13 - Auriol Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-auriol/ 500 ans de faits divers en Provence Sat, 13 Sep 2025 21:45:39 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Auriol Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-auriol/ 32 32 Atteint de gangrène (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 16 janvier 1695) https://www.geneprovence.com/atteint-de-gangrene-saint-maximin-la-sainte-baume-16-janvier-1695/ https://www.geneprovence.com/atteint-de-gangrene-saint-maximin-la-sainte-baume-16-janvier-1695/#respond Sat, 13 Sep 2025 21:45:39 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26332 « L’an 1695 et le 16 janvier, est décédé Antoine Figuérollis, fils de Jean et de feue [espace vide], du lieu d’Auriol, habitant en cette ville, âgé de quarante-quatre ans, marié…

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« L’an 1695 et le 16 janvier, est décédé Antoine Figuérollis, fils de Jean et de feue [espace vide], du lieu d’Auriol, habitant en cette ville, âgé de quarante-quatre ans, marié avec Isabeau Bonnaud, muni de tous les sacrements de l’Église, et a été enseveli ledit jour, attendu la contagion causée de la gangrène dont la plaie qu’on lui a causée et dont il était atteint.
Présents MM. François Porte et Louis Joseph Virgilly. »
[f. J. Agnez, curé, f. Porte, Virgilly]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2810R1.

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Octobre 1858 : Huveaune et Arc ravagent la Provence https://www.geneprovence.com/octobre1858-huveaune-et-arc-ravagent-la-provence/ https://www.geneprovence.com/octobre1858-huveaune-et-arc-ravagent-la-provence/#respond Sun, 24 Feb 2013 21:20:40 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=2615 En octobre 1858, une série d'orages très violents a ravagé l'est du département des Bouches-du-Rhône et s'est abattu sur de nombreuses communes, comme Aix, Aubagne et Marseille, et a causé d'extraordinaires dégâts.

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En octobre 1858, une série d’orages très violents a ravagé l’est du département des Bouches-du-Rhône et s’est abattu sur de nombreuses communes, comme Aix, Aubagne et Marseille, et a causé d’extraordinaires dégâts.

Voici le récit qui est fait par plusieurs témoins du phénomène et rapporté par le journal Le Mémorial d’Aix:

L’Arc

Pourrières, Aix

La rivière torrentielle de l’Arc, grossie par un orage qui a éclaté du côté de Pourrières, a subi, mardi dernier, dans la journée, une crue comme on n’en avait pas vu depuis une cinquantaine d’années. Les eaux arrivaient avec une violence extraordinaire, et formaient une masse houleuse de près de six mètres de hauteur.
Aussi l’Arc, à l’étroit dans son lit, a débordé et s’est répandu sur les deux rives en occasionnant quelques dommages dans son trajet. Il y a eu des bas-fonds inondés, des terrains ravinés, entraînés ou couverts de sable et de gravier, et des arbres déracinés. La crue a été si subite que les riverains n’avaient pris aucune précaution.
Les flots charriaient des bois, des futailles, et divers ustensiles de ménage ou instruments d’agriculture.
Du côté de Trets, deux ponts ont été assez gravement endommagés. Les moulins en amont du pont des Trois-Sautets ont éprouvé quelques avaries ; l’eau a pénétré dans des magasins où était déposé du son et a emporté quelques balles de farine qu’on a rattrapées plus bas.

