13 - Saint-Chamas Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-saint-chamas/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 24 Nov 2024 10:26:27 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Saint-Chamas Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-saint-chamas/ 32 32 Écrasées dans l’éboulement de la baume (Saint-Chamas, 12 octobre 1768) https://www.geneprovence.com/ecrasees-dans-leboulement-de-la-baume-saint-chamas-12-octobre-1768/ https://www.geneprovence.com/ecrasees-dans-leboulement-de-la-baume-saint-chamas-12-octobre-1768/#respond Sat, 13 Feb 2016 11:34:11 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=15756 Au village de Saint-Chamas (13), les habitants ont creusé dans la colline de safre des grottes pour servir d’entrepôts aux marchandises transitant par ce petit port sur l’étang de Berre.…

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Au village de Saint-Chamas (13), les habitants ont creusé dans la colline de safre des grottes pour servir d’entrepôts aux marchandises transitant par ce petit port sur l’étang de Berre. En provençal, les grottes sont appelées « baumes ».
Malheureusement ces baumes sont fragiles et Saint-Chamas connait de nombreux écroulements. En 1768, un éboulement provoque la mort de trois jeunes filles. Ce sont les corps de deux petites filles qui sont retirées des gravats :
Vue des baumes de la colline du Baou à Saint-Chamas (13). Coll. privée Sébastien Avy.
Vue des baumes de la colline du Baou à Saint-Chamas (13). Coll. privée Sébastien Avy.

Mort de Catherine et Marie Auberte

« L’an mil sept cent soixante huit et le douze octobre ont été ensevelies dans le cimetière par ordonnance de Mr le Juge de cette ville, Catherine et Marie Anne Aubert, soeurs, fille de Pierre Aubert travailleur et d’Anne Faci. Catherine étant âgée d’environ neuf ans et Marie Anne âgée de cinq ans et trois mois ayant été écrasée par l’écroulement de la baume dite Baume Avoure. Présent Balthazar Gide fossoyeur illiteré et Toussaint Isnard qui a signé. »

Puis les travaux de déblaiement se poursuivent, et une semaine plus tard, un nouveau corps est sorti de la grotte :

Mort de Françoise Cavailhon

« L’an mil sept cent soixante huit et le vingtième octobre a été enseveli dans le cimetière par ordonnance de Mr le Juge le corps de Françoise Cavailhon, âgé de vingt ans et un mois, fille légitime de Jacques, ménager, et de Françoise Ferrier, ayant été trouvé écrasé par l’écroulement de la baume dite Baume Avoure. Présents Balthazar Gide fossoyeur illitéré et Toussaint Isnard qui a signé. »

  • Source : registres paroissiaux de Saint-Chamas, AD13, 202 E 258. Les textes ont été modernisé et ponctué pour une meilleure compréhension.

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Blason de la famille Jean de Sulauze (dessin S. Avy)
Blason de la famille Jean de Sulauze
(© S. Avy)
Se­cond do­maine agri­cole de la Crau avec 1 200 hec­ta­res si­tué sur le ter­roir de la com­mune d’Is­tres (Bouches-du-Rhône), Su­lauze est éri­gé en sei­gneu­rie et com­mu­nau­té dis­tincte en 1725.
Les ca­la­mi­tés des XVIIe et du dé­but du XVIIIe siè­cle pous­sent la communauté d’Istres à l’endettement. Elle est obligée de transiger de nombreuses fois avec son seigneur, le duc de Villars, prince de Martigues, ou son représentant local le sieur Dugrou, trésorier général des États de Provence. En 1720, grâce à l’aide du duc de Villars, Dugrou achète une bastide et ténement dite de la Magdelaine, propriété qu’il ne cessera de vouloir agrandir. Elle sera à l’origine du domaine et seigneurie de Sulauze.
Premier des créanciers d’Istres, Dugrou pousse la communauté à lui aliéner des propriétés autour de sa bastide. Le 8 décembre 1724 par lettres patentes, le prince de Martigues érige le domaine de Sulauze non seulement en fief relevant de sa principauté, mais également en communauté distincte de celle d’Istres.
À sa mort, en 1743, on découvre que la succession du sieur Dugrou est criblée de dettes. Son fils est obligé de vendre aux enchères la plupart des biens de son père. En 1746, c’est un médecin du nom de Raymond qui acquiert le domaine pour 42 000 livres. Il s’empresse de le revendre à un bourgeois d’Eyguières (Bouches-du-Rhône, Joseph Jean, négociant en huile d’olives, le 16 décembre 1747.

Génération I (branche aînée)

 Étienne Jean, marié avec Jeanne Nouguier, dont

Génération II

 Henry-Joseph Jean, seigneur de Sulauze, bourgeois, négociant en huile, né vers 1688, décédé le 30 juin 1772 à Eyguières (13).

Possesseurs d’importants biens fonciers à Eyguières, il achète le domaine au sieur Raymond pour 42 000 livres. En 1750, il obtient de la duchesse de Villars, princesse de Martigues, le droit de prélation qui lui permet d’agrandir son domaine au dépend de ses concurrents éventuels.

