13 - Aix-en-Provence Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-aix-en-provence/ 500 ans de faits divers en Provence Mon, 22 Sep 2025 09:47:44 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Aix-en-Provence Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-aix-en-provence/ 32 32 La mort d’une jeune femme en prison (Aix-en-Provence, 26 novembre 1839) https://www.geneprovence.com/la-mort-dune-jeune-femme-en-prison-aix-en-provence-26-juin-1839/ https://www.geneprovence.com/la-mort-dune-jeune-femme-en-prison-aix-en-provence-26-juin-1839/#respond Mon, 22 Sep 2025 05:30:18 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26405 En ce mois de novembre 1839, un drame secouait les murs de la prison d’Aix. Marguerite Girard, une jeune domestique de 24 ans, originaire de Beaufin (Isère) et résidant à…

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En ce mois de novembre 1839, un drame secouait les murs de la prison d’Aix. Marguerite Girard, une jeune domestique de 24 ans, originaire de Beaufin (Isère) et résidant à Marseille, y a trouvé une fin soudaine. Née de François Girard et Nanette Girard, elle était incarcérée à la prison d’Aix, au 1, rue Peyresc.
Marguerite avait été condamnée par le tribunal correctionnel d’Aix. Elle purgeait une peine d’un an pour homicide involontaire sur son nouveau-né.
Le 26 novembre, le concierge des prisons, Sauveur Perrache (27 ans), effectuant sa ronde matinale, découvrit Marguerite inanimée. Il alerta immédiatement M. Dastros, le médecin des prisons. Ce dernier confirma son décès, qu’il attribua à des causes naturelles, probablement une attaque d’apoplexie. L’acte de décès fut également signé par Joseph André (47 ans), guichetier des prisons.
  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 30 novembre 1839, p. 3.
  • Registre d’état civil d’Aix-en-Provence, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 202 E 370, acte no 711.

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Les paysans dupés par un filou (Aix-en-Provence, 15 mai 1868) https://www.geneprovence.com/les-paysans-dupes-par-un-filou-aix-en-provence-15-mai-1868/ https://www.geneprovence.com/les-paysans-dupes-par-un-filou-aix-en-provence-15-mai-1868/#respond Sun, 07 Sep 2025 20:03:32 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26290 En mai 1868, près d’Aix, un escroc rusé visitait une ferme. Avant d’arriver, il s’était renseigné sur les habitants et leur lieu de naissance. Fort de ces informations, il se…

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En mai 1868, près d’Aix, un escroc rusé visitait une ferme. Avant d’arriver, il s’était renseigné sur les habitants et leur lieu de naissance. Fort de ces informations, il se présenta et interpella les paysans par leurs noms et même le nom de leur village d’origine.
« Je suis, dit-il, envoyé pour vous réclamer certaines sommes que vous devez et si vous ne vous exécutez de bonne grâce, j’ai à ma suite des gendarmes, qui ont l’ordre de vous conduire en prison.
— Mais nous ne devons rien, répondirent les paysans surpris de ces menaces.
— Cherchez bien, insista le filou.
— La seule chose que je doive à cette heure, dit le paysan, ce sont mes contributions.
— C’est précisément cela, répliqua l’escroc, qui saisit la balle au bond. Eh bien ! si vous désirez que je suspende toutes poursuites, vous allez me payer quarante francs. »
Et ce disant, il regarde sa montre et dit : « Mes gendarmes sont à cette campagne que vous voyez. Il est onze heures. À deux heures, ils seront ici. Nous avons la mission de conduire en prison certains individus mauvais débiteurs et notamment l’ermite de Roquefavour, qui doit huit cents francs. »
Le paysan, sa femme et leur fille se consultent. Il n’y a que 25 francs dans la ferme. On les offre au voleur, qui veut bien les accepter et qui promet, vu la facilité qu’ils mettent à s’exécuter, de suspendre toutes poursuites.
Les paysans réclament un reçu. Le filou fouille dans une masse de papiers insignifiants qu’il tenait sous le bras, et dit : « Je l’ai oublié, mais venez au palais de justice à Aix et je vous donnerai quittance. »
Les pauvres paysans, charmés d’en être quittes à si bon marché, se mettent à l’œuvre et préparent un bon dîner pour le filou qui fut on ne peut plus charmant à table. La fille du paysan fut après malade de l’effroi.
Néanmoins pour être complet, ajoutons que l’individu fut pris quelques jours après et qu’il expia en prison les écarts de son imagination féconde.
  • Source : Le Petit Marseillais, 12 juin 1868, p. 2.

