84 - Carpentras Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-carpentras/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 01 Oct 2023 10:27:42 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 84 - Carpentras Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-carpentras/ 32 32 L’arrestation de deux voleurs (Vaugines, 7 mai 1905) https://www.geneprovence.com/larrestation-de-deux-voleurs-vaugines-7-mai-1905/ https://www.geneprovence.com/larrestation-de-deux-voleurs-vaugines-7-mai-1905/#respond Sat, 25 Dec 2021 22:20:01 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=18274 Au cours de l’hiver 1904-1905, de nombreux vols furent commis dans les campagnes de l’arrondissement d’Apt (Vaucluse), mais les efforts de la gendarmerie pour en retrouver les auteurs restèrent longtemps…

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Place de la mairie de Vaugines (Vaucluse)
Place de la mairie de Vaugines (Vaucluse)

Au cours de l’hiver 1904-1905, de nombreux vols furent commis dans les campagnes de l’arrondissement d’Apt (Vaucluse), mais les efforts de la gendarmerie pour en retrouver les auteurs restèrent longtemps vains.

Enfin, la chance tourna le 7 mai 1905, lorsqu’un voisin dénonça deux hommes, Gabriel Vignon et Pierre Bouscarle, en raison de leur allure suspecte, qui rôdaient autour d’une maison isolée dans la commune de Vaugines, près de Cucuron.
Les gendarmes arrivèrent sur les lieux indiqués et, ouvrant la porte d’entrée de la maison, trouvant une table sur laquelle se trouvait un poulet cuit et, un peu plus loin dans la pièce, une dame-jeanne sui contenait 12 à 15 litres de vin, quelques kilos de saucisses, deux saucissons, du jambon et plusieurs kilos de pommes de terre.
Les deux suspects étaient aussi dans la pièce et, quand on les interrogea, ils prétendirent avoir eux-mêmes acheté ces provisions à Pertuis.
Mais leurs déclarations ne tinrent pas longtemps et, au bout de quelques minutes, ils avouaient qu’elles étaient en fait le résultat de cambriolages.
L’enquête établit que, avant de pénétrer dans cette maison de Vaugines, ils avaient au préalable visité la maison de campagne de M. Grégoire, à Ansouis, où, après avoir fracturé plusieurs portes, ils avaient dérobé du jambon, des saucisses et des saucissons. Un peu plus tard, dans la nuit, ils s’étaient introduits chez M. Borgal, où ils avaient pris quatre poules et divers objets mobiliers.
Les deux suspects avouèrent. Ils furent donc arrêtés et transférés à la prison d’Apt. Le jour du transfert, un agent de police se rendit compte que Vignon était vêtu d’une veste qui avait été volée quelques mois plus tôt à un certain Giraud en même temps que d’autres objets, le tout pour un montant de 50 francs.
La même nuit, Vignon s’était introduit au préalable dans la maison d’un M. Guérin à qui il avait dérobé entre autres le louchet qu’il avait utilisé pour fracturer la porte d’habitation de Giraud.
Pour aggraver leur cas, les accusés se présentaient à la justice sans domicile fixe.
*
Le 26 juillet 1905, ils comparaissaient devant la cour d’assises de Carpentras (Vaucluse). La justice condamna Bouscarle à 6 mois de prison et Vignon à 8 mois de prison assortis d’une peine de relégation.

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Joseph Leydier, jeté sous un pont (Bédoin, août 1892) https://www.geneprovence.com/joseph-leydier-jete-pont-bedoin-aout-1892/ https://www.geneprovence.com/joseph-leydier-jete-pont-bedoin-aout-1892/#respond Sun, 02 Feb 2020 15:44:46 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=17536 Une tentative d’assassinat a été commise à Bédoin, petite commune vauclusienne au pied du Mont Ventoux, durant l’été 1892. Joseph Leydier, 45 ans, né à Mirabel-aux-Baronnies (Drôme), était un ouvrier…

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Une tentative d’assassinat a été commise à Bédoin, petite commune vauclusienne au pied du Mont Ventoux, durant l’été 1892. Joseph Leydier, 45 ans, né à Mirabel-aux-Baronnies (Drôme), était un ouvrier employé aux mines de charbon de Méthamis (Vaucluse).
Alors qu’il avait obtenu un congé, il prit à pied la route pour rentrer voir les siens dans son village. Quarante kilomètres nécessitent bien neuf heures de marche, sans compter les pauses. Arrivé à Bédoin en fin de journée – Bédoin qui est presque à mi-chemin –, il décida de faire une halte pour se reposer de son long chemin.
Il trouva un cabaret ou il put se restaura et ne reprit la route qu’à une heure du matin.
Ce fut une jeune bergère qui le retrouva presque inanimé, au quartier de la Madeleine, sous le pont de Pattris. Lorsqu’on l’interrogea, il dit qu’il avait été arrêté par trois individus qui lui avaient donné de violents coups de bâton et l’avaient jeté sous le pont.
On le transporta donc à l’hôpital de Bédoin où il reçut de premiers soins. Le parquet de Caprentras fut chargé de l’enquête. Nous n’avons malheureusement pu en connaître l’issue.
  • Source : Le Rappel, 29 août 1892, p. 3.