Marié le 28 avril 1710 à Eyguières (13) avec Rose Chave, née vers 1689, décédée le 15 novembre 1747 à Eyguières (13), fille de Damien et de Isabeau Benoit, d’où :

1° Étienne, né le 8 mars 1711 à Eyguières (13), y décède le 19 mars 1714.

2° Joseph, qui suit.

3° Marie, née le 13 octobre 1715 à Eyguières (13), y décède le 12 janvier 1717.

4° Marie-Thérèse, née le 11 août 1717 à Eyguières (13), y décède le 17 septembre 1719.

5° Jean-Pierre, né le 5 octobre 1719 à Eyguières (13), y décède le 7 octobre 1743.

6° Marie-Thérèse, née le 2 mai 1722 à Eyguières (13), y décède le 13 juin 1724.

7° Henry-Étienne, qui suivra, seconde branche cadette.

8° Agnès, née et décédée le 23 novembre 1725 à Eyguières (13).

9° Marie-Agnès, née le 17 mars 1731 à Eyguières (13), mariée le 27 avril 1750 à Eyguières (13) avec Jacques-Laurent Giraud, né vers 1716 à Pélissanne (13), fils de Laurent et de Magdeleine Bernard.

Génération III

Joseph Jean de Sulauze, seigneur de Sulauze, bourgeois, marchand négociant, né le 22 mai 1713 à Eyguières (13), décédé le 16 février 1780 à Eyguières (13).

Emancipé par son père en 1750, il reçoit à cette occasion la seigneurie de Sulauze, promis lors de son contrat de mariage. Il se lance à son tour dans une campagne d’achat de terres bordant Sulauze. En parallèle, il met son domaine en valeur en plaçant des fermiers qui doivent le reconnaître comme seigneur et lui payer une redevance annuelle.

Marié le 18 avril 1735 à Eyguières (13) avec Marie-Anne-Ursule Payan, née le 30 mai 1715 à Eyguières (13), décédée le 9 octobre 1794 à Eyguières (13), fille d’André, bourgeois, et de Françoise Vaisse, d’où :

1° Henry-André-Joseph, né le 24 janvier 1737 à Eyguières (13), y décède le 13 août 1737.

2° Christine-André-Joseph, qui suit.

3° Jean-Pierre-Louis, capitaine au régiment de Bretagne, né le 16 février 1741 à Eyguières (13), décédé en 1802.

4° Henry-Étienne-Dominique, qui suivra, première branche cadette.

5° Marie-Agathe, née et décédée le 25 juillet 1744 à Eyguières (13).

6° Joseph-Léonard-Germain, né le 1er août 1749 à Eyguières (13), y décède le 6 mai 1753.

7° Jeanne-Thérèse, née et décédée le 25 octobre 1750 à Eyguières (13).

8° Jeanne, née et décédée le 11 janvier 1752 à Eyguières (13).

Génération IV

Christine-André-Joseph Jean de Sulauze, seigneur de Sulauze, avocat au Parlement de Provence, né le 15 juin 1739 à Eyguières (13), décédé le 8 prairial an XIII (28 mai 1805) à Saint-Chamas (13). Marié en 1ère noces le 25 octobre 1763 à Martigues, paroisse de Ferrières (13), avec Anne-Madeleine Pistoye, née le 11 avril 1739 à Martigues, paroisse de Ferrières (13), décédée le 15 février 1779 à Cavaillon (84), fille de Mathieu, docteur en médecine, et de Marie-Françoise Roussin ; et en 2ème noces le 8 fructidor an IV (25 août 1796) à Saint-Chamas (13) avec Agathe-Adélaïde Pellissier, née le 3 août 1750 à Saint-Chamas (13), y décédée le 29 janvier 1826, fille de Vincent et Marguerite Michel, veuve de Joseph Cler.

D’où du premier mariage uniquement :

1° Anne-Thérèse-Émilie, née le 14 octobre 1764 à Eyguières (13), y décède le 15 novembre 1791.

2° Marie-Julie-Victoire, née le 5 mars 1766 à Eyguières (13).

3° Ursule-Josèphe-Sophie, née le 14 novembre 1767 à Eyguières (13).

4° Henry-Joseph-Pascal, né le 15 avril 1770 à Eyguières (13), y décède le 12 mai 1772.

5° Anne-Josèphe-Christine, née le 26 septembre 1772 à Eyguières (13).

6° André-Joseph-Gustave, né le 7 juin 1775 à Eyguières (13).

Génération IV (Première branche cadette)

Henry-Estienne-Dominique Jean  de Sulauze, propriétaire, né le 5 août 1743 à Eyguières (13), décédé le 8 janvier 1813 à Eyguières (13). Marié le 3 juillet 1777 au Cap Français (Saint-Domingue [Haïti]) avec Marie-Jeanne Claveau, née à Nantes (44), décédée avant 1811, fille de Jean, marchand, et de Marie-Madeleine Lumineau, d’où au moins :

1° Benjamin, né le 13 janvier 1775 au Cap Français (Saint-Domingue [Haïti]).

