Religion Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/religion/ 500 ans de faits divers en Provence Sat, 27 Sep 2025 21:41:16 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Religion Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/religion/ 32 32 Disparu depuis plusieurs jours (Saint-Martin-de-Crau, 1er juin 1747) https://www.geneprovence.com/disparu-depuis-plusieurs-jours-saint-martin-de-crau-1er-juin-1747/ https://www.geneprovence.com/disparu-depuis-plusieurs-jours-saint-martin-de-crau-1er-juin-1747/#respond Sat, 27 Sep 2025 21:41:16 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26450 « L’an 1747 et le premier juin a été enseveli Joseph Chabert, travailleur et grangier, habitant de Regardevenir, en cette paroisse, âgé d’environ 60 ans, au terroir dit Tarusse, Après en…

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« L’an 1747 et le premier juin a été enseveli Joseph Chabert, travailleur et grangier, habitant de Regardevenir, en cette paroisse, âgé d’environ 60 ans, au terroir dit Tarusse,
Après en avoir béni le sépulcre pour l’impossibilité d’être transporté au cimetière,
Ayant été trouvé audit lieu pourri et corrompu, jetant des puanteurs insupportables, et visité par nous soussignés qui n’avons reconnu aucune blessure ni coup,
Mort soudainement selon toute apparence, manquant de son habitation depuis plusieurs jours,
En foi de quoi nous nous sommes signés. »
[Cornille, Nicolas, Chave curé]
  • Registre paroissial de Saint-Martin-la-Palud, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 151.

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Un hérétique face à l’Inquisition (Draguignan, 16 mai 1558) https://www.geneprovence.com/un-heretique-face-a-linquisition-draguignan-16-mai-1558/ https://www.geneprovence.com/un-heretique-face-a-linquisition-draguignan-16-mai-1558/#respond Mon, 11 Aug 2025 15:58:08 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26108 Au cœur de la Provence du XVIe siècle, où les vallées vaudoises résonnaient des échos d’une foi divergente, se déroula un drame singulier. Voici l’histoire de Romeyer, un humble corailleur, qui,…

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Au cœur de la Provence du XVIe siècle, où les vallées vaudoises résonnaient des échos d’une foi divergente, se déroula un drame singulier. Voici l’histoire de Romeyer, un humble corailleur, qui, par un concours de circonstances funestes, devint le jouet d’une justice implacable et le symbole du martyre protestant. Son arrestation à Draguignan, en avril 1558, marqua le début d’une tragédie personnelle qui révéla les tensions religieuses et l’intolérance d’une époque.

Des Vaudois, la foi et la liberté

Il faut d’abord se souvenir du contexte. Les Vaudois du Dauphiné et de la Provence, depuis longtemps, payaient le prix fort pour leur foi. Ils demeuraient fidèles à leur Église, un bastion de l’Évangile et de la liberté. La vallée de La Grave, par exemple, avait jadis abrité une importante population de Vaudois, à tel point que l’on en venait parfois à appeler cette région les vallées vaudoises.
Romeyer, lui, était originaire de Villar-d’Arêne, un village isolé de cette vallée. Il avait pris soin d’emmener sa famille à Genève, un lieu sûr pour leur instruction religieuse. Mais les affaires le rappelaient en France. Habile artisan, il travaillait le corail. Il se rendit alors à Marseille pour acheter des marchandises. Sur le chemin, il cherchait à vendre celles qu’il transportait avec lui.

L’engrenage fatal d’une rencontre

En passant par Draguignan, Romeyer fit la rencontre qui scella son destin. Il présenta ses coraux à Lanteaume, un orfèvre local. Lanteaume trouva les pièces magnifiques et voulut les acquérir. Mais les deux hommes ne parvinrent pas à s’entendre sur le prix. Ils se séparèrent donc sans conclure de marché.
Cependant, Lanteaume, animé par une jalousie certaine, ne voulut pas laisser filer cette opportunité. Il eut une idée funeste. Il conseilla à Romeyer de montrer ses richesses à un seigneur de la ville, un homme réputé opulent. Cet homme n’était autre que le baron de Lauris, gendre de Maynier d’Oppède (1495-1558). Le nom de Lauris, il faut le préciser, est resté gravé en lettres de sang dans l’histoire des Vaudois.
La convoitise de Lauris s’éveilla à la vue de ces belles pièces. Lanteaume, alors, alla l’avertir : Romeyer était luthérien. Cette accusation suffit. La confiscation des biens suivait inévitablement une sentence de mort. Les deux complices, Lanteaume et Lauris, s’entendirent à demi-mot. Ils anticipaient déjà leur part de cette spoliation.

