13 - Fos-sur-Mer Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-fos-sur-mer/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 09 Feb 2025 14:35:57 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Fos-sur-Mer Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-fos-sur-mer/ 32 32 La fin de l’horrible affaire des arbres mutilés (Saint-Remy-de-Provence, février 1839) https://www.geneprovence.com/la-fin-de-lhorrible-affaire-des-arbres-mutiles-saint-remy-de-provence-fevrier-1839/ https://www.geneprovence.com/la-fin-de-lhorrible-affaire-des-arbres-mutiles-saint-remy-de-provence-fevrier-1839/#respond Wed, 28 Aug 2024 18:25:06 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21970 La terreur des vergers (1833-1838) Il y eut à Saint-Remy-de-Provence dans les années 1830 une véritable vague de mutilations d’arbres qui peut étonner le lecteur de nos jours mais qui…

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La terreur des vergers (1833-1838)

Il y eut à Saint-Remy-de-Provence dans les années 1830 une véritable vague de mutilations d’arbres qui peut étonner le lecteur de nos jours mais qui pourtant jeta l’effroi dans la population de l’époque.
Ces mutilations d’arbres apparurent dans la commune au mois de novembre 1833 et se poursuivirent au fil des années, jusqu’en 1839 au moins. Une ou plusieurs personnes venaient dans les vergers et coupaient des quantités incroyables d’arbres ou de pieds de vigne.
Saint-Remy est alors une commune très agricole et vit de ses nombreux vergers. Durant les années 1830, on estime la perte de ces arbres mutilés à plus de 3 000 pieds.
Avec le recul, on pourrait sous-estimer la réaction du public à ces événements. Les journaux de l’époque parlent à plusieurs reprises de terreur, d’épouvante, voire d’effroi.
Ces mutilations eurent lieu à de multiples reprises. Parfois c’étaient quelques dizaines d’arbres qui étaient coupés en une nuit, parfois des centaines.
Dans tous les cas, la gendarmerie était bien perplexe et ne parvenait pas à mettre la main sur les coupables. Même les habitants se relayaient la nuit pour surveiller les champs, en vain.

Meurtre et arrestations

L’horreur monta jusqu’à la nuit du 26 février 1838 où Victor Hours, un gendarme de 43 ans, surprit l’auteur de ces dégradations, mais, victime de son zèle et de son dévouement, il tomba mortellement blessé par un coup de feu tiré sur la patrouille dont il faisait partie.
On s’en doutait, mais voilà qu’on avait la certitude que les auteurs, qui visiblement étaient en bande, agissaient armés.
C’est dans ce contexte qu’intervient l’épisode du 15 juillet 1838, racontés par ailleurs sur le site. Cette nuit-là, un individu de 22 ans est surpris en train d’ébrancher des mûriers. Les gendarmes lui intiment l’ordre de se rendre, le jeune homme tente de s’enfuir. Des coups de feu sont tirés et l’individu est abattu sans avoir pu avouer quoi que ce soit. Il se nommait Jean Gazan.
On se met alors à soupçonner son oncle et sa tante, le couple Audibert. Seraient-ce eux qui terrorisent Saint-Remy depuis tant d’années ?
En effet, Jean Gazan était connu pour être ce que l’on appelait alors un individu frappé d’imbécilité et l’on imaginait bien qu’il n’était pas l’instigateur de ces crimes mais qu’il était plutôt la main armée d’un mentor.
Après la mort de Gazan donc, on se transporta chez les époux Audibert et le mari et la femme furent arrêtés. L’interrogatoire des deux laissait apparaître des contradictions qui pouvaient prouver qu’ils mentaient.