2° Claude, né le 25 avril 1777 au Cap Français (Saint-Domingue [Haïti]), décédé le 16 décembre 1804 à Ocracok (Caroline-du-Nord, USA). Marié le 28 juin 1804 à Philadelphie (Pennsylvanie, Etats-Unis d’Amérique) avec Suzanne-Rose Beauveau, née le 18 mai 1785, fille de Jean-Pierre-Hyacinthe et de Elizabeth Brown.

3° Thimothée, qui suit.

Génération V

Thimothée Jean  de Sulauze, propriétaire, percepteur des contributions directes, né le 2 mars 1792 à Cap-Français (Haïti), décédé le 28 octobre 1834 à Marseille (13). Marié le 15 mai 1811 à Marseille (13) avec Marie-Thérèse-Justine Jourdan, née le 29 juin 1791 à Marseille (13), décédée le 8 novembre 1858 à Marseille (13), fille de Joseph-Auguste, négociant, et de Marie-Françoise Nicolas, d’où :

1° Marie-Augustine-Justine, née le 8 novembre 1813 à Marseille (13), y décède le 7 avril 1892. Mariée le 23 juin 1842 à Marseille (13) avec Jacques-Philippe Faure, négociant, né le 18 février 1813 à La Voulte (07), décédé avant 1892, fils de Louis-Charles-René, négociant, et de Marguerite-Élisabeth Canaud.

2° Marie-Marthe-Justine-Eudoxie, née le 30 juillet 1817 à Marseille (13).

3° Désiré-Alfred, qui suit.

4° Noël-François-Jules, né le 29 janvier 1820 à Marseille (13), décédé le 26 février 1898 à Birmandréis (Algérie). Sans alliance.

Génération VI

Désiré-Alfred Jean  de Sulauze, magistrat, propriétaire, né le 23 août 1818 à Marseille (13), décédé le 21 février 1898 à Birmandréis (Algérie). Marié le 2 septembre 1854 à Mustapha (Algérie) avec Marie-Louise Chatel, née le 1er octobre 1826 à Paris (75), décédée le 30 septembre 1899 à El Biar (Algérie), fille de Pierre-Louis-Félicité, propriétaire, et de Marie-Catherine Duverger, d’où :

1° Casimir-Eugène, qui suit.

2° Louis-Justin-Édouard, né le 27 avril 1857 à Alger (Algérie), y décède le 27 mars 1861.

3° Julie-Louise-Marie-Gabrielle, née le 21 juin 1860 à Mustapha (Algérie). Mariée le 11 février 1879 à Alger (Algérie), avec Henri-Étienne, baron de Vialar, officier d’infanterie, né le 25 octobre 1848 à Toulouse (31), décédé le 17 octobre 1922 à El Biar (Algérie), fils de Antoine-Étienne-Augustin, baron de Vialar, et de Félicité Raffinel.

4° Jules-Casimir-Auguste, attaché de cabinet du Préfet, né le 3 août 1862 à Mustapha (Algérie), décédé en 1901. Marié le 4 mars 1889 à Alger (Algérie) avec Emma-Claire Roquemaire-Muraire, née le 27 février 1870 à Alger (Algérie), fille de Marius, représentant de commerce, et de Lucie Dupont, d’où :

– Georges-Alfred-Lucien, né le 23 janvier 1889 à Alger (Algérie), décédé en 1907.

Génération VII

Casimir-Eugène Jean  de Sulauze, administrateur adjoint, né le 13 juillet 1855 à El Biar (Algérie), décédé le 2 juillet 1905 à Alger (Algérie). Marié le 12 février 1884 à El Biar (Algérie) avec Jeanne-Henriette-Marie-Joséphine Pasquier de Franclieu, née le 30 mars 1859 à El Biar (Algérie), décédée le 7 août 1933 à Ménerville (Algérie), fille de Camille-Henri-Maurice, comte de Franclieu, et de Jeanne-Marie-Victorine Rouher de Juliac, d’où :

1° Louise-Marie-Joséphine-Désirée, née le 19 mars 1890 à El Biar (Algérie), décédée en 1971. Mariée le 8 octobre 1912 à El Biar (Algérie) avec Jean-Roger Billiard.

2° Gabrielle-Marie, née le 3 août 1891 à El Biar (Algérie). Mariée avec Fernand de Redon de Colombier.

3° Constance-Henriette-Marie-Louise, née le 24 février 1893 à El Biar (Algérie), y décède le 4 décembre 1902.

4° Camille-Alfred-Marie, né le 28 juillet 1894 à El Biar (Algérie). Marié le 27 janvier 1922 avec Marie-Anne Pousset, d’où 8 enfants.

5° Alfred-Henri-Marie, né le 27 janvier 1896 à El Biar (Algérie), décédé le 2 novembre 1975 à Nantes (44). Marié le 9 septembre 1918 à Alger (Algérie) avec Irène-Delphine Cohe, née le 6 mars 1893 à Santiago (Chili), décédée le 5 octobre 1958 à Ménerville (Algérie), d’où 5 enfants.

