13 - Alleins Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-alleins/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 31 Aug 2025 11:42:36 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Alleins Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-alleins/ 32 32 Mort d’une femme paralytique (Alleins, 27 février 1681) https://www.geneprovence.com/mort-dune-femme-paralytique-alleins-27-fevrier-1681/ https://www.geneprovence.com/mort-dune-femme-paralytique-alleins-27-fevrier-1681/#respond Sun, 31 Aug 2025 11:42:36 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26239 « Anne Bertrane, femme de Pierre Villevieille, âgée d’environ cinquante ans, après avoir demeuré huit ans dans le lit paralytique, est morte et a été ensevelie au cimetière Saint-Pierre, le 27…

L’article Mort d’une femme paralytique (Alleins, 27 février 1681) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

« Anne Bertrane, femme de Pierre Villevieille, âgée d’environ cinquante ans, après avoir demeuré huit ans dans le lit paralytique, est morte et a été ensevelie au cimetière Saint-Pierre, le 27 février 1681. »
[Castilhon, vicaire]
  • Registre paroissial d’Alleins, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 2.

L’article Mort d’une femme paralytique (Alleins, 27 février 1681) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/mort-dune-femme-paralytique-alleins-27-fevrier-1681/feed/ 0
Noyée dans le ruisseau (Graveson, 15 février 1708) https://www.geneprovence.com/noyee-dans-le-ruisseau-graveson-15-fevrier-1708/ https://www.geneprovence.com/noyee-dans-le-ruisseau-graveson-15-fevrier-1708/#respond Sat, 30 Aug 2025 20:38:51 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26231 « L’an 1708 et le 15 février, a été trouvée noyée dans le ruisseau du lieu de Graveson, Jeanne Baridone, âgée d’environ dix-huit ans, fille de feu Claude Baridon et de…

L’article Noyée dans le ruisseau (Graveson, 15 février 1708) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

« L’an 1708 et le 15 février, a été trouvée noyée dans le ruisseau du lieu de Graveson, Jeanne Baridone, âgée d’environ dix-huit ans, fille de feu Claude Baridon et de Marie Bayle,
Et a été ensevelie dans le cimetière de ce dit lieu, en foi de ce. »
[J. Guignard, curé]
  • Registre paroissial de Graveson, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 446.

L’article Noyée dans le ruisseau (Graveson, 15 février 1708) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/noyee-dans-le-ruisseau-graveson-15-fevrier-1708/feed/ 0
Une famille provençale : les Raymond-Modène https://www.geneprovence.com/raymond-modene-genealogie-famille-provencale/ https://www.geneprovence.com/raymond-modene-genealogie-famille-provencale/#respond Sun, 08 Jun 2014 00:40:42 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=12471 La famille de Raymond-Modène (ou Rémond-Modène) tire son origine de Huguenin Rémond, juge de la ville de Beaucaire au XVe siècle, considérée "noble et issu[e] de noble race" depuis 1452.

L’article Une famille provençale : les Raymond-Modène est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

La famille de Raymond-Modène (ou Rémond-Modène) tire son origine de Huguenin Rémond, juge de la ville de Beaucaire au XVe siècle, considérée « noble et issu[e] de noble race » depuis 1452.

Armes : D’argent, à une croix de gueules, chargée de cinq coquilles d’argent.
Origines : Comtat Venaissin.

