05 - Cluse (La) Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/05-cluse-la/ 500 ans de faits divers en Provence Tue, 06 May 2025 20:19:33 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 05 - Cluse (La) Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/05-cluse-la/ 32 32 Victor Sarrazin (1879-1951), prêtre haut-alpin en Amérique https://www.geneprovence.com/victor-sarrazin-1879-1986-pretre-haut-alpin-en-amerique/ https://www.geneprovence.com/victor-sarrazin-1879-1986-pretre-haut-alpin-en-amerique/#respond Sun, 13 Dec 2015 17:37:22 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=15693 Les prêtres nommés à la tête des paroisses de l’archidiocèse de la Nouvelle-Orléans de 1860 à 1920 sont en grande majorité issus du clergé français. C’est l’effet d’une forte demande…

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Les prêtres nommés à la tête des paroisses de l’archidiocèse de la Nouvelle-Orléans de 1860 à 1920 sont en grande majorité issus du clergé français. C’est l’effet d’une forte demande de la part des Acadiens. On sait qu’en 1864 des pétitions ont été adressées à l’évêque de la Nouvelle Orléans pour obtenir des prêtres francophones.
Le père Ferdinand Grimaud semble être le premier prêtre haut-alpin à rejoindre la Louisiane. Il a entraîné à sa suite d’autres prêtres, ordonnés à Gap, dont Paul Alexandre Borel, Paulin Louis Espitallier, Jean Martin Eyraud et Désiré Victor Sarrazin.
Alors que la vie et l’œuvre de Jean Martin Eyraud sont largement décrites sur internet, celles des quatre autres prêtres sont méconnues.
Marcel Sarrazin nous présente ici la vie de Victor Sarrazin.

Biographie de Victor Sarrazin

Portrait du père Victor Sarrazin. DR.
Portrait du père Victor Sarrazin. DR.
Désiré Victor Sarrazin est né le 17 novembre 1879 à La Cluse, dans le hameau des Garcins. C’est l’un des fils de Désiré Victor Sarrazin, et l’aîné des dix enfants dont a accouché son épouse Mélanie Aiguillon.
Parmi ces enfants, Aimé Augustin, né le 28 août 1887, étudiant séminariste en 1907 à Vintimille, Émile Alexandre Ludovic, né le 29 janvier 1890, qui fera un bref séjour en 1913 à Los Angeles chez son cousin Léon Escallier, avant de revenir au mois de septembre 1914 pour participer à la première guerre mondiale, Malvine Léonie Marie, née le 9 octobre 1893, et Louis Élie Hippolyte, né le 29 décembre 1897, qui, soldat du 288e régiment d’infanterie, disparaîtra le 23 octobre 1917 au chemin des Dames.
En 1899, Désiré Victor Sarrazin se présente au conseil de révision. Sa fiche militaire précise qu’il a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux roux, le front ordinaire, le nez fort, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale. Il mesure 1,56 mètre et porte une cicatrice de brûlure au front.
Dispensé du service militaire pour un an en tant qu’élève séminariste, il est incorporé au 22e régiment d’infanterie l’année suivante, du 14 novembre 1900 au 14 septembre 1901.
Il effectuera par la suite deux périodes d’exercices dans la 14e section d’infirmiers militaires à Lyon en 1903 et 1906.

1905 : départ pour l’Amérique

Ordonné prêtre à Gap le 29 juin 1905, il rejoint le père Grimaud à Carencro en Louisiane au début du mois de janvier 1907. Le journal The Lafayette Advertiser, dans son édition du 9 janvier, signale qu’il a quitté la France avec la permission de son évêque et qu’il est en attente d’une affectation dans un diocèse de la Louisiane. Surtout, il précise que la père Sarrazin est un ancien professeur du séminaire d’Embrun victime de la loi de séparation de l’Église et de l’État.
Pour sa part, le Saint Landry Clarion ajoute que le père Sarrazin est un homme possédant beaucoup de talent et plein de zèle dans son activité sacerdotale. Quelques mois plus tard, l’archevêque James H. Blenk nomme le père Sarrazin à Lafayette à l’église Saint-Jean-l’Évangéliste sous la direction du révérend W. J. Teurlings, originaire de Hollande.
Comme tout Français installé en Louisiane, le père Sarrazin a le soin de maintenir et de propager la langue et la culture françaises. Chaque année, il assiste à la remise des prix de la Mont Carmel Academy, en compagnie du juge Campbell, maître de cérémonie, et des pères Teurlings et Sonway. Il s’adresse aux élèves en français, en leur donnant des conseils judicieux et religieux et s’efforce de leur faire comprendre l’importance de la formation et de l’éducation. Tous les auditeurs reconnaissent l’éloquence du père Sarrazin et s’accordent à dire que le style de son discours ainsi que la logique de son argumentation sont remarquables. Et c’est lui qui remet la médaille en or au meilleur élève en langue française.
Nommé responsable de l’église du Sacré-Coeur de Jésus à Port Barre, le 25 juillet 1911, il quitte Lafayette sous une pluie de cadeaux. La section locale des Chevaliers de Colomb lui offre une horloge et un nécessaire de rasage en signe de sa haute estime, et les dames de l’église lui offrent une fiole en argent pour l’Huile sainte, un ciboire en argent, une étole, et un nécessaire de baptême.