L’Arc au niveau de l’étang de Berre lors d’une inondation (1907). DR.
La passerelle du Coton-Rouge, qui reliait les deux bords de la rivière, a disparu. L’impétuosité du courant a renversé la pile du milieu, mais les culées ont peu souffert.
Le tablier s’est brisé en plusieurs parties ; l’une s’est arrêtée dans la propriété de M. Lauzier, l’autre a été traînée sur le rivage par le personnel de la fabrique de toiles peintes de MM. Ferrand. Enfin des portions de charpente, des poutres et des poutrelles, après avoir flotté quelque temps, ont atterri près de la Pioline. À Roquefavour, le niveau des eaux s’est élevé jusqu’à la clef de voûte de l’arche du viaduc du chemin de fer ; on a craint un moment qu’il atteignît la voie.
Le café-restaurant situé sur la rive gauche a été inondé jusqu’au premier étage et a eu quelques parties de son mobilier, telles que chaises, bancs et tabourets, enlevés par le courant.
Au hameau de Morand, à l’embouchure de l’Arc dans l’étang de Berre, les habitants ont été obligés d’abandonner leurs demeures envahies par les eaux et de se réfugier sur la hauteur jusqu’à ce que l’inondation ait cessé.
En résumé, ce débordement de l’Arc a fait peu de mal dans notre terroir. La panique avait, comme toujours, exagéré les dommages et assombri le tableau.
Mais, du côté de Rousset et de Trets, les ravages sont considérables et les pertes importantes.

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Trets

On écrit de Trets au Sémaphore, à la date du 20 octobre :
Une pluie diluvienne, accompagnée d’éclairs et de tonnerres, n’a pas cessé de tomber de dix heures à midi. Tous nos chemins ruraux et vicinaux, transformés en torrents, venaient déverser leurs eaux au milieu de nos champs et submerger notre vaste plaine. Les terres ensemencées ou disposées à recevoir les semailles ont été sillonnées en tous sens par les eaux qui enlevaient semences, engrais et terre végétale et ne laissaient sur le sol déchiré que pierres et gravier.
Trois ponts, l’un construit sur !a roule impériale n° 8 bis, de Marseille à la limite du département du Var, les deux autres sur le chemin de grande communication de Trets à Gardanne, ont été très fortement endommagés. Les éperons des piliers sont presque détruits. Les routes sont effondrées vers ces ponts et souterrainement minées par les eaux.
Nos communications avec Aix sont entièrement coupées de ce côté. On ne peut se rendre dans cette ville qu’en se détournant vers Peynier ou Rousset.
Le passage des ponts a été défendu pendant tonte la nuit par des cantonniers placés là par les soins de l’agent-voyer cantonal, pour arrêter les voyageurs et prévenir ainsi tout accident.
Deux maisons de construction récente, élevées sur les bords de la route impériale, ont été envahies par les eaux qui sont montées à la hauteur d’environ deux mètres.
Les caves étaient inondées, mais fort heureusement l’eau a pu se frayer un passage à travers une porte, et de là, traversant une cour, a renversé le mur de clôture et s’est perdue dans les champs. Dans l’une de ces maisons, le vin qui était dans la cave et les grains empilés dans des sacs au rez-de-chaussée sont perdus. Dans l’autre, le propriétaire a dû faire démolir lui-même le mur qui s’opposait au passage de ce torrent.

L’Huveaune

Gémenos, Auriol, Aubagne

Les fortes pluies qui sont tombées le 19 et le 20 ont causé de grands dégâts dans le territoire d’Aubagne et des communes voisines. Le ruisseau nommé Merlançon, qui traverse Aubagne, et reçoit toutes les eaux des communes environnantes, a débordé, ainsi que celui de Saint-Pons qui reçoit les eaux de la vallée de Gémenos. Ces deux cours d’eau et les nombreux torrents de la contrée ont grossi l’Huveaune, où tous aboutissent de manière à le faire déborder également à partir d’Auriol, où plusieurs maisons ont été ruinées en partie.

Dans le territoire d’Aubagne, la campagne, du côté du château de Jouques, a été submergée, ainsi que tout le quartier des Paluns ; il en était de même plus près de Marseille, du côté de Saint-Marcel, où la Petite Route était couverte d’eau sur plus d’un point.

L’Huveaune, à Aubagne. DR.

Les dégâts matériels ne sont pas les seuls qu’ait causé cette inondation : on parle d’un enfant qui se serait noyé dans l’Huveaune, à Aubagne, en voulant s’accrocher à des matières de tannerie qui flottaient sur l’eau. Les tentatives faites pour sauver cet enfant ont été inutiles.