Un procès inique et la résistance d’un avocat

Romeyer fut donc arrêté. L’ordre venait de Lauris lui-même. Le viguier de Draguignan procéda à l’arrestation en avril 1558. Plusieurs interrogatoires suivirent. Romeyer, avec une simplicité déconcertante, confessa sa foi. Le tribunal de Draguignan se réunit ensuite pour le juger.
Un moine observantin, qui avait prêché le carême dans la ville, se montra particulièrement virulent. Il s’écria : « Je vous chanter une messe au Saint-Esprit, pour qu’il suggérât aux juges de condamner au feu ce maudit luthérien. » Mais sa messe n’eut pas l’effet escompté. Un jeune avocat, courageusement, se leva à la barre du tribunal. Il fit remarquer que Romeyer n’avait commis aucun délit. Il n’avait ni prêché ni dogmatisé en France. Il était étranger. Il voyageait en Provence uniquement pour son commerce. Par conséquent, la juridiction du tribunal ne pouvait ni le juger ni le condamner.
Tout le barreau approuva cette argumentation. Les voix des juges furent partagées. La moitié vota pour l’acquittement, l’autre moitié pour la condamnation. Ce fut une impasse. Les méthodes employées pour briser cette égalité des votes furent singulières. L’un des juges, Barbesi, se retira dans la prison de Romeyer. Il prétexta de la fermeté dont le prisonnier avait fait preuve lors de ses interrogatoires. Il voulait le voir, disait-il.

Un interrogatoire cruel

Ce Barbesi, selon un chroniqueur contemporain du nom de Crespin, était un homme étrange. Il était ignare, obèse, difforme, nez plat et large, regard hideux. Il jurait souvent. Il était lourd, naturellement gourmand et paillard. Dès son arrivée, il interpella l’infortuné prisonnier : « D’où es-tu ? Qui es-tu ? ! En qui crois-tu ? »
Romeyer, avec calme, répondit : « Je suis Dauphinois, j’habite Genève. Je fais le commerce du corail. Je crois en Dieu et en Christ mon Sauveur. »
Barbesi continua, sarcastique : « Croient-ils en Dieu, ceux de Genève ? Le prient-ils ? Le servent-ils ? »
« Mieux que vous ! » répondit vivement Romeyer.
Cette réponse, semble-t-il poussa Barbesi à voter en faveur de la condamnation. Mais l’égale répartition des voix empêcha le prononcé du jugement.

La fureur de la foule et la pression cléricale

Le moine observantin, qui avait fait de cette affaire une croisade personnelle, ne supportait pas cette incertitude. Il voyait déjà le crédit de ses prières et l’efficacité de ses messes compromises. Il fit alors sonner les cloches à toute volée. Il ameuta la populace. Il cria que les bons catholiques ne pouvaient tolérer qu’un luthérien infâme échappe à la justice. Il porta son armée de moines devant l’official et les consuls de la ville. Il leur rappela leur devoir de protecteurs de la foi.
Ensemble, soutenus par une populace en colère, ils se ruèrent aux portes des magistrats. Ils hurlaient qu’ils ne voulaient pas que l’hérétique soit libéré. Ils se plaindraient au Parlement, au roi, au pape, à toutes les puissances du monde et des enfers. Ils exigeaient qu’il fût puni. Ce moine, insidieusement, semait les graines d’événements tragiques.

