05 - Tallard Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/05-tallard/ 500 ans de faits divers en Provence Wed, 16 Jul 2025 06:36:24 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 05 - Tallard Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/05-tallard/ 32 32 Le destin tragique de François André (Tallard, 26 novembre 1864) https://www.geneprovence.com/le-destin-tragique-de-francois-andre-tallard-26-novembre-1864/ https://www.geneprovence.com/le-destin-tragique-de-francois-andre-tallard-26-novembre-1864/#respond Wed, 16 Jul 2025 05:30:45 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25944 Dans la nuit glaciale du 25 au 26 novembre 1864, un drame secoua la paisible plaine de Lachaud, près de Tallard. François André, de son nom complet François Joseph André, un propriétaire…

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Dans la nuit glaciale du 25 au 26 novembre 1864, un drame secoua la paisible plaine de Lachaud, près de Tallard. François André, de son nom complet François Joseph André, un propriétaire fermier cultivateur de 37 ans, domicilié à Tallard mais originaire de Neffes, avait trouvé la mort dans des circonstances des plus tragiques.
Le fils de Joseph André, cultivateur de 65 ans, et de la défunte Rose Para, revenait de Gap, à bord de sa voiture lourdement chargée de fumier, labeur quotidien de cet homme de la terre. Le voyage de retour vers son foyer et sa femme, Madeleine Pauchon, s’était brutalement transformé en fatalité.
Selon les témoignages recueillis, le malheureux, qui se trouvait en état d’ivresse, aurait tenté de descendre de son véhicule. Dans un geste malheureux et déséquilibré, il se serait laissé tomber directement devant les roues de sa propre charrette. Le poids implacable du chargement et le mouvement de la voiture avaient alors écrasé ses reins, lui broyant la colonne vertébrale.
Transporté en urgence, François André succomba à ses blessures 24 heures plus tard, rendant son dernier souffle dans la maison de Monsieur Conilh, située rue des Arcs, à Tallard. Cet accident brutal laissa une famille endeuillée en cette fin d’automne.
  • Sources : L’Annonciateur, édition du 3 décembre 1864, p. 1.
    Registre d’état civil de Tallard, année 1864, no 28, Archives départementales des Hautes-Alpes, 2 E 175/7/1

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Jean-Joseph Finette dans la Durance (Tallard, 13 juillet 1850) https://www.geneprovence.com/jean-joseph-finette-dans-la-durance-tallard-13-juillet-1850/ https://www.geneprovence.com/jean-joseph-finette-dans-la-durance-tallard-13-juillet-1850/#respond Mon, 16 Sep 2024 15:28:10 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22225 Jean-Joseph Finette, veuf d’Anne Garcin, avait de nombreux enfants à sa charge. Âgé de 58 ans, ce propriétaire, né à Neffes, demeurait à Tallard, une commune des Hautes-Alpes. Le 13…

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Jean-Joseph Finette, veuf d’Anne Garcin, avait de nombreux enfants à sa charge. Âgé de 58 ans, ce propriétaire, né à Neffes, demeurait à Tallard, une commune des Hautes-Alpes.
Le 13 juillet 1850 était un samedi. Il était 10 heures du matin et le temps était beau.
À Tallard passe la Durance, cette grande rivière tumultueuse qui descend en Provence pour se jeter dans le Rhône.
Malheureusement on ne sait pas réellement ce qui se passa. Voulait-il traverser la rivière, voulait-il simplement s’y baigner.
Il se noya dans les eaux et y laissa sa vie. Ses jeunes enfants furent rapidement informés qu’ils étaient désormais totalement orphelins.
  • Sources : L’Annonciateur, 18 juillet 1850, no 129, p. 1.
  • État civil de la ville de Tallard, Archives départementales des Hautes-Alpes, 2 E 175/5/4.