La ligne du chemin de fer a été endommagée en plusieurs endroits, au point que sa mise en activité, qui devait avoir lieu le 20, se trouve forcément ajournée. Un avis ultérieur fera connaître le jour où commencera l’exploitation.
Près de La Capelette, le moulin de M. Desautels a été envahi par l’Huveaune; mais la perte a été peu considérable, grâce au dévouement de la famille Daumas et de vingt-cinq ouvriers.

Cassis

Nous apprenons d’autre part que de grands ravages ont eu lieu à Cassis ; c’était de cette direction que paraissait venir la trombe.
Vers midi, un torrent qui avait pris les proportions d’un fleuve, nous dit un témoin oculaire, s’est précipité sur la ville ; le presbytère a été d’abord envahi, détruit de fond en comble, et de là les eaux gagnant l’intérieur de l’église par les vestibules ont rempli l’édifice à une hauteur de quatre mètres. Un jeune vicaire, aidé d’un jardinier, s’est élancé à la nage pour sauver du moins la Sainte réserve ; il a été assez heureux pour y réussir pleinement, mais au péril de sa vie. Il lui a fallu, en nageant, enfoncer une porte latérale qui a facilement cédé, sans quoi il eût infailliblement péri.
Plusieurs maisons, parmi lesquelles on nous cite celles de M. d’Authier, de M. Autheman, de M. Vidal, notaire, ont été submergées. Les archives de ce dernier étant au premier étage ont pu être sauvées.
Des magasins et des boulangeries ont aussi considérablement souffert. Enfin une portion du quai du port, sur une longueur d’une trentaine de mètres, a été emportée.
M.  le préfet est allé visiter les lieux inondés avec deux ingénieurs.

Marseille

Voici de nouveaux détails sur les ravagés causés dans l’arrondissement de Marseille par l’orage du 19 :
La pluie commencée le 19 vers six heures du matin, avec accompagnement de tonnerres épouvantables, s’est changée bientôt en déluge au milieu d’une obscurité presque complète.
Tous les torrents ont débordé, entraînant murailles, digues, arbres, terrains, rocs énormes ; une masse d’eau est arrivée vers le haut de la rue de la Clue, emportant tout sur son passage et charriant un roc d’environ 150 kilos qui s’est mis en travers du courant ; alors, l’eau s’est précipitée avec fracas dans les maisons, emportant avec elle une telle quantité de pierres, et de gravier, que les portes les plus hautes ont été atteintes, au point que, pour conserver les chevaux ou autres animaux domestiques, on a été obligé de les faire monter au premier étage.

Dans la rue de la Clue, cinq maisons se sont écroulées. Meubles, sacs de blé, de farine, tout a été entraîné par les eaux ; plusieurs maisons ont été abandonnées, attendu que l’eau en a miné les fondements et qu’elles restent comme suspendues par les côtés aux maisons attenantes.

© nito – Fotolia.com

Arrivé à la place Sainte-Barbe, le torrent y a laissé une partie de ce qu’il entraînait, des oliviers, des vignes, des poiriers, des figuiers et autres arbres.

On estime qu’il y a des décombres pour plusieurs milliers de tombereaux. Les loges à cochon ont été tellement remplies d’eau que les cochons se sont sauvés à la nage. Un aubergiste de la rue du Pont a été obligé de tirer son cocon de l’eau par les oreilles et de le mettre dans un pigeonnier, où il a mangé une partie des pigeons qui s’y trouvaient.
Les affluents de Vède et de Bassaut, réunis à l’Huveaune, ont formé un étang de plus de deux mille mètres carrés.
L’eau était rouge, à cause de la nuance du terrain qu’elle entraînait. Le torrent a continué ses ravages en entrant dans les cafés et auberges qu’il inondait à plus de un mètre de hauteur ; il a ensuite envahi le Cours, ne laissant plus que la voûte du pont des Capucins et s’est répandu dans la Grande-Rue et les jardins qu’il a couverts d’une vaste nappe d’eau.
Arrivé à Sainte-Barbe et augmenté par l’affluent de la Clue, l’eau furieuse a renversé les murailles des jardins, entraînant les charrettes et charretons.
Le dégât que le débordement a occasionné dans la ville sur les comestibles, tels que grains, farine, huile, vin, liqueurs, café, poivre, haricots, marchands tailleurs , etc. etc., est évalué à environ 250 000 fr., non compris les dégâts de la campagne.