6° Marguerite-Marie, née le 21 octobre 1897 à El Biar (Algérie), décédée en 1922. Mariée le 22 juin 1921 à El Biar (Algérie) avec Édouard Guieysse.

 

Génération III (Seconde branche cadette)

Henry-Étienne Jean  de Sulauze, négociant, né le 31 mai 1723 à Eyguières (13), décédé le 9 décembre 1788 à Eyguières (13). Marié le 22 novembre 1756 à Eyguières (13) avec sa cousine Marie-Thérèse Chave, née le 18 juin 1733 à Eyguières (13), décédée le 10 floréal an XIII (30/04/1805) à Eyguières (13), fille de Jean-Antoine et de Thérèse Guidon, d’où :

1° Henry-Jules-César, qui suit.

2° Marie-Anne-Thérèse, née le 16 décembre 1758 à Eyguières (13), y décède le 23 décembre 1758.

3° Julie-Marie-Thérèse, née le 12 décembre 1761 à Eyguières (13), y décède le 11 mars 1763.

4° Étienne-Louis-Auguste, né le 19 novembre 1764 à Eyguières (13), y décède le 13 mai 1767.

 

Mariages croisés entre la famille Jean de Sulauze et la famille Chave.
Mariages croisés entre la famille Jean de Sulauze et la famille Chave.

Génération IV

Henry-Jules-César Jean  de Sulauze, négociant, né le 31 juillet 1757 à Eyguières (13). Marié le 3 septembre 1781 à Eyguières (13) avec sa cousine Jeanne-Marie Chave, née le 19 mai 1760 à Eyguières (13), fille de Jean-Damien, avocat, et de Marie-Magdeleine Clareton, d’où :

1° Marie-Thérèse-Clotilde, née le 13 avril 1783 à Eyguières (13), y décède le 10 septembre 1793.

2° Henry-Joseph-Damien, né le 18 mars 1786 à Eyguières (13).

3° André-Philippe-Henry, né le 29 novembre 1787 à Eyguières (13), y décède le 27 fructidor an IX (15 août 1801).

4° Henry-Marie-Frédéric, né le 14 mai 1791 à Eyguières (13), y décède le 4 vendémiaire an X (26 septembre 1801).

5° Henry-Victor-Flavius, né le 27 février 1793 à Eyguières (13).

6° Marie-Désirée, née le 9 frimaire an VI (29 novembre 1797) à Eyguières (13), y décède le 6 ventôse an VIII (25 février 1800).


Sources

  • Les dépouillements systématiques des B.M.S. et N.M.D. d’Eyguières réalisés par Reine Michel, Geneviève Padovani et Sébastien Avy. Chaque date a été vérifiée sur le site des AD13.
  • Les registres paroissiaux et d’état civil des communes d’Eyguières, de Saint-Chamas, de Martigues et de Marseille, originaux numérisés mis en ligne sur le site des Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  • État civil européen d’Algérie, mis en ligne sur le site des Archives Nationales d’Outremer (ANOM).

Bibliographie

  • Giroussens (Christian), La création du fief de Sulauze, bulletin n°16 des Amis du Vieil Istres, 1994.
  • Giroussens (Christian), Les pérégrinations des Jean de Sulauze, bulletin n°21 des Amis du Vieil Istres, 1999.

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Trouvés morts dans une baume (Saint-Chamas, 28 avril 1775) https://www.geneprovence.com/trouves-morts-dans-une-baume-saint-chamas-28-avril-1775/ https://www.geneprovence.com/trouves-morts-dans-une-baume-saint-chamas-28-avril-1775/#respond Tue, 04 Jan 2011 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=300 [caption id="attachment_6469" align="alignleft" width="199"] Baumes de Saint-Chamas.© Dominique Pipet, 2009,avec son aimable autorisation.[/caption] « L’an mil sept cens soixante-quinze et le vingt-huit avril ont été ensevelis dans le cimetière un homme et une femme dont les noms nous sont inconnus qu’on a trouvé morts dans une caverne ou baume du Rocher, quartier des Moulières, et auxquels nous n’avons donné la

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Baumes de Saint-Chamas. © Dominique Pipet, 2009, avec son aimable autorisation.
Baumes de Saint-Chamas.
© Dominique Pipet, 2009,
avec son aimable autorisation.