Généalogie

© Sébastien Avy, 2014.
© Sébastien Avy, 2014.
Huguenin Rémond, licencié en loi, juge de la ville de Beaucaire, ép. 30 déc. 1452 Sillette Rémond, fille de Pierre Rémond, bachelier en loi, demeurant à Tarascon, et d’Argentine de Sade, dont :
Jean Rémond, écuyer d’écurie du roi Louis XI en 1477, ép. 8 juin 1477 Marie de Vénasque, fille de Antoine de Vénasque, seigneur de Modène (diocèse de Carpentras), de La Roque, de Durbans, etc. Jean Rémond fit son hommage le 21 mars 1483 entre les mains de Guillaume, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, comme gouverneur du Comtat Venaissin. Il était fils de :
François Rémond, écuyer, seigneur de Modène, de La Roque et de Durbans. Marié deux fois :
Le 21 juin 1517, avec Étiennette de Villeneuve, fille de Tannegui de Villeneuve, chevalier, seigneur de Beauvoisin, et de Thomine de Berre, sa première femme, dont :
Jacques Rémond de Modène, chevalier de l’Ordre du roi, ép. 19 janvier 1551 Henriette-Fleurie de Montlaur, fille de Louis de Montlaur, baron de Maubec et de Montlaur, et de Philippe de Balzac.
Antoine Rémond de Modène, chevalier de Malte en 1552.
Sceau du Grand-Prieuré de Saint-Gilles (XIIIe siècle).
Sceau du Grand-Prieuré de Saint-Gilles (XIIIe siècle).
Charles Rémond de Modène, reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles en 1552. Ép. 13 novembre 1561 Louise Faure de Vercors, fille de Jean Faure de Vercors, écuyer, et de Françoise de Sade, dont :
Pierre de Rémond-Modène, écuyer. Marié deux fois :
Le 15 octobre 1586 avec Jeanne Baralier, fille de noble Nicolas Baralier et de Geneviève de Bourgjuif, dame de Pomérols, dont :
Charles de Rémond-Modène, seigneur de Pomérols. Ép. 9 janvier 1631 Sillette du Pré, fille de Conrad du Pré et de Louise Donnine. Il fit hommage au roi en la Chambre des comptes à Aix le 6 juin 1622 à cause de la seigneurie de Pomérols qu’il tenait dans la mouvance du comté de Provence, comme héritier de Jeanne Baralier, sa mère. De son mariage naquirent :
François-Angélic de Rémond-Modène, chanoine de l’église Sainte-Marthe à Tarascon.
Conrad de Rémond, reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles où ses preuves sont admises le 2 avril 1641.
François de Rémond-Modène, écuyer, seigneur de Pomérols, ép. 23 février 1659 au Luc Marguerite d’Albertas, fille de Surléon d’Albertas, seigneur de Jouques, et de Françoise du Mas-de-Castellane. Il est déclaré « noble et issu de noble race » depuis 1452 par arrêt des commissaires du roi en Provence le 19 décembre 1667. Il eut pour descendant :
Conrad de Rémond-Modène (né le 6 décembre 1661), seigneur de Pomérols. Ép. 17 octobre 1691 Françoise-Emmanuelle de Vogüé, fille de Melchior de Vogüé, seigneur de Saint-Germain, de Saint-Maurice et de Sauveplantade, grand bailli du Haut et du bas-Vivarais et de Valentinois, colonel d’infanterie et commandant dans la ville de Privas (Ardèche), et de Gabrielle Motier de Champetières. Conrad est reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles où ses preuves sont admises le 31 juillet 1677. Il a pour enfants :
Melchior-Joseph de Rémond-Modène (né le 19 janvier 1695), seigneur de Pomérols, demeurant dans la ville de Tarascon, reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles où ses preuves sont admises le 22 janvier 1703. Il quitte l’ordre pour se marier en mai 1716 avec Anne de la Tude-de-Ganges, dont il a pour enfants :
Charles de Rémond-Modène.
François de Rémond-Modène.
François de Rémond-Modène.
Jacques de Rémond-Modène.
Françoise de Rémond-Modène.
Marie-Anne de Rémond-Modène.
Pierre de Rémond-Modène (né le 6 mai 1709), reçu chevalier de malte en 1714, puis page du roi dans sa Grande Écurie le 8 juin 1725.
Le 29 juin 1612 avec Françoise de Reinaud, fils de Jean Reinaud, seigneur d’Alleins, coseigneur d’Aurons et de Lamanon, chevalier de l’Ordre du roi, et de Marguerite de Castillon-Beines.
Le 5 août 1531, avec Sibille de Saint-Martin, fille de Théophime de Saint-Martin et de Marguerite Hardouin, dont :
François Rémond, ép. Victoire de Panisse, dont plusieurs enfants.
Laurent Rémond, qui a fait la branche des seigneurs de Modène.
Jean Rémond, chevalier de Malte, dont les preuves furent faites au Grand-Prieuré de Saint-Gilles le 16 mai 1550.

