13 - Ciotat (La) Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-ciotat-la/ 500 ans de faits divers en Provence Thu, 24 Apr 2025 08:42:24 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Ciotat (La) Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-ciotat-la/ 32 32 Le destin de Marie Magdelaine Arnaud (La Ciotat, 27 mai 1868) https://www.geneprovence.com/le-destin-de-marie-magdelaine-arnaud-la-ciotat-27-mai-1868/ https://www.geneprovence.com/le-destin-de-marie-magdelaine-arnaud-la-ciotat-27-mai-1868/#respond Thu, 24 Apr 2025 05:30:28 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25150 Le 27 mai 1868, aux alentours de 18 heures, Marie Magdelaine Arnaud, veuve de Bernard Victoire Reynier, âgée de 81 ans, domiciliée à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) au numéro 23 du…

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Le 27 mai 1868, aux alentours de 18 heures, Marie Magdelaine Arnaud, veuve de Bernard Victoire Reynier, âgée de 81 ans, domiciliée à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) au numéro 23 du quai du Port, se donna volontairement la mort en se jetant dans la citerne de la maison qu’elle habitait.
En entrant dans la chambre de sa maîtresse le matin, la domestique fut tout étonnée de trouver la porte ouverte.
Elle chercha Mme Reynier et ne la vit pas. Anxieuse, elle descendit dans la cuisine et aperçut les planches qui recouvraient la citerne : elles étaient soulevées.
Son étonnement s’accrut car elle se rappelait fort bien les avoir posées la veille au soir sur leur orifice.
Inquiète et émue, soupçonnant un malheur, elle courut prévenir la police qui vint immédiatement dans la maison.
Il ne fallut guère de temps pour découvrir le corps de la vieille femme au fond de la citerne.
On présuma que des chagrins de famille l’avaient poussée à cet acte de désespoir.
  • Source : Le Petit Marseillais, 29 mai 1868, p. 2, 3.

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Un ouvrier écrasé à l’atelier d’ajustage mécanique (La Ciotat, 28 avril 1895) https://www.geneprovence.com/un-ouvrier-ecrase-a-latelier-dajustage-mecanique-la-ciotat-28-avril-1895/ https://www.geneprovence.com/un-ouvrier-ecrase-a-latelier-dajustage-mecanique-la-ciotat-28-avril-1895/#respond Mon, 18 Nov 2024 05:30:24 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23265 Un drame se joua ce 28 avril 1895 dans les entrailles de l’atelier d’ajustage mécanique de la ville de La Ciotat (Bouches-du-Rhône). Tandis que la nuit tombait, une équipe d’ouvriers…

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Un drame se joua ce 28 avril 1895 dans les entrailles de l’atelier d’ajustage mécanique de la ville de La Ciotat (Bouches-du-Rhône). Tandis que la nuit tombait, une équipe d’ouvriers s’affairait à remplacer les roues d’une imposante grue mobile. Soudain, à une heure du matin, un accident tragique se produisit.
Lors de cette opération délicate, la grue, soulevée par un cric, bascula. La lourde machine (3 tonnes et demie) s’effondra sur l’un des ouvriers, Paul Trébie, 44 ans, qui se trouvait directement sous elle. Le choc fut d’une violence inouïe. Les cris de terreur déchirèrent le silence de la nuit, tandis que les autres ouvriers, impuissants, assistèrent à cette scène horrible. Parmi eux se trouvaient le contremaître Hippolyte Taradoire, 31 ans, et un ajusteur, Antoine Barbaroux, 50 ans.
Les secours furent alertés immédiatement. Le docteur Aillaud, le sous-directeur des ateliers, M. Gauthier, deux ingénieurs, MM. Coreil et Féraud, et même le commissaire de police Nadal se rendirent sur place. Pendant vingt minutes, ils luttèrent pour extraire Trébie de sous la masse de fer. Finalement, ils y parvinrent, mais il était trop tard. L’ouvrier, grièvement blessé, ne survécut pas. Seul son visage était intact, tandis que le reste de son corps était horriblement blessé.
Dans ses derniers instants, Trébie murmura, le regard perdu : « Je suis perdu. » Puis, il rendit son dernier souffle. La nouvelle de sa mort jeta un froid immense sur l’atelier. Trébie, originaire de Marseille, était apprécié de tous ses collègues. Abandonné à la naissance, il n’avait jamais connu ses parents. Il laissait derrière lui une veuve, Marie Eugénie Didier, et quatre enfants, inconsolables.
  • Source : La République du Var, 1er mai 1895, p. 2.
  • État civil de la ville de La Ciotat, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 201 E 5914.