Les événements d’Europe

En Europe se déclenche la Première Guerre mondiale. Mis en sursis d’appel pour une durée indéterminée par décision du ministre des affaires étrangères au début du mois de janvier 1915, Désiré Victor Sarrazin voit ce sursis limité au 30 novembre 1916 par décision ministérielle. Il est alors réformé par le consul de France à la Nouvelle Orléans pour malaria chronique, le 7 décembre 1916 puis à nouveau le 24 avril 1917.
Comme tout habitant des États-Unis, le 12 septembre 1918, il est recensé en vue de la conscription. Cette fiche le décrit petit de taille, de constitution robuste, possédant des yeux gris et des cheveux noirs.
Vue générale sur le village de La Cluse et son église. DR.
Vue générale sur le village de La Cluse et son église. DR.
Dans son édition du 28 juin 1919, le Saint Landry Clarion annonce le départ du père Sarrazin et de sa sœur Malvine pour la France et leur village de La Cluse. Leur absence devrait durer environ quatre mois. Le journal précise que le père Sarrazin avait planifié ce départ pour l’année suivante mais qu’il est contraint de l’avancer à cause de la mauvaise santé de sa sœur Malvine, qu’il espère que l’air de la mer ainsi que leur retour à La Cluse auront un effet bénéfique et qu’il remercie ses paroissiens qui lui ont fait un don de 150 $.
Le 27 octobre, le père Sarrazin est du nombre des passagers qui descendent du paquebot La Lorraine, en provenance du Havre.
Le 12 avril 1920, il est nommé à la paroisse Saint-Pierre à Carencro, en remplacement du père Ferdinand Grimaud. Sa sœur Malvine, arrivée quelques jours plus tard à New-York par le navire La Touraine en provenance du Havre, le rejoint dans sa nouvelle affectation.
Trois ans plus tard, le 1er novembre 1923, pour raisons de santé, le père Sarrazin retourne à la Cluse en compagnie de sa sœur.
Apprenant sa nomination à la tête de la paroisse Saint-Francis-Regis à Arnaudville, le père Sarrazin, toujours accompagné de sa jeune sœur, regagne la Louisiane où ils pensent rester encore 6 ans.
Effectivement, le 26 avril 1930, tous deux retournent définitivement dans les Hautes-Alpes.
Il s’installe à Gap sur la route de Veynes où il a acheté une maison qu’il a nommée La Louisiane.
C’est dans cette maison que le père Désiré Sarrazin meurt le 12 septembre 1951. Son décès est déclaré par son frère Aimé alors professeur à l’Institution Saint Joseph de la Madeleine à Marseille.
Malvine Léonie Marie décédera le 31 mai 1986 à Gap, à l’âge de 92 ans.

par MARCEL SARRAZIN, auteur de Montmaur et ses hameaux

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Ferdinand Grimaud (1855-1923), prêtre haut-alpin en Louisiane https://www.geneprovence.com/ferdinand-grimaud-1855-1923-pretre-haut-alpin-en-louisiane/ https://www.geneprovence.com/ferdinand-grimaud-1855-1923-pretre-haut-alpin-en-louisiane/#respond Tue, 01 Dec 2015 12:11:09 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=15595 Les prêtres nommés à la tête des paroisses de l’archidiocèse de la Nouvelle-Orléans de 1860 à 1920 sont en grande majorité issus du clergé français. C’est l’effet d’une forte demande…

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Les prêtres nommés à la tête des paroisses de l’archidiocèse de la Nouvelle-Orléans de 1860 à 1920 sont en grande majorité issus du clergé français. C’est l’effet d’une forte demande de la part des Acadiens. On sait qu’en 1864 des pétitions ont été adressées à l’évêque de la Nouvelle Orléans pour obtenir des prêtres francophones.
Le père Ferdinand Grimaud semble être le premier prêtre haut-alpin à rejoindre la Louisiane. Il a entraîné à sa suite d’autres prêtres, ordonnés à Gap, dont Paul Alexandre Borel, Paulin Louis Espitallier, Jean Martin Eyraud et Désiré Victor Sarrazin.
Alors que la vie et l’œuvre de Jean Martin Eyraud sont largement décrites sur internet, celles des quatre autres prêtres sont méconnues.