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Récit de la peste de Provence (Boulbon, 15 décembre 1720) https://www.geneprovence.com/recit-de-la-peste-de-provence-15-decembre-1720/ https://www.geneprovence.com/recit-de-la-peste-de-provence-15-decembre-1720/#respond Sat, 06 Sep 2025 15:54:29 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26277 Durant toute la seconde moitié de l’année 1720, le curé de Boulbon, Périer, fait le récit de la peste qui s’étend dans un premier temps à Marseille mais peu à…

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Reconstitution du village de Boulbon en 1720. © GénéProvence, 2025.

Durant toute la seconde moitié de l’année 1720, le curé de Boulbon, Périer, fait le récit de la peste qui s’étend dans un premier temps à Marseille mais peu à peu dans un grand nombre de villes et villages de Provence. On a sous sa plume le récit d’un homme inquiet pour le village, ce « misérable lieu », qu’il administre.

« Cette année 1720, il y a eu une récolte abondante. Toutes les terres, les unes et les autres, ont rendu d’un dixième dans le temps de la foire de Beaucaire.
On a soupçonné Marseille de peste et avec juste raison puisqu’elle y est si maligne qu’on assure que depuis le commencement de ce mois d’août, jusqu’à aujourd’hui vingt-huitième août, il y est mort plus de quatorze à quinze mille âmes et il continue à ce qu’il nous en revient à y en mourir toujours sans nombre.
Toutes les villes et villages de la province se gardent et il n’y a plus de commerce ni avec le Languedoc ni avec Avignon, et si Dieu n’y met sa main par sa divine miséricorde, nous sommes tous perdus.
Aubagne, Lançon, sont atteints de ce mal-là, Aix est soupçonné et on assure qu’il est au faubourg.
Le 3 octobre, le parlement, après avoir prêté serment, s’est retiré à Saint-Remy, s’étant eux-mêmes condamnés à faire quarantaine.
La peste est aux quatre coins d’Aix. Le 30 septembre, il y mourut dans une nuit vingt-cinq personnes.
On assure qu’il est mort à Marseille ou à ses bastides plus de cinquante mille âmes.
Nous nous gardons ici le mieux que nous pouvons, jour et nuit.
Aujourd’hui 23 octobre 1720, nous avons renouvelé le vœu de sainte Élisabeth et nous sommes allés en procession à Notre-Dame chanter la grand-messe. Les consuls y ont été pieds nus, la corde au col et la torche à la main, ce qui se continuera in aeternam.
Saint-Remy est soupçonné de contagion. Dieu veuille qu’il n’y ait rien.
J’ai grand peur que la peste n’y soit bientôt déclarée, comme aux autres endroits.
Du onze novembre, on mande qu’il est mort à Marseille ou à ses bastides plus de soixante mille âmes. Il y a eu de terribles désordres dans cette ville, causés par les forçats de galère qu’on avait tirés pour servir les malades et pour servir de corbeaux.
Il y est mort une grande quantité des prêtres et de religieux. Monseigneur l’Archevêque s’y est exposé autant que les prêtres les plus zélés et Dieu l’a conservé jusqu’à aujourd’hui. Le pape a envoyé trois mille saumées1 de blé pour soutenir le pauvre peuple et la contagion fait aujourd’hui à Aix autant de ravages à proportion qu’il en a fait à Marseille, où elle commence fort à calmer.
On soupçonne toujours Saint-Remy et il y a apparence que cette ville aura le même sort que toutes les autres villes et villages, qui ont été soupçonnées où elle est aujourd’hui aux quatre coins. Dieu veuille la préserver.
On dit que Lançon, il n’y est resté presque personne.
Le Martigues et Salon sont confinés.
Le 5 décembre, M. l’Intendant s’est retiré à Barbentane, méchante marque pour Saint-Remy. Madame l’Intendante s’est accouchée en chemin et a fait l’enfant dans son carrosse.
Certainement la contagion doit y être quoi qu’on le cache, mais dans moins de quatre à cinq jours, il sera confiné quoi qu’on en dise.
Le 15, troisième dimanche, à 4 heures du soir, l’ordre de M. de Jossaud, commandant dans cette viguerie, est arrivé, de confiner Saint-Remy.
Dieu veuille nous garder par sa divine miséricorde, car nous sommes en grand danger dans ce misérable lieu où il n’y a pas grand ordre.
Tarascon est en grand danger et nous aussi.
Le 14 décembre, la peste a commencé à Tarascon, par Simiot, poissonnier, qui l’a portée du Martigues. Il est mort avec un bubon. Dieu ait pitié de Tarascon et de nous aussi. On a confiné la traverse d’Arles au faubourg Saint-Jean. »

Note

1. Une saumée représente la charge d’une bête de somme.

  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 222.