Roquevaire, Aubagne

À Roquevaire, des halles de farine, des bois, des meubles et des bestiaux ont été entraînés par le courant.
À Aubagne, la ville a été en grande partie inondée ; dans plusieurs maisons, l’eau atteignait jusqu’à plus d’un mètre de hauteur. Des fabriques de tuiles et de poteries ont été dévastées. On cite entre autres la fabrique de poteries de M. Fraise comme ayant beaucoup souffert.
Le viaduc qui reçoit les eaux descendant des montagnes de Cassis et qui traverse souterrainement Aubagne a crevé presque au centre de cette ville et a donné passage à une telle quantité d’eau qu’une foule de magasins et de maisons ont été immédiatement envahis, sans qu’on ait pu se prémunir contre ce débordement, que de mémoire d’homme les habitants d’Aubagne ne se rappellent pas avoir jamais vu.
Au nombre des malheurs à déplorer, on cite un homme qui, cherchant à recueillir des pièces de bois emportés par l’Huveaune, a été entraîné par le courant et s’est noyé.
On a vu passer à Aubagne un cheval mort emporté par les flots. Parmi les usines signalées comme ayant beaucoup souffert, on cite encore la fabrique à papier du pont de l’Étoile où les eaux ont causé de grands dégâts.
D’après nos informations particulières, à Roquevaire, le pont en fil de fer de l’Huveaune a été emporté, l’eau a couvert le Cours, passé par-dessus le pont de la grande route et ruiné une maison avec moulin, dont le cheval a été emporté.

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Auriol, l’Histoire du sentier https://www.geneprovence.com/auriol-lhistoire-du-sentier/ https://www.geneprovence.com/auriol-lhistoire-du-sentier/#comments Mon, 27 Jul 2009 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=577 On peut tout simplement avoir envie de prendre l’air, de marcher dans les belles collines… et l’Histoire des Hommes est là, au détour d’un chemin escarpé, au fond d’un ravin, cachée derrière les arbousiers, les petites lianes de salsepareille, les romarins et amélanchiers… Ainsi, au printemps, dans le ravin de la Coutronne, au pied de la Sainte-Baume, quand le silence

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On peut tout simplement avoir envie de prendre l’air, de marcher dans les belles collines… et l’Histoire des Hommes est là, au détour d’un chemin escarpé, au fond d’un ravin, cachée derrière les arbousiers, les petites lianes de salsepareille, les romarins et amélanchiers…

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Ainsi, au printemps, dans le ravin de la Coutronne, au pied de la Sainte-Baume, quand le silence est juste interrompu par quelques glouglous d’un filet d’eau coulant de marmites en marmites calcaires…

Quand on ne rencontre personne de tout le jour…

Et qu’on se croit presque dans un désert « à mille milles de toute terre habitée ».7

Elle est là, cette charbonnière, énorme, toute rouillée mais quasi intacte, avec sa cheminée. On se demande quels habitants ont fabriqué du charbon de bois et pour quel usage.
Et lors de ces autres balades aux Encanaux, aux Infernets, à Roussargues.
5lgElle est là, cette glacière ruinée, privée de son toit, si profonde, si impressionnante…
Il est là, cet oratoire où sont encore visibles les marques des compagnons.
Elle est là, cette petite grotte préhistorique.
Il est là, ce four à chaux (ou ce qu’il en reste)…
Alors on rentre chez soi, on allume son ordinateur, on sort des livres sur l’histoire du village, on cherche, on cherche…. On se dit que certains ancêtres sont peut-être passés par ces chemins…

