04 - Sisteron Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/04-sisteron/ 500 ans de faits divers en Provence Tue, 11 Mar 2025 14:41:33 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 04 - Sisteron Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/04-sisteron/ 32 32 L’assassinat de l’ancien procureur (Sisteron, 27 mai 1795) https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-lancien-procureur-sisteron-27-mai-1795/ https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-lancien-procureur-sisteron-27-mai-1795/#respond Sat, 15 Mar 2025 05:30:25 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24730 « L’an III de la République et le 8 prairial, pardevant nous Noël Paul Hodoul, juge de paix, officier de police du canton de Sisteron, Est comparue Marie Arnoux, de la…

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« L’an III de la République et le 8 prairial, pardevant nous Noël Paul Hodoul, juge de paix, officier de police du canton de Sisteron,
Est comparue Marie Arnoux, de la commune de Seyne, laquelle nous a requis d’accéder dans la maison du citoyen Vincent, dont elle est domestique, pour redresser rapport de l’état où se trouve ledit Vincent, qu’elle nous a dit avoir été assassinée cette nuit,
À quoi adhérant, avons commis le citoyen Étienne Motet, officier de santé, pour se transporter avec nous dans la maison dudit Vincent,
Et, y étant arrivé en la compagnie dudit Motet, des citoyens Joseph Giraud et Louis Nivière, officiers, de Jacques Bontoux et Étienne Ramel, témoins que nous avons fait appeler pour assister avec nous au présent accedit,
Les citoyennes Vincent, épouse dudit Joseph Marie et Marie Arnoux, sa domestique, nous ont dit que cette nuit, environ l’heure de minuit, des personnes qu’elles n’ont point connues mais qu’elles croient être des hussards se sont introduits par violence dans son appartement et ont assassiné et mis à mort ledit Joseph Marie Vincent,
Et, nous ayant montré le cadavre encore sur son lit, l’avons trouvé encore enveloppé de ses draps, nageant dans son sang et beaucoup de sang répandu sur le plancher,
Avons à l’instant requis le citoyen Motet de procéder à la vérification du cadavre et, après l’avoir fait, nous a dit lui avoir trouvé plusieurs blessures, paraissant avoir été faites par un instrument contondant, de plus un trou du côté du cœur qui paraît avoir été fait par un instrument tranchant, ayant en outre ledit cadavre toute la figure et plusieurs parties du corps meurtris, et a signé, Motet, à l’original.
Avons ensuite examiné la porte de la chambre où gît le cadavre que nous avons trouvé intacte, sans fracture, sans la moindre marque de violence,
Et redescendus au vestibule avons examiné la porte d’entrée que nous avons aussi trouvée intacte, sans fracture et sans aucun dérangement.
De tout quoi avons dressé le présent procès-verbal, dont extrait sera remis sous bref délai à l’officier public de cette commune,
Et avant ordonné qu’il sera informé à la diligence du ministère public et que le cadavre sera inhumé par les soins de ses parents, à qui notre présente ordonnance sera communiquée.
À Sisteron, les susdits jour et an, et avons signé à l’original, »
[Hodoul, Giraud, officier, Nivière, officier, Bontoux, Ramel, Courbon]
« Pour extrait conforme à l’original. »
[Courbon, secrétaire du juge de paix]
  • Registre d’état civil de Sisteron, Archives départementales des Alpes-de-Hautes-Provence, 1793-1802, 1MI5/1283.

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Un homme en état de bigamie (Apt, 21 avril 1840) https://www.geneprovence.com/un-homme-en-etat-de-bigamie-apt-21-avril-1840/ https://www.geneprovence.com/un-homme-en-etat-de-bigamie-apt-21-avril-1840/#respond Fri, 13 Sep 2024 15:41:46 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22190 Le 21 avril 1840, un événement survint dans la commune d’Apt (Vaucluse) et fut le sujet de toutes les conversations, jetant l’effroi dans le quartier de la Poste aux lettres.…

