13 - Vernègues Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-vernegues/ 500 ans de faits divers en Provence Wed, 15 Oct 2025 15:01:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Vernègues Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-vernegues/ 32 32 Une attaque de bandits sur la route (La Fare-les-Oliviers, 13 décembre 1839) https://www.geneprovence.com/une-attaque-de-bandits-sur-la-route-la-fare-les-oliviers-13-decembre-1839/ https://www.geneprovence.com/une-attaque-de-bandits-sur-la-route-la-fare-les-oliviers-13-decembre-1839/#respond Wed, 15 Oct 2025 14:54:02 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26570 Au printemps 1838 avait eu lieu dans le bois des Taillades, à Vernègues, l’arrestation d’une diligence allant de Marseille à Nîmes à l’aide d’armes à feu. Les passagers du véhicule…

L’article Une attaque de bandits sur la route (La Fare-les-Oliviers, 13 décembre 1839) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Au printemps 1838 avait eu lieu dans le bois des Taillades, à Vernègues, l’arrestation d’une diligence allant de Marseille à Nîmes à l’aide d’armes à feu. Les passagers du véhicule furent totalement délestés de leurs biens mais aussi laissés en état de choc sur le bord de la route.
Par chance, une bonne partie de la bande fut arrêtée au mois de juin suivant et traduite devant les tribunaux.

Voir l’article : Les voleurs du bois des Taillades (Vernègues, 8 mars 1838)

Mais à peine leur procès se terminait-il, courant décembre 1839, que l’on apprenait que la bande continuait à faire parler d’elle.
Des journaux de Marseille révélèrent que le jour même de la condamnation de six malfaiteurs par la Cour d’assises d’Aix, une nouvelle agression venait de se produire sur la même route, entre Marseille et Nîmes, mais cette fois-ci sur le territoire de la commune de La Fare-les-Oliviers.
Ce jour-là deux femmes qui se rendaient à Lambesc (Bouches-du-Rhône) furent arrêtées dans le vallon de La Fare par quatre individus qui leur enlevèrent une somme de 150 francs environ et qui se livrèrent sur elles à de graves violences, dont nous ne connaissons pas la nature.
Fallait-il voir là un hommage aux brigands de la bande condamnés le même jour ou bien un simple fait du hasard ?
Il faut dire que cette fois-ci l’attaque avait eu lieu sur un chemin détourné.
De plus, les victimes indiquèrent après coup à la police que leurs agresseurs étaient des ouvriers piémontais qui venaient chercher du travail au canal d’Arles ou dans les chantiers des environs, ce qui ne correspond pas au type de malfaiteurs qui avaient fait leur coup au printemps 1838.

  • Le Mémorial d’Aix, 28 décembre 1839, p. 3.

L’article Une attaque de bandits sur la route (La Fare-les-Oliviers, 13 décembre 1839) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/une-attaque-de-bandits-sur-la-route-la-fare-les-oliviers-13-decembre-1839/feed/ 0
Ils creusaient leur propre tombe (Salon-de-Provence, 10 octobre 1839) https://www.geneprovence.com/ils-creusaient-leur-propre-tombe-salon-de-provence-10-octobre-1839/ https://www.geneprovence.com/ils-creusaient-leur-propre-tombe-salon-de-provence-10-octobre-1839/#respond Sun, 18 May 2025 09:35:07 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25451 Le 10 octobre 1839, un triste événement se produisit au quartier du Val-de-Cuech, sur la route des Plaines, à l’est de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Cet événement plongea deux familles de la…