Ferdinand Grimaud

Scène de vie à Saint-Bonnet-en-Champsaur. DR.
Scène de vie à Saint-Bonnet-en-Champsaur. DR.
Ferdinand Grimaud est né le 28 février 1855 à Saint-Bonnet-en-Champsaur, au hameau des Combes. Fils de Jean Pierre « Escaron » et de Marie Magdeleine Bertrand, c’est le neuvième des 13 enfants mis au monde par Marie Magdeleine.
En 1875, il se présente pour le conseil de révision. La fiche militaire rédigée à cette occasion nous permet de savoir que ses cheveux et ses sourcils sont châtains, ses yeux bleus, son front fuyant, son nez pointu et relevé, sa bouche moyenne, son menton rond et son visage ovale. Il mesure 1,63 m. En tant qu’étudiant ecclésiastique, il est dispensé du service militaire.
Le 24 juin 1877, il est promu au sous-diaconat.

Départ en Amérique

Ordonné prêtre le 24 juin 1878, après 11 ans de sacerdoce dans les Hautes-Alpes, il rejoint le diocèse de la Nouvelle Orléans en Louisiane le 1er mars 1889.
Une des rares maisons ayant supporté l'ouragan de 1893 à Chenière Caminada. DR.
Une des rares maisons ayant supporté l’ouragan de 1893 à Chenière Caminada. DR.
Affecté à Grand Isle et Cheniere Caminada, il va entrer dans la légende locale lors d’un ouragan qui débute le 1er octobre 1893. Selon la tradition, la cloche de la chapelle de Cheniere Caminada se met à carillonner toute seule alors qu’arrive sur la ville un ouragan inattendu qui va se montrer dévastateur : des vents de 160 kilomètres par heure vont souffler pendant 48 heures, provoquant un raz de marée sur les îles. Le père Grimaud lui-même ne peut éviter la noyade qu’en s’accrochant à une épave. Le presbytère est l’un des rares bâtiments encore debout. Sur une population de 1500 habitants, 800 sont tués ; pour sa part, le père Grimaud effectuera plus de 400 services funéraires. Cet événement le marque pour toujours ; jamais il n’oubliera cette tragédie.
Au mois de novembre 1893, sa paroisse étant totalement détruite, son évêque le nomme recteur de l’église Saint-Alphonse à Maurice. Là, grâce aux dons et aux efforts de ses paroissiens, il va terminer l’église et le presbytère et établir un cimetière.
Mais, déjà, il souffre de rhumatismes comme le signale le journal local The Meridional dans son édition du 20 novembre 1897 qui précise qu’on l’a vu s’appuyant sur une canne et qui rappelle combien son sourire est indispensable à tous ses paroissiens.
Le 23 août 1899, il est nommé recteur de l’église Saint-Pierre à Carencro. Il va y servir jusqu’en 1920.
Au mois de mai 1900, il retourne pour quelques mois à Saint-Bonnet-en-Champsaur. Il en reviendra en compagnie de sa jeune sœur Marie Fanny.

La construction d’une nouvelle église

À la suite de la destruction de son église par un incendie accidentel, causé par un enfant de chœur qui allumait des bougies, le père Grimaud se voit dans l’obligation de reconstruire un lieu de culte pour ses paroissiens. Il y travaille dur et, avec l’aide de ses paroissiens, s’applique à recueillir les fonds nécessaires à la reconstruction. Une fête donnée les 5 et 6 avril 1902 permet de recueillir 1171 dollars.
Dès le 28 juin, le choix d’un nouveau site est confié au Révérend Père Forge de Lafayette, assisté des pères Stockalper de Grand Coteau, Roger de Church Point, Doutre de Rayne, Grimaud de Carencro et Bolard, de Lafayette. Ils décident que la nouvelle église sera construite entre Lafayette, Rayne, Grand Coteau et Carencro, éloignés d’une dizaine de miles respectivement, sur une parcelle de dix arpents de terre, donnée par Joseph C. Broussard.
Au mois d’octobre 1904, une fête donnée par les paroissiens de couleur au profit de la construction de l’église rapporte 875 dollars.
En 1905, le père Grimaud et sa sœur Fanny retournent en France pour une visite de trois mois dans les Hautes-Alpes.