Procès et suites de l’affaire

Pendant six mois, on tenta d’instruire une accusation volumineuse avec la rédaction d’un nombre incalculable d’actes de procédure et finalement l’affaire fut portée devant le tribunal correctionnel de Tarascon en février 1839.
Quatre audiences furent nécessaires pour faire émerger la vérité, des audiences de quatre, cinq et six heures qui aboutirent à la condamnation des époux Audibert pour complicité dans toutes ces dévastations à cinq ans d’emprisonnement, 300 francs d’amende et à rester sous la surveillance de la police pendant cinq ans après leur libération. C’était là la peine maximale qu’ils encourraient, vu qu’on ne pouvait leur imputer la responsabilité de la mort du gendarme Hours.
On apprit que c’est l’intérêt qui fut la motivation de ce crime. On peut imaginer que les époux Audibert avaient voulu nuire à leurs voisins et les empêcher de vendre leur production.
Les époux Audibert firent appel de cette condamnation et une nouvelle audience se tint les 2 et 3 mai 1839, mais la chambre correctionnelle d’Aix confirma le jugement du tribunal de Tarascon.
Après l’arrestation, le calme revint enfin à Saint-Remy.
Notons toutefois que d’autres mutilations d’arbres eurent lieu dans d’autres communes des Bouches-du-Rhône à la même époque. Dans la nuit du 2 au 3 mars 1839, soit quelques jour après les événements de Saint-Remy, c’est à Eyragues, à 6 kilomètres de là, que 68 mûriers les plus beaux furent coupés en une nuit sur la pépinière de M. Gilles, notaire. L’année suivante, par exemple, plus de trois mille furent détruits sur la propriété de M. de Montvallon, à Marignane. En 1837, une quinzaine d’arbres furent mutilés à Fos-sur-Mer.
  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 9 février 1839, p. 3 ; ibid., 4 mai 1839, p. 2.

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Noyé dans l’étang (Fos-sur-Mer, 30 novembre 1777) https://www.geneprovence.com/noye-dans-letang-fos-sur-mer-30-novembre-1777/ https://www.geneprovence.com/noye-dans-letang-fos-sur-mer-30-novembre-1777/#respond Sat, 18 May 2024 08:31:35 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=20818 « L’an 1777 et le 30 novembre, en vertu de l’ordonnance de M. le lieutenant de l’amirauté, j’ai enterré dans le cimetière de Notre-Dame Jean Maunier, employé dans les fermes…

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« L’an 1777 et le 30 novembre, en vertu de l’ordonnance de M. le lieutenant de l’amirauté, j’ai enterré dans le cimetière de Notre-Dame Jean Maunier, employé dans les fermes du roi, qui a été trouvé noyé dans l’étang du Galégeon.
Témoins le r[évérend] p[ère] Robin, recollet, et Claude Sabatier. »
[Sabatier, P. Roubin, Prévot curé]
  • Source : Registre paroissial des sépultures de Fos, AD13 202 E 158.

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Des mutilations d’arbres (Fos-sur-Mer, novembre 1837) https://www.geneprovence.com/mutilations-darbres-fos-mer-novembre-1837/ https://www.geneprovence.com/mutilations-darbres-fos-mer-novembre-1837/#respond Mon, 11 Dec 2023 06:34:19 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19011 Dans le courant du mois de novembre 1837, quinze amandiers furent coupés dans la propriété du sieur Bernard, dans le territoire de la commune de Fos. L’auteur de ce délit…

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Dans le courant du mois de novembre 1837, quinze amandiers furent coupés dans la propriété du sieur Bernard, dans le territoire de la commune de Fos. L’auteur de ce délit avait eu le soin de planter en terre, à côté de la souche, les arbres qu’il en avait séparés, afin d’éloigner, autant que possible, la découverte du délit, espérant qu’il serait ainsi plus difficile de prouver sa culpabilité.
Le 1er décembre 1837, le garde-champêtre de Fos reconnut ce dégât. Il remarqua que les empreintes des pas du malfaiteur indiquaient un homme qui, en marchant, portait la pointe des pieds très en-dehors.
Ses soupçons se portèrent immédiatement sur le nommé Jacques Roche, berger à Fos, qui est estropié et chez lequel se rencontre ce handicap remarqué par le garde-champêtre, qui se rappelait en outre que, quelques jours plus tôt, Roche avait proféré des menaces contre Bernard à l’occasion de dommages et intérêts qu’il avait été contraint de payer pour des dégâts commis par son troupeau.
Roche fut donc invité à se présenter devant le juge de paix d’Istres, qui l’invita à marcher dans un champ labouré, pour comparer les empreintes qu’il laisserait avec celles que le garde-champêtre avait remarquées sur la propriété de Bernard.
Par deux fois, l’épreuve ne produisit aucun résultat certain, parce que, ainsi que le juge de paix le constata lui-même, Roche ne marchait pas comme sa constitution physique paraissait l’indiquer ; il faisait tous les efforts possibles pour adopter une démarche qui n’était pas naturelle pour lui, dans le but de détruire les charges qui pesaient sur lui.
On le soumit donc, à son insu, à une dernière épreuve. Cette fois, la vérité éclata et les empreintes s’avérèrent conformes à celles que le garde avait remarquées. Leur disposition ne permettait de douter de la culpabilité de Roche, surtout lorsqu’on associait à cette reconstitution les menaces que Roche avait proférées quelques jours plus tôt.
Aussi, la Cour royale réunie à Aix condamna-t-elle le prévenu, le 26 avril 1838, à la peine d’un an d’emprisonnement et à 16 francs d’amende.
  • D’après Le Mémorial d’Aix, no du 28 avril 1838