« L’an mil sept cens soixante-quinze et le vingt-huit avril ont été ensevelis dans le cimetière un homme et une femme dont les noms nous sont inconnus qu’on a trouvé morts dans une caverne ou baume du Rocher, quartier des Moulières, et auxquels nous n’avons donné la sépulture qu’après l’ordonnance de Mre Leydet, juge de ce lieu, qui nous a été signifiée, présents et témoins Balthasar Gide, fossoyeur, illitéré, et Joseph Donet, sacristain, qui a signé. »

[J. DONET] [RAYMOND curé]
  • Texte signalé par Géraldine Surian
  • Registre paroissial de Saint-Chamas

 

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Henri Bernard s’est noyé dans le canal (Saint-Chamas, 16 août 1775) https://www.geneprovence.com/henri-bernard-sest-noye-dans-le-canal-saint-chamas-16-aout-1775/ https://www.geneprovence.com/henri-bernard-sest-noye-dans-le-canal-saint-chamas-16-aout-1775/#respond Sun, 02 Jan 2011 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=301 "L’an mil sept cent soixante et quinze et le dix-sept août a été enseveli dans le cimetière Henri Bernard, fils naturel et légitime de Louis Bernard, travailleur, et de Marguerite Bertrand, âgé d’environ six ans, que l’on a trouvé hier au matin noyé dans le canal de la Poudrière et auquel nous avons donné la sépulture que, d’après l’ordonnance de

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saint-chamas-03« L’an mil sept cent soixante et quinze et le dix-sept août a été enseveli dans le cimetière Henri Bernard, fils naturel et légitime de Louis Bernard, travailleur, et de Marguerite Bertrand, âgé d’environ six ans, que l’on a trouvé hier au matin noyé dans le canal de la Poudrière et auquel nous avons donné la sépulture que, d’après l’ordonnance de maître Leidet, juge de ce lieu, qui nous a été signifiée, présents Baltasard Gide, fossoyeur, illitéré, et Nicolas Peire, sacristain, qui a signé. »
  • Registre paroissial de Saint-Chamas
  • Texte signalé par Géraldine Surian
  • Photographie : Port de Saint-Chamas. DR.

 

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Un dessin à Saint-Chamas (1686) https://www.geneprovence.com/un-dessin-a-saint-chamas-1686/ https://www.geneprovence.com/un-dessin-a-saint-chamas-1686/#respond Tue, 16 Nov 2010 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=324 Sur le registre paroissial de Saint-Chamas, un dessin apparaît sous l'année 1686.Dessin signalé par Géraldine Surian

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Sur le registre paroissial de Saint-Chamas, un dessin apparaît sous l’année 1686.

Capture d’écran 2023-12-28 à 21.03.05

  • Dessin signalé par Géraldine Surian

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Fusillé pour avoir passé la ligne (Saint-Chamas, 29 juillet 1721) https://www.geneprovence.com/fusille-pour-avoir-passe-la-ligne-saint-chamas-29-juillet-1721/ https://www.geneprovence.com/fusille-pour-avoir-passe-la-ligne-saint-chamas-29-juillet-1721/#respond Mon, 25 Jan 2010 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=469 « L'an que dessus et le vingt-neuvième de juillet est mort et fut enterré auprès du port André Belon, fusillé là pour avoir passé établie alors pour la sûreté du pays contre la contagion de la peste, en foi de quoi je me suis signé avec les témoins. » [SABATIER prêtre] Registre paroissial de Saint-Chamas Photographie : Port de Saint-Chamas.

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saint-chamas-03« L’an que dessus et le vingt-neuvième de juillet est mort et fut enterré auprès du port André Belon, fusillé là pour avoir passé établie alors pour la sûreté du pays contre la contagion de la peste, en foi de quoi je me suis signé avec les témoins. »
[SABATIER prêtre]
  • Registre paroissial de Saint-Chamas
  • Photographie : Port de Saint-Chamas. DR

 

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La noyade du jeune Devoux (Saint-Chamas, 28 mars 1794) https://www.geneprovence.com/la-noyade-du-jeune-devoux-saint-chamas-28-mars-1794/ https://www.geneprovence.com/la-noyade-du-jeune-devoux-saint-chamas-28-mars-1794/#comments Tue, 01 Sep 2009 01:03:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=556 [caption id="attachment_4501" align="alignright" width="221"] Carte de Cassini,région de Saint-Chamas,XVIIIe siècle, DR.[/caption] Aujourd'huy neufvième germinal, l'an deuxième [1] de la République une et indivisible, à neuf heures du matin, Louis-Pascal Laveirarié, maire en absence du citoyen Honoré Lardeirol, officier public de cette commune de Port-Chamas [2], département des Bouches-du-Rhône, district de Salon,est comparu en la maison commune le citoyen Jean Estournel,

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Carte de Cassini, région de Saint-Chamas, XVIIIe siècle, DR.
Carte de Cassini,
région de Saint-Chamas,
XVIIIe siècle, DR.

