83 - Salernes Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/83-salernes/ 500 ans de faits divers en Provence Mon, 07 Oct 2024 19:11:45 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 83 - Salernes Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/83-salernes/ 32 32 Un incendie volontaire (Salernes, 16 février 1895) https://www.geneprovence.com/un-incendie-volontaire-salernes-16-fevrier-1895/ https://www.geneprovence.com/un-incendie-volontaire-salernes-16-fevrier-1895/#respond Sun, 13 Oct 2024 05:30:28 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22690 Dans la nuit du 16 février 1895, un incendie éclatait dans une maison de campagne située à un kilomètre de Salernes, quartier de Gourgarat, appartenant au nommé Charles-Antoine Abbat, 59…

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Dans la nuit du 16 février 1895, un incendie éclatait dans une maison de campagne située à un kilomètre de Salernes, quartier de Gourgarat, appartenant au nommé Charles-Antoine Abbat, 59 ans, né à Salernes, arrondissement de Draguignan (Var), le 4 novembre 1835, fils de Jean-Baptiste et de Marie-Clarisse Lautard, marié, cultivateur, et demeurant à Salernes.

L’incendie

Vers une heure du matin, des ouvriers qui travaillaient à la fabrique de tomettes du sieur Dauphin aperçurent de la lumière à la fenêtre de cette maison de campagne, distante d’environ 500 mètres de la fabrique. Ils n’attribuèrent d’abord aucune importance à ce fait. Mais peu de temps après, ayant vu les flammes sortir par la toiture, ils accoururent sur le lieu du sinistre et vinrent tout d’abord frapper à la porte de l’habitation occupée par Abbat et sa famille, qui se trouvait sur leur chemin à 25 mètres de la maison dévorée par l’incendie. Ce ne fut qu’après trois appels consécutifs qu’Abbat se décida à répondre. Comme il ne se hâtait pas de paraître, l’ouvrier Roux l’appela une quatrième fois et c’est alors seulement qu’il se montra, simplement vêtu d’un pantalon et sans souliers.
Quand on arriva sur les lieux, tout secours était devenu inutile. Le feu achevait son œuvre de destruction ; toiture et plancher s’effondraient dans les flammes et il ne restait plus que les quatre murs de la maison incendiée.

L’enquête

La gendarmerie de Salernes, aussitôt prévenue, se rendait immédiatement sur les lieux, recueillait des renseignements, interrogeait Abbat dont le peu d’empressement à se montrer aux voisins accourus à son secours et l’indifférence en présence du désastre qui l’atteignait avaient éveillé les soupçons de tous les assistants.
Après avoir essayé de nier, Abbat passa de témoin à suspect principal. Enfin, il fit les aveux les plus complets. Il reconnut qu’il avait mis lui-même le feu à sa maison de campagne pour toucher le montant de la prime d’assurance, évaluée à 1 200 francs auprès de la compagnie Le Soleil.
Devant le juge d’instruction, il renouvela ses aveux. Au surplus, les charges les plus graves étaient relevées contre lui. Sa fille, la jeune Emma-Marie, l’avait entendu dans la nuit du crime rentrer furtivement vers une heure du matin, fermant les portes avec les plus grandes précautions, évitant de faire le moindre bruit, se recouchant sans lumière. Au dehors, le chien n’avait pas aboyé.
Après le réquisitoire sévère du Procureur de la République et l’éloquente plaidoirie de Me Giraud, le jury entre en délibération et après quelques instants rapporte un verdict de culpabilité, mitigé par des circonstances atténuantes.
En conséquence, la Cour, après avoir délibéré, le condamna à deux ans de prison.
  • Source : La République du Var, 30 avril 1895, p. 2, 1er mai, p. 2.

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Le grand ormeau de Salernes https://www.geneprovence.com/le-grand-ormeau-de-salernes/ https://www.geneprovence.com/le-grand-ormeau-de-salernes/#respond Thu, 23 Apr 2009 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=633 Jusqu'en 1919, le village de Salernes, dans le Var, était réputé pour le magnifique ormeau qui s'y dressait fièrement. Cet arbre avait été planté en 1683 sur la place de l'église. Il atteignit une taille telle qu'un savetier décida de s'y installer au début du XIXe siècle.

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Grand ormeau de SalernesJusqu’en 1919, le village de Salernes, dans le Var, était réputé pour le magnifique ormeau qui s’y dressait fièrement. Cet arbre avait été planté en 1683 sur la place de l’église. Il atteignit une taille telle qu’un savetier décida de s’y installer au début du XIXe siècle. Profitant d’une anfractuosité au milieu du tronc, il y aménagea son atelier et y développa son commerce. Il y aménagea même une porte vitrée et un toit en zinc, ainsi qu’une enseigne sur laquelle on pouvait lire : « Au bon savetier. J. Inaudi succ. de Largemet, réparations garanties aussi durables que l’orme. »
Malheureusement, une étincelle sortie du four du savetier incendia l’arbre en 1868. Contre toute attente, l’ormeau survécut et continua de bien se porter.
L’arbre devint l’orgueil des habitants du village qui refusèrent son abattage lorsqu’un projet d’agrandissement de la place fut décidé.
Il fallut attendre novembre 1919 pour que le maire Esbérard procède à son abattage, l’ormeau étant jugé dangereux pour le public.
Reste aujourd’hui la légende de ce bel arbre qui vécut tout de même 236 années.

Photographie : Coll. part. Marie Valbonetti, avec son aimable autorisation.
Bilbiographie : Salernes, terre et céramiques, N. Ulisse, Edisud, 1987.

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Un père présumé (Salernes, 21 mai 1750) https://www.geneprovence.com/un-pere-presume-salernes-21-mai-1750/ https://www.geneprovence.com/un-pere-presume-salernes-21-mai-1750/#respond Tue, 01 Jan 2008 18:05:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=903 Registre des BMS de Salernes (1736-1755), AD83, 7E 128/2Transmis par Frédéric de Solliers« Jean Baptiste n°1, fils naturel, à ce qu'on nous a dit de Louis Charrieu, trav[ailleu]r de la ville d'Aups et de Magdaleine Roudeillat de ce lieu, est né le vingt un may an que dessus sur les quatre heures du matin et le même jour a été

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Père présumé Salernes« Jean Baptiste n° 1, fils naturel, à ce qu’on nous a dit de Louis Charrieu, trav[ailleu]r de la ville d’Aups et de Magdaleine Roudeillat de ce lieu, est né le vingt un may an que dessus sur les quatre heures du matin et le même jour a été baptisé par moi sous[sig]né. Le parrain a été sieur Jean Baptiste Giraud, premier consul, et la marraine dem[oise]lle Catherine Cabasson, épouse dudit sieur Giraud, qui a signé ; ladite demoiselle a déclaré ne le savoir. »
[Giraud, Julliany prêtre]
  • Registre des BMS de Salernes (1736-1755), AD83, 7E 128/2
  • Transmis par Frédéric de Solliers

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