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Triple assassinat au Soleil couchant (Fos-sur-Mer, 27 septembre 1862) https://www.geneprovence.com/triple-assassinat-soleil-couchant-fos-mer-27-septembre-1862/ https://www.geneprovence.com/triple-assassinat-soleil-couchant-fos-mer-27-septembre-1862/#respond Sun, 25 Jul 2021 09:47:30 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=17669 À la date du 27 septembre 1862, on ne manque d’être surpris à la lecture du registre des décès de la commune de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). En effet, ce jour-là, trois…

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À la date du 27 septembre 1862, on ne manque d’être surpris à la lecture du registre des décès de la commune de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). En effet, ce jour-là, trois personnes de la même famille y sont notées décédées.

fos-centre

Leur identité :
Le père, Jean Denis Lieutaud, né le 11 octobre 1819 à Saint-Martin-d’Entraunes (aujourd’hui dans les Alpes-Maritimes, mais à l’époque dans le Piémont), 42 ans, fils de Joseph Lieutaud, cultivateur, et de défunte Françoise Raffin ;
La mère, Magdeleine Caviglia, née le 13 juin 1814 à Varazze (province de Savona, en Italie), 48 ans, fille de feu Jean Baptiste Caviglia et de Baptistine Ghigliassa, domiciliée à Caseneuve (dans les États sardes) et
La fille naturelle de celle-ci, Marie Virginie Caviglia, née à Fos le 21 novembre 1854, 7 ans.
Le père et la mère étaient tous deux aubergistes à Fos, dans un établissement dénommé Le Soleil couchant.
La nuit était tombée quand, vers deux heures du matin, éclata une dispute bruyante dans une chambre, occupée par deux Espagnols. En peu de temps, M. Lieutaud se leva pour aller voir ce qui se passait et pour faire cesser le vacarme. À peine était-il entré dans la chambre de ses clients que ceux-ci se précipitèrent sur lui.
De la chambre des aubergistes, on entendit le pauvre homme pousser des cris horribles. Aussitôt, sa femme et la jeune Marie Virginie se levèrent et accoururent dans la chambre. Bien mal leur en prit.
Elles ne purent que constater que Jean Denis était mort, la tête quasi tranchée et le bras gauche transpercé par un poignard.
Magdeleine fut assaillie par les assassins qui lui portèrent des coups mortels dans la poitrine. Quant à la petite fille, elle fut égorgée.
Les assassins prirent la fuite et, quand la police intervint, on ne put que constater le drame. Les assassins semblent-ils, ne furent pas retrouvés.

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Un enfant trouvé sur le chemin (Fos-sur-Mer, 26 février 1777) https://www.geneprovence.com/un-enfant-trouve-sur-le-chemin-fos-sur-mer-26-fevrier-1777/ https://www.geneprovence.com/un-enfant-trouve-sur-le-chemin-fos-sur-mer-26-fevrier-1777/#respond Fri, 25 Sep 2015 08:53:29 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=15280 « L’an 1777 et le 26e février, a été baptisée Jeanne, née de parents inconnus et trouvée en chemin par Geneviève Noyer. Le parrain a été Joseph Gouin et la marraine…

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Place centrale de Fos-sur-Mer (aujourd'hui place de la République). DR.
Place centrale de Fos-sur-Mer (aujourd’hui place de la République). DR.
« L’an 1777 et le 26e février, a été baptisée Jeanne, née de parents inconnus et trouvée en chemin par Geneviève Noyer.
Le parrain a été Joseph Gouin et la marraine Geneviève Noyer, tous illitérés. »
  • Registre paroissial de Fos-sur-Mer

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Mariage de deux sourds-muets (Fos-sur-Mer, 17 juillet 1886) https://www.geneprovence.com/mariage-de-deux-sourds-muets-fos-sur-mer-17-juillet-1886/ https://www.geneprovence.com/mariage-de-deux-sourds-muets-fos-sur-mer-17-juillet-1886/#respond Thu, 05 May 2011 05:30:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=251 Le 17 juillet 1886, dans l'hôtel de ville de Fos-sur-Mer, un homme et une femme se marient.