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Un corps en bord de mer (La Ciotat, 12 avril 1868) https://www.geneprovence.com/un-corps-en-bord-de-mer-la-ciotat-12-avril-1868/ https://www.geneprovence.com/un-corps-en-bord-de-mer-la-ciotat-12-avril-1868/#respond Fri, 30 Aug 2024 21:55:42 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21998 À La Ciotat (Bouches-du-Rhône), le 12 avril 1868, on trouva dans la soirée, sur le bord de mer, le cadavre d’un militaire. Le pauvre homme était sergent-major dans la Marine…

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À La Ciotat (Bouches-du-Rhône), le 12 avril 1868, on trouva dans la soirée, sur le bord de mer, le cadavre d’un militaire. Le pauvre homme était sergent-major dans la Marine et avait 27 ans. On s’efforça de transporter aussi rapidement que possible son corps à l’hospice de la ville en espérant que, peut-être, il y aurait moyen de le ramener à la vie, mais il était déjà mort et bien mort.
On l’identifia assez rapidement car on le recherchait en ville.
Son nom était Constant Carpeza et il était originaire du département du Nord, plus précisément de la commune du Cateau-Cambrésis. Par chance, si l’on peut voir les choses ainsi, ses deux parents étaient déjà morts et ils n’eurent donc pas à supporter l’annonce de la perte de leur fils.
Rapidement on se rendit compte que Carpeza s’était suicidé. Surtout, on trouva sur lui une lettre qui ne laissait aucun doute à ce sujet. Dans celle-ci il indiquait qu’il allait en finir avec la vie car il s’était mal comporté avec sa compagne. On apprit en effet qu’il avait réalisé des détournements sur les fonds de la demoiselle et, soit qu’il le regrettait amèrement, soit que la justice l’avait rattrapé.
Deux gendarmes à pied signèrent son acte de décès, probablement ceux qui avaient fait les premières constatations sur le corps : Antoine Raybaud, 42 ans, et Ulysse Anziani, 31 ans.
  • Sources : Le Petit Marseillais, 19 avril 1868, p. 3.

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Mort au cabanon (La Ciotat, 18 mars 1868) https://www.geneprovence.com/mort-cabanon-ciotat-18-mars-1868/ https://www.geneprovence.com/mort-cabanon-ciotat-18-mars-1868/#respond Thu, 18 Jul 2019 11:47:28 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16989 Un crime horrible a été commis à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) le 18 mars 1868. Le cadavre du sieur Étienne Héritier 1, âgé de 48 ans, ouvrier carrier, se trouvait dans…

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Une plage de La Ciotat en 1934. DR.
Une plage de La Ciotat en 1934. DR.

Un crime horrible a été commis à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) le 18 mars 1868. Le cadavre du sieur Étienne Héritier 1, âgé de 48 ans, ouvrier carrier, se trouvait dans le cabanon qu’il habitait avec son épouse, au quartier du Pain-de-Sucre-Plage.

La victime a été frappée à l’occiput à l’aide d’un objet contondant et le mobile semble être le vol. Malheureusement, le coupable ne semble pas avoir été retrouvé.

Note

1. Né à Roure (Italie), fils de feu Jean Baptiste Héritier, cultivateur, et d’Anne-Marie Barral, époux d’Euphrosine Tulano.

  • Source : Le Petit Marseillais, 22 mars 1868, p. 3.