Le service du père Grimaud

Assurant avec bienveillance sa charge pastorale et le secours des indigents, le père Grimaud s’implique aussi dans l’éducation des enfants de ses paroissiens, et particulièrement dans l’apprentissage de la doctrine chrétienne, d’une bonne conduite, et le maintien de la langue française. Il participe chaque année à la remise des prix de l’école Sainte-Anne, école dans laquelle une mère supérieure assistée de trois sœurs accueillent environ 100 garçons et filles. Lors de son discours, avant de remettre médailles d’or et d’argent, il sait adresser aux élèves des mots d’encouragement et les féliciter pour la qualité de leur travail et leur réussite. Il n’oublie pas de remercier les parents et les sœurs de l’école et termine en se disant fier de l’école.
Orateur habile et instruit, il participe avec joie à chaque cérémonie de la ville de Carencro. C’est ainsi qu’invité en 1914 au banquet des pompiers, il régalera son auditoire en lui racontant l’histoire des organisations de lutte contre l’incendie depuis l’antiquité jusqu’à l’époque moderne et en lui narrant les incendies les plus remarquables de l’histoire.
Début janvier 1907, il reçoit le père Désiré Victor Sarrazin, originaire de La Cluse et ancien professeur au séminaire d’Embrun.
Villard-Saint-Pancrace. DR.
Villard-Saint-Pancrace. DR.
Le 27 octobre 1908, de retour d’un nouveau voyage à Saint-Bonnet-en-Champsaur, il débarque du navire La Floride à la Nouvelle Orléans. Il est accompagné de sa sœur et de Paul Borel, un jeune prêtre âgé de 28 ans, originaire de Villard-Saint-Pancrace.
Au mois d’avril 1914, non loin de Lafayette, il a le plaisir d’assister à l’inauguration d’une école technique crée par l’Institut du Saint Rosaire et l’archevêque Blenk à l’intention des élèves de couleur.
En 1918, c’est un vieux prêtre âgé de 63 ans portant une longue barbe blanche. Il retourne à Grand Isle à l’invitation de l’archevêque John W. Shaw lors de la dédicace d’une chapelle à Notre-Dame. Ce qu’il ne sait pas, c’est que la cloche de l’église de la chapelle de Cheniere Caminada, disparue lors de l’ouragan, a été retrouvée et installée dans le clocher de cette chapelle. Au son de la cloche, il tombe à genoux, s’écriant : « Ma cloche, le même son ! ». Priant avec ferveur pour ses anciens amis disparus en 1893, il pleure à chaque sonnerie de la cloche.
Le 20 avril 1920, le père Grimaud est honoré du titre de Recteur Benemerite.
George J. Melchior, maire de Carencro. DR.
George J. Melchior, maire de Carencro. DR.

Fin de vie

Quatre jours plus tard, le St Landry Clarion annonce son départ pour cause de santé. En compagnie de sa sœur Fanny, le père Grimaud quitte la paroisse où il dit avoir passé les années les plus heureuses. Une grande fête est donnée à cette occasion. Dans son discours en Français, le maire de la ville de Carencro, George Melchior, retrace toutes les réalisations du père Grimaud et rappelle l’amour et l’estime que lui portent ses paroissiens. Submergé par l’émotion, le père Grimaud, regrettant que sa santé l’oblige à quitter la Louisiane, remercie ses paroissiens, leur promet de prier pour eux lors d’un prochain voyage à Notre Dame de Lourdes, et leur exprime son plaisir de les laisser sous la direction de son successeur le père Sarrazin.
Installé à Gap, dans le quartier de Saint-Mens, le père Ferdinand Grimaud décède trois ans plus tard, le 6 décembre 1923.
par MARCEL SARRAZIN, auteur de Montmaur et ses hameaux

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La noyade de Gabriel Patras (Saint-Martin-de-Crau, 7 mai 1887) https://www.geneprovence.com/la-noyade-de-gabriel-patras-saint-martin-de-crau-7-mai-1887/ https://www.geneprovence.com/la-noyade-de-gabriel-patras-saint-martin-de-crau-7-mai-1887/#respond Sat, 19 Feb 2011 21:40:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=281 [caption id="attachment_4758" align="alignright" width="300"] La Cluse (Hautes-Alpes), pays d’origine de Gabriel Patras.[/caption] Adolescent, comme beaucoup de sa région, il devient berger en Provence. Sa vie se partage alors entre Aureille et les pâturages du Dévoluy. En 1870, à Aureille, son épouse Rosalie Olivier donne naissance à un fils, Gabriel Casimir, qui décède dans l'année.