L’article Ils creusaient leur propre tombe (Salon-de-Provence, 10 octobre 1839) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Le 10 octobre 1839, un triste événement se produisit au quartier du Val-de-Cuech, sur la route des Plaines, à l’est de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Cet événement plongea deux familles de la ville dans le plus profond des deuils.
Il était 17 heures environ et deux jeunes hommes étaient occupés à creuser sous un énorme rocher une espèce de bergerie qu’ils voulaient réaliser avant l’arrivée de l’hiver.
Ces deux hommes peuvent être identifiés :
Le premier était Jacques Allemand, cultivateur de 29 ans, né à Salon le 27 avril 1810, fils de feu François Allemand et de feue Marie Poncet. Il était marié à Désirée Thérèse Grégoire et tous deux vivaient à Salon.
Le second se nommait Symphorien Imbard, cultivateur aussi, mais présentement voltigeur au treizième régiment d’infanterie de ligne, alors en congé illimité, âgé de 27 ans, né à Vernègues (Bouches-du-Rhône) le 16 octobre 1812 et domicilié dans ce même village, célibataire et fils d’Onorat Imbard et de Claire Boyer.
Alors qu’ils creusaient la terre, les deux jeunes hommes ne s’imaginaient qu’en réalité ils creusaient leur propre tombe.
Il soufflait à Salon ce jour-là un vent terrible, faisant suite à huit jours d’intempéries incessantes.
À force d’enlever de la terre de la cavité, le rocher finit par chanceler sur sa base, s’en détacha soudain et, en tombant, écrasa les deux imprudents travailleurs.
Rapidement, deux médecins de Salon se transportèrent sur les lieux mais leurs soins furent inutiles. Ils ne trouvèrent que deux cadavres. Imbard, notamment, avait le crâne écrasé et la poitrine aplatie. Ce jeune soldat était rentré de son service militaire de cinq ans en Afrique sans la moindre blessure et sans maladie et voilà qu’il trouvait la mort à quelques kilomètres de chez lui.
Allemand, lui, avait la tête broyée et de fortes contusions sur le corps. Alors qu’Imbard, nous l’avons dit, était célibataire, Allemand, lui, laissait une veuve et surtout de jeunes enfants.
  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 12 octobre 1839, p. 3.
  • Registre d’état civil de la ville de Salon-de-Provence, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, année 1839, actes nos 122 et 123, 202 E 579.

L’article Ils creusaient leur propre tombe (Salon-de-Provence, 10 octobre 1839) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/ils-creusaient-leur-propre-tombe-salon-de-provence-10-octobre-1839/feed/ 0
Les voleurs du bois des Taillades (Vernègues, 8 mars 1838) https://www.geneprovence.com/voleurs-bois-taillades-vernegues-8-mars-1838/ https://www.geneprovence.com/voleurs-bois-taillades-vernegues-8-mars-1838/#respond Sun, 15 Sep 2019 08:44:26 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=17184 Le bois des Taillades, à cheval sur les communes de Lambesc et de Vernègues (Bouches-du-Rhône) a de tout temps été de sinistre mémoire. Considéré comme un coupe-gorge, c’était un lieu…

L’article Les voleurs du bois des Taillades (Vernègues, 8 mars 1838) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Attaque d'une diligence, Francisco de Goya, 19e siècle, DR.
Attaque d’une diligence, Francisco de Goya, 19e siècle, DR.
Le bois des Taillades, à cheval sur les communes de Lambesc et de Vernègues (Bouches-du-Rhône) a de tout temps été de sinistre mémoire. Considéré comme un coupe-gorge, c’était un lieu par lequel on se devait de passer pour faire la route entre Aix et Avignon et où les récits sont nombreux qui relatent cambriolages à mains armés et meurtres en tout genre.
Le 8 mars 1838, la diligence Lauzier, de Marseille à Nîmes, passait par là à une heure de l’après-midi et était en train de gravir la côte, une fois entrée sur le territoire de la commune de Vernègues, quand soudain trois hommes embusqués, dont deux étaient armés, lui crièrent de s’arrêter. En même temps, l’un d’eux fit feu, blessant grièvement un des chevaux de l’équipage et créant un début de panique parmi les passagers.
Les voyageurs furent ensuite systématiquement dépouillés de leurs biens personnels, leur dérobant argent, montres et effets les plus précieux. Une dame qui se trouvait dans le coupé fut notamment laissée sans la moindre pièce de monnaie sur elle, incapable de subvenir dès lors aux besoins de la route. Elle fut donc contrainte d’écrire à sa famille pour qu’on lui envoyât l’argent nécessaire à son voyage.
Leur crime commis, les voleurs abandonnèrent la diligence qui continua sa route, malgré le cheval blessé.
Arrivée à Pont-Royal (commune de Mallemort), elle rencontra la diligence de Lyon, conduite par M. Poulin. Informés de ce qui venait de se produire, les voyageurs lyonnais, qui allaient devoir passer par le bois des Taillades, décidèrent de faire halte et demander à des gendarmes de prendre la route avec eux dans la voiture. Précaution finalement inutile car, passant par là une heure après, ils ne furent pas inquiétés1.
De nos jours, c’est une voie moderne qui passe par ce secteur mais, au XIXe siècle, la route était bien plus difficile à emprunter, passant par des secteurs depuis non utilisés et abandonnés à la végétation, comme la route passant à l’est de Cazan à proximité du château des Taillades.