Un aller-retour à Aix

Le représentant du roi, soucieux de respecter les formes judiciaires, s’opposa à cette violence. Mais la foule répondait en chœur : « Qu’on le tue ! qu’on le tue ! Au feu ! au feu ! Qu’il soit brûlé ! » Le clergé s’unissait à ces cris. Le magistrat, impuissant face au tumulte, décida de se rendre à Aix pour en référer au parlement, qui jouait alors le rôle équivalent d’une cour d’appel. La population se dispersa, mais le moine veilla à ce que les conseils de la ville sanctionnent cette décision.
Quatre personnes furent désignées pour accompagner le procureur du roi et présenter la condamnation de Romeyer. Le premier consul, Cavalier, le juge Barbesi, l’avocat-général et un greffier firent partie de la délégation. Mais un des présidents de la Cour d’Aix, nommé Ambrois, les réprimanda. Il leur dit : « Vous n’avez certes pas besoin de tant de cérémonies pour faire brûler un hérétique. »
La députation visait à activer le jugement de mort. Arrivée à Aix, elle exposa l’affaire à la Cour, qui n’avait pas l’instruction complète mais qui interdit au tribunal de Draguignan de juger.
La sentence tomba finalement. Romeyer fut condamné à subir la question, puis la roue, et enfin à être brûlé vif. Son martyr devait être perpétuel. Le moine envoyé pour lui offrir une abjuration revint de sa prison en déclarant qu’il l’avait trouvé pertinax, c’est-à-dire persévérant et qu’il était donc damné.
Aussitôt, les curés firent annoncer dans toutes les paroisses environnantes que le 16 du mois de mai aurait lieu le supplice. À Draguignan, on fit publier à son de trompe que tout catholique devait apporter du bois pour le bûcher. Le lieutenant du roi, qui avait tenté de le sauver, quitta la ville pour ne pas être témoin de cette exécution inique. Mais son substitut, accompagné de juges et de consuls, se rendit à la prison du condamné où il appliqua la question.

Le supplice de Romeyer

Devant lui, on étala les instruments de torture : tenailles, cordes, coins, barreaux de fer. « Dénonce tes complices et abjure tes erreurs, sans t’exposer à ces tourments », lui dit-on. Romeyer répondit avec force : « Je n’ai point de complices. Je n’ai rien à abjurer, car je ne professe que la loi du Christ. » Il ajouta : « Vous l’appellerez maintenant perverse et erronnée, mais au jour du jugement, Dieu le proclamera juste et sainte contre ses transgresseurs. »
Ses bourreaux lui dirent alors : « Implore donc la Vierge. »
Romeyer, épuisé, s’écria : « Nous n’avons qu’un seul médiateur… Ô Jésus ! ô mon Dieu !… grâce !… » Puis, il s’évanouit. La torture recommença, plus atroce, au point qu’on le laissa pour mort. De crainte qu’il n’expirât avant d’être brûlé, les moines et les prêtres le détachèrent de la roue. Ses os des bras et des jambes étaient brisés. La pointe de ses os sortaient de ses chairs. On lui laissa une collation pour le ramener à la vie.
Il fut ensuite transporté sur le lieu du supplice. On l’attacha avec une chaîne de fer au poteau du bûcher. Un moine lui dit encore : « Invoque la Vierge et les saints ! » Le martyr de Villar-d’Arêne fit un signe négatif de la tête. Alors, les bourreaux mirent le feu au bûcher. La flamme s’éleva rapidement, le brasier s’éteignit soudainement. Romeyer demeura suspendu au poteau, au-dessus du foyer dévorant. Ses membres inférieurs rôtissaient. Ses entrailles exhalaient des odeurs de mort. Son corps était déjà à moitié brûlé. On voyait ses lèvres s’agiter sans qu’il en sortît aucun son.
Romeyer mort, Lauris et Lanteaume purent se partager ses biens.
  • D’après Alexis Muston, « Martyre d’un Vaudois à Draguignan (1558) » in La Liberté de penser, revue philosophique et littéraire, tome VII, no 38, janvier 1851, Paris, pp. 199-203.

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Quand l’abbé démasque un drôle de pilleur de troncs ! (Hyères, 19 mai 1895) https://www.geneprovence.com/quand-labbe-demasque-un-drole-de-pilleur-de-troncs-hyeres-19-mai-1895/ https://www.geneprovence.com/quand-labbe-demasque-un-drole-de-pilleur-de-troncs-hyeres-19-mai-1895/#respond Wed, 23 Jul 2025 13:35:16 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25978 Ce matin-là, l’ambiance était calme à l’église Saint-Louis, à Hyères (Var). L’Abbé Paul, vicaire des lieux, confessait ses fidèles. Pourtant, son attention fut vite captée par un individu au comportement…