Sources

Louis Pierre d’Hozier, Armorial général ou Registres de la noblesse française, impr. Jacques Collombat, Paris, 1738.

L’article Une famille provençale : les Raymond-Modène est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/raymond-modene-genealogie-famille-provencale/feed/ 0
Le moulin d’Alleins https://www.geneprovence.com/le-moulin-dalleins/ https://www.geneprovence.com/le-moulin-dalleins/#comments Mon, 09 Jan 2012 01:00:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=158 Sur les hauteurs d’Alleins (Bouches-du-Rhône), les restes d’un moulin à vent se dressent depuis des siècles, surplombant le village. Le bâtiment que l’on voit aujourd’hui a semble-t-il été érigé vers 1607 par le seigneur du lieu à la suite d’un accord avec les habitants qui s’engageaient en contrepartie à y porter la totalité de leur récolte de blé.

L’article Le moulin d’Alleins est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

moulin-alleins

Sur les hauteurs d’Alleins (Bouches-du-Rhône), les restes d’un moulin à vent se dressent depuis des siècles, surplombant le village. Le bâtiment que l’on voit aujourd’hui a semble-t-il été érigé vers 1607 par le seigneur du lieu à la suite d’un accord avec les habitants qui s’engageaient en contrepartie à y porter la totalité de leur récolte de blé.
Le canal étant parfois à sec, le vent est en effet une énergie courante dans cette région située à proximité des Alpilles.
alleins2
Mais il n’en avait pas toujours été ainsi. En 1551, un premier moulin à vent avait été érigé sur le même emplacement par un ancien seigneur, mais la construction du canal de Craponne quelques années plus tard avait éloigné du village les activités de meunerie qui se trouvaient désormais localisées sur la route de Mallemort.
La reconstruction de 1607 a permis la réutilisation du vent pour moudre le grain et ce jusqu’à la Révolution. On le trouve en ruine tout au long des XIXe et XXe siècles. De fait, dans sa Statistique (1820-1829), le comte de Villeneuve n’en fait aucune mention, alors qu’il cite d’autres monuments du village comme la fontaine ou l’église.

L’article Le moulin d’Alleins est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/le-moulin-dalleins/feed/ 2
Un voleur à Alleins (Alleins, 4 mai 1858) https://www.geneprovence.com/un-voleur-a-alleins-alleins-4-mai-1858/ https://www.geneprovence.com/un-voleur-a-alleins-alleins-4-mai-1858/#respond Mon, 13 Sep 2010 20:16:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=353 Commissariat de police Du canton d’Eyguières Eyguières, le 7 mai 1858, Monsieur le commissaire central [d’Arles] J’ai l’honneur de vous informer que la nuit du quatre au cinq courant, un vol a été commis à la commune d’Alleins au préjudice de sieur Mandine Sidoine, propriétaire à ladite commune d’Alleins.

L’article Un voleur à Alleins (Alleins, 4 mai 1858) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Commissariat de police
Du canton d’Eyguières

Eyguières, le 7 mai 1858,

Monsieur le commissaire central [d’Arles]

