04 - Sourribes Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/04-sourribes/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 26 Jan 2025 12:43:21 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 04 - Sourribes Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/04-sourribes/ 32 32 Double assassinat au village (Sour­ri­bes, 21 juil­let 1839) https://www.geneprovence.com/double-assassinat-au-village-sourribes-21-juillet-1839/ https://www.geneprovence.com/double-assassinat-au-village-sourribes-21-juillet-1839/#respond Tue, 17 Jan 2012 21:42:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=152 En juillet 1839, un drame a secoué le paisible village de Sourribes ou plus exactement le hameau de Saint-Romain qui se trouve sur l’autre rive du Vançon. Le 24 novembre 1838, le patriarche de la famille Brun, prénommé Joseph, 64 ans, quitte ce monde, laissant une épouse éplorée, Marie Maurel et leurs deux enfants, deux bons gaillards.

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En juillet 1839, un drame a secoué le paisible village de Sourribes ou plus exactement le hameau de Saint-Romain qui se trouve sur l’autre rive du Vançon. Le 24 novembre 1838, le patriarche de la famille Brun, prénommé Joseph, 64 ans, quitte ce monde, laissant une épouse éplorée, Marie Maurel et leurs deux enfants, deux bons gaillards.
Mais, alors que la famille pleurait son cher disparu, une querelle couvait et s’apprêtait à causer davantage de chagrins et de peines. Comme cela s’est fait pendant des siècles en France et notamment en Provence, c’est le fils aîné qui héritait de la majeure partie des biens de son père, au détriment du cadet. Et c’est ainsi qu’avait fait Joseph Brun.

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Mais le frère cadet, Jean, n’était pas homme à se laisser dépouiller sans rien dire. Il se rendit chez le juge de paix du canton où il laissa exploser sa colère et multiplia les menaces. Le maire de Sourribes fit aussi une tentative de réconciliation entre les deux frères, mais rien n’y fit. Jour après jour, la haine croissait, appelant des événements plus tragiques. Le dimanche 21 juillet, Joseph, l’aîné, se rendait avec sa mère à une propriété qui lui avait été affermée par son père avant de mourir. La mère Brun marchait devant lui. Tout à coup, non loin du château de Beaudument, Joseph est vivement interpellé. Il se retourne et un coup de feu l’atteint aussitôt sur le haut de la poitrine et le renverse. Il meurt dans l’heure qui suit. Jean, en embuscade, s’était caché derrière un petit mur pour atteindre sa victime.
Aussitôt après la détonation, la malheureuse mère voit courir son fils comme un forcené, son fusil sur l’épaule. Bientôt, il arrive à là ferme à laquelle se rendait Joseph. La première personne qu’il aperçoit est la femme de celui-ci. Il se précipite aussitôt sur elle et la menace du bout de son fusil au niveau de la bouche. Il lui crie :
« Il faut que tu me fasses payer le bien. »
Il la met ensuite en joue et tire, la tuant sur le coup. Non content de ce double crime, il invective sa propre femme qui se trouvait sur les lieux, recharge son arme, et ce n’est qu’à l’approche et aux cris des voisins qu’il se décide enfin à chercher un asile dans les montagnes environnantes.
Après avoir erré quelques temps dans les montagnes environnantes, il finit par se donner la mort, vers Beaudument. L’autopsie révèlera qu’il s’était donné la mort en mettant le feu à une certaine quantité de poudre sur laquelle il s’était couché.
  • Le Mercure aptésien.

 

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Meurtre à Beaudument (Beaudument, 25 août 1909) https://www.geneprovence.com/meurtre-a-beaudument-beaudument-25-aout-1909/ https://www.geneprovence.com/meurtre-a-beaudument-beaudument-25-aout-1909/#respond Tue, 21 Jun 2011 08:10:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=236 Texte de Marcel Sarrazin. Au début du XXe siècle le village de Beaudument se meurt. Des 34 habitants recensés en 1901, il n'en reste plus que 18 cinq ans plus tard*.

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Texte de Marcel Sarrazin.
Au début du XXe siècle le village de Beaudument se meurt. Des 34 habitants recensés en 1901, il n’en reste plus que 18 cinq ans plus tard*. Est-ce que l’un des jumeaux Delaye, Louis Fortuné ou Louis Camille, désire quitter le pays alors que l’autre refuse de le faire ? Est-ce la raison de leur mauvaise entente ? D’autant plus qu’ils sont de plus en plus pauvres : alors que jusqu’en 1896, ils employaient un domestique et un berger, ils vivent désormais seuls. Leur désaccord se manifeste aussi au niveau des recensements. En 1901, Louis est déclaré chef de famille ; mais au recensement suivant, Camille a pris l’ascendant sur son frère : c’est lui qui est signalé comme le chef de famille. En 1909, il ont 56 ans – ils sont nés le 26 août 1853 – et toujours célibataires. Ces 56 ans de vie commune vont se terminer tragiquement le 26 août. Le Journal de la gendarmerie de France, dans son édition du 5 septembre 1909 rapporte le drame** :

 

« Poursuite mouvementée

SISTERON, 26 août. — Au village de Beaudument, près de Sisteron, deux frères jumeaux, Louis et Camille Delaye, vivaient en mauvaise intelligence.
La gendarmerie de Volonne, avisée que Camille était disparu depuis plusieurs jours, se rendit auprès de Louis pour l’interroger, mais celui-ci s’enfuit à travers les bois et les rochers.
Au moment où il allait être capturé, le fuyard essaya de se tuer à coup de couteau, puis il se jeta sur le gendarme Jullien, pour le frapper ; le brigadier voyant son camarade en danger, tira sur le fugitif qu’il atteignit à la main, et le désarma ensuite.
Delaye fut conduit au village de Sourribes où il refusa de dire où était son frère. »

 

Ces événements se passent probablement dès les premières heures du jour. Car à 16 heures, deux cultivateurs domiciliés à Sourribes, Simon Rougier et Adrien Féraud, se présentent à la mairie de Beaudument et déclarent que Louis Camille est décédé dans sa maison d’habitation, le 25 août, à une heure de l’après-midi.

* Site des Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence : http://archives04.fr.
** Site de la BNF : http://gallica.bnf.fr.

 

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