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Le décès de Marie Marcellin (Sigoyer, 20 avril 1810) https://www.geneprovence.com/le-deces-de-marie-marcellin-sigoyer-20-avril-1810/ https://www.geneprovence.com/le-deces-de-marie-marcellin-sigoyer-20-avril-1810/#respond Tue, 01 Jan 2008 14:58:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=905 AD05 2E 173/4Texte transmis par Marie-Françoise Allouis« L'an dix huit cent dix et le vingt un jour du mois d'avril à onze heures du matin pardevant nous Jean Sabatier, adjoint faisant les fonctions d'officier public de l'état-civil de la commune de Sigoyer, département des Hautes-Alpes, sont comparus le dit sieur François Baudin, du quartier du Village, accompagné de François Sabatier,

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"Marie Marcellin était partie le jour d’hier de sa maison, sur les environs de 9 heures du matin pour se rendre à l’église paroissiale de Sigoyer...
« Marie Marcellin était partie le jour d’hier de sa maison, sur les environs de 9 heures du matin pour se rendre à l’église paroissiale de Sigoyer…
« L’an dix huit cent dix et le vingt un jour du mois d’avril à onze heures du matin pardevant nous Jean Sabatier, adjoint faisant les fonctions d’officier public de l’état-civil de la commune de Sigoyer, département des Hautes-Alpes, sont comparus le dit sieur François Baudin, du quartier du Village, accompagné de François Sabatier, tous majeurs, et m’ont déclaré que Marie Marcellin, femme à François Baudin et fille de Joseph Marcellin et de Marie Vilard, et née à Corré, commune de la Roche, a été trouvée morte au devant de la maison de monsieur le curé au bord d’un cloaque qui se trouve à la tête du jardin de monsieur le curé, ainsi qu’il conste du certificat de visite de procédure faite par sieur Pierre Brun, suppléant de la justice de paix du canton de Tallard et du certificat de visite de monsieur Laugier, médecin à la résidence dudit Tallard, le tout en date du 20 avril présent mois et dont la teneur suit :
Du 20 avril 1810, à dix heures du matin, nous Pierre Brun, suppléant de la justice de paix du canton de Tallard, domicilié au hameau d’Aups, terroir de la commune du Sigoyer, sur l’avis qui nous a été donné par M. Jaquemet, juge de paix de ce canton, qu’on avait trouvé le cadavre de la nommée Marie Marcellin, femme de François Baudin, habitant à Sigoyer, avec invitation à nous faite par M. Jaquement d’aller faire de suite la levée de ce cadavre, ne le pouvant lui-même à raison de ses occupations à son bureau.
Sur quoi nous se sommes transporté de notre demeure ordinaire au village de Sigoyer, assisté de M. Joseph Antoine Laugier, docteur en médecine résidant à la commune de Tallard, que nous avons requis de nous accompagner pour procéder avec nous à cette opération et, étant arrivés au village de Sigoyer au devant de la maison appartenant à sieur Laurent Paul, actuellement occupé par le recteur succursal et au-devant de la maison, en tête d’un coin de jardin, il se trouve une voute par-dessus le chemin allant à l’église paroissiale, fixant ladite route au midi, nous avons trouvé par-dessous un cadavre renversé à côté d’une petite citerne, au font de ladite route, servant à y prendre de l’eau pour arroser le jardin, lequel cadavre était gardé par Pierre Nicolet et Jean Baptiste Rambaud et François Rambaud, tous habitant audit village de Sigoyer, que tous ont reconnu ce cadavre pour être celui de ladite Marie Marcellin, femme de François Baudin, âgée d’environ trente ans et d’après les renseignements que nous avons pris, il en résulte que ladite Marie Marcellin était partie le jour d’hier de sa maison, sur les environs de 9 heures du matin pour se rendre à l’église paroissiale de Sigoyer dans l’intention de remplir son devoir pascal, après avoir resté environ deux heures à l’église, elle en était sortie.
"Une femme lui ayant demandé si elle se trouvait malade, à qui elle a répondu que non.
« Une femme lui ayant demandé si elle se trouvait malade, à qui elle a répondu que non.
Une femme lui ayant demandé si elle se trouvait malade, à qui elle a répondu que non.
Différents particuliers l’ayant vu passer au nord de l’église, elle vint reprendre le chemin allant au ci-devant château. Après avoir descendu, elle reprit le chemin qui conduit à l’église et, étant au-devant de la maison dudit Paul, elle descendit par des degrés* qui conduisaient par-dessous ladite voute.
Environ deux heures après, la servante dudit François Baudin étant venue pour la demander, il lui fut répondu qu’elle s’était en allée et, d’après plusieurs demandes, deux femmes répondirent qu’elles l’avaient vue descendre sous la voute dudit Paul et qu’elle leur avait paru bien contente.
On y fut la chercher, l’ayant trouvée dans la citerne, tête première, avec sa coiffe à côté de ses pieds, dont elle fut retirée par plusieurs personnes, en croyant la rappeler à la vie, mais en vain.
En conséquence, toujours assisté de M. Laugier, nous avons fait la vérification et examen de ce cadavre que nous avons fait retirer de dessous ladite voute et déshabiller. Nous n’y avons reconnu aucune plaie, contusion ni frutuize et nous pensons que la mort de ladite Marie Marcellin n’a été occasionnée que par le fait d’être tombée dans ladite citerne tête première enfouie d’environ deux pieds dans l’eau.
Le tout quoi se trouve plus complètement rapellé dans le rapport qui a été dressé à cet effet par M. Laugier, qui sera joint, et, annexé au présent. En conséquence, nous avons ordonné l’inhumation** aux formes ordinaires… Ainsi a été (fait) par nous, proche au dit lieu de Sigoyer, le jour, an que dessus et avons signé , avec nous Laugier médecin, Brun suppléant, Laugier médecin. Constaté par nous Jean Sabatier adjoint faisant les fonctions d’officier public de l’état civil et ont signé avec nous. »