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Le 21 avril 1840, un événement survint dans la commune d’Apt (Vaucluse) et fut le sujet de toutes les conversations, jetant l’effroi dans le quartier de la Poste aux lettres. Un certain Jules Chauvet, ouvrier cordonnier de 36 ans, né à Ribiers (Hautes-Alpes), et habitant Apt depuis 5 mois seulement dans la rue Neuve, s’était donné la mort dans la nuit à l’aide d’un couteau-stylet qu’il s’était plongé dans la poitrine.
L’homme s’était frappé dans son lit. Sa femme, qui dormait à côté de lui, déclara à la police n’avoir rien entendu et ne s’être aperçue de la mort de son mari que lorsque ses enfants, couchés près de là, l’avait réveillée. Elle retira elle-même le poignard de la poitrine de son mari et sortit de la maison. Le lieutenant de gendarmerie vint enquêter au petit matin et le cadavre fut transporté dans la chapelle du cimetière où l’autopsie eut lieu. L’arme avait traversé le sternum, pénétré jusque dans le péricarde, et fendu le ventricule du cœur.
Ce malheureux laissait cinq enfants en bas-âge, dont deux de sa femme illégitime, car il s’était rendu coupable du crime de bigamie et avait, à l’aide, dit-on, de faux papiers, contracté un second mariage devant l’état civil.

Informations généalogiques :
Jules Chauvet, né à Ribiers (05), 36 ans.
Époux de Marie-Marguerite Daumas, née à Sisteron (Basses-Alpes).

  • Sources : Le Mercure aptésien, 26 avril 1840, p. 3.
  • Registre d’état-civil de la commune d’Apt, Archives départementales de Vaucluse.

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Crime dans le vallon du Riou (Aubignosc, 9 août 1828) https://www.geneprovence.com/crime-dans-le-vallon-du-riou-aubignosc-9-aout-1828/ https://www.geneprovence.com/crime-dans-le-vallon-du-riou-aubignosc-9-aout-1828/#respond Thu, 18 Jul 2024 19:26:29 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21510 Mauduech, 51 ans, était un négociant qui vivait à Aubignosc, dans les Basses-Alpes. Issu d’une famille établie de longue date dans le pays et réputée pour sa probité, il commit…

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Mauduech, 51 ans, était un négociant qui vivait à Aubignosc, dans les Basses-Alpes. Issu d’une famille établie de longue date dans le pays et réputée pour sa probité, il commit pourtant un acte passionnel qui vint jeter le trouble dans ce village paisible.
Le 9 août 1828, on avait vu, cet homme, peu avant le coucher du soleil, sortir de son habitation avec sous le bras sa carnassière et un fusil à deux coups.
Un moment plus tard, il était en compagnie d’un homme encore jeune, Joseph Imbert, 40 ans et toujours célibataire, et qui, comme Mauduech, était négociant et habitant du village.
Ils causaient paisiblement ensemble et tous deux, au fil de la discussion, marchaient à pas lents vers un vallon appelé le Riou*.
Mais quelques minutes s’étaient écoulées qu’on entendit retentir deux coups de feu avec assez de distance l’un de l’autre.
Des hommes travaillant dans les champs interrompirent leur labeur et allèrent à grandes enjambées en direction de l’endroit d’où l’on avait tiré. En peu de temps, ils aperçurent un homme courir en remontant le vallon, chanceler et tomber pour de bon.
On se porta à son niveau et l’on trouva le malheureux Imbert percé de deux coups de feu dont il expira rapidement, sans avoir désigné son assassin.
La justice fut appelée et se rendit dès le lendemain matin sur les lieux pour constater un crime dont on devinait pourtant déjà l’auteur.
Mauduech fut amené devant le juge instructeur qui procéda à son interrogatoire.
Dans un calme parfait, il affirma ne pas avoir vu Imbert la veille et encore moins être sorti avec son fusil.
Mais au moment où on allait appeler des témoins pour les confronter et assurer du contraire, il retira de ses pieds les lourdes chaussures qu’il portait et, vif comme l’éclair, disparut du milieu des gendarmes qui devaient le garder.
Ceux-ci se mirent au pas de course pour le rattraper mais Mauduech courait vite. Par chance, un gendarme, redoublant d’effort, parvint à mettre la main sur le fuyard et tous deux tombèrent lourdement.
Ramené devant le magistrat, Mauduech n’était plus le même. Il déroula toutes les circonstances de son crime, s’appliquant à n’omettre aucun détail et fit l’aveu suivant :
« Je suis marié depuis environ quinze années. Je fus toujours très attaché à ma femme. Si vous saviez combien je l’aime encore ! Cependant, depuis dix ans, elle entretenait de coupables liaisons avec Joseph Imbert. Je n’en avais pas la certitude mais, depuis un moment, elle s’était décidée à m’en faire l’aveu.
« Ce qui a pu m’engager à commettre un pareil crime, c’est qu’hier, en revenant de la ville de Sisteron, une fille nommée Suzanne Mollet m’assura qu’Imbert disait hautement partout qu’il ne se mariait pas parce qu’il avait ma femme.
« Ce n’est que depuis ce moment que ma tête s’est égarée. J’étais hors de moi. J’ai pris mon fusil, je l’ai chargé avec une balle d’un côté et du plomb numéro quatre de l’autre et je me suis rendu sur le grand chemin pour attendre Imbert.
« Je l’ai bientôt vu qui revenait de la foire de Sisteron. Le voyant se diriger vers sa vigne, du côté d’un petit vallon, je le suivis et engageai la conversation avec lui.
« Parvenu dans le vallon, je lui ai tiré un coup de fusil à la distance de quatre ou cinq pas. Il tomba sous la force du coup mais il se releva presque aussitôt et voulut s’enfuir en remontant le vallon.
« Je me mis alors à sa poursuite et lui lâchai un second coup par derrière, qui le traversa de part en part. Cependant il lui resta assez de force pour courir encore cent cinquante pas. Je ne l’ai pas vu tomber et, loin de le suivre, je retournai chez moi.
« La justice, je pense, aura égard à ma malheureuse position. »

