13 - Noves Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-noves/ 500 ans de faits divers en Provence Fri, 14 Nov 2025 19:11:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Noves Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-noves/ 32 32 Noyé en abreuvant son cheval (Noves, 8 juillet 1655) https://www.geneprovence.com/noye-en-abreuvant-son-cheval-noves-8-juillet-1655/ https://www.geneprovence.com/noye-en-abreuvant-son-cheval-noves-8-juillet-1655/#respond Tue, 08 Jul 2025 05:30:17 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25891 « L’an 1655 et le 8e de juillet, un certain Parisien nommé Antoine qui était nommé La Rose pour son nom de guerre, âgé seulement de seize ou dix-sept ans, étant…

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« L’an 1655 et le 8e de juillet, un certain Parisien nommé Antoine qui était nommé La Rose pour son nom de guerre, âgé seulement de seize ou dix-sept ans, étant ici logé, s’est noyé abreuvant un cheval, a été enterré en cette paroisse. »

  • Registre paroissial de Noves, année 1655, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 272.

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L’agression du garde champêtre (Mollégès, 23 juin 1872) https://www.geneprovence.com/lagression-garde-champetre-molleges-23-juin-1872/ https://www.geneprovence.com/lagression-garde-champetre-molleges-23-juin-1872/#respond Thu, 19 Sep 2019 18:41:31 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=17195 Le 23 juin 1872, aux alentours de 22h30, André Nay, 32 ans, garde champêtre à Mollégès (Bouches-du-Rhône) faisait sa tournée de nuit quand, arrivé sur le chemin vicinal de Noves…

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Le 23 juin 1872, aux alentours de 22h30, André Nay, 32 ans, garde champêtre à Mollégès (Bouches-du-Rhône) faisait sa tournée de nuit quand, arrivé sur le chemin vicinal de Noves (C’est aujourd’hui la D74), à environ 500 mètres de l’entrée de Mollégès, il aperçut près d’une ferme un individu qui volait de la paille.
À la vue du garde, le voleur prit la fuite mais Nay l’ayant poursuivi ne tarda pas à l’atteindre.

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Le garde, voyant toute résistance inutile, prit alors le parti de faire le mort et retint sa respiration. Lançon, qui était le nom du voleur, le retourna en tous sens, lui asséna encore plusieurs coups de fourche sur la tête puis, le croyant sans vie, le prit par les épaules et voulut le charger sur son dos. Ne pouvant y parvenir, il le traina pendant une vingtaine de mètres et, le saisissant par les pieds, le précipita tête première dans un vieux puits d’une profondeur de 2,50 mètres et dont l’ouverture est au niveau du sol.
Nay parvint alors à se redresser et de retrouva debout dans le puits avec de l’eau jusqu’au cou. Voyant que Nay était toujours vivant, Lançon fit pleuvoir sur lui une pluie de pierres et, pour l’écraser complètement, souleva d’énormes dalles, dont certaines pesaient entre 40 et 45 kg, qui formaient une espèce de margelle et les lança dans le puits. Par chance, Nay parvint à les éviter. Puis Lançon frappa de sa fourche et lui enfonça dans la tête les dents recourbées de l’instrument.
Nay parvint enfin à faire lâcher Lançon. Celui-ci, furieux, saisit le fusil qui était resté sur le lieu de la lutte et, le tenant par le canon, appliqua la crosse sur la tête et les épaules du garde et réunit tous ses efforts pour enfoncer sa victime sous l’eau. Nay réussit encore à s’emparer du fusil.
Au même instant, Lançon entendit venir quelqu’un et, craignant d’être découvert, il prit la fuite. Celui qui, sans le vouloir, délivrait ainsi le malheureux Nay, était le fils même de l’assassin.
Nay, tout sanglant, tout criblé de blessures, s’aida des aspérités du puits et se trouva au dehors. Il put ensuite se traîner jusqu’au mas le plus voisin où il reçut les soins que réclamait son état.
Des médecins qui examinèrent le malheureux constatèrent qu’il portait à la tête huit blessures graves mais qu’aucune ne mettait ses jours en danger.
Le meurtrier fut arrêté le lendemain matin à Cavaillon où il vendait tranquillement ses bestiaux. Confronté à sa victime, qui présentait tout de même, 62 blessures à la tête, fit l’aveu de son crime.
Fin août de la même année, Lançon, 47 ans, né à Mollégès, comparaissait devant la cour d’Assises réunie à Aix-en-Provence sous l’accusation de tentative d’assassinat commise sur un garde champêtre dans l’exercice de ses fonctions.
Une partie de son interrogatoire nous est heureusement parvenue.
Après la lecture de l’acte d’accusation, le président interrogea le prévenu :
Président : « Le 23 juin dernier au soir, n’étiez-vous pas sur l’aire de Magnan ?
Lançon : Oui, monsieur, je prenais un peu de paille pour me coucher.
Président : Est-ce que le garde ne vint pas ?
Lançon : Je ne sais pas si c’est le garde.
Président : Vous l’avez frappé, cet homme ?
Lançon : Je ne croyais pas lui faire beaucoup de mal. Ça a été un malheur.
Président : Vous ne vous rappelez pas l’avoir terrassé ?
Lançon : Non, monsieur.
Président : Tenez-vous comme il faut.
Lançon : Pardon, monsieur, si je me tiens mal, c’est que je n’ai jamais paru devant la justice.
Président : Vous avez ensuite jeté votre victime dans un puits.
Lançon : Si vous le dites, ça peut être vrai, mais je ne m’en souviens pas.
Président : Vous êtes allé chercher des pierres pour jeter sur le garde.
Lançon : Ces pierres, je ne pourrais pas les remuer seulement.
Président : Vous avez pris le tire-paille pour frapper.
Lançon : Si je l’ai fait, c’est tout à fait innocemment.
Président : Vous ne vous rappelez pas avoir quitté le puits au pas de course ?
Lançon : J’ai été tellement effrayé que j’ai couru à travers champs comme un fou.
Président : Pourquoi avez-vous nié lorsqu’on vous a arrêté ?
Lançon : C’est parce que je n’avais plus la tête à moi et que j’avais oublié… Si j’avais cru faire du mal, croyez-vous que j’aurais fait cela, moi qui ai une femme et cinq enfants ? »
Après l’interrogatoire se présenta la victime, André Nay. Il raconta dans quelles circonstances Lançon avait attenté à sa vie et confirma les accusations portées contre le prévenu.
Le procureur Albin Thourel (1800-1880). Lith. Seren. DR.
Le procureur Albin Thourel (1800-1880). Lith. Seren. DR.