Aujourd’huy neufvième germinal, l’an deuxième [1] de la République une et indivisible, à neuf heures du matin, Louis-Pascal Laveirarié, maire en absence du citoyen Honoré Lardeirol, officier public de cette commune de Port-Chamas [2], département des Bouches-du-Rhône, district de Salon,est comparu en la maison commune le citoyen Jean Estournel, juge de paix de cette commune et canton de Port-Chamas, y résidant rue de la Goulle [3], section de la Liberté, lequel, assisté de Estienne Saint-Bonnet, âgé de quarante-huit ans, et de Pierre Hortozol, âgé de quarante-un ans, chirurgiens résidant en cette commune, le premier rue des cy-devant Pénitents-Blancs, même section, le second, Grande-Rue, section de l’Égalité, lequel a déclaré à moi, Louis-Pascal Laveirarié, maire, que,
Ayant été instruit que Antoine Devoux, âgé d’environ douze ans, fils de feu Jean Devoux, cultivateur, et de Thérèse Cavaillon, a été trouvé noyé hier, sur les cinq heures du soir, dans la citerne du moulin à huile du citoyen Vincent Marie Pellissier, situé dans ce terroir, quartier de Barjat, il s’était transporté sur le lieu et y avait rédigé le procès-verbal dont la teneur suit :« Ce jourd’huy, huit germinal, an deuxième républicain, en notre demeure et devant nous, Jean Estournel, juge de paix de cette commune et canton de Port-Chamas, district de Salon, est comparu le citoyen Jean Bertrand, chevrier de cette commune, lequel nous a dit et rapporté que,

Baumes de Saint-Chamas. © Dominique Pipet, 2009, avec son aimable autorisation.
Baumes de Saint-Chamas.
© Dominique Pipet, 2009,
avec son aimable autorisation.

« Étant à une baume [4] qu’il a arrenté tout près le moulin du citoyen François Cler de cette commune, il a entendu des grands cris et […] s’étant accouru du côté d’où il venait la voix, et […] ayant été au-devant d’une citerne à côté du moulin du citoyen Vincent Marie Pellissier, ci-devant avocat, il a aperçu un cadavre flottant sur l’eau et […] étant parvenu à pêcher ledit cadavre, il l’a déposé sur le bord de ladite citerne, et ledit Jean Bertrand, étant interpellé de signer la présente déclaration, a répondu ne savoir écrire ni signer.
« Sur quoi, nous, juge de paix susdit, à défaut de deux notables de la municipalité, nous nous sommes transporté, assisté de Henri-Antoine Lardeirol et Léger Juge, nos assesseurs, au moulin du citoyen Vincent Marie Pellissier où, étant tout près d’une citerne, y avons trouvé le cadavre en question.
« Après l’avoir examiné, nous avons remarqué que c’est celui d’un enfant âgé d’environ douze ans, cheveux blonds, talle d’environ trois pieds, six pouces [5], vêtu d’une veste ronde […], d’une culotte de cotonne, bas et souliers, le tout très mauvais, et, ayant aussitôt fait appeler des chirurgiens, sont comparus les citoyens Pierre Hortozol et Estienne Saint-Bonnet, maîtres en chirurgie demeurant en cette commune, lesquels, après examen fait dudit cadavre, nous ont rapporté qu’il avait une contusion à la partie temporale droite et une autre contusion à la partie […] de l’occiput, et qu’il paraît avoir resté dans l’eau environ trois-quarts d’heure, et reconnaissant que ledit cadavre n’est pas encore mort, nous l’avons tout de suite fait transporter en la maison L’Hôtel-Dieu, où on lui a administré les remèdes généraux avec la caisse fumigatoire [6], et, personne n’étant venu réclamer ledit cadavre, nous l’avons délaissé en la maison Hôtel-Dieu, sous la garde de la citoyenne Anne Darbès, veuve Reyne, pour y rester, pour y rester jusqu’à ce qu’il en soit autrement ordonné.
« De tout quoi, nous avons fait et dressé le présent procès-verbal […]

« [SIGNATURES]

« Et le susdit jour, même année, à sept heures du soir, devant nous juge de paix susdit, est comparue Thérèse Cavaillon, demeurant en cette dite commune, laquelle nous a dit que, ayant eu avis qu’on avait pêché un enfant noyé dans la citerne qui est à côté du moulin du citoyen Vincent Marie Pellissier, et que son cadavre avait été déposé en la maison Hôtel-Dieu, elle s’y est transportée et qu’elle a très bien reconnu ledit cadavre pour être celui de Antoine Devoux, son fils, qu’elle vient le réclamer pour le faire inhumer et a déclaré ne savoir signer.
« De laquelle comparution et réclamation nous avons donné acte à ladite Thérèse Cavaillon, veuve de feu Jean Devoux, et épouse de Pierre Bourguignon en secondes noces, et ordonnons que le cadavre dont il est question lui sera remis pour lui procurer la sépulture.

« [SIGNATURES] »

« D’après la lecture de ce procès-verbal que Estienne Saint-Bonnet et Pierre Hortozol ont déclaré être conforme à la vérité, d’après cette déclaration, je me suis transporté dans l’hôpital général de cette commune et, après m’être assuré du décès de l’enfant qui y est désigné, j’ai rédigé le présent acte que j’ai signé avec lesdits Saint-Bonnet et Hortozol et Estournel, juge de paix.
« Fait à Port-Chamas en la maison commune, les jour, mois et an susdits.