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La Cluse (Hautes-Alpes), pays d’origine de Gabriel Patras.
Adolescent, comme beaucoup de sa région, il devient berger en Provence. Sa vie se partage alors entre Aureille et les pâturages du Dévoluy.
En 1870, à Aureille, son épouse Rosalie Olivier donne naissance à un fils, Gabriel Casimir, qui décède dans l’année. Elle même perd la vie l’année suivante.
En 1887, alors qu’il hiverne à Aureille, on retrouve Gabriel noyé dans le canal de Craponne à Saint-Martin-de-Crau, à 19 km de son domicile :
« L’an mil huit cent-quatre-vingt-sept et le sept mai à huit heures du matin, Nous Bernaudon César, adjoint au Maire d’Arles, soussigné, faisant par délégation les fonctions d’officier public de l’Etat-civil, à Saint-Martin-de-Crau, banlieue d’Arles, avons rédigé l’acte de décès de Patras Gabriel, berger, hivernant à Aureille, (Bouches-du-Rhône), domicilié à La Cluse, canton, de Mandovins [1], (Hautes-Alpes), trouvé mort dans le canal de Craponne à Saint-Martin-de-Crau, terroir d’Arles, le six mai courant à deux heures du soir, âgé de cinquante cinq ans né à La Cluse, canton de Mandovins, département des Hautes-Alpes (sans autres renseignement)
Sur la déclaration à nous faite par le sieur Colomb Barthélemy, garde champêtre, âgé de cinquante-un ans, domicilié à Arles, qui a dit avoir vu le défunt et par le sieur Morand Jacques, ménager, qui a dit aussi avoir vu le défunt, Nous étant assurés du décès.
Après que lecture du présent a été donnée par nous aux susnommés, nous avons signé. »
Signé Morand, Colomb, Bernaudon »
Cet acte de décès ne signale pas les causes présumées de la mort. Est ce le résultat d’un accident, d’un suicide ou d’un acte de malveillance ?
par MARCEL SARRAZIN, auteur de Montmaur et ses hameaux
[1] C’est une erreur, La Cluse fait partie du canton de Saint-Étienne-en-Dévoluy.

 

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Morte à 120 ans (La Cluse, 2 mars 1684) https://www.geneprovence.com/morte-a-120-ans-la-cluse-2-mars-1684/ https://www.geneprovence.com/morte-a-120-ans-la-cluse-2-mars-1684/#respond Thu, 01 Nov 2007 11:00:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=943 Registre paroissiaux de la Cluse (Hautes-Alpes)Texte transmis par Claude PiotJ'ai assisté ce second de mars de l'année mil six cent quatre-vingt quatre de l'incarnation de N. S J. Christ aux funérailles de Louise Saulse vefve de Jame Beynet aagée environ de six vingt ans selon le témoignage des plus anciens.

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« J’ai assisté ce second de mars de l’année mil six cent quatre-vingt quatre de l’incarnation de N. S J. Christ aux funérailles de Louise Saulse veuve de Jame Beynet âgée environ de six vingt ans selon le témoignage des plus anciens. Elle est décédée le premier du même mois et s’est munie de tous les sacrements nécessaires à savoir de la pénitence, du Saint Viatique de l’adorable corps de J.C. et de l’extrême-onction.
Sainte avec un bon et solide raisonnement rempli de piété et de bonne édification pour tous les assistants et de si grande patience qu’elle a jeté l’admiration dans tous les esprits de ceux qui sont été présents à cause du grand nombre d’années qu’elle avait sur son dos. Elle est morte dans des témoignages de notre Sainte Religion et très catholique. Elle a été enterrée dans le cimetière de l’église paroissiale de Saint-Michel de La Cluse, ainsi le certifie, Oddoul prêtre prieur et curé de La Cluse. »
  • Registre paroissiaux de la Cluse (Hautes-Alpes)
  • Texte transmis par Claude Piot

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