D’autres témoins précisèrent ensuite le moment où le crime avait été commis ou dépeignèrent l’état de l’infortuné garde.

Le procureur général, Me Thourel, prononça alors son réquisitoire et Martial Bouteille, l’avocat de Lançon, présenta sa défense.
On accorda que le vol ne devait pas être imputé à lançon. En revanche, le verdict fut positif sur la question des coups et blessures sur un agent de la force publique avec intention de lui donner la mort. On accorda toutefois des circonstances atténuantes à l’accusé.
Lançon est donc condamné à 12 ans de travaux forcés.
Lançon, qui n’avait pas compris l’arrêt qui le frappait, demanda au gendarme ce que venait de dire le président. Ne voulant pas affliger lui-même le prévenu, le garde lui répondit que le président lui avait dit qu’il avait trois jours pour se pourvoir en cassation.
  • D’après Le Petit Journal, 31 août 1872, Le Petit Marseillais, 3 juillet 1872, Le XIXe siècle, 29 août 1872.

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Prise de possession de la chapellenie de Noves (Noves, 14 novembre 1718) https://www.geneprovence.com/prise-de-possession-de-la-chapellenie-de-noves-noves-14-novembre-1718/ https://www.geneprovence.com/prise-de-possession-de-la-chapellenie-de-noves-noves-14-novembre-1718/#respond Thu, 01 Nov 2007 16:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=937 Source : Maître Jean-Baptiste ROUYER, notaire de Noves, 424E 155 f°226v Texte transmis par Sébastien Avy Prise de possession de la chapelanie sous le titre Nostre Dame de l'Assomption dans l'église & maistre autel de la parroisse du lieu de Noves pour messire Eucher ROCHE L'an mil sept cent dix huict &

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Prise de possession de la chapellenie sous le titre Notre-Dame de l’Assomption dans l’église et maître autel de la paroisse du lieu de Noves pour messire Eucher Roche.