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Jules Vence (né en 1839), un consul à La Ciotat https://www.geneprovence.com/jules-vence-ne-en-1839-un-consul-a-la-ciotat/ https://www.geneprovence.com/jules-vence-ne-en-1839-un-consul-a-la-ciotat/#respond Thu, 09 Dec 2010 19:26:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=310 Jules Antoine Joseph Paul Vence, connu sous le nom de Jules Vence, est né le 4 mars 1839 au n° 19 de la rue du Four-Vieux, à La Ciotat, de Joseph Édouard Vence (né en 1804), constructeur de navires, et de Marie Baptistine Alexandrine Gonnet (née en 1820).

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Jules Vence

Jules Antoine Joseph Paul Vence, connu sous le nom de Jules Vence, est né le 4 mars 1839 au n° 19 de la rue du Four-Vieux, à La Ciotat, de Joseph Édouard Vence (né en 1804), constructeur de navires, et de Marie Baptistine Alexandrine Gonnet (née en 1820). Le milieu de la marine dans lequel il grandit va le guider dans le choix de ses études : c’est la profession d’ingénieur maritime qu’il exerce, d’abord aux ateliers des Messageries maritimes, où il est inspecteur, puis au Lloyd’s Register à Marseille.
Mais il se fait surtout connaître comme vice-consul de Suède et de Norvège à La Ciotat. Fait chevalier de la Couronne d’Italie en 1886, il est aussi chevalier du Sauveur de Grèce et officier du Nicham-Iftikar. Parmi ses nombreuses fonctions, il est aussi administrateur de la Caisse d’épargne des Bouches-du-Rhône.
Jules Vence est l’auteur d’un ouvrage lié à la marine : La Construction et la Manœuvre des bateaux et embarcations à voilure latine (éd. Challamel, Paris, 1897), médaille d’argent de l’Union du Yacht français.
  • Photographie : DR.

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Le retour de Jean-Jacques Paul (La Ciotat, 15 octobre 1766) https://www.geneprovence.com/le-retour-de-jean-jacques-paul-la-ciotat-15-octobre-1766/ https://www.geneprovence.com/le-retour-de-jean-jacques-paul-la-ciotat-15-octobre-1766/#comments Wed, 27 Oct 2010 12:03:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=334 Jean Jacques Paul, navigant, agé d'environ quarante six ans, époux de Marie Anne Catherine Marin, étant embarqué sur le vaisseau dit La Modeste, commandé par le capitaine Jule Gayet, de Marseille et étant parti du port du dit Marseille pour les isles de l'Amérique le septième du mois dernier, quelques jours après son départ, étant sur les côtes d'Espagne un

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tempete-de-mer-epave-echouageJean Jacques Paul, navigant, agé d’environ quarante six ans, époux de Marie Anne Catherine Marin, étant embarqué sur le vaisseau dit La Modeste, commandé par le capitaine Jule Gayet, de Marseille et étant parti du port du dit Marseille pour les isles de l’Amérique le septième du mois dernier, quelques jours après son départ, étant sur les côtes d’Espagne un tonnerre tomba sur ledit vaisseau qui le brula entièrement, où ledit Jean Jacques Paul est mort. Sa veuve ayant appris la nouvelle de sa mort a fait faire un service pour le repos de son ame dans l’église paroissiale le huitième octobre mil sept cent soixante six en présence de Messire Joseph Sicard, prêtre, et Noël Blanc, m[aî]tre cordonnier sous[signé] avec nous.

(Addendum) Ladite Marie Anne Catherine Marin ayant présumé de la mort de Jean Jacques Paul, son dit époux, fit faire le service le huitième octobre de laditte année et le dit Paul est arrivé à sa maison le quinzième dudit mois après s’être sauvé dans le canot.

  • Texte transmis par N. J.
  • Registre d’état-civil de La Ciotat
  • Tableau : Joseph Vernet (1714-1789), Tempête de mer avec épaves de navires, ancienne pinacothèque de Munich, peintre avignonais.

 

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Un Ciotaden mort à Veracruz (1713) https://www.geneprovence.com/un-ciotaden-mort-a-veracruz-1713/ https://www.geneprovence.com/un-ciotaden-mort-a-veracruz-1713/#respond Mon, 04 Oct 2010 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=342 Jean Gamel, matelot, fils a feu Joseph, de La Ciotat, décédé à la vera croux en l'année mille sept cent treize après six mois de maladie. Sa femme Jeanne Janceaume, ayant apris la nouvelle de sa mort, en a fait faire le service dans cette paroisse le troisième may 1715.