Le vallon du Riou, à Aubignosc, en 1908. Photographie : Bedel / Bibl. nat. de France.

Note

* Le chemin pris par les deux hommes pourrait être l’actuel GR 653D.
  • Source : Gazette des Tribunaux, numéro 975, 22-23 sept. 1828.

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La mort de l’épicier (Sisteron, 23 janvier 1884) https://www.geneprovence.com/la-mort-de-lepicier-sisteron-23-janvier-1884/ https://www.geneprovence.com/la-mort-de-lepicier-sisteron-23-janvier-1884/#respond Tue, 07 May 2024 17:22:26 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=20684 Le registre d’état civil de Sisteron, à la date du 23 janvier 1884, indique la mort de François Arnaud, épicier, né à Sisteron le 23 mai 1818 de feu Joseph…

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Un épicier sisteronais

Le registre d’état civil de Sisteron, à la date du 23 janvier 1884, indique la mort de François Arnaud, épicier, né à Sisteron le 23 mai 1818 de feu Joseph Alexandre Arnaud et de feue Marie Roux. Au moment de sa mort, il était l’époux d’Élisabeth Guis et se trouvait dans son cabanon à la campagne des Coudoulets, au faubourg de La Baume.
Un décès somme toute classique mais l’hebdomadaire sisteronais Le Petit Alpin apprit à ses lecteurs qu’en réalité la mort de l’épicier était due à un suicide et qu’on avait retrouvé le vieil homme (65 ans) pendu à une poutre de son cabanon.
Après les constatations médico-légales du docteur Buès, le commissaire de la ville, M. Jordany, remit le corps à sa famille afin d’être enterré.
  • Source : Le Petit Alpin, 2e année, no 22, édition du 26 janvier 1884, page 3.

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Le malaise du chantre (Sisteron, 6 janvier 1884) https://www.geneprovence.com/malaise-chantre-sisteron-6-janvier-1884/ https://www.geneprovence.com/malaise-chantre-sisteron-6-janvier-1884/#respond Tue, 19 Mar 2024 20:51:51 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19958 Le dimanche 6 janvier 1884, Claude Barrière, tapissier sisteronais d’origine italienne de 72 ans (à six jours près !), sortait de la paroisse où il occupait un rôle de chantre…