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Et mille questions surgissent…

Françoise Suzanne

Photographies et texte : © Françoise Suzanne, 2009
 

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Un visage auriolais de 1537 https://www.geneprovence.com/un-visage-auriolais-de-1537/ https://www.geneprovence.com/un-visage-auriolais-de-1537/#comments Sun, 08 Feb 2009 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=671 Le visage ci-contre figure dans un registre d'Auriol et a été réalisé en 1537. Merci à Françoise Suzanne de nous avoir communiqué ce cliché. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.   Photographie : © Françoise Suzanne, 2008. Source : Archives départementales des Bouches-du-Rhône.

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Auriol-1537-enluminureLe visage ci-contre figure dans un registre d’Auriol et a été réalisé en 1537.
Merci à Françoise Suzanne de nous avoir communiqué ce cliché. Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

 

  • Photographie : © Françoise Suzanne, 2008.
  • Source : Archives départementales des Bouches-du-Rhône.

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Auriol, 1793 : Il fera désormais nuit à la rue de la Paroisse… https://www.geneprovence.com/auriol-1793-il-fera-desormais-nuit-a-la-rue-de-la-paroisse/ https://www.geneprovence.com/auriol-1793-il-fera-desormais-nuit-a-la-rue-de-la-paroisse/#respond Tue, 27 Jan 2009 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=676 [caption id="attachment_5009" align="alignright" width="224"] Rue d’Auriol un soir d’hiver 2003. © Françoise Suzanne, 2008.[/caption] 1793… Les temps sont durs et la commune d'Auriol vit un moment de pénurie. Le conseil cherche des solutions pour réduire les dépenses. il faut économiser sur tout, y compris l’éclairage public.

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Rue d’Auriol un soir d’hiver 2003. © Françoise Suzanne, 2008.
Rue d’Auriol un soir d’hiver 2003. © Françoise Suzanne, 2008.

1793… Les temps sont durs et la commune d’Auriol vit un moment de pénurie. Le conseil cherche des solutions pour réduire les dépenses. il faut économiser sur tout, y compris l’éclairage public.

Le 11 juin 1793, le conseil décide de supprimer les deux réverbères suspendus à la rue Paroisse. Cette rue au centre du village conduit à l’église. Mais était-il important de l’éclairer la nuit ?
Le conseil déclare considérer :
  • « que ces deux fanaux consument considérablement d’huile en les alimentant toutes les nuits,
  • « que la lumière qu’ils répandent n’est pas d’absolue nécessité sous quel rapport qu’on puisse l’envisager »
  • « Que la cherté excessive des huiles dans les circonstances présentes, le peu d’avantage que le public trouve dans cette partie du pays éclairée comparativement avec les frais qu’elle occasionne d’un homme exprès, il sera moins pénible de s’en priver et de déplacer les dits réverbères »
La municipalité est donc « invitée à démonter incessamment les deux réverbères suspendus à la rue de la paroisse et les magasiner dans la maison commune ».
En 1793, le village ne devait compter que très peu de réverbères, car un acte de 1858 – soit soixante-cinq années plus tard – n’en citera… que sept !

 

© FRANÇOISE SUZANNE
source : Auriol, archives municipales

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Un piéton pour Auriol (1791) https://www.geneprovence.com/un-pieton-pour-auriol-1791/ https://www.geneprovence.com/un-pieton-pour-auriol-1791/#respond Wed, 19 Nov 2008 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=711 Le dimanche 27 février 1791, à l’issue des vêpres, le conseil municipal est assemblé dans la maison commune.