« [SIGNATURES] »
  • Registre d’état-civil de Saint-Chamas
  • Texte transmis par Géraldine Surian

[1] 9 germinal an II : 29 mars 1794.
[2] Nom de Saint-Chamas sous la période révolutionnaire.
[3] La Goulle (ou Goule) désigne un tunnel reliant les deux extrémités de la ville. Après on effondrement en 1863, on procéda à la construction du pont de l’Horloge, aujourd’hui encore bien connu.
[4] Les baumes (qui ont donné leur nom au quartier du Baou) sont des habitats troglodytiques construits à partir de 1615 et servant à l’origine d’entrepôt, de moulins et d’abris, puis, à partir du XVIIIe siècle, de logement.
[5] 3 pieds, 6 pouces : 1,13 mètre.
[6] La caisse fumigatoire est un instrument médical consistant en un bain de vapeur pour réguler la respiration du patient. Voir Traité de la méthode fumigatoire ou de l’emploi médical des bains et douches de vapeur, par Toussaint Rapou, Paris, chez Gabon et Cie, 1824.

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La nuit du 11 juin 1909 à Pélissanne https://www.geneprovence.com/la-nuit-du-11-juin-1909-a-pelissanne/ https://www.geneprovence.com/la-nuit-du-11-juin-1909-a-pelissanne/#respond Fri, 26 Jun 2009 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=595 Par Eugène Caire, président de la Société de Secours mutuel La Pélissannaise.

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Par Eugène Caire, président de la Société de Secours mutuel La Pélissannaise.

 

« Après une journée de durs labeurs, toute claire et ensoleillée, les habitants de Pélissanne se livraient aux douceurs du far niente et s’apprêtaient à passer leur soirée suivant leurs habitudes, le plus grand nombre en babillant devant leur porte et d’autres au café où certains taquinaient la dame de pique. Pour notre part, nous savourions le tilleul parfumé de l’ami Laurens, au café de l’Univers.
Au moment où nous éclairions une cigarette (c’était 9 h 18), notre main se met à trembler, impossible de faire se joindre l’allumette et le tabac, notre corps entier suit le même mouvement et puis, tout d’un coup, un grondement sourd s’approchant en roulement de centaines de tambours, des craquements sinistres, une secousse brusque et brutale dans un sens que suit une autre secousse non moins vive dans un autre sens, la sarabande des verres et des tables avec, en accompagnement, celle de la batterie de cuisine, la cessation subite de l’éclairage électrique, et des cris ! et des clameurs ! D’un bond, nous sommes dehors ! Mais, au même instant, la génoise de la boulangerie Limouzy s’abat à nos pieds, un bruit de matériaux en chute se répand autour de nous en même temps qu’une poussière âcre et intense remplit la rue et nous prend à la gorge. Les cris et les clameurs redoublent de plus belle car, au milieu de l’obscurité, ce sont les familles qui appellent à elles chacun de leurs membres, ce sont les voisins qui crient leurs voisins, ce sont les suppositions les plus abracadabrantes qui sont jetées à tous les échos.

Maison en ruine dans laquelle est morte la jeune Sophie Castellas (9 ans). Sept personnes y furent ensevelies mais, par chance, purent être dégagées vivantes. (Cliché Héry. DR.)
Maison en ruine dans laquelle est morte la jeune Sophie Castellas (9 ans). Sept personnes y furent ensevelies mais, par chance, purent être dégagées vivantes. (Cliché Héry. DR.)

Et, des groupements qui se sont hâtivement formés à la lueur vacillante d’une petite bougie ou d’une fumante lampe à pétrole, on entend monter des soupirs et des gémissements ; on entend aussi l’un crier que c’est l’usine à électricité qui vient de sauter, tandis qu’un autre lui répond que c’est la poudrerie de Saint-Chamas, et qu’un autre encore déclare que c’est l’ancien volcan de Beaulieu qui vient de faire éruption. Mais la prédiction de de Parville* revient à la mémoire de certains, et il est bientôt unanimement admis que c’est le tremblement de terre qui vient de sévir. Et avec quelle violence ! La course éperdue dans les rues, les interjections d’effroi, l’apeurement de tous, le disent assez.
Et, tandis que, en simple chemise, certains accourent se blottir dans les groupements, on voit sortir des vieux quartier de “Dansville” toute une famille éplorée traînant, sur un charreton à bras, une des filles, Virginie Vivian, toute ensanglantée. On la dépose au café du Commerce où on l’entoure de soins.
Pendant ce temps, la nouvelle se répand dans la foule que, sous les débris des nombreux immeubles écroulés dans “Dansville”, gît la famille Lacals. Il n’y a qu’une partie de vrai dans cette rumeur. La famille Lacals n’a pas toute été prise par la chute de ses deux maisons, et la plupart de ses membres n’ont même pas été blessés. mais Léonie Lacals, veuve Castellas, a été prise jusqu’à la ceinture sous les pierrailles et est blessée grièvement, tandis que sa jeune enfant, Sophie, a été atteinte à la tête par les matériaux et est morte sur le coup.
Autre part, dans la rue de la République, la chute de la toiture de la cordonnerie Pietri vient d’écraser Virginie Deynès qui est emportée mourante après de terribles efforts qu’ont faits de courageux sauveteurs pour la dégager. Cette pauvre femme ne devait survivre que quelques jours à ses affreuses blessures.