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Le dimanche 6 janvier 1884, Claude Barrière, tapissier sisteronais d’origine italienne de 72 ans (à six jours près !), sortait de la paroisse où il occupait un rôle de chantre et prenait le chemin de son domicile, rue Deleuze.
Il était 16 heures et il faisait froid dans les rues de Sisteron. Aussi, il s’emmitoufla dans son manteau et pressa le pas. Mais en passant devant l’école des Frères, il se sentit pris de malaise et, en un instant, il s’affaissa sur le sol.
Rapidement, des passants s’affairèrent autour de lui et entreprirent de l’aider à rentrer chez lui. Mais Claude Barrière ne donnait plus signe de vie. On dut donc le porter jusqu’à son domicile mais le brave tapissier avait déjà rendu l’âme.
On suppose que c’était une rupture d’anévrisme qui l’avait terrassé.
  • Source : Le Petit Alpin, 2e année, no 20, édition du 12 janvier 1884, page 3.
  • État civil de Sisteron, année 1884, AD04 1MI5/1293.

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La mort de Ferdinand Jarjayes (Sisteron, 23 novembre 1883) https://www.geneprovence.com/mort-de-ferdinand-jarjayes-sisteron-23-novembre-1883/ https://www.geneprovence.com/mort-de-ferdinand-jarjayes-sisteron-23-novembre-1883/#respond Wed, 28 Feb 2024 12:40:23 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19737 Un événement malheureux mit dans l’émoi, dans la soirée du 23 novembre, le quartier populeux de la Saunerie, à Sisteron (Basses-Alpes). Ferdinand Jarjayes, 58 ans, épicier très estimé dans la…

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Un événement malheureux mit dans l’émoi, dans la soirée du 23 novembre, le quartier populeux de la Saunerie, à Sisteron (Basses-Alpes). Ferdinand Jarjayes, 58 ans, épicier très estimé dans la commune, venait d’être retrouvé pendu dans son grenier à foin.
Le commissaire de police M. Jordany, se rendit sur les lieux dès qu’il fut prévenu du drame, en compagnie du docteur Buès qui procéda aux constatations médico-légales et remit ensuite le corps à la famille.
Bien sûr, on se perdit immédiatement en conjectures sur les causes du geste désespéré de Ferdinand Jarjayes. On indiqua qu’il souffrait depuis longtemps de douleurs d’entrailles. Mais c’est peut-être plutôt la mort récente de sa femme, Magdeleine Vinaud, quelques mois plus tôt, qui pouvait expliquer le drame.
Jarjayes laissait, outre une fille mariée, deux enfants en bas âge. Il était né à Sisteron le 5 février 1825.
  • Source : Le Petit Alpin, 1re année, no 14, édition du 1er décembre 1883, page 3.
  • État civil de Sisteron, année 1883, AD04 1MI5/1293.

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Le voleur de pantalons (Volonne, octobre 1883) https://www.geneprovence.com/voleur-de-pantalons-volonne-octobre-1883/ https://www.geneprovence.com/voleur-de-pantalons-volonne-octobre-1883/#respond Sat, 03 Feb 2024 23:18:35 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19424 Un certain J.-J. Pilet, originaire de Savoie avait pris l’habitude, la mauvaise habitude pourrait-on dire, de dérober des pantalons dès qu’il en avait l’occasion. On imagine, à force de répéter…

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Un certain J.-J. Pilet, originaire de Savoie avait pris l’habitude, la mauvaise habitude pourrait-on dire, de dérober des pantalons dès qu’il en avait l’occasion. On imagine, à force de répéter ses larcins, la prodigieuse collection de pantalons qu’il avait dû se constituer.
Un jour de début octobre 1883, alors qu’il était à Volonne (Basses-Alpes), il se présenta dans le magasin d’épicerie de M. Galissian, où il était entré demander l’aumône.
Il avait toutefois pris soin, avant de sortir, de prendre avec lui un pantalon qu’il avait discrètement subtilement. M. Galissian n’était toutefois pas un sot et la gendarmerie, qui le guettait depuis un moment, n’eut qu’à l’arrêter à la sortie du magasin.
Il fut immédiatement écroué à la maison d’arrêt de Sisteron. L’histoire ne dit pas quelle fut sa condamnation mais il n’est guère à douter que M. Pilet découvrit les douceurs des prisons bas-alpines durant au moins quelques semaines.
  • Sources : Le Petit Alpin, no 6, 1re année, p. 3.