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Le dimanche 27 février 1791, à l’issue des vêpres, le conseil municipal est assemblé dans la maison commune.
Le maire, Jérôme Gastaud, prend la parole pour déclarer que « l’importance du lieu exige d’avoir un piéton qui porte les lettres d’Auriol à Roquevaire et qui rapporte celles du bureau qui est etably audit Roquevaire. »
cmauriolLa proposition est « prise en considération » par l’assemblée qui délibère.
Une décision est prise :
L’assemblée nomme Gabriel Pascal pour piéton, « pour porter les lettres d’Auriol à Roquevaire et les rapporter de Roquevaire à Auriol sur les gages de quarante huit livres par an. »Cette décision sera assortie de conditions :
– Il fera le voyage trois fois par semaine les jours qui lui seront indiqués.
– Outre ses gages, il aura un sol par lettre de celles qu’il apportera de la poste de Roquevaire pour les particuliers seulement, sans pouvoir rien prétendre de celles qui seront adressées à la municipalité.

Auriol n’avait pas encore de bureau de poste, mais au moins un facteur !

© Françoise Suzanne, 2008
sources : archives communales de la ville d’Auriol

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Combien gagnait un employé municipal à Auriol en 1745 ? https://www.geneprovence.com/combien-gagnait-un-employe-municipal-a-auriol-en-1745/ https://www.geneprovence.com/combien-gagnait-un-employe-municipal-a-auriol-en-1745/#respond Thu, 01 May 2008 00:40:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=820 Auriol 1745Le sieur AUBANEL, trésorier, inscrit et détaille les opérations comptables de la communauté, avec entre autres, les honoraires annuels des dix officiers municipaux et employés.En voici le résumé :à Sr François GUITTON, maire : 30 livres.à Me GARNIER, greffier : 36 livres.à GIRAUD, valet de ville : 30 livres.à Me TOURNATORY, docteur en médecine : 150 livres.à Sr Benoit BALLAT, maître d’école des

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Auriol 1745
Hôtel de ville d'Auriol. DR.
Hôtel de ville d’Auriol. DR.
Le sieur Aubanel, trésorier, inscrit et détaille les opérations comptables de la communauté, avec entre autres, les honoraires annuels des dix officiers municipaux et employés.
En voici le résumé :
  • à Sr François Guitton, maire : 30 livres.
  • à Me Garnier, greffier : 36 livres.
  • à Giraud, valet de ville : 30 livres.
  • à Me Tournatory, docteur en médecine : 150 livres.
  • à Sr Benoît Ballat, maître d’école des enfants : 130 livres.
  • à la Dlle Michel, maîtresse d’école des filles : 30 livres (comparons avec les honoraires du maître !)
  • à Joseph Capus, « bannier et gardien des deffens » (appariteur) : 120 livres.
  • à Fleury Magaud, serrurier, pour la conduite et l’entretien de l’horloge : 36 livres.
  • à François Chaffard, aygadier « pour les gages de 4 mois au temps des arrosages pour distribuer l’eau aux particuliers » : 60 livres.
  • au sonneur de cloche « au temps d’orage depuis la Croix de may1 jusque à celle de septembre » : 14 livres 8 sols.
© Françoise Suzanne
  • Source : archives communales d’Auriol.

Note

1 Le 3 mai, était célébré « l’Invention de la Sainte Croix », c’est-à-dire sa découverte en 326 à Jérusalem par sainte Hélène. Le 14 septembre était fêté « l’Exaltation de la Ste Croix », c’est-à-dire son retour à Jérusalem, après son enlèvement par le roi des Perses, 14 années auparavant.
Source : La vie des saints de tous les jours, R. P. Jean Croiset, 1742, coll. privée.

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Candidature à un poste de maître d’école (Auriol, 1775) https://www.geneprovence.com/candidature-a-un-poste-de-maitre-decole-auriol-1775/ https://www.geneprovence.com/candidature-a-un-poste-de-maitre-decole-auriol-1775/#respond Sat, 01 Mar 2008 09:11:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=862 Marseille, une maison vis à vis de l’hôpital du Saint-Esprit ; l’atelier d’un artisan. Nous sommes chez monsieur Pin, menuisier.M. Bellamy rédige une lettre destinée aux conseillers d’Auriol. Il a appris que cette ville a besoin d’un maître d’école.