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Ce matin-là, l’ambiance était calme à l’église Saint-Louis, à Hyères (Var). L’Abbé Paul, vicaire des lieux, confessait ses fidèles. Pourtant, son attention fut vite captée par un individu au comportement étrange.
En effet, cet homme rôdait autour des troncs de l’église. Il s’arrêtait brièvement devant l’un, puis passait rapidement au suivant. Intrigué par son manège, l’Abbé Paul sortit du confessionnal. Il alerta aussitôt le sacristain.
Ensemble, ils se dirigèrent discrètement vers l’homme. Le sacristain l’invita ensuite à le suivre dans la sacristie. L’individu refusa d’abord, mais il finit par céder. On décida alors d’appeler le commissaire de police.
À son arrivée, les forces de l’ordre fouillèrent le suspect. Quelle ne fut pas leur surprise ! Dans les poches de sa grande redingote, ils découvrirent un assortiment inattendu. Il y avait des baleines de corsets et surtout, un paquet de poix. L’homme utilisait cette poix pour enduire les baleines, puis les plongeait dans les troncs. Ainsi, il pouvait récupérer la monnaie et les pièces. Il s’agissait donc d’un voleur à la tire, pris la main dans le sac !

Le profil mystérieux du coupable

La fouille des vêtements révéla d’autres trouvailles étonnantes. Le voleur possédait une collection de passeports. Ces documents étaient de nationalités diverses. D’ailleurs, la plupart portaient un visa, ou du moins semblaient visés, par le consul de Russie à Gênes. De plus, les enquêteurs mirent la main sur des cartes de visite. Celles-ci appartenaient à de hauts dignitaires russes. Des timbres humides retrouvés sur lui étaient la preuve d’un stratagème ingénieux. Grâce à eux, il parvenait à donner un cachet d’authenticité à des pièces qu’il fabriquait lui-même. Cela lui avait sans doute permis de berner de nombreuses victimes.
Interrogé sur l’origine de ces objets, le voleur raconta une histoire singulière. Selon lui, un voyageur les lui avait remis. Il décrivit même vaguement cet inconnu. Ce dernier les lui aurait confiés sur la route entre Saint-Raphaël et Hyères. Bien entendu, ce voyageur ne fut jamais retrouvé.
Puis, on lui demanda de rédiger sa déposition. L’homme affirma ne pas savoir écrire le français, uniquement l’allemand. Il déclara s’appeler Muller Selz. Il était né, selon ses dires, à Châteaulin, en Meurthe-et-Moselle. Après cet interrogatoire, on le conduisit à la prison d’Hyères avant d’être transféré à Toulon pour la suite de l’affaire.
  • Source : La République du Var, 20 mai 1895, p. 2.

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Le curé chassé du village (Saint-Michel-l’Observatoire, 28 mars 1841) https://www.geneprovence.com/le-cure-chasse-du-village-saint-michel-lobservatoire-28-mars-1841/ https://www.geneprovence.com/le-cure-chasse-du-village-saint-michel-lobservatoire-28-mars-1841/#respond Wed, 09 Jul 2025 05:30:29 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25896 Un dimanche de mars 1841 à Saint-Michel, aujourd’hui nommé Saint-Michel-l’Observatoire, près de Forcalquier (Basses-Alpes), la sérénité habituelle fut brisée par un violent tumulte. L’objet de cette fureur populaire ? Le curé du…

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Un dimanche de mars 1841 à Saint-Michel, aujourd’hui nommé Saint-Michel-l’Observatoire, près de Forcalquier (Basses-Alpes), la sérénité habituelle fut brisée par un violent tumulte. L’objet de cette fureur populaire ? Le curé du village.
En effet, des habitants l’avaient chassé, l’accusant de « mauvais procédés ». Cependant, ils ne purent justifier ces allégations devant les autorités.
Cette population, manifestement exaltée, résista aux gendarmes. D’abord en petit nombre, les forces de l’ordre durent faire face à des jets de pierres. Néanmoins, lorsque les renforts arrivèrent le lendemain, l’agitation cessa. Une quinzaine de personnes furent incarcérées à Forcalquier. Par ailleurs, on estimait à une quarantaine le nombre d’individus compromis dans cette affaire.
Enfin, les grands-vicaires du diocèse de Digne jugèrent nécessaire de fermer l’église. Elle resta interdite pendant plusieurs jours pour permettre le retour au calme et l’arrivée d’un nouveau prêtre.
  • Sources : Le Mercure aptésien, 4 avril 1841, p. 2.

