« L’an mil sept cens soixante-quinze et le vingt-trois de mars, en consequence de l’accedit par monsieur Garnier plus ancien avocat faisant fonction de lieutenant general au siege de lamirauté de Toulon, fait au bord de la mer quartier dit de Saint Pierre à l’occasion d’un corps mort inconnu trouvé partie dans l’eau, partie dans le sable, messire Brunel pretre deservant la chapelle Sainte Marguerite et qui auroit enseveli ledit corps par ordre des officiers dudit tribunal, nous auroit requis d’en inscrire l’acte sur notre registre pour servir en cas de besoin. Nous prêtre curé soussigné le luy avons accordé aujourdhuy vingt-huit du susdit mois selon son dire et sous son seing, en presence de Paschal Possel et de messire Negrin vicaire de cette paroisse, témoins requis selon l’ordonnance. »

« L’an mille sept cent soixante cinq et le premier jour de février a été inhumé au cimetière de cette paroisse par moy curé soussigné, Barthélemi Dominique Gardane hermite de la chapelle de St Maur de ce lieu de La Garde, originaire de Soliès ville, mort hier dans la dite chapelle à dix heures avant la Minuit dans la cinquante troisième année de son âge, après avoir été muni des sacrements, témoins mres Baudouin et Artaud prêtres. »

• Registre paroissial de la Garde
• Texte transmis par Roger Raynaud
• Photographie : Un ermite à l’entrée de sa grotte (années 1910). DR.

« L’an mil sept cens soixante-quatorze et le quatre may ont été ensevelis à neuf heures avant midy au cimetiere de cette parroisse par moy curé soussigné et en même tems les corps de deux garçons et d’une fille de Jean Reynaud, originaire de la vallée de Barcilonete de la paroisse de Morin, et de Marie Signorete, ondoyés par Jean Reynaud, oncle du susdit, sçavoir le premier sur la main, étant encore dans le sein de la mère, et puis bâtisé dans la parroisse, soûs condition par Mre Laugier, prêtre et vicaire, sous le nom de Jean Batiste, qui est mort hier à neuf heures du soir, environ deux heures après, le second garçon et la susdite fille ;

« L’an mil sept cens soixante dix huit et le septieme jour du mois de decembre a été enseveli au cimetiere de cette paroisse Marie Persienne enciene esclave que monsieur Caroute avoit achetée pour son service, qui la servi environ cinquante ans decedée hier â sa campagne qui se trouve au quartier du Pradet, munie de tous les sacremens de l’église et agée d’environ quatre vingts ans, presens les soussignes. »

[Louis Blanc, Guillaume André, Reynier chanoine vicaire]