le faire marcher, correspond à ce moment. La lecture des Évangiles lors des premiers pas d’un enfant explique par ailleurs l’expression “Auriéu besoun de me faire dire lis evangèli” (« J’aurais besoin de me faire lire les Évangiles ») que disaient les vieillards peu assurés sur leurs jambes.
Cette fois encore, quand l’enfant faisait ses premiers pas, la marraine était sollicitée pour lui acheter des robes, comme les portaient les enfants, garçons ou filles. Le pichot cessait d’être un bébé, il devenait un enfant…
Sant Jan ti creissè (« Que saint Jean te fasse grandir »).

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