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Une agression lors d’une procession religieuse (Toulon, 22 août 1869) https://www.geneprovence.com/une-agression-lors-dune-procession-religieuse-toulon-22-aout-1869/ https://www.geneprovence.com/une-agression-lors-dune-procession-religieuse-toulon-22-aout-1869/#respond Fri, 27 Jun 2025 05:30:49 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25765 Le lundi 22 août 1869, alors qu’une procession passait vers les 18h30 dans la rue Gilly, à Toulon (Var), quartier du Pont-du-Las, un Italien surnommé P., qui sortait de prison…

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Le lundi 22 août 1869, alors qu’une procession passait vers les 18h30 dans la rue Gilly, à Toulon (Var), quartier du Pont-du-Las, un Italien surnommé P., qui sortait de prison pour coups et blessures, attendit le moment où les congréganistes passaient à son niveau, pour éclabousser leurs robes blanches en piétinant tout à côté le ruisseau boueux qui longeait la rue.
M. Thimme, qui assistait à la scène, était préposé par la commune au balayage des rues du faubourg. Aussi fit-il des reproches à l’Italien quant à son attitude. Celui-ci visiblement n’en avait cure. Aussi, Thimme alla prévenir l’agent de police placé en tête du cortège.
Celui-ci fit aussitôt cesser l’étrange amusement auquel se livrait l’homme, mais l’Italien se mit alors dans une colère noire au point qu’il échangea avec le balayeur des paroles violentes mêlées d’insultes puis, sortant un couteau, il lui porta successivement six coups dans le bas-ventre.
Un des collègues de travail de Thimme tenta d’intervenir et de porter secours à son camarade mais il reçut à son tour un coup de couteau dans la cuisse.
Non content de son agression, l’homme brandit son arme encore toute sanglante et prit la fuite en direction du centre-ville.
Mais, arrivé à la porte Impériale, en face de la porte de Castigneau, il fut arrêté par deux gendarmes qui, à sa vue, avaient croisé la baïonnette en menaçant de le frapper s’il ne se rendait pas. Le misérable fut aussitôt jeté derrière les barreaux.
M. Thimme, quant à lui, mourut dans la nuit.
  • Source : Le Progrès du Var, 23 août 1869, p. 3, 4.

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Au chevet du mourant provençal : Rituels, espoirs et angoisses des derniers sacrements (XVIIIe-XIXe siècles) https://www.geneprovence.com/au-chevet-du-mourant-provencal-rituels-espoirs-et-angoisses-des-derniers-sacrements-xviiie-xixe-siecles/ https://www.geneprovence.com/au-chevet-du-mourant-provencal-rituels-espoirs-et-angoisses-des-derniers-sacrements-xviiie-xixe-siecles/#respond Tue, 10 Jun 2025 18:45:55 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25576 Dans les sociétés profondément chrétiennes des XVIIIe et XIXe siècles en Provence, la mort n’était pas seulement un événement biologique, mais un passage rituel essentiel, encadré par des sacrements spécifiques.…

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Dans les sociétés profondément chrétiennes des XVIIIe et XIXe siècles en Provence, la mort n’était pas seulement un événement biologique, mais un passage rituel essentiel, encadré par des sacrements spécifiques. Ces rituels accompagnaient le mourant vers l’au-delà, assurant son salut et offrant un réconfort à la famille. L’administration ou la non-administration de ces sacrements avait des implications spirituelles, sociales et parfois même civiles considérables.

Les sacrements des défunts ou « sacrements de l’agonie »