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Les Soulet, une belle famille sisteronnaise https://www.geneprovence.com/les-soulet-une-belle-famille-sisteronnaise/ https://www.geneprovence.com/les-soulet-une-belle-famille-sisteronnaise/#respond Sat, 28 Nov 2015 21:58:35 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=15585 Dans son édition du 4 février 1922, l’hebdomadaire Sisteron Journal mettait à l’honneur la famille Soulet, issue de la ville de Sisteron (Basses-Alpes), mais vivant alors à Marseille (Bouches-du-Rhône). Les…

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Dans son édition du 4 février 1922, l’hebdomadaire Sisteron Journal mettait à l’honneur la famille Soulet, issue de la ville de Sisteron (Basses-Alpes), mais vivant alors à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Les parents, Léon Soulet (alors décédé) et sa femme, Rose, avaient eu 17 enfants. Au moment où le journaliste écrivait, 11 de ces enfants était encore vivants. C’était l’occasion de les présenter au public (sous l’image, les noms de chacun des membres de la famille) :

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  • Au centre : Léon Soulet (en haut), Rose veuve Soulet (au centre)
  • De haut en bas en partant de la gauche et en remontant par la droite : Henriette, Henri, Marie-Louise, Pierre-Léon, Françoise, Isabelle, Charles, Eugène, Marius-Albert, Marie-Jeanne et Joseph.

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Chaud devant ! (Sisteron, avril 1872) https://www.geneprovence.com/chaud-devant-sisteron-avril-1872/ https://www.geneprovence.com/chaud-devant-sisteron-avril-1872/#respond Sun, 15 Feb 2015 20:40:29 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=14738 Un cultivateur des environs de Sisteron (Basses-Alpes) avait un fils paralysé depuis longtemps par des rhumatismes articulaires. Ayant vainement essayé de tous les remèdes, il eut la malheureuse idée de…

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sisteron-montagne-de-la-beaumeUn cultivateur des environs de Sisteron (Basses-Alpes) avait un fils paralysé depuis longtemps par des rhumatismes articulaires.
Ayant vainement essayé de tous les remèdes, il eut la malheureuse idée de recourir à un procédé que la superstition déclare infaillible.
Un jour, après avoir retiré son pain du four, il y introduisit son fils, les pieds en avant, entourés de couvertures, la tête près de l’orifice.
La porte était restée entrebâillée de manière à ce qu’un filet d’air arrivât sur la tête du patient.
Précaution inutile ; le malheureux jeune homme ne tarda pas à être suffoqué. Il gémit, on le retira de son antre. Trop tard. Les vomissements le prirent et quelques heures plus tard il mourait.
Il ne fallait pas être un bien grand clerc pour prévoir ce résultat.
La preuve que le paysan de Sisteron avait quelques appréhensions, c’est qu’il avait laissé la porte entrouverte.
Mais il avait foi en la superstition !
Devant le tribunal de Sisteron d’abord, puis la cour d’Aix, il a avoué ses torts en pleurant ; il n’expiera que par six jours de prison sa grossière ignorance.
  • Le Petit Journal, 3 mai 1872, p. 1.
  • Photographie : DR.

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10 vues des Basses-Alpes hier et aujourd’hui https://www.geneprovence.com/10-vues-basses-alpes-hier-aujourdhui/ https://www.geneprovence.com/10-vues-basses-alpes-hier-aujourdhui/#respond Sat, 08 Nov 2014 00:14:12 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=14202 Les Basses-Alpes, ancien nom du département des Alpes-de-Haute-Provence, présentent des paysages qui figurent parmi les plus beaux de Provence. Les villes et villages qui essaiment le département offrent des caractéristiques…

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Les Basses-Alpes, ancien nom du département des Alpes-de-Haute-Provence, présentent des paysages qui figurent parmi les plus beaux de Provence. Les villes et villages qui essaiment le département offrent des caractéristiques typiques de cette région et l’on voit, en considérant ces lieux à cent ans d’intervalle que peu de choses, finalement, ont changé. Les générations se sont succédé mais les paysages restent les mêmes, pour le plus grand bonheur des amoureux de ce département.

1. Manosque

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2. Castellane

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3. Mallefougasse

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4. Sisteron

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5. Jausiers

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6. Forcalquier

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7. Gréoux-les-Bains

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8. Digne-les-Bains

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9. Seyne-les-Alpes

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10. Riez

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