J’ai l’honneur de vous informer que la nuit du quatre au cinq courant, un vol a été commis à la commune d’Alleins au préjudice de sieur Mandine Sidoine, propriétaire à ladite commune d’Alleins. À lettre reçue, je me suis rendu immédiatement sur les lieux hier à midi pour constater le fait, dont procès-verbal a été transmis à monsieur le procureur impérial de Tarascon ; quoique toutes les recherches les plus minutieuses, le voleur n’est pas encore connu. Aucune porte n’a été fracturée. Semble d’après la déclaration du propriétaire d’avoir oublié de laisser la porte de son écurie ouverte avec une autre porte qui se trouve en dedans qui donne dans la cuisine où le voleur s’est emparé des objets suivants :

alleins

  1. Trois chandeliers, deux en cuivre et un en étain.
  2. Trois draps de lit en fil de lin grossier.
  3. Deux jupons d’une petite, un en couleur bleu et l’autre blanc.
  4. Une chemise d’homme en fil de lin.
  5. Trois tabliers d’une petite, deux de couleur fond blanche fleuri de rouge et l’autre blanche.
  6. Deux mouchoirs en toile baptiste blanche.
  7. Deux mouchoirs de femme, un en toile blanche et l’autre en tulle.
Me fait espérer que si le voleur est du pays, sera bientôt découvert.
Agréez, Monsieur le Commissaire central, l’assurance de mon respect.
Le commissaire de police du canton d’Eyguières.
[J. ANDREANI]
  • Archives communales d’Arles, J58.
  • Photographie : DR.

 

L’article Un voleur à Alleins (Alleins, 4 mai 1858) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/un-voleur-a-alleins-alleins-4-mai-1858/feed/ 0
Visites policières dans les Alpilles (février 1858) https://www.geneprovence.com/visites-policieres-dans-les-alpilles-fevrier-1858/ https://www.geneprovence.com/visites-policieres-dans-les-alpilles-fevrier-1858/#respond Fri, 10 Sep 2010 20:11:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=355 Lettre au commissaire de police d’Arles. [caption id="attachment_4725" align="alignright" width="282"] Un sergent de ville dans les années 1850.[/caption] Eyguières, le 28 février 1858, Monsieur le Commissaire central, J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint l’état des crimes et délits et événements qui sont parvenus dans le mois. Agréez, monsieur le Commissaire central, l’assurance de mon respect.

L’article Visites policières dans les Alpilles (février 1858) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Lettre au commissaire de police d’Arles.

Sergentdeville65
Un sergent de ville dans les années 1850.

Eyguières, le 28 février 1858,
Monsieur le Commissaire central,
J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint l’état des crimes et délits et événements qui sont parvenus dans le mois.
Agréez, monsieur le Commissaire central, l’assurance de mon respect.
Le commissaire de police du canton d’Eyguières,

[J. ANDREANI]

Vernègues

Visité le 8 février par Lambert.
Rien n’est parvenu dans ce village. Notre visite n’a eu rien à devoir constater. Nous avons chargé le garde champêtre de vigiler activement les personnes qui sont soumis à la surveillance dans sa commune, dans ses discours, et de leurs démarches.

Alleins

Visité le 15 février par Bicheiron.
Je me suis rendu dans cette commune, comme jour de foire, où il y avait beaucoup de marchands. La gendarmerie y assistait aussi ; où il a régné l’ordre le plus régulier ; point de plaintes ni de vols.

Mallemort

Visité le 11 février par Lesbros.
Une enquête de témoins a été faite au moment de notre visite par monsieur le Commissaire central, par des discours faits par le sieur Seraizin, ancien pharmacien, et après ordre a été donné à la gendarmerie pour le mettre à la disposition de monsieur le Procureur impérial.

Lamanon

Visité le 22 février par Bérenguier.
Cette commune, l’avons trouvée parfaitement en règle par plusieurs visites que nous avons faites, soit pour la bonne moralité des habitants, soit pour l’entretien des lieux publics.
Un événement est parvenu dans cette commune le jour du 25 par le nommé Luya, Jean François , scieur de long, âgé de trente ans, lequel a été trouvé pendu à un pin. D’après les recherches faites, résulte de s’être suicidé volontairement de lui-même.

Aureille

Visité le 17 février par Martin.
Aucune plainte n’est parvenue dans ce petit village. La tenue de la voie publique est généralement propre et d’abord ce pays est bien administré.