À l’approche de la mort, l’Église catholique administrait un ensemble de sacrements destinés à préparer le fidèle à la rencontre divine. En Provence, comme ailleurs, leur importance était primordiale pour les croyants.
  • Le sacrement de pénitence (ou confession) : C’était souvent le premier et le plus urgent. Le mourant confessait ses péchés à un prêtre pour obtenir l’absolution. Cette réconciliation avec Dieu était jugée indispensable pour purifier l’âme avant son jugement. Pour de nombreux Provençaux, c’était l’occasion de décharger leur conscience des fautes commises tout au long de leur vie.
  • Le saint-viatique (l’eucharistie) : Il s’agit de la communion des mourants. Le corps du Christ était administré sous forme d’hostie consacrée. Le terme « viatique » signifie « provisions pour la route », symbolisant le soutien spirituel pour le dernier voyage de l’âme. La réception du Viatique était un signe de piété profonde et de foi, et un moment d’intense dévotion, souvent accompagné d’une petite procession du prêtre portant le Saint-Sacrement jusqu’au domicile du moribond.
  • L’extrême-onction (aujourd’hui sacrement des malades) : C’était le dernier sacrement, administré par l’onction d’huile sainte sur les yeux, les oreilles, le nez, la bouche, les mains et les pieds du mourant, accompagnée de prières pour le pardon des péchés. Ce sacrement visait à apaiser le malade, lui apporter la force de supporter l’épreuve et de se préparer à la mort, et, selon la foi, à la purification de l’âme et parfois même à un rétablissement physique si telle était la volonté divine.

L’administration de ces sacrements était un acte solennel, témoin de la prégnance de la religion dans la vie quotidienne. Les familles, souvent très nombreuses et pieuses en Provence, veillaient avec ferveur à ce que le mourant reçoive ces ultimes grâces.

Les cas d’impossibilité d’administration et leurs conséquences

Malgré cette importance capitale, il arrivait que ces sacrements ne puissent être administrés, avec des conséquences souvent dramatiques pour l’âme du défunt et la paix de sa famille.
  • Mort subite ou accidentelle : C’était le cas le plus fréquent. Un accident, une crise cardiaque, un coup de foudre, ou tout autre événement imprévu pouvait emporter une personne sans que le temps ne permette l’arrivée d’un prêtre.
    • Conséquences : L’absence des sacrements pour une mort subite, bien que regrettable, n’était pas toujours vue comme catastrophique si la personne était réputée pieuse. On présumait alors qu’elle n’avait pas eu le temps de se préparer. Cependant, la peur du Purgatoire, voire de l’Enfer, pour une âme non purifiée était très présente.
  • Obstruction physique ou logistique
    • Isolement géographique : Dans les hameaux reculés des Alpes-de-Haute-Provence ou du Haut-Var, l’accès au prêtre pouvait être long et difficile, surtout par mauvais temps ou en pleine nuit. Le prêtre pouvait arriver trop tard.
    • Maladie contagieuse : En cas de peste ou de maladies très contagieuses (comme le choléra qui sévit au XIXe siècle), les prêtres, par précaution ou par interdiction des autorités sanitaires, pouvaient refuser ou être empêchés d’approcher le malade. Cela était une source d’angoisse immense pour la famille et le mourant.
      • Conséquences : Ces situations étaient très douloureuses. La famille ressentait un sentiment d’abandon et d’impuissance face au salut de l’âme de leur proche. La prière intense et les messes pour les défunts devenaient encore plus essentielles pour tenter de compenser cette absence sacramentelle.

  • Refus du mourant ou de la famille :
    Bien que rare dans cette société religieuse, il existait des cas de « mauvaise mort » où le mourant, par athéisme, indifférence, ou rancœur envers l’Église, refusait les sacrements. De même, certaines familles (protestantes dans des zones de minorité, ou « libres-penseurs » au XIXe siècle) pouvaient s’y opposer.
    • Conséquences : Un refus entraînait des conséquences graves. Le défunt était souvent considéré comme un « impie ». Son corps pouvait être refusé dans le cimetière paroissial (ou placé dans une section non consacrée) et sa sépulture privée de cérémonie religieuse. La réputation de la famille pouvait en être durablement affectée, la communauté s’isolant des « pécheurs » ou des « incroyants ». C’était une véritable exclusion sociale.
  • Excommunication ou péché grave non confessé :
    Si le mourant était excommunié, ou s’il mourait dans un état de péché grave et sans s’être confessé (par exemple, un suicide, un brigand notoire non repenti), l’Église pouvait refuser les derniers sacrements et la sépulture religieuse.
    • Conséquences : Identiques au refus volontaire, avec l’opprobre jeté sur la mémoire du défunt et l’inquiétude de sa damnation éternelle.