* Marches d’escalier.
** Humanation.
  • AD05 2E 173/4
  • Texte transmis par Marie-Françoise Allouis
Dernière mise à jour : 4 février 2024.

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Le chemin de traverse de Montgardin à Tallard https://www.geneprovence.com/le-chemin-de-traverse-de-montgardin-a-tallard/ https://www.geneprovence.com/le-chemin-de-traverse-de-montgardin-a-tallard/#respond Sat, 13 Jan 2007 08:25:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1206 Le texte qui suit a été rédigé par l'abbé Roman vers 1890. Il relate l'histoire du chemin de traverse reliant Montgardin à Tallard, communes des Hautes-Alpes, au temps du Moyen Age.

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chemin-montgardin-tallardLe texte qui suit a été rédigé par l’abbé Roman vers 1890. Il relate l’histoire du chemin de traverse reliant Montgardin à Tallard, communes des Hautes-Alpes, au temps du Moyen Age. L’automobiliste empruntant la D942 pourra se souvenir que cette voie a une histoire bien originale…
 
« Dans le Moyen Âge, l’économie politique de nos ancêtres ne tournait pas toujours à l’accroissement de la richesse générale ; elle ne voyait que la cité, et tant pis pour les populations d’alentour qui tombaient sous les privilèges de notre aristocratie bourgeoise et marchande. Ainsi, en l’année 1317, messire Bertrand de Lioncel, évêque de Gap, accordait généreusement des lettres patentes par lesquelles il était permis aux habitants de sa ville épiscopale de faire rompre le chemin de traverse qui passe par Lettret, et conduit, le long de l’Avance, à Montgardin, de telle sorte que les gens à pied et à cheval fussent obligés de passer par Gap; permission confirmée par le dauphin en 1336, moyennant cent florins d’or payés par la ville; confirmée de nouveau par une foule de lettres patentes ou exécutoires pendant les deux siècles suivants, et en vertu desquelles nos consuls allaient planter aux abords et le long dudit chemin les panonceaux aux armes delphinales, et faisaient publier les défenses de le pratiquer, dans les foires et marchés à vingt lieues à la ronde. En conscience, lorsque cet honnête privilège fut aboli, l’on aurait bien dû nous rendre nos florins ainsi que Humbert II l’avait stipulé en ses lettres du 24 novembre 1336.
« Quel n’eût pas été l’étonnement de ces dignes magistrats du XIVe siècle, de quelle indignation n’eussent-ils pas été saisis s’ils avaient vu le susdit chemin de traverse se restaurer sous le nom pompeux de chemin vicinal « de grande communication », où bourgeois, manants et habitants des villes et communes voisines passent à pied, à cheval et même en tilbury, sans respect pour le panonceau delphinal, sans crainte des amendes et confiscations portées par les lettres patentes et se riant de nos cent florins d’or ! »
  • Photographie : La route de Montgardin à Tallard, de nos jours. © Jean Marie Desbois, 2004.

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