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adresseMarseille, une maison vis à vis de l’hôpital du Saint-Esprit ; l’atelier d’un artisan.
Nous sommes chez monsieur Pin, menuisier.M. Bellamy rédige une lettre destinée aux conseillers d’Auriol. Il a appris que cette ville a besoin d’un maître d’école. Sur la table, à côté de l’encrier, des certificats de notables de Marseille, des approbations des évêques d’Aix et de Cavaillon prouvant ses compétences.
M. Bellamy a besoin de ce poste pour gagner son pain.
M. Bellamy doit convaincre les conseillers. Que saura-t-il apporter aux enfants des bourgeois auriolais ? Il fait un brouillon, barre, recommence. Sa lettre doit être belle et claire.Voilà. Il est satisfait et va recopier sa demande près de la fenêtre, par où le jour entre dans cette chambre où il a pris pension avec sa seule malle pour richesse.
Il s’applique, de sa plus belle plume, à bien former les lettres, à écrire régulièrement, sans tache ni rature… ayansCette lettre est un peu une preuve de son savoir-faire…
« […] Je vous offre mes services ; outre la lecture, l’écriture et l’arithmetique que j’enseigne, je donne aussi des principes de latinité aux enfans des Bourgeois, je leur apprends la fable, l’histoire et la Mythologie, qui ouvrent beaucoup l’esprit de la jeunesse, en leur proposant des exemples de vertus à imiter, et de vices a fuir. Je leur apprends de plus à lire dans les anciens contrats et a dechifrer les vieilles Écritures. »

Lieu date, et signature.

Ah, peut-être lui faut-il rajouter au bas de sa lettre quelques précisions importantes ?

D’abord sa disponibilité :

« À tous évenement, si l’on veut me venir prendre avec une monture, je suis prest à partir avec ma male : je vis dans le Celibat. »
« Si vous aviés changé de sentiment, et que vous sçussiés quelques paroisse voisine et amie de la vôtre, qui fût dans la peine de trouver un Regent, vous l’obligeriés ainsi que moi, en voulant bien prendre la peine de lui faire part de mes intentions. »

M. Bellamy peut plier sa lettre. Pourtant, il se ravise. Il a oublié quelque chose : un petit plus qu’il saurait apporter à ses élèves :
jenseigne« J’enseigne l’accent français peu usité en Provence »…

Françoise Suzanne

 

Source : Archives municipales d’Auriol.
Françoise Suzanne est l’auteur de Histoires d’inventaires, auto-éd., 2007.

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Les BMS : de l’intérêt de comparer l’original et la copie. L’exemple d’Auriol (1673) https://www.geneprovence.com/les-bms-de-linteret-de-comparer-loriginal-et-la-copie-lexemple-dauriol-1673/ https://www.geneprovence.com/les-bms-de-linteret-de-comparer-loriginal-et-la-copie-lexemple-dauriol-1673/#respond Tue, 01 Jan 2008 09:51:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=912 Avec les BMS en ligne, les collections départementales sont désormais facilement consultables, et nettement plus lisibles que sur microfilms. Ce qui ne doit pas nous faire oublier d’éventuelles collections communales correspondantes. Vue générale d'Auriol.Le « partage » des registres ne semble pas s’être fait d’une façon ordonnée.

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Avec les BMS en ligne, les collections départementales sont désormais facilement consultables, et nettement plus lisibles que sur microfilms. Ce qui ne doit pas nous faire oublier d’éventuelles collections communales correspondantes. 