Suite de l’affaire

Il fallut attendre le mois de juin suivant pour qu’une partie de la troupe soit arrêtée par la gendarmerie, au pont de la Chèvre, près du bois des Taillades.
Mais, sans être découragés par l’incarcération de plusieurs de leurs complices, les voleurs renouvelèrent leurs attentats le 2 mars 1839, aux Biens-Neufs, près de Salon-de-Provence. Le voiturier Fabre et la malle de Toulouse furent arrêtés, mais évidemment cette tentative était dirigée contre la diligence de Toulouse, qui portait soixante mille francs en numéraire, et qui n’échappa aux brigands que par une accélération toute fortuite dans sa marche.
Les indices recueillis par la justice et quelques reconnaissances timides de la part de certains témoins qui n’osaient dire alors que la moitié de la vérité suffirent pour signaler les vrais coupables, et ce résultat fut dû en grande partie au zèle et au courage du gendarme Rieux, de la brigade de Salon. Aux débats lors du procès à la cour d’assises d’Aix en décembre 1839, les témoins devinrent plus explicites, mais quelques-uns se rétractèrent. Aussi après une discussion fort animée, malgré les dénégations opiniâtres des accusés, leurs récriminations violentes, leurs protestations énergiques, à la fin de la cinquième journée, le jury déclara coupables six des accusés. Le septième, Reyne, dont le nom n’avait même pas été prononcé dans les débats, fut acquitté. La Cour condamna les nommés Dor, Venture, Laval, Granon et Galabon, aux travaux forcés à perpétuité, et un certain Bédouin à cinq ans de la même peine. Mais avant le prononcé de l’arrêt, Dor, bien qu’il eût été emmenoté d’avance, ainsi que ses compagnons, se livra à des actes d’une telle violence qu’on dut le faire garrotter entièrement et transporter par huit gendarmes dans son cachot.

Note

1. La diligence Poulin fut bien heureuse de ne pas être arrêtée. On apprit peu après que, après le départ de la diligence Lauzier, une autre diligence, reliant Aix à Avignon, avait aussi été détroussée, mais cette fois sans qu’il fût nécessaire de tirer un coup de feu.


Voir aussi les articles Une attaque de bandits sur la route (La Fare-les-Oliviers, 13 décembre 1839) et Histoire du domaine des Taillades (Lambesc).

  • Le Mémorial d’Aix, samedi 21 décembre 1839, p. 2.

L’article Les voleurs du bois des Taillades (Vernègues, 8 mars 1838) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/voleurs-bois-taillades-vernegues-8-mars-1838/feed/ 0
Visites policières dans les Alpilles (février 1858) https://www.geneprovence.com/visites-policieres-dans-les-alpilles-fevrier-1858/ https://www.geneprovence.com/visites-policieres-dans-les-alpilles-fevrier-1858/#respond Fri, 10 Sep 2010 20:11:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=355 Lettre au commissaire de police d’Arles. [caption id="attachment_4725" align="alignright" width="282"] Un sergent de ville dans les années 1850.[/caption] Eyguières, le 28 février 1858, Monsieur le Commissaire central, J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint l’état des crimes et délits et événements qui sont parvenus dans le mois. Agréez, monsieur le Commissaire central, l’assurance de mon respect.

L’article Visites policières dans les Alpilles (février 1858) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Lettre au commissaire de police d’Arles.

Sergentdeville65
Un sergent de ville dans les années 1850.

Eyguières, le 28 février 1858,
Monsieur le Commissaire central,
J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint l’état des crimes et délits et événements qui sont parvenus dans le mois.
Agréez, monsieur le Commissaire central, l’assurance de mon respect.
Le commissaire de police du canton d’Eyguières,

[J. ANDREANI]

Vernègues

Visité le 8 février par Lambert.
Rien n’est parvenu dans ce village. Notre visite n’a eu rien à devoir constater. Nous avons chargé le garde champêtre de vigiler activement les personnes qui sont soumis à la surveillance dans sa commune, dans ses discours, et de leurs démarches.