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Le suicide d’un cultivateur (Aix-en-Provence, 18 novembre 1839) https://www.geneprovence.com/le-suicide-dun-cultivateur-aix-en-provence-18-novembre-1839/ https://www.geneprovence.com/le-suicide-dun-cultivateur-aix-en-provence-18-novembre-1839/#respond Thu, 04 Sep 2025 19:37:32 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26261 Le 18 novembre 1839, un drame secoua la campagne d’Aix-en-Provence. Ce jour-là, Honoré Charles Florens, un cultivateur de 57 ans et 5 mois, mettait fin à ses jours. Natif du…

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Le 18 novembre 1839, un drame secoua la campagne d’Aix-en-Provence. Ce jour-là, Honoré Charles Florens, un cultivateur de 57 ans et 5 mois, mettait fin à ses jours. Natif du Tholonet, près d’Aix, cet homme était le fils de feu Joseph-Pierre Florens et de feue Marie-Thérèse Bourrelly, et l’époux de Marguerite Suzanne Adélaïde Payan.
Il résidait précisément à la campagne de Sainte-Anne, dans le quartier de Valcros. Malheureusement, c’est là qu’il trouva la mort. Le lundi matin, aux alentours de 9 heures, il se suicida en se tirant un coup de fusil dans la poitrine. Cet acte eut lieu au milieu des champs.
Selon les témoignages de l’époque, Honoré Charles Florens traversait de graves difficultés. Il était confronté à de mauvaises affaires, dit-on, et une misère profonde l’accablait. Ces épreuves, visiblement, l’avaient plongé dans un état de désespoir extrême. Il développa une sorte de monomanie du suicide. Cette tragédie le poussa à commettre cet acte désespéré.
  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 23 novembre 1839, p. 3.
  • Registre d’état civil d’Aix-en-Provence, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 202 E 370, acte no 702.

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Un accueil tumultueux pour le duc d’Orléans (Aix-en-Provence, 17 novembre 1839) https://www.geneprovence.com/un-accueil-tumultueux-pour-le-duc-dorleans-aix-en-provence-17-novembre-1839/ https://www.geneprovence.com/un-accueil-tumultueux-pour-le-duc-dorleans-aix-en-provence-17-novembre-1839/#respond Mon, 18 Aug 2025 10:26:46 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26142 Le dimanche 17 novembre 1839, Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans, passa par Aix. Cet événement, attendu de longue date, fut malheureusement marqué par une série d’incidents, allant d’une tragédie routière à un accueil officiel…

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Le dimanche 17 novembre 1839, Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans, passa par Aix. Cet événement, attendu de longue date, fut malheureusement marqué par une série d’incidents, allant d’une tragédie routière à un accueil officiel discutable. Cet épisode nous offre un aperçu unique des réalités de l’époque.

Une arrivée endeuillée : l’accident tragique

Le duc d’Orléans, figure royale triomphante sur les lignes de postes depuis plusieurs mois, traversait la ville ce dimanche-là, entre 14 heures et 15 heures. Son arrivée fut toutefois retardée de quarante-cinq minutes. En effet, un accident dramatique venait de se produire. Un des postillons, qui montait le cheval du prince, chuta brutalement. Les roues de la voiture écrasèrent la tête du malheureux postillon.
Le prince, sans hésiter, descendit de son véhicule. Il aida personnellement à transporter le blessé vers une maison voisine, près de l’auberge de la Mounine. Malheureusement, l’homme expira quelques minutes plus tard. Des secours furent dépêchés aussitôt, un médecin de Bouc fut appelé. Cependant, il ne trouva qu’un cadavre à son arrivée. La victime, Jean-Pierre Jeantet, avait 30 ans1. Il laissait derrière lui une jeune veuve et deux jeunes enfants. Le duc d’Orléans, touché par la situation, remit une aide provisoire de 300 francs à la veuve. Ce geste visait à lui apporter un soutien en attendant la pension à laquelle cet événement tragique lui donnait droit.

Un arc de triomphe en papier mâché et des préparatifs controversés

Le duc d’Orléans, par Jean-Auguste Dominique Ingres, tableau réalisé après 1842. National Gallery, Londres.
En approchant de la Rotonde, à Aix, un spectacle pour le moins surprenant attendait le prince. Un arc de triomphe, construit pour l’occasion, y trônait. Cependant, son style était jugé peu correct. Il semblait même ployer sous un gigantesque entablement depuis la veille. Il comportait un long et étroit arceau, flanqué de deux portes dérobées. Le tout était surmonté de gradins.
Au sommet, un trophée aux couleurs douteuses était déployé. Sa conception raide et disgracieuse, ainsi que ses teintes équivoques, le faisaient étrangement ressembler à une enseigne de bureau de tabac. Peu importe la somme votée par le conseil municipal, il semblait évident que d’autres choix de couleurs auraient pu être faits pour représenter dignement le drapeau national, au lieu de cet orange, ce bleu délavé et ce gris salissant.

