83 - Roquebrussanne (La) Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/83-roquebrussanne-la/ 500 ans de faits divers en Provence Sat, 17 May 2025 07:59:17 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 83 - Roquebrussanne (La) Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/83-roquebrussanne-la/ 32 32 Adèle C. : une mère accusée, un enfant disparu (La Roquebrussanne, 26 avril 1895) https://www.geneprovence.com/adele-c-une-mere-accusee-un-enfant-disparu-la-roquebrussanne-26-avril-1895/ https://www.geneprovence.com/adele-c-une-mere-accusee-un-enfant-disparu-la-roquebrussanne-26-avril-1895/#respond Sat, 07 Sep 2024 08:21:42 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22107 Dans le village paisible de La Roquebrussanne (Var), un événement tragique secoua la communauté. Le 26 avril 1895, le parquet de Brignoles, accompagné du docteur Gauthier, se rendit sur place…

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Dans le village paisible de La Roquebrussanne (Var), un événement tragique secoua la communauté. Le 26 avril 1895, le parquet de Brignoles, accompagné du docteur Gauthier, se rendit sur place pour enquêter sur un infanticide présumé, dont la principale suspecte était une jeune femme de 24 ans, Adèle C.
D’après les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme avait commis cet acte criminel, ce qui entraîna son arrestation, ainsi que celle de sa mère et de son amant, tous deux considérés comme complices.
Malgré les efforts intensifs des autorités pour retrouver le corps de l’enfant, aucune trace de l’enfant ne fut découverte. Cependant, la grossesse d’Adèle C. semblait évidente pour les habitants du village, car ils avaient remarqué un retour à son état physique normal peu de temps avant l’arrestation. Ce détail incita le procureur de la République et le juge d’instruction de Brignoles à ouvrir cette enquête.

La justice se met en marche

Malgré l’absence du corps, la justice opéra avec diligence.
Le parquet de Brignoles débarqua à La Roquebrussanne dans la matinée du lundi 13 mai 1895. Le procureur de la République et le juge d’instruction étaient accompagnés du docteur Gauthier, médecin-légiste, et Mme C., la mère d’Adèle.
Et à cette occasion, Adèle fit des aveux, mais pas ceux qui étaient espérés. En effet, elle affirma avoir jeté le cadavre de l’enfant au Grand-Lac, situé à quelques kilomètres du village – bien qu’il ne nous ait pas été permis d’en identifier précisément la localisation. On entreprit donc de faire des recherches à cette endroit mais on ne trouva rien.
Au moment où la justice et la médecine allaient retourner à Brignoles, la mère, pressée de questions, finit par avouer qu’elle avait elle-même porté le corps de l’enfant dans le bois d’Agues, à 5 kilomètres environ du village, sur la route de Mazaugues.
On avait donc désormais une jeune femme coupable d’infanticide et sa mère qui pouvait potentiellement être accusée de complicité. Et de fait, les aveux de la mère furent avérés et on retrouva le petit corps enterré à l’endroit indiqué.
Le docteur Gauthier fut en charge de l’autopsie.
  • Source : La République du Var, 28 avril 1895, p. 3.

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Vingt morts lors d’une attaque (La Roquebrussanne, 12 août 1707) https://www.geneprovence.com/vingt-morts-lors-dune-attaque-la-roquebrussanne-12-aout-1707/ https://www.geneprovence.com/vingt-morts-lors-dune-attaque-la-roquebrussanne-12-aout-1707/#respond Sat, 24 Mar 2012 00:02:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=108 [caption id="attachment_5064" align="alignright" width="220"] Le duc de Savoie.[/caption]L'épisode que voici relate la mort de vingt personnes à la suite de l'incursion d'une partie de l'armée du duc de Savoie à La Roquebrussanne (Var) le 12 août 1707. Par-delà ce massacre, l'armée du duc parvient aussi à détruire le château du village situé sur la colline Notre-Dame.

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Le duc de Savoie.
Le duc de Savoie.
L’épisode que voici relate la mort de vingt personnes à la suite de l’incursion d’une partie de l’armée du duc de Savoie à La Roquebrussanne (Var) le 12 août 1707. Par-delà ce massacre, l’armée du duc parvient aussi à détruire le château du village situé sur la colline Notre-Dame.
Le but de cette armée, qui prend la direction de Toulon et soutenue par une coalition anglo-hollandaise, est alors de mettre à mal la puissance française en Méditerranée, alors que la guerre de succession d’Espagne fait des ravages. Finalement, l’armée de Victor-Amédée II échouera et devra rebrousser chemin jusqu’en Italie.
« L’an mil sept cent et sept et le douze du mois d’août, sieur Honoré Massis, âgé d’environ soixante-dix-sept ans, sieur Pierre Massis, son frère, notaire royal âgé d’environ soixante-dix ans, Jean Anot, âgé d’environ soixante-dix-huit ans, Jean Reboul et Jean Boyer, âgé d’environ soixante ans, Henri de Gaye et Jean Estrivier, âgé d’environ soixante ans, François Reymonenq-Rogayre, âgé d’environ quarante ans, Esprit Daulau, âgé d’environ vingt-cinq ans, Étienne Reymonenq, âgé d’environ soixante-six ans, Jacques Audigier, âgé d’environ cinquante-cinq ans, Jean Collette, âgé de quarante ans, sa femme de trente ans, et un petit garçon de deux à trois ans, Honoré Daulau, âgé d’environ soixante-huit ans, Étienne Daulau, son frère, âgé d’environ soixante-cinq ans, Noé Ordi, âgé d’environ cinquante-six ans, Joseph Mari, tisseur à toile, âgé d’environ soixante-six ans, Marie Cartière, femme du susdit notaire Massis, âgé d’environ soixante ans, Anne Laure, âgée d’environ quarante ans, femme d’Antoine Calais
Ont été tués par un parti des troupes commandées par le duc de Savoie faisant le siège de Toulon. »

[BOURRELY vicaire]
  • Registre paroissial de La Roquebrussanne
  • Texte signalé par Colette Vignal
  • Illustration : Victor-Amédée II, duc de Savoie, par Maria Giovanna Battista Clementi, 1706. Reggia di Venaria.

 

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