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veracruzJean Gamel, matelot, fils a feu Joseph, de La Ciotat, décédé à la vera croux en l’année mille sept cent treize après six mois de maladie. Sa femme Jeanne Janceaume, ayant apris la nouvelle de sa mort, en a fait faire le service dans cette paroisse le troisième may 1715. la mort de son dit mary ayant été attesté par Brué (?), matelot qui l’a assisté dans la maladie et qui l’a vu mourir. Présents M[essi]res Joseph Christin, prêtre, et Claude Falle.
  • Registre paroissial de La Ciotat
  • Texte transmis par N. J.
  • Photographie : Vue générale de Veracruz (Mexique) vers 1910. DR.

 

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Crime de rapt (La Ciotat, 26 septembre 1746) https://www.geneprovence.com/crime-de-rapt-la-ciotat-26-septembre-1746/ https://www.geneprovence.com/crime-de-rapt-la-ciotat-26-septembre-1746/#respond Mon, 01 Mar 2010 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=449 « Le 12 août 1747 sur les 9 h du soir Marguerite Saurin femme d'Antoine Olivier sage femme jurée de cette ville a amené dans l'église paroissiale de cette ville de la Ciotat un garçon qu'elle nous a dit être venu au monde ce jourd'hui à 6 h du matin et que la mère qui est demoiselle Marianne Curet, du

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rossiter-rapt-enlevement-fiances« Le 12 août 1747 sur les 9 h du soir Marguerite Saurin femme d’Antoine Olivier sage femme jurée de cette ville a amené dans l’église paroissiale de cette ville de la Ciotat un garçon qu’elle nous a dit être venu au monde ce jourd’hui à 6 h du matin,
Et que la mère qui est demoiselle Marianne Curet, du ventre de laquelle elle a reçu le garçon, l’a requise de l’emmener en cette église pour y recevoir le sacrement de baptême et nous déclarer de sa part que cet enfant a été conçu des œuvres de sieur Sauveur André Silvy contre lequel elle s’est pourvu en réparation du crime de rapt de séduction par devant le juge de cette ville
Et le procès se trouve actuellement pendant par devant la cour de parlement de ce pays et le sieur Sauveur André Silvy, négociant de cette ville, nous aurait tenu un comparant par lequel il nous a représenté que la demoiselle Marianne Curet fit exposition au juge et lui déclara que le vingt six du mois de septembre dernier se trouvant avec le sieur Silvy sur un chemin de ce terroir, il l’a connue charnellement et qu’elle resta enceinte sur quoi l’a été procédé, sentence a été rendue dont l’appel est porté pardevant la cour de parlement qu’il lui est revenu que ladite demoiselle Curet entend faire présenter par les fonds baptismaux un enfant dont elle déclarera ledit sieur Silvy être le père et qu’il nous déclare par le présent acte que là où il savait possible que ladite demoiselle Curet fit présenter sur les fonds baptismaux un enfant pour y recevoir le baptême et qu’elle fit déclarer qu’il fut provenir des œuvres du comparaissant ledit sieur Silvy de savoir formellement d’en être le père même d’y avoir contribué
Au moyen de quoi il nous requiert et interpelle de ne pas faire mention de lui directement ni indirectement dans l’acte de baptème n’étant pas juste que l’imposture soit encore manifestée dans le registre respectable et en cas contraire proteste de tout ce que de droit.
Signé Silvy à l’original
Après quoi nous aurions conféré le sacrement de baptême au garçon à nous présenter par ladite Saurin Olivier et imposé le nom de Simon André, son parrain a été sieur Simon Plasse, capitaine de vaisseau et la marraine demoiselle Marie Paty, veuve de feu sieur François Abeille, vivant capitaine de vaisseau qui l’ont tenu sur les fonds baptismaux et ont signés avec nous ladite Saurin Olivier, sage femme, ayant déclaré ne savoir écrire de ce enquis et nous a laissé l’original de la réquisition. »
signée Marianne Curet.
  • Registre paroissial de La Ciotat
  • Texte transmis par Nicole Julien
  • Illustration : Spilt Milk, Thomas Pritchard Rossiter (1818-1871), détail

 

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Qu’es acó ma camarado ? https://www.geneprovence.com/ques-aco-ma-camarado/ https://www.geneprovence.com/ques-aco-ma-camarado/#comments Fri, 18 Sep 2009 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=548 Dans un registre non daté de La Ciotat, on fait une curieuse découverte entre deux baptêmes de 1648.