Un accueil officiel sous haute tension

Les autorités administratives et municipales patientaient depuis midi pour accueillir l’héritier du trône. Le maire de la ville, lui, avait d’ailleurs déjà présenté ses hommages à Marseille. Pour l’occasion, la compagnie d’artillerie avait pris position. Son lieutenant à cheval et ses canons, tirés par des postillons en tenue négligée (ce qui évoque la célèbre bataille d’Iéna où Napoléon fit transporter son artillerie en poste), se tenaient à gauche de la grille de fer. Cette manœuvre, habilement orchestrée, soulignait les talents stratégiques de leur chef.
Dès que les éclaireurs, prudemment postés, signalèrent l’arrivée des voitures, les artilleurs se hâtèrent. Ils tirèrent leurs vingt et un coups de canon, s’assurant de terminer avant le départ du prince. La compagnie de pompiers et une brigade de gendarmerie s’étaient rangées le long de la chaussée de Marseille. Le commandant de place, représentant à lui seul la garnison, était également présent. Sa présence était jugée non seulement appropriée, mais aussi essentielle pour maintenir l’ordre et la dignité de la cérémonie royale.

Chaos et courtoisie royales

Pourtant, seuls deux sergents de ville et deux agents de police avaient été laissés pour contenir la foule autour de l’arc de triomphe et du cortège. Par conséquent, l’arrivée du prince fut marquée par un désordre complet. Le sous-préfet et le maire d’Aix eurent le plus grand mal à atteindre le duc d’Orléans. En descendant de voiture, l’héritier du trône fut contraint de jouer des coudes. Il dut se frayer un chemin pour passer sous ce monument de fortune. Une heure auparavant, un peintre avait appliqué des marbrures de style sur le monument déjà peu soigné.
Un autre honneur attendait le prince. Il fut présenté à l’officier qui commandait les artilleurs. Ce dernier l’accueillit avec une bienveillance certaine, voire une simplicité, qui toucha profondément le duc d’Orléans.

Une figure royale marquée par la tragédie

Le prince, malgré son rang, affichait une expression sérieuse et triste. Le terrible événement survenu sous ses yeux expliquait amplement cette disposition. Il serra la main de M. Aude, le maire, lui rappelant sa promesse faite à Marseille : « Vous m’aviez promis à Marseille de ne pas faire d’apprêts et de me recevoir sans cérémonie. » Le premier magistrat aurait répondu : « Monseigneur, nous n’avons pas pu faire autrement. »
Aucune acclamation ne se fit entendre. On remarqua à regret que les badauds autour du prince ne se découvraient pas. Cet oubli des plus simples marques de respect fut jugé inqualifiable. Par conséquent, la réception fut brève. Plusieurs discours préparés restèrent manuscrits dans la poche des orateurs.
Le duc d’Orléans regagna sa voiture avec difficulté. Quinze minutes après son arrivée, il repartait. Il laissa à M. le maire l’assurance de sa satisfaction et une somme d’argent destinée aux pauvres de la ville. Le temps, superbe toute la journée, avait attiré une grande partie de la population hors de la ville mais beaucoup étaient restés prisonniers de leurs maisons à cause des pluies récentes.

Une préparation officielle jugée négligente

Évidemment, l’imprévoyance des autorités municipales restait difficile à comprendre. Elles seules avaient dirigé les préparatifs de l’événement. Leur négligence exposa la personne du prince à des démonstrations excessives d’empressement. Un général de sa suite les qualifia d’ailleurs de manière assez brutale.
Note

Il était fils de feu Jean Jeantet, lui aussi postillon, et de Catherine Huc. De plus, Jean-Pierre Jeantet, au moment de son accident, était marié à Anne-Marie Roques. On ignore la localisation de ses origines. Son acte de décès figure à la date du 17 novembre 1839, à 13 heures, dans le registre des décès de l’état civil de Bouc-Bel-Air.

  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 23 novembre 1839, p. 2.
  • Registre d’état civil de Bouc-Bel-Air, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 202 E 393, acte no 17.