Eyguières

Avons visité les bouchers et marchands des comestibles et avons reconnu tous en règle. Il n’y eut point de discours politique, ni point de plaintes. Aucune maladie contagieuse n’existe dans le canton. La fermeture des lieux publiques est régulièrement exécutée.

Eyguières, le 28 février 1858.
Le commissaire de police du canton d’Eyguières.

[J. ANDREANI]

 

  • Source : Archives communales d’Arles, J158
  • Photographie : Le cours principal d’Eyguières. DR.

L’article Visites policières dans les Alpilles (février 1858) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/visites-policieres-dans-les-alpilles-fevrier-1858/feed/ 0
Les funérailles de Vernègues (13 juin 1909) https://www.geneprovence.com/les-funerailles-de-vernegues-13-juin-1909/ https://www.geneprovence.com/les-funerailles-de-vernegues-13-juin-1909/#respond Sun, 28 Jun 2009 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=594 [caption id="attachment_5683" align="alignleft" width="300"] Restes de Vernègues après le tremblement de terre.(Cliché Astier.

L’article Les funérailles de Vernègues (13 juin 1909) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Restes de Vernègues après le tremblement de terre. (Cliché Astier. DR.)
Restes de Vernègues après le tremblement de terre.
(Cliché Astier. DR.)

« En arrivant aux pieds de ce pauvre village, le visiteur dit tout d’abord : “Voilà ce qui fut le Vernègues !” Ce qui reste debout, en effet, comprend deux ou trois maisons (et combien endommagées !), puis la mairie qui, par une chance inexplicable, a pu résister à la violence de la secousse. Perché sur un immense rocher, le vieux château et le rocher s’effondrèrent sur les maisons pour démolir de fond en comble celles que le cataclysme avait laissées, non point intactes, mais dans un état beaucoup moins terrifiant. De l’église, il ne reste plus qu’un pan de mur que les soldats du génie ont dû abattre.
Vernègues n’a eu à enregistrer que deux morts, malgré la furie du cataclysme, mais c’est bien par miracle. Le fils du garde de la commune fut projeté hors de son lit dans un terrain situé en contrebas de 15 mètres et il put se relever sans la moindre blessure. D’autre part, neuf ouvriers italiens habitant dans une maison se trouvant sur le chemin de l’église furent ensevelis sous leur toit. Ils se dégagèrent d’eux-mêmes, bien que l’immeuble où ils habitaient se trouvât dans un endroit pitoyable, et aucun d’eux n’avait reçu la moindre blessure. Cela tient du miracle !

Le centre du village a reçu les blocs de l’immense rocher supportant le vieux château, causant des dégâts monstrueux. (Cliché Ruat. DR.)
Le centre du village a reçu les blocs de l’immense rocher supportant le vieux château, causant des dégâts monstrueux.
(Cliché Ruat. DR.)

Les deux victimes sont Mme veuve Bélon, mère du dévoué maire de Vernègues, et M. Louis Michel. Leurs obsèques furent célébrées le dimanche 13 juin, au milieu d’un grand nombre de personnes venues des environs. Le Conseil municipal d’Alleins, avec son drap mortuaire, et toute la population de cette commune avaient eu à coeur de se rendre au Vernègues. Dans le cortège, on remarquait, en outre, le juge de paix d’Eyguières et diverses autres notabilités.

Après l’absoute, M. l’abbé Agard prononça une très émouvante allocution. Au cimetière, deux autres discours furent dits par M. Terrin, maire d’Alleins, et par M. Tuaire, conseiller d’arrondissement, au nom du gouvernement.
On se plaît à reconnaître que M. Bélon, maire, et ses collaborateurs du Conseil municipal, firent tous preuve, au cours de ces tristes jours, d’un dévouement au-dessus de tout éloge. »

[anonyme]

 

L’article Les funérailles de Vernègues (13 juin 1909) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/les-funerailles-de-vernegues-13-juin-1909/feed/ 0