Alleins

Visité le 15 février par Bicheiron.
Je me suis rendu dans cette commune, comme jour de foire, où il y avait beaucoup de marchands. La gendarmerie y assistait aussi ; où il a régné l’ordre le plus régulier ; point de plaintes ni de vols.

Mallemort

Visité le 11 février par Lesbros.
Une enquête de témoins a été faite au moment de notre visite par monsieur le Commissaire central, par des discours faits par le sieur Seraizin, ancien pharmacien, et après ordre a été donné à la gendarmerie pour le mettre à la disposition de monsieur le Procureur impérial.

Lamanon

Visité le 22 février par Bérenguier.
Cette commune, l’avons trouvée parfaitement en règle par plusieurs visites que nous avons faites, soit pour la bonne moralité des habitants, soit pour l’entretien des lieux publics.
Un événement est parvenu dans cette commune le jour du 25 par le nommé Luya, Jean François , scieur de long, âgé de trente ans, lequel a été trouvé pendu à un pin. D’après les recherches faites, résulte de s’être suicidé volontairement de lui-même.

Aureille

Visité le 17 février par Martin.
Aucune plainte n’est parvenue dans ce petit village. La tenue de la voie publique est généralement propre et d’abord ce pays est bien administré.

Eyguières

Avons visité les bouchers et marchands des comestibles et avons reconnu tous en règle. Il n’y eut point de discours politique, ni point de plaintes. Aucune maladie contagieuse n’existe dans le canton. La fermeture des lieux publiques est régulièrement exécutée.

Eyguières, le 28 février 1858.
Le commissaire de police du canton d’Eyguières.

[J. ANDREANI]

 

  • Source : Archives communales d’Arles, J158
  • Photographie : Le cours principal d’Eyguières. DR.

L’article Visites policières dans les Alpilles (février 1858) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/visites-policieres-dans-les-alpilles-fevrier-1858/feed/ 0
Les funérailles de Vernègues (13 juin 1909) https://www.geneprovence.com/les-funerailles-de-vernegues-13-juin-1909/ https://www.geneprovence.com/les-funerailles-de-vernegues-13-juin-1909/#respond Sun, 28 Jun 2009 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=594 [caption id="attachment_5683" align="alignleft" width="300"] Restes de Vernègues après le tremblement de terre.(Cliché Astier.

L’article Les funérailles de Vernègues (13 juin 1909) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Restes de Vernègues après le tremblement de terre. (Cliché Astier. DR.)
Restes de Vernègues après le tremblement de terre.
(Cliché Astier. DR.)

« En arrivant aux pieds de ce pauvre village, le visiteur dit tout d’abord : “Voilà ce qui fut le Vernègues !” Ce qui reste debout, en effet, comprend deux ou trois maisons (et combien endommagées !), puis la mairie qui, par une chance inexplicable, a pu résister à la violence de la secousse. Perché sur un immense rocher, le vieux château et le rocher s’effondrèrent sur les maisons pour démolir de fond en comble celles que le cataclysme avait laissées, non point intactes, mais dans un état beaucoup moins terrifiant. De l’église, il ne reste plus qu’un pan de mur que les soldats du génie ont dû abattre.
Vernègues n’a eu à enregistrer que deux morts, malgré la furie du cataclysme, mais c’est bien par miracle. Le fils du garde de la commune fut projeté hors de son lit dans un terrain situé en contrebas de 15 mètres et il put se relever sans la moindre blessure. D’autre part, neuf ouvriers italiens habitant dans une maison se trouvant sur le chemin de l’église furent ensevelis sous leur toit. Ils se dégagèrent d’eux-mêmes, bien que l’immeuble où ils habitaient se trouvât dans un endroit pitoyable, et aucun d’eux n’avait reçu la moindre blessure. Cela tient du miracle !

Le centre du village a reçu les blocs de l’immense rocher supportant le vieux château, causant des dégâts monstrueux. (Cliché Ruat. DR.)
Le centre du village a reçu les blocs de l’immense rocher supportant le vieux château, causant des dégâts monstrueux.
(Cliché Ruat. DR.)

Les deux victimes sont Mme veuve Bélon, mère du dévoué maire de Vernègues, et M. Louis Michel. Leurs obsèques furent célébrées le dimanche 13 juin, au milieu d’un grand nombre de personnes venues des environs. Le Conseil municipal d’Alleins, avec son drap mortuaire, et toute la population de cette commune avaient eu à coeur de se rendre au Vernègues. Dans le cortège, on remarquait, en outre, le juge de paix d’Eyguières et diverses autres notabilités.