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Une chute dans la cuve à vin (Aix-en-Provence, 13 novembre 1839) https://www.geneprovence.com/une-chute-dans-la-cuve-a-vin-aix-en-provence-13-novembre-1839/ https://www.geneprovence.com/une-chute-dans-la-cuve-a-vin-aix-en-provence-13-novembre-1839/#respond Thu, 24 Jul 2025 05:30:54 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25986 Vers vingt heures, ce mercredi 13 novembre 1839, un commis de 34 ans, Jean-Antoine Faure, originaire de Turin, perdit la vie. Il travaillait pour Toye Lazarin Luc, fromager de la place du Marché, au…

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Vers vingt heures, ce mercredi 13 novembre 1839, un commis de 34 ans, Jean-Antoine Faure, originaire de Turin, perdit la vie. Il travaillait pour Toye Lazarin Luc, fromager de la place du Marché, au 14, rue des Marseillais, à Aix-en-Provence.
Le jeune homme voulait soutirer du vin. Il descendit alors dans une cuve vinaire. Or, cette cuve contenait encore beaucoup de marc de raisin. Il n’avait pas aéré l’espace auparavant. Cette grave imprudence lui coûta la vie. En effet, il fut asphyxié sur-le-champ.
Pour preuve, lorsqu’on voulut le secourir, on présenta une chandelle allumée à l’ouverture de la cuve. Elle s’éteignit immédiatement. Ce signe confirmait la présence de gaz nocifs. Le corps du malheureux ne put être retiré qu’une demi-heure plus tard, soit son employeur n’avait pas remarqué son absence immédiatement, soit les précautions nécessaires pour entrer en toute sécurité dans la cave avaient pris beaucoup de temps.
De surcroît, des accidents similaires se reproduisaient chaque année. Parfois, des enfants tombaient dans des cuves que l’on laissait ouvertes par imprudence. D’autres fois, des ouvriers risquaient leur vie. Ils bravaient des dangers certains par pure négligence, pour éviter un léger effort.
  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 16 novembre 1839, p. 2.
    Registre d’état civil d’Aix-en-Provence, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 202 E 370, acte no 691.

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Le procès du crime d’Eyragues (Eyragues, 28 mai 1881) https://www.geneprovence.com/le-proces-du-crime-deyragues-eyragues-28-mai-1881/ https://www.geneprovence.com/le-proces-du-crime-deyragues-eyragues-28-mai-1881/#respond Mon, 07 Jul 2025 05:30:04 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25871 Un crime avait été commis à Eyragues sur la personne d’un nommé Claude Falgon, journalier de 63 ans. Une enquête approfondie mais peut-être assez imparfaite avait conduit à l’inculpation d’un berger…

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Un crime avait été commis à Eyragues sur la personne d’un nommé Claude Falgon, journalier de 63 ans. Une enquête approfondie mais peut-être assez imparfaite avait conduit à l’inculpation d’un berger des Basses-Alpes, Joseph Cougourdan, arrêté le 29 novembre 1880.
Pourtant, s’il était évident que Cougourdan était responsable de vols dans cette affaire, rien ne prouvait totalement qu’il était l’auteur du meurtre de Falgon. En effet, des objets personnels de la victime avaient été volés et il apparaissait que l’inculpé n’en était pas porteur. C’est donc qu’il y avait au moins un autre voleur. Et ce voleur-là pouvait aussi être l’assassin.
Et de fait, il faudra attendre deux mois après l’arrestation de Cougourdan pour connaître une avancée significative dans l’affaire.
Le vendredi 28 janvier 1881, le commissaire de Saint-Rémy, assisté de deux agents, procédait à Saint-Andiol à l’arrestation d’un nommé Bruno David, domestique, trouvé en possession de la montre no 6991, qui fut volée dans la nuit du 20 au 21 novembre 1880 sur Claude Falgon.
David fut donc mis à la disposition du parquet et il finit par avouer qu’il était le seul auteur du crime commis sur le journalier. Il en raconta même tous les détails.
Cougourdan, lui, était blanchi du meurtre, mais restait tout de même inculpé de vol. Même s’il échappait à la cour d’assises, il n’allait pas moins de retrouver face à la police correctionnelle.