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Le 17 juillet 1886, dans l’hôtel de ville de Fos-sur-Mer, un homme et une femme se marient. Rien d’extraordinaire au premier coup d’œil, si ce n’est que les deux nòvis sont en réalité, l’un comme l’autre, sourds et muets !
fos-sur-mer
Joseph Brun, serrurier de 42 ans, est originaire de Saint-Chamas et vit à Grans, dans les Bouches-du-Rhône et sa future, Victorine Marie Jeanselme, 28 ans, née et domiciliée à Fos, s’apprêtent à s’unir. Mais en l’absence de la parole, comment affirmer qu’ils diront oui ?
La parole au secrétaire de la mairie : « Les deux futurs époux étant tous les deux sourds-muets n’ont pu répondre par un oui formel mais leurs signes séparés et affirmatifs n’ont laissé aucun doute sur leur intention qui est en outre corroborée ci-dessous par une déclaration réciproque entièrement écrite de leur main : »

« Je soussigné Brun Joseph, après avoir pris connaissance du présent acte ainsi que des articles du code civil déclare prendre la demoiselle Janselme Victorine Marie pour mon épouse. »

[BRUN Joseph]

 

« Je soussignée Jeanselme Victorine Marie, après avoir pris connaissance du présent acte ainsi que des articles du code civil relatifs au mariage déclare prendre le sieur Brun Joseph pour mon époux. »
[Victorine JEANSELME]

 

Les deux mariés repartent ensuite l’anneau au doigt, enchantés de s’être unis et de s’être montrés affirmatifs dans leur volonté.
  • Registre d’état-civil de Fos-sur-Mer
  • Photographie : Vue générale de Fos-sur-Mer vers 1900. DR.

 

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Naufrage d’un bâtiment italien (Fos-sur-Mer, 27 mai 1760) https://www.geneprovence.com/naufrage-dun-batiment-italien-fos-sur-mer-27-mai-1760/ https://www.geneprovence.com/naufrage-dun-batiment-italien-fos-sur-mer-27-mai-1760/#respond Thu, 16 Dec 2010 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=308 « En vertu de l’ordonnance rendue par monsieur Maurel, lieutenant général en l’amirauté du Martigues le vingt-sept mai mil sept cent soixante nous avons enseveli dans le cimetière de Nostre Dame six cadavres noyés à la plage, scavoir celui d’une femme âgée d’environ dix-huit ans appelée Antonia Serana, native de Naples, celui de Leonard Astorita, âgé de douze ans, fils

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« En vertu de l’ordonnance rendue par monsieur Maurel, lieutenant général en l’amirauté du Martigues le vingt-sept mai mil sept cent soixante nous avons enseveli dans le cimetière de Nostre Dame six cadavres noyés à la plage, scavoir celui d’une femme âgée d’environ dix-huit ans appelée Antonia Serana, native de Naples, celui de Leonard Astorita, âgé de douze ans, fils de Thomas, matelot, natif de Sorrento et quatre autres cadavres soldats espagnols, passagers sur le bâtiment naufragé commandé par le capitaine Gabriel de Martino de Sorrento dans le royaume de Naples, en présence de sieur François Moine, chirurgien, et sieur Jean Joseph Sauvaire, signés avec nous. »
[F. MOINE, J. SAUVAIRE, PETIT curé]

 

« En vertu de l’ordonnance rendue par monsieur Maurel, lieutenant général en l’amirauté du Martigues le vingt-huit du mois de mai mai mil sept cent soixante nous avons enseveli dans le cimetière de Nostre Dame le cadavre d’un soldat espagnol trouvé sur le rivage de la plage, en présence de sieur François Moine, chirurgien, et sieur Jean Joseph Sauvaire, signés avec nous. »
[F. MOINE, J. SAUVAIRE, PETIT curé]
  • Registre paroissial de Fos
  • Fait divers signalé par Géraldine Surian

 

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Le pendu du cabanon (Fos-sur-Mer, 1er décembre 1900) https://www.geneprovence.com/le-pendu-du-cabanon-fos-sur-mer-1er-decembre-1900/ https://www.geneprovence.com/le-pendu-du-cabanon-fos-sur-mer-1er-decembre-1900/#respond Tue, 03 Aug 2010 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=366 L’an mil neuf cent et le premier décembre à huit heures du matin, ont comparu par-devant nous Olive Siméon, adjoint faisant fonctions d’officier de l’état-civil de la commune de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), les sieurs Furnès Augustin, maçon, âgé de vingt-neuf ans, et Solio Émile, maçon, âgé de trente-neuf ans, tous deux domiciliés en cette commune, lesquels nous ont déclaré avoir découvert