En conclusion, la mort aux XVIIIe et XIXe siècles en Provence était un événement social et religieux codifié par des rituels sacramentels profonds. L’extrême-onction, la pénitence et le viatique étaient les piliers de cette transition. Leur absence, qu’elle soit due à la subite de la mort, à des contraintes logistiques ou à un refus volontaire, entraînait des angoisses existentielles et des répercussions sociales marquantes, témoignant de l’emprise quasi totale de l’Église sur la vie, et la mort, de nos ancêtres provençaux.

Sources

  • Registres paroissiaux et d’état civil : Mentions marginales des sacrements reçus ou non.
  • Registres de sépultures : Indiquent parfois les circonstances de la mort et l’administration des sacrements.
  • Archives diocésaines et presbytérales : Directives épiscopales, manuels de prêtres, comptes-rendus de visites pastorales.
  • Archives notariales : Testaments mentionnant la volonté de recevoir les sacrements.
  • Manuels de catéchisme et de théologie morale de l’époque : Détaillent la doctrine des sacrements.
  • Historiographie de la mort et des pratiques religieuses en France et en Provence (XVIIIeXIXe siècles) : Travaux de Philippe Ariès (Attitudes devant la vie et devant la mort du XVIIe au XIXe siècle, quelques aspects de leurs variations, Paris, INED, 1949), Michel Vovelle (La Mort et l’Occident de 1300 à nos jours, Paris, Gallimard, 1983 ; réed. 2001.), Jean-Pierre Gutton (La sociabilité villageoise dans l’ancienne France : solidarités et voisinages du XVIe au XVIIIe siècle, Hachette, 1979), etc.

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Installation du nouveau curé (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 24 février 1691) https://www.geneprovence.com/installation-du-nouveau-cure-saint-maximin-la-sainte-baume-24-fevrier-1691/ https://www.geneprovence.com/installation-du-nouveau-cure-saint-maximin-la-sainte-baume-24-fevrier-1691/#respond Tue, 29 Apr 2025 05:30:22 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=25203 « Le révérend père Joseph Félix, curé de cette paroisse Sainte-Marie-Magdeleine de Saint-Maximin étant mort le 17 février de cette présente année 1691, Le révérend père Pierre Moisse, prieur de ce…

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« Le révérend père Joseph Félix, curé de cette paroisse Sainte-Marie-Magdeleine de Saint-Maximin étant mort le 17 février de cette présente année 1691,
Le révérend père Pierre Moisse, prieur de ce couvent royal, ayant assemblé capitulairement tous les religieux vocaux du chapitre le 18 dudit mois, ils ont nommé unanimement pour curé le révérend père Joseph Agnez, premier lecteur de théologie.
Acte reçu le même jour par maître concordant et notaire royal de cette ville de Saint-Maximin, en l’absence de maître Honoré Malherbe.
En suite de ladite nomination, ledit père Agnez s’alla présenter à Monseigneur Daniel de Cosnac, nommé par Sa Majesté Archevêque d’Aix et grand vicaire du Chapitre métropolitain, le siège vacant, qui l’approuva et lui donna ses lettres de provision le 21 dudit février pour être curé de ladite paroisse, dont il fut mis en possession le 24 dudit mois, fête de saint Mathias et de la susdite année 1691 par le révérend père Vincent Reboul, assisté des révérends pères Vincent Geniez, Pierre Serret, François Brignole et autres, acte reçu par ledit maître concordant en l’absence dudit maître Malherbe, lesquelles lettres de provision, avec l’acte de mise de possession, ont été enregistrées au greffe de l’insinuation ecclésiastique, à Aix le 17 mars 1691.
Le tout en soit à la plus grande gloire de Dieu et au salut des âmes. »
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2809R1.

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Le baptême de quatre cloches à Saint-Victor (Marseille, 20 juin 1848) https://www.geneprovence.com/bapteme-cloches-st-victor-marseille-juin-1848/ https://www.geneprovence.com/bapteme-cloches-st-victor-marseille-juin-1848/#respond Mon, 28 Apr 2025 05:30:44 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=25198 Une cérémonie imposante réunit le 20 juin 1848 dans l’église Saint-Victor de Marseille (Bouches-du-Rhône) une grande affluence de fidèles. Il s’agissait de quatre cloches de la plus grande dimension, commandées…