Dans le cas du pauvre Falgon, il apparaissait que le crime avait eu évidemment le vol pour mobile. Le désordre des vêtements de la victime indiquait que le meurtrier n’avait rien négligé pour se procurer les objets de quelque valeur dont il pouvait être porteur. Cependant des bijoux, cachés autour de l’un des pieds avaient échappé à ses recherches, mais on sut plus tard qu’une montre en argent enfermée dans un étui et un porte-monnaie contenant deux pièces d’argent avaient été soustraites. L’enquête parvint à découvrir le signalement précis et même le numéro (6 991) de la montre. Le 28 janvier, un horloger de Saint-Rémy fit connaître qu’un certain Honoré Gonfond lui avait confié, pour la réparer, une montre portant le numéro 6 991. Honoré Gonfond, interrogé, déclara l’avoir achetée, le 18 janvier, au prix de vingt-cinq francs, auprès d’un homme du nom de David Bruno, valet de ferme chez son père, au mas de Gonfond.
Dans la soirée du 21 novembre, David avait fait voir une montre semblable enfermée dans un étui, au café Bourdet, à Saint-Rémy. L’étui fut découvert au mas Gonfond au milieu de ses effets, dans sa malle.
Vaincu par l’évidence, après avoir essayé quelques dénégations, le prévenu finit par avouer sa culpabilité. Il raconté que dans la nuit du 20 au 21 novembre, il avait quitté le café Bourdet, à Saint-Rémy, vers une heure du matin, après y avoir perdu au jeu dix francs, c’est-à-dire tout l’argent qu’il avait alors en sa possession, et en restant débiteur de sept consommations. Il avait rencontré un inconnu qui lui avait demandé le chemin d’Eyragues et qui, faisant route avec lui, lui avait confié qu’il était porteur de divers bijoux et avait, de plus, en sa présence, consulté sa montre. La pensée du crime était alors née dans son esprit.
Pour la mettre à exécution, il s’était, en toute hâte, rendu à travers champs, au domaine non éloigné de son maître, s’y était armé d’un bâton, puis gagnant de vitesse l’inconnu, il était allé s’embusquer sur un point où il devait passer, et, après l’y avoir attendu et l’avoir vu s’engager par erreur dans la direction de Saint-Andiol, il l’avait rejoint et frappé de son bâton. La victime était tombée sans pousser un cri. Il lui avait pris la montre avec son étui et deux pièces, l’une de cinq francs, l’autre d’un franc, contenues dans le porte-monnaie jeté. Il paraissait difficile que le crime ait pu être consommé sans une autre arme qu’un bâton.

Interrogatoire de l’accusé

Nous sommes le 28 mai 1881. Le procès de David a lieu devant la Cour d’assises d’Aix-en-Provence.
Dans un premier temps, l’accusé est interrogé.
Le président. — David, levez-vous et expliquez à MM. les jurés comment vous êtes arrivé à commettre le crime qu’on vous reproche ?
David. — Ayant perdu au jeu et n’ayant pu régler, je suis sorti du café Bourdet à Saint-Rémy pour rentrer à ma ferme, située à quatre kilomètres. J’ai rencontré sur la route le sieur Falgon, qui m’a dit aller Avignon. Nous avons causé assez longtemps, ensuite je lui ai demandé dix francs qu’il n’a pas voulu me prêter. Je lui posai la main sur le bras. Il a cru que j’allais le dévaliser, il m’a menacé de sa canne. Alors j’ai perdu la tête et je lui ai asséné un coup de bâton. Il est tombé du premier coup.
P. — Falgon allait à Avignon, comment se fait-il que vous l’ayez entraîné dans la traverse de Saint-Andiol ?
D. — Je ne l’ai pas entraîné. C’est en causant qu’il s’y est dirigé. Je l’ai suivi.
P. — Pourquoi ne l’avez-vous pas remis dans le bon chemin. Vous aviez déjà l’idée de l’assassiner ?
D. — Il me parlait de son argent, de ses bijoux. Je l’écoutais, mais je n’avais pas à ce moment la pensée de le tuer.
P. — Avec quoi l’avez-vous tué ?
D. — Avec un bâton.
P. — N’aviez-vous pas un couteau qui vous a servi à couper le bandage herniaire ?
D. — Oui, mais ce n’est pas celui que vous me présentez.
P. — Vous avez vendu les objets volés ?
D. — Oui, Monsieur.
P. — Vos vêtements n’auraient-ils pas du sang ?
D. — Non.
P. — C’est impossible, puisque vous avez fouillé votre victime et encore vous n’avez pas trouvé tout ce que vous cherchiez, puisqu’on a retrouvé les bijoux dans les bas de Falgon.
Dans tout son interrogatoire, l’accusé s’exprimait d’une voix sourde, à cause du mouchoir qu’il plaçait constamment devant sa bouche, et dont il se servait de temps en temps pour s’essuyer les yeux, avec une attitude qui semblait faire montre de repentir.