L’an mil sept cent dix-huit, le quatorzième jours du mois de novembre avant midi, pardevant le no[tai]re royal à Noves, sou[ssig]né, fut présent en personne messire Jean Louis Deville, p[rêt]re du diocèse de Fréjus, prieur de la chapellenie Notre-Dame du Rosaire en la paroisse de Montauroux, même diocèse, casuellement en cedit lieu de Noves, procureur spécialem[en]t fondé de messire Euché Roche, prè-licencié ès droit canonique civil en sainte théologie, ancien grand-vicaire, official de Bonioux, vicaire, recteur perpétuel de l’église paroissiale de S[ain]t-Martin de La Brasque, lequel en lad[ite] qualitté de ainsi qu’il nous a fait apparoir par l’extrait de sa procuration remis par M[aître] Lafourest, no[tai]re, le vingt-quatre sep[tem]bre dernier, dum[ent] con[tro]lée, ainsi qu’est mentionné aud[it] extrait lequel en lad[ite] qualité de procureur,
Nous a exposé que led[it] messire Roche, ayant été pourvu de la chapellenie sous le titre Notre-Dame de l’Assomption, dans l’église& et m[aîtr]e autel de cette paroisse de Noves, comme appert par la bulle et provisions canoniques obtenues de M[onsei]g[neu]r le Vice-Légat d’Avignon le douze du mois d’août dernier dument annexée par permission de nos seig[neurs] du Parlem[en]t tenant la chambre des vacations en cette province le vingt sept dud[it] mois de septembre et le forma dignum accordé par messire Arnaud de Gueydan, prêtre prévôt de l’église S[ain]t-Didier dud[it] Avignon, à ce député par M[onsei]g[neu]r l’Archevêq[ue] d’Avig[non] le 9 octobre aussi dernier, le tout dument scellé et signé ainsi qui nous a apparu par l’exhibition des pièces ensuite retirées par led[it] messire Deville, vacant ladite chapellenie par le decès de messire Honnoré Touret, dernier possesseur,
Il lui importe pour l’intérêt de son constituant de prendre possession d’icelle.
À cette fin, il a requis messire Jean François Deville, vicaire perpétuel de la paroisse de Noves, de vouloir le mettre en la posse[ssi]on et nous no[tai]re d’en faire acte à quoi adhérant de part et d’autre nous nous serions transportés en lad[ite] églize où les susd[ites] pièces auraient été présentées aud[it] messire Jean François Deville, desquelles, ayant fait lecture d’une voix intelligible et reçu la commission avec révérence, il aurait pris par la main droite ledit messire Jean Louis Deville, procureur susdit et conduit au devant dud[it] m[aîtr]e-autel où, après avoir fait oraison, les deux genoux à terre, lui aurait fait l’ouvrir et découvrir la pierre sacrée, allumer et éteindre les cierges, sonner la cloche, ouvrir et fermer la porte, et divers autres actes de possession, après lesquels lui ayant fait prêter serment au nom de son constituant ad pectus, l’aurait mis en lad[ite] qualité en réelle, actuelle et corporelle posse[ssion] de lad[ite] chapellenie et de ce qui en dépend, circons[tan]ces et dépendances, aux honneurs et prérogatives y attribués, ainsi que les précèd et pourvus et possesseurs auraient droit, lui répondant en tant que de besoin des fruits et avantages d’icelle, dont acte fait et publié aud[it] Noves en lad[ite] église
P[rése]nt messire Pierre Laplane, p[rêt]re secondaire desservant lad[ite] paroisse, et messire Jean-Bapt[iste] Daumergues, clerc… de la ville de Marseille, casuellem[ent] aud[it] Noves, témoins requis et sous[sig]nés avec led[it] messire Deville.

Deville, prêtre et procureur, Deville, vicaire, Laplane, prêtre, Daumergue et moi notaire Rouyer.
  • Source : Maître Jean-Baptiste Rouyer, notaire de Noves, 424E 155 f°226v.
  • Texte transmis par Sébastien Avy.

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L’assassinat de George Symian (Noves, 27 janvier 1661) https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-george-symian-noves-27-janvier-1661/ https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-george-symian-noves-27-janvier-1661/#respond Thu, 01 Mar 2007 06:30:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1051 [caption id="attachment_12463" align="alignright" width="300"] Porte de Noves. © Vi.

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Porte de Noves. © Vi. Cult., 2008, GNU Free Documentation License
Porte de Noves. © Vi. Cult., 2008, GNU Free Documentation License
Le 27 janvier 1661 a este ensevely dans nostre cimetiere George Symian fils de François et de Marguerite Bouissone de la ville de Marseille lequel George a este assassine a cinq cents pas des portes de ce lieu par un inconnu qui a este poursuivi et sest jeste dans la Durance et a passe a la nage tout nud ayant dit dans le contat quil avoit este volé et le dit Symian a vescu quatre jours et a receu les sacrements.
  • Registres paroissiaux de Noves, année 1661
  • Texte transmis par Jean-Louis Martin

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