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homme-pendu-du-cabanon-fos-1900« L’an mil neuf cent et le premier décembre à huit heures du matin, ont comparu par-devant nous Olive Siméon, adjoint faisant fonctions d’officier de l’état-civil de la commune de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), les sieurs Furnès Augustin, maçon, âgé de vingt-neuf ans, et Solio Émile, maçon, âgé de trente-neuf ans, tous deux domiciliés en cette commune, lesquels nous ont déclaré avoir découvert le cadavre d’un pendu dans le cabanon Laroque, sis au quartier de Valin. Nous nous sommes immédiatement transportés sur les lieux et nous avons constaté le décès.
L’individu avait le signalement suivant : âgé d’environ vingt-cinq ans, taille de un mètre soixante-dix, cheveux et sourcils châtains, front découvert, nez moyen, visage ovale, bouche moyenne. À la couleur des mains, tout porte à croire qu’il travaillait le fer ; vêtu de veste et gilet en drap bleu, pantalon de velours, casquette de marin, souliers ferrés, chemise bleue pointillée de blanc.
Avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous après lecture faite. »
  • Registre d’état-civil de Fos-sur-Mer.

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Mort d’une femme de la campagne (Fos-sur-Mer, 10 avril 1901) https://www.geneprovence.com/mort-dune-femme-de-la-campagne-fos-sur-mer-10-avril-1901/ https://www.geneprovence.com/mort-dune-femme-de-la-campagne-fos-sur-mer-10-avril-1901/#respond Mon, 26 Jul 2010 00:02:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=371 « L'an mil neuf cent un et le dix avril à neuf heures du matin, par devant nous Olive Siméon, adjoint délégué aux fonctions d'officier de l'état-civil de Fos-sur-Mer, ont comparu sieurs Bousquet, pêcheur de moules, âgé de cinquante-huit ans, et Baudillon Étienne, garde champêtre, âgé de cinquante-huit ans, lesquels nous ont déclaré que ce jour à huit heures du

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« L’an mil neuf cent un et le dix avril à neuf heures du matin, par devant nous Olive Siméon, adjoint délégué aux fonctions d’officier de l’état-civil de Fos-sur-Mer, ont comparu sieurs Bousquet, pêcheur de moules, âgé de cinquante-huit ans, et Baudillon Étienne, garde champêtre, âgé de cinquante-huit ans, lesquels nous ont déclaré que ce jour à huit heures du matin, au quartier du Gros, a été trouvé le cadavre d’une inconnue, dont l’état-civil n’a pu être établi, paraissant âgée de trente-cinq ans environ, et du sexe féminin.
Cette femme avait le signalement suivant : taille, un mètre soixante, paraissant être de la campagne, elle portait de gros bas bleus, une chemise marquée en rouge avec les initiales M. M., un corset blanc ordinaire, autour du corps un relevé boucles d’oreilles noires, pierre en demi-sphère noire parsemée d’étoiles, souliers bas noirs.
De laquelle déclaration, nous avons dressé le présent acte, après que le décès a été dument constaté et ont les déclarants signé avec nous, après lecture faite, sauf le premier témoin qui a déclaré ne le savoir. »
[OLIVE, BAUDILLON]
  • Registre d’état-civil de Fos-sur-Mer

 

màj : 6 avril 2024.

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Naufrage du brick goélette Le Jeune Pierre (Fos-sur-Mer, 16 novembre 1854) https://www.geneprovence.com/naufrage-du-brick-goelette-le-jeune-pierre-fos-16-novembre-1854/ https://www.geneprovence.com/naufrage-du-brick-goelette-le-jeune-pierre-fos-16-novembre-1854/#respond Wed, 16 Sep 2009 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=549 Le 16 novembre 1854, un brick goélette dénommé Le Jeune Pierre coule près de la plage de Fos-sur-Mer à 6 heures du soir. On retrouve les trois membres d'équipage morts le surlendemain, à 9 heures du matin, sur le rivage de la mer.

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Le 16 novembre 1854, un brick goélette dénommé Le Jeune Pierre coule près de la plage de Fos-sur-Mer à 6 heures du soir. On retrouve les trois membres d’équipage morts le surlendemain, à 9 heures du matin, sur le rivage de la mer. Il s’agit de :
  • Casimir André, 28 ans, né à Sanary-sur-Mer (83), capitaine marin,
  • Roman, 27 ans, né aux environs de Marseille (13), matelot,
  • Padoani, 14 ans, mousse.
L’identité complète des trois hommes est malheureusement impossible. Tout renseignement est bienvenu.

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