Audition des témoins

Dix-neuf témoins furent cités. Il serait trop long de les évoquer tous. Aussi nous contentons-nous de citer les dépositions présentant quelque intérêt.
Premier témoin. — Mascle, Jean-Joseph, docteur en médecine à Châteaurenard, rapporta qu’il avait été chargé des premières constatations et qu’il avait surtout remarqué une plaie faite par un instrument tranchant ou contondant, allant de haut en bas.
M. le président montra au docteur une faucille et un couteau pris chez l’accusé et lui demanda quel est celui des deux qui avait servi à perpétrer le crime.
R. — Ni l’un ni l’autre. La blessure a été faite avec un bâton à bec de corbin.
Q. — Le bâton n’est pas un instrument tranchant, l’emploi du couteau a donc été possible ?
R. — Oui, Monsieur.
Deuxième témoin. — Braye, docteur en médecine à Tarascon, dit qu’ayant été commis par la justice pour faire l’autopsie du cadavre, il avait examiné la victime et avait remarqué une forte blessure produite par un instrument contondant, qui lui fit penser d’abord à l’emploi d’un revolver dont la balle aurait produit la mort instantanée. Un examen approfondi lui avait donné la conviction que l’assassin s’était servi d’abord d’un bâton, et ensuite d’un couteau.

Réquisitoire et plaidoirie

L’avocat-général Thourel prononça ensuite un de ces éloquents et habiles réquisitoires dont il avait le secret et réclama du jury un châtiment suprême.
Me Masson, dans une émouvante plaidoirie, combattit avec énergie les conclusions du ministère public et pria les jurés de sauver la tête de David.
« Du reste la peine de mort, s’écria-t-il en terminant, est à cette heure appliquée de moins en moins. Au bout de 120 jours, Faulloy a obtenu sa grâce à Paris, Brun vient de l’avoir dans le Var, et Vabre lui-même espère depuis 81 jours en la clémence du chef de l’État. »

La condamnation

Après un résumé impartial, le jury entra dans la salle des délibérations. Il en rapporta un verdict affirmatif sur les questions d’assassinat avec préméditation, guet-apens suivi de vol mais des circonstances atténuantes furent admises.
En conséquence, la cour condamna David à la peine des travaux forcés à perpétuité.
La foule s’écoula, profondément impressionnée par les péripéties des débats judiciaires auxquels elle venait d’assister.
  • Sources : L’Homme de bronze, 6 février 1881, p. 3 ; ibid., 29 mai 1881, p. 3, 4.

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Une vague de vols nocturnes (Aix-en-Provence, octobre 1839) https://www.geneprovence.com/une-vague-de-vols-nocturnes-aix-en-provence-octobre-1839/ https://www.geneprovence.com/une-vague-de-vols-nocturnes-aix-en-provence-octobre-1839/#respond Thu, 03 Jul 2025 20:41:20 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25847 Aix-en-Provence fut, en octobre 1839, le théâtre de nombreux cambriolages nocturnes. Ces incidents se succédaient à un rythme alarmant. Ils prouvaient, sans l’ombre d’un doute, l’existence d’une bande organisée. Pourtant, la…

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Aix-en-Provence fut, en octobre 1839, le théâtre de nombreux cambriolages nocturnes. Ces incidents se succédaient à un rythme alarmant. Ils prouvaient, sans l’ombre d’un doute, l’existence d’une bande organisée. Pourtant, la police restait impuissante, ne parvenant pas à identifier les coupables.
D’abord, les malfaiteurs avaient ciblé le quartier du Saint-Esprit. Les rues avoisinantes, notamment celles de la Masse et de Beauvezet, furent également visées. Plusieurs boutiques furent forcées, comme celle d’un boulanger. Dans d’autres, des tentatives de vol avaient débuté, mais n’avaient pas abouti. Les circonstances, indépendantes de la volonté des voleurs, avaient probablement empêché ces vols.
Un soir, Mme Maurel, gérante d’une auberge rue de la Masse, fut alertée à temps. Elle habitait là avec son mari et sa fille. Ses cris forcèrent les cambrioleurs à fuir. Ils abandonnèrent leur larcin inachevé au second étage. En montant à l’étage, Mme Maurel découvrit l’étendue des dégâts. Toutes les robes de sa fille étaient éparpillées sur le sol. Les tiroirs de la commode, où elle gardait ses affaires, étaient ouverts et vides. Heureusement, un seul objet manquait : une broche de fichu en chrysocale.
Par ailleurs, au cours Saint-Louis, M. Granon, un propriétaire, déplora la perte d’une montre en or. Le vol se produisit à son domicile. Il était sorti avec sa femme pour leurs affaires au moment des faits. M. Granon avait l’habitude de cacher sa clé à un endroit. Il était probable que les voleurs connaissaient cette cachette.
De plus, le 7 du mois de novembre, M. Brun, boucher près de l’église de la Madeleine, fit une triste découverte. En ouvrant son magasin, il constata une tentative d’effraction nocturne. Les marques d’un instrument en fer, utilisé pour soulever la porte, étaient encore bien visibles. La veille, ce boucher avait déposé 300 francs dans sa caisse.
Enfin, une paysanne de Gardanne fut attaquée en plein jour. Cela se passa dans la plaine deï Dédou. Des individus l’abordèrent, lui demandant si elle avait de l’argent. Ils lui dérobèrent ensuite la monnaie qu’elle possédait.
Ces vols, ou tentatives de vols, étaient fréquents. Ils se produisaient souvent tard le soir. À ces heures-là, le service de sécurité publique était censé surveiller la ville. Pourtant, la police ne parvenait pas à retrouver les coupables. Cela semblait vraiment extraordinaire.
En fait, deux explications sont possibles. Soit les voleurs étaient particulièrement habiles, soit les enquêtes menées jusqu’à présent étaient mal orientées. Pour l’heure, les efforts n’avaient donné aucun résultat. La mission de la police, dans cette situation, ne pouvait pas se limiter à un simple constat. Elle ne devait pas seulement enregistrer les faits.
  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 10 novembre 1839, p. 2.