Après l’absoute, M. l’abbé Agard prononça une très émouvante allocution. Au cimetière, deux autres discours furent dits par M. Terrin, maire d’Alleins, et par M. Tuaire, conseiller d’arrondissement, au nom du gouvernement.
On se plaît à reconnaître que M. Bélon, maire, et ses collaborateurs du Conseil municipal, firent tous preuve, au cours de ces tristes jours, d’un dévouement au-dessus de tout éloge. »

[anonyme]

 

L’article Les funérailles de Vernègues (13 juin 1909) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/les-funerailles-de-vernegues-13-juin-1909/feed/ 0
Tremblements de terre en Provence https://www.geneprovence.com/tremblements-de-terre-en-provence/ https://www.geneprovence.com/tremblements-de-terre-en-provence/#comments Sun, 01 Apr 2007 10:26:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1029 Les principaux tremblements de terre en Provence : 13 décembre 1509 : Rive droite de la Durance. Épicentre : Manosque (04). Dégâts importants. La sécheresse avait été si forte que les sources avaient tari et elles ne recommencèrent à couler qu'en janvier 1510. 15 février 1644 : De Nice à La Viste (près de Marseille). Épicentre : Châteauneuf d'Entraunes (06).

L’article Tremblements de terre en Provence est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Les principaux tremblements de terre en Provence :

  • salon-rue-d-avignon-tremble13 décembre 1509 : Rive droite de la Durance. Épicentre : Manosque (04). Dégâts importants. La sécheresse avait été si forte que les sources avaient tari et elles ne recommencèrent à couler qu’en janvier 1510.
  • 15 février 1644 : De Nice à La Viste (près de Marseille). Épicentre : Châteauneuf d’Entraunes (06). Six secousses dont une de six secondes. Faible ressenti à Marseille.
  • 5 août 1708 : Fort séisme à Manosque (04) du même type que celui de 1509. Ressenti dans le Lubéron. Très gros dégâts à Manosque, pas de victime.
  • 1754 : Colmars (04) : La fontaine intermittente éprouve des anomalie.
  • 1er novembre 1755 : Fort séisme à Lisbonne (Portugal). La Provence dans son ensemble ressent la secousse. Le même jour, vers 16h00, M. de Villeneuve-Vauclause, en marchant sur ses terres de Saint-Auban (83), remarque que les eaux d’une source située au pied d’une colline face au village sortent troubles et agitées. Le lendemain, tout rentre dans l’ordre.
  • 2 avril 1808 : Séisme de Marseille à Antibes (06) entre 17h30 et 18h00. Fort sur la Côte-d’Azur, plus modéré à Marseille.
  • 19 mars 1812 : Destruction de Beaumont (84). Grande détonation à minuit. Forts balancements. 2h00 : Secousse fatale. Les répliques se poursuivent jusqu’au 2 juin. Séisme ressenti dans tout le Lubéron. Légère secousse à Marseille. Deux raz-de-marée cette année dans le port de la cité phocéenne.
  • 16 septembre 1813 : Légère secousse à Marseille à 10h30.
  • mars 1817 : Tremblement fréquents dans tout le sud de l’Europe.
  • 23 février 1818 : Légères secousses à Marseille (19h00).
  • 24 février 1818 : Légères secousses à Marseille (11h00) et à Aix (11h10).
  • 1831 : Séisme à Nice.
  • 1854 : Séisme à Nice.
  • 23 février 1887 : Fort séisme en Ligurie (Italie). Ressenti jusqu’au Languedoc. Balancements en Haute-Provence. 6° sur l’échelle de Richter. Une dizaine de morts dans le sud-est de la France (600 en Italie).
  • 11 juin 1909 : Fort séisme sur la Provence. Épicentre : Lambesc, Saint-Cannat. Cinq villages détruits, plusieurs fortements endommagés (Venelles, Rognes, Lambesc, Saint-Cannat, Salon, Vernègues). Ressenti dans toute la Basse-Provence. 6,2° sur l’échelle de Richter. 46 morts, 250 blessés.

Photographie : Une rue de Salon-de-Provence après le tremblement de terre du 11 juin 1909. DR.

L’article Tremblements de terre en Provence est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/tremblements-de-terre-en-provence/feed/ 2