Un immeuble de Pélissanne après le tremblement de terre. (Cliché Ruat. DR.)
Un immeuble de Pélissanne après le tremblement de terre. (Cliché Ruat. DR.)

Et c’est Lyon Achille, c’est Montauriol, c’est le jeune Barral, et bien d’autres personnes qu’on retire des décombres avec des blessures sur tout le corps. Tandis que les nouvelles les plus pessimistes arrivent peu à peu de Salon, de Lambesc, d’Aix, etc. ! Ainsi s’écoulent les heures séculaires de cette nuit tragique !
Enfin, voici le petit jour qui s’annonce au loin, ses premières lueurs blafardes éclairent petit à petit notre pauvre localité et dissipent un brin l’inquiétude qui envahit nos âmes. Mais quel spectacle douloureux il nous permet de contempler ! Plus de vingt maisons écroulées et dévastées, tout un quartier en ruines, tous les immeubles de Pélissanne et les bastides lézardés et ébranlés avec des dégâts considérables, presque toutes les toitures effondrées et des récoltes anéanties et, brochant par-dessus tout, le clocher démoli et décapité !
C’est navrant et c’est désolant ! Aussi, que de larmes amères sillonnent les joues des femmes et des enfants, et combien d’homme ont une perle au coin de l’œil ! C’est la ruine, c’est la misère, qui s’appesantissent sur nos foyers, tandis que l’impitoyable camarde** a emporté quelques-uns des nôtres !
À ces victimes des aveugles éléments, nous renouvelons ici l’adieu fraternel et ému que leur fit l’unanimité de notre population en assistant tout entière à leurs obsèques. Leur souvenir restera vivant en nos mémoires.
Et nous disons à nos concitoyens : Haut les cœurs ! pas de pusillanimité, pas de vaines craintes ! À l’œuvre pour réparer les dommages et pour redonner à notre coquette cité l’aspect souriant qu’elle avait avant le sursaut tellurique. Courage, amis, restez attachés à votre petite patrie, car il n’est pas possible que notre belle terre provençale, si nourricière et si féconde, se soit changée à jamais en une marâtre affolée et malfaisante ! »


* Henri de Parville (1838-1909) était rédacteur scientifique. Il supposait qu’un tremblement de terre finirait par frapper la Basse-Provence.
** Camarde : figure allégorique de la Mort.

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Naissance de triplés (Saint-Chamas, 17 janvier 1657) https://www.geneprovence.com/naissance-de-triples-saint-chamas-17-janvier-1657/ https://www.geneprovence.com/naissance-de-triples-saint-chamas-17-janvier-1657/#respond Tue, 01 Jan 2008 11:33:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=910 Registre paroissial de Saint-Chamas, année 1657Texte transmis par Géraldine Surian« Le dix-sept ont été baptisés trois jumeaux :François Jean Laudison, de Toussaint et de Françoise Porte, le parrain Jean Bernard, consul, la marraine Madalon Porte. (...) Henri Laudison, desdits père et mère, le parrain Henri Paul, la marraine Françoise Cavaillon.

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  • Registre paroissial de Saint-Chamas, année 1657
  • Texte transmis par Géraldine Surian
« Le dix-sept ont été baptisés trois jumeaux :

  • François Jean Laudison, de Toussaint et de Françoise Porte, le parrain Jean Bernard, consul, la marraine Madalon Porte.
  • (…) Henri Laudison, desdits père et mère, le parrain Henri Paul, la marraine Françoise Cavaillon.
  • (…) Anne Laudison, des susdits, le parrain Jean Doux, la marraine Anne Liourrone. »


Ils décèderont tous avant la fin du mois…

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Décès de la petite Marguerite du ruban bleu (Saint-Chamas, 25 novembre 1712) https://www.geneprovence.com/deces-de-la-petite-marguerite-du-ruban-bleu-saint-chamas-25-novembre-1712/ https://www.geneprovence.com/deces-de-la-petite-marguerite-du-ruban-bleu-saint-chamas-25-novembre-1712/#respond Tue, 01 May 2007 03:00:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1014 BMS de Saint-ChamasTexte transmis par Géraldine Surian« Le 25 novembre 1712 est morte et a esté enterrée Marguerite du ruban bleu au bras droit marquée à l'hopital de Marseille au folio 134, donnée en nourrice à Marguerite Bonnet, prise a l'hopital de Marseille.

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« Le 25 novembre 1712 est morte et a esté enterrée Marguerite du ruban bleu au bras droit marquée à l’hôpital de Marseille au folio 134, donnée en nourrice à Marguerite Bonnet, prise a l’hôpital de Marseille. »
  • Registre paroissial de Saint-Chamas, Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  • Texte transmis par Géraldine Surian.

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