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Une femme trouvée morte vers Saint-Jean (Salon-de-Provence, 28 juin 1720) https://www.geneprovence.com/une-femme-trouvee-morte-vers-saint-jean-salon-de-provence-28-juin-1720/ https://www.geneprovence.com/une-femme-trouvee-morte-vers-saint-jean-salon-de-provence-28-juin-1720/#respond Thu, 05 Jun 2025 15:48:47 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25546 « L’an que dessus [1720] et le trente juin, a été ensevelie dans notre cimetière, une femme qu’on a trouvée morte sur le chemin d’Aix, âgée d’environ cinquante ans, dont le…

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« L’an que dessus [1720] et le trente juin, a été ensevelie dans notre cimetière, une femme qu’on a trouvée morte sur le chemin d’Aix, âgée d’environ cinquante ans, dont le nom et la ville nous ont été inconnus, après avoir suivi toutes les réquisitions possibles, ayant été trouvée le vingt-huit au soir vers Saint-Jean.
Ainsi l’attestent »
[Pignard, chanoine et curé, Bonnaud, Blanc]
  • Registre paroissial de Salon-de-Provence, année 1720, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 202 E 275.

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Installation du nouveau curé (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 24 février 1691) https://www.geneprovence.com/installation-du-nouveau-cure-saint-maximin-la-sainte-baume-24-fevrier-1691/ https://www.geneprovence.com/installation-du-nouveau-cure-saint-maximin-la-sainte-baume-24-fevrier-1691/#respond Tue, 29 Apr 2025 05:30:22 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=25203 « Le révérend père Joseph Félix, curé de cette paroisse Sainte-Marie-Magdeleine de Saint-Maximin étant mort le 17 février de cette présente année 1691, Le révérend père Pierre Moisse, prieur de ce…

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« Le révérend père Joseph Félix, curé de cette paroisse Sainte-Marie-Magdeleine de Saint-Maximin étant mort le 17 février de cette présente année 1691,
Le révérend père Pierre Moisse, prieur de ce couvent royal, ayant assemblé capitulairement tous les religieux vocaux du chapitre le 18 dudit mois, ils ont nommé unanimement pour curé le révérend père Joseph Agnez, premier lecteur de théologie.
Acte reçu le même jour par maître concordant et notaire royal de cette ville de Saint-Maximin, en l’absence de maître Honoré Malherbe.
En suite de ladite nomination, ledit père Agnez s’alla présenter à Monseigneur Daniel de Cosnac, nommé par Sa Majesté Archevêque d’Aix et grand vicaire du Chapitre métropolitain, le siège vacant, qui l’approuva et lui donna ses lettres de provision le 21 dudit février pour être curé de ladite paroisse, dont il fut mis en possession le 24 dudit mois, fête de saint Mathias et de la susdite année 1691 par le révérend père Vincent Reboul, assisté des révérends pères Vincent Geniez, Pierre Serret, François Brignole et autres, acte reçu par ledit maître concordant en l’absence dudit maître Malherbe, lesquelles lettres de provision, avec l’acte de mise de possession, ont été enregistrées au greffe de l’insinuation ecclésiastique, à Aix le 17 mars 1691.
Le tout en soit à la plus grande gloire de Dieu et au salut des âmes. »
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2809R1.

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