Vue générale d’Auriol.
Le « partage » des registres ne semble pas s’être fait d’une façon ordonnée. En ce qui concerne la commune d’Auriol (13390), les registres originaux peuvent se trouver indifféremment suivant les années aux archives départementales ou communales, les actes originaux comportant les signatures des témoins.
Comparons l’année de BMS la plus ancienne (1673) conservée en mairie d’Auriol et la même année conservée aux AD13 .
Quelques remarques :
1673 collection départementale (original)
1673 collection communale (copie)

titre :Registre des baptesmes mariages et mortuaires de l’eglise parroissiale du lieu d’Auriol de l’annee 1673
titre : extrait du registre des baptemes, mariages et mortuaires de l’eglise parroissiale du lieu d’Auriol de l’an 1673. Messire Concordan vicaire.

les actes de baptême et décès commencent par les prénom et nom du paroissien concerné. Un acte de mariage commence par la date.
Tous les actes commencent par « l’an de grâce 1673 »

signatures des témoins
noms des témoins qui « sont signés à l’original » ou « ont dit ne sçavoir escrire comme il conste par l’original »

l’orthographe des prénoms est propre au prêtre. Exemple: « Guillaume, Elisabet« 
exemple correspondant: « Guilhaume, Elisabeth »

la féminisation des patronymes est propre au prêtre. Exemple: « Marguerite BOSQUE, Catherine POURCHIERE, Magdaleine MAURINGUE« 
actes correspondants: « Marguaritte BOUESQUE, Catharine POURQUIERE, Magdalène MAURINE « 

le prêtre officiant signe: « Villenusve »
le prêtre officiant est noté: « a été baptisé par messire Joseph VILLENUSVE »

l’acte est plus court « Elisabet RAMBERTE la marrine »
plus de détails: « la marreine damoiselle Elisabeth RAMBERTE » (on peut en conclure qu’il s’agit d’une bourgeoise)
Une collection peut aussi être incomplète suite à des dégradations.
On peut, je pense, affirmer que le vicaire, responsable de la paroisse, n’a pas systématiquement recopié les actes de son prêtre secondaire, (qui ne devait guère avoir de temps) mais les a réécrits plus posément, et rectifiés au besoin.
Françoise Ganter-Suzanne

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« Et le curé, il le sait ? » https://www.geneprovence.com/et-le-cure-il-le-sait/ https://www.geneprovence.com/et-le-cure-il-le-sait/#respond Tue, 01 Jan 2008 07:21:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=917 Une anecdote réjouissante citée par Françoise Suzanne, que nous remercions :16 heures. Je suis assise à la mairie, dans un coin, tout près de l'armoire aux trésors (les registres de BMS 1673-1792, magnifiquement rénovés et reliés).Entre un vieil homme hésitant.« Bonjour Monsieur.— Bonjour Madame.

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Une anecdote réjouissante citée par Françoise Suzanne, que nous remercions :

16 heures. Je suis assise à la mairie, dans un coin, tout près de l’armoire aux trésors (les registres de BMS 1673-1792, magnifiquement rénovés et reliés).
Entre un vieil homme hésitant.
« Bonjour Monsieur.
— Bonjour Madame. »
Il s’approche de la table, regarde par-dessus mon épaule.
« Mais qu’est-ce que vous faites ? C’est quoi, ce livre que vous lisez ?
— C’est un registre de baptêmes.
— Des baptêmes à la mairie?… Et ça date de quand ?
— 1735.
— Pas possible ! Je peux voir ? Ça alors… Et vous arrivez à lire ?
— Mais oui… On s’habitue en lisant. »
Malicieusement, je rajoute:
« Oh, mais il y en a de bien plus vieux. Regardez… »
Je vais chercher un registre étroit, tout en haut de l’armoire et dis :
« Voyez : 1548 !! »
Le vieil homme est abasourdi… bouche bée.
« C’est incroyable !! De vieux baptêmes comme ça !! »
… et il rajoute, soupçonneux :
« … et Monsieur le Curé, il le sait ? »


Photographie : Françoise Suzanne, 2007.

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