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ques-a-co-ma-camarado
Dans un registre non daté de La Ciotat, on fait une curieuse découverte entre deux baptêmes de 1648.
Qui a bien pu écrire ce poème ? cette chanson ? et que veut-elle dire ?
À vos plumes !!

Registre paroissial de La Ciotat
Texte et illustration transmis par Françoise Suzanne

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Honoré Ganteaume (1755-1818), vice-amiral ciotadin https://www.geneprovence.com/honore-ganteaume-1755-1818-vice-amiral-ciotadin/ https://www.geneprovence.com/honore-ganteaume-1755-1818-vice-amiral-ciotadin/#respond Tue, 24 Mar 2009 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=651 Honoré Joseph Antoine Ganteaume, né à La Ciotat le 13 avril 1755, était le fils d'Antoine Ganteaume, un petit capitaine de bateau de commerce, et de Catherine Gasquet. Élevé dans l'admiration de la mer, il entreprend une carrière maritime à l'âge de quatorze ans. Sa première expédition le mena en Amérique, lors de la Guerre de 1775-1783. D'abord officier auxiliaire (1778), puis sous-lieutenant de vaisseau (1786), il devint capitaine de vaisseau à sa sortie de prison en Angleterre (1793). En 1798, il devint contre-amiral et prit part à la campagne de Syrie et participa notamment à la bataille d'Aboukir.

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honore-ganteaumeHonoré Joseph Antoine Ganteaume, né à La Ciotat le 13 avril 1755, était le fils d’Antoine Ganteaume, un petit capitaine de bateau de commerce, et de Catherine Gasquet. Élevé dans l’admiration de la mer, il entreprend une carrière maritime à l’âge de quatorze ans.
Sa première expédition le mena en Amérique, lors de la Guerre de 1775-1783. D’abord officier auxiliaire (1778), puis sous-lieutenant de vaisseau (1786), il devint capitaine de vaisseau à sa sortie de prison en Angleterre (1793).
En 1798, il devint contre-amiral et prit part à la campagne de Syrie et participa notamment à la bataille d’Aboukir.
Sa bonne réputation fut écorchée par l’épisode de janvier 1801 où, chargé de mener un vaisseau de secours à l’armée napoléonienne d’Égypte, ses tergiversations dans le port de Toulon lui coûtèrent deux mois de retard. De plus, il n’osa pas faire débarquer sa troupe en Égypte. Cet incident fut une des causes de l’échec de Napoléon en Égypte. Pour la circonstance, le Premier Consul, fou de rage, se fendit d’un cinglant commentaire sur Ganteaume :
« Matelot nul et sans moyens qui par trois fois nous a empêchés de conserver l’Égypte. »
Quai Ganteaume, à la Ciotat. © Jean Marie Desbois, 2014.
Quai Ganteaume, à la Ciotat.
© Jean Marie Desbois, 2014.
Ganteaume fut pourtant maintenu à son poste et participa à de nombreuses expéditions, en Méditerranée et jusqu’à Saint-Domingue. En 1808, il devint inspecteur général des côtes de l’Océan.
Il reçut le titre de comte en 1810, puis de pair de France en 1815.
Il possédait un domaine au quartier de Pauline, près d’Aubagne. Il y séjourna lors des Cent-Jours, ce qui illustre la prudence de l’homme.
Il vota pour la mort du maréchal Ney et mourut trois années plus tard, à Aubagne, le 28 juillet 1818.
Son acte de décès le qualifie de « pair de France, vice-amiral, inspecteur général des Classes, grand cordon de l’ordre royal de la légion d’Honneur, commandeur de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. »
  • Illustration : DR.

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