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Une cérémonie imposante réunit le 20 juin 1848 dans l’église Saint-Victor de Marseille (Bouches-du-Rhône) une grande affluence de fidèles. Il s’agissait de quatre cloches de la plus grande dimension, commandées dans le courant de l’année 1847 à un habile fondeur de la ville, M. Jean-Baptiste, et coulées avec le plus grand succès par lui dans ses ateliers du cours Gouffet.
Les cloches avaient été exposées pendant plusieurs jours dans l’église, où les paroissiens et les étrangers avaient pu les admirer. La bénédiction solennelle fut donnée dans l’après-midi du 19 juin par l’évêque assisté de l’abbé Jeancard, grand-vicaire, et de l’abbé Carbonnel, secrétaire général de l’évêché. La cérémonie fut précédée d’un discours du père Corail qui expliqua que l’airain remplissait une véritable mission en servant d’intermédiaire de l’homme à Dieu, de Dieu à l’homme, enfin des hommes entre eux par le sentiment de fraternité catholique.
Pendant le chant des Psaumes qui succéda au discours, on se plaisait à porter les yeux sur les cloches revêtues de leur robe baptismale et suspendues à de solides charpentes artistement déguisées sous la gaze, le laurier et les guirlandes de fleurs.
Après les onctions, réglées par le rituel, on chanta l’évangile qui termina la cérémonie et l’évêque donna la bénédiction du Saint-Sacrement.
La paroisse de Saint-Victor se réjouissait en effet de cette solennité qui lui avait rendu, en partie du moins, la magnifique sonnerie détruite par la révolution de 1789.
Les quatre cloches allaient être placées dans les tours de l’abbaye et seraient désormais les plus fortes et les plus sonores de la ville, sans en excepter celles de Saint-Martin.
  • Sources : La Gazette du Midi, 22 juin 1848, p. 3.

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« Notre bon et cher ami » (Boulbon, 13 septembre 1711) https://www.geneprovence.com/notre-bon-et-cher-ami-boulbon-13-septembre-1711/ https://www.geneprovence.com/notre-bon-et-cher-ami-boulbon-13-septembre-1711/#respond Wed, 09 Apr 2025 05:30:15 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24991 « Le quatorzième septembre 1711, a été enseveli dans l’église paroissiale Sainte-Anne de ce lieu, mort hier, Antoine Jullian, procureur juridictionnel, après avoir reçu le Saint-Viatique et l’extrême onction, Anima eius…

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« Le quatorzième septembre 1711, a été enseveli dans l’église paroissiale Sainte-Anne de ce lieu, mort hier,
Antoine Jullian, procureur juridictionnel, après avoir reçu le Saint-Viatique et l’extrême onction,
Anima eius requiescat in pace1.
Il a été pleuré et regretté dans toute la paroisse et particulièrement de nous, étant un très parfait honnête homme et très bon chrétien et notre bon et cher ami. »
[Jacques, Noble, Brun, Perier vicaire]
Note

1. « Que son âme repose en paix. »

  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 222.

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Mort du curé de la paroisse (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 17 février 1691) https://www.geneprovence.com/mort-du-cure-de-la-paroisse-saint-maximin-la-sainte-baume-17-fevrier-1691/ https://www.geneprovence.com/mort-du-cure-de-la-paroisse-saint-maximin-la-sainte-baume-17-fevrier-1691/#respond Wed, 02 Apr 2025 05:30:55 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24903 « L’an que dessus [1691] et le 17 février à dix heures du matin est décédé, muni de tous les sacrements de l’Église, le révérend père Joseph de Félix, Fils à…

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« L’an que dessus [1691] et le 17 février à dix heures du matin est décédé, muni de tous les sacrements de l’Église, le révérend père Joseph de Félix,
Fils à feu monsieur Martin et de feue dame Marguerite d’Albert, âgé de 47 ans, natif de la ville d’Aix, professeur de ce couvent des Frères-Prêcheurs depuis environ vingt-neuf ans, y étant curé de la paroisse,
S’en étant acquitté avec zèle, édification, et un très grand exemple de vertu et de piété, ayant été regretté unanimement de tous les religieux et de toute la ville, qui a été consternée par la mort d’un si bon pasteur, qui avait partout répandu une si bonne odeur de sa sainte vie.
Il a été enseveli le 18 février.
Présents Joseph Isséric et Joseph Gueyrard. »
[J. Gueirard, J. Lande secondaire, Isseric]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2809R1.

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