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Les maires de Carpentras (Vaucluse) https://www.geneprovence.com/liste-des-maires-de-carpentras-vaucluse/ https://www.geneprovence.com/liste-des-maires-de-carpentras-vaucluse/#respond Fri, 06 Jun 2014 00:57:40 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=12533 Carpentras est une sous-pré­fec­ture du département de Vaucluse. Le présent article propose une liste des maires qui ont dirigé la commune de la fin du XVIIIe siècle à nos jours.…

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Carpentras est une sous-pré­fec­ture du département de Vaucluse. Le présent article propose une liste des maires qui ont dirigé la commune de la fin du XVIIIe siècle à nos jours.

XIXe siècle

  • Cyprien Poujade. DR.
    Cyprien Poujade. DR.
    1800-1803 : Jean-Étienne-Antoine-Xavier de Cabanis
  • 1804 :  Denis-Xavier Waton
  • 1813-1816 : Félicien Thomas de Belisy
  • 1816-1821 : Charles des Isnards
  • 1821-1826 : François de Sales
  • 1826-1829 : Stanislas-Gabriel-Augustin de Joannis-Nicou
  • 1829-1831 : Victor-Joseph-Ladislas Faudon
  • 1831 : Gaspard-Adolphe Tramier de la Boissière
  • 1831 : Morier-Lotellier
  • 1831-1833 : Vincent-Hyacinthe Eydoux
  • 1833-1834 : Casimir-François-Henri Barjavel
  • 1834-1842 : Joseph-Pierre-Marie Athénosy
  • 1842-1848 : François-Xavier Collet de la Madeleine
  • 1848 : Silvestre-Jacques David-Guillabert
  • 1848-1850 : Gaspard-Adolphe Tramier de la Boissière
  • 1850-1851 : Charles Lambertin
  • 1851-1853 : Adrien-Celse Barret
  • 1853-1863 : Théophile de Jocas
  • 1863-1865 : Adolphe Masson
  • 1865-1870 : Eugène Fortunet
  • 1870-1871 : Cyprien Poujade
  • 1871-1873 : Silvestre-Jacques David-Guillabert
  • Eugène Guérin. DR.
    Eugène Guérin. DR.
    1873-1874 : Jean-Baptiste Gauthier
  • 1874-1876 : Paul Ravoux
  • 1876-1877 : Cyprien Poujade
  • 1877 : Paul Ravoux
  • 1878-1881 : Cyprien Poujade
  • 1881-1886 : Eugène Guérin
  • 1886-1891 : Alfred Michel
  • 1891-1892 : Didier Jouvent
  • 1893-1896 : Théophile Rayne
  • 1896-1900 : Alfred Caillet

XXe siècle

Édouard Daladier. DR.
Édouard Daladier. DR.
  • 1911-1914 : Édouard Daladier
  • 1914-1932 : Henri Dreyfus
  • 1935-1940 : Henri Dreyfus
  • 1940-1942 : Albéric Fournier
  • 1942-1944 : Louis Armand
  • 1944-1945 : Toussaint Gandié
  • 1945-1947 : Henri Dreyfus
  • 1947-1953 : Charles Guilhermet
  • 1953-1965 : Gabriel Jacotet
  • 1965-1987 : Maurice Charretier
  • 1987-2008 : Jean-Claude Andrieu

XXIe siècle

  • 2008-… : Francis Adolphe

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Rose Courveille (1884-1946), religieuse et résistante https://www.geneprovence.com/rose-courveille-1884-1946-religieuse-et-resistante/ https://www.geneprovence.com/rose-courveille-1884-1946-religieuse-et-resistante/#respond Sun, 11 May 2014 00:28:07 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=12023 Sœur Marie-Gabriel en re­li­gion, née Rose Courveille, le 15 mars 1884, à Rustrel, entra chez les Augustines de Car­pen­tras, à l’âge de 20 ans, après un séjour à Paris chez sa tante maternelle et mar­raine qui lui paya sa dot de religieuse.

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Sœur Marie-Gabriel en re­li­gion, née Rose Courveille, le 15 mars 1884, à Rustrel, entra chez les Augustines de Car­pen­tras, à l’âge de 20 ans, après un séjour à Paris chez sa tante maternelle et mar­raine qui lui paya sa dot de religieuse. Les hommes de sa famille paternelle venaient d’Usson-en-Forez et étaient descendus, à la fin du XVIIIe siècle, dans la montagne de Lure comme scieurs de long puis avaient fait souche à Roussillon, Villars, Gignac et Rustrel.
Rose Courveille, directrice de la maternité de Carpentras. Arch. pers. de l'auteur.
Rose Courveille, directrice de la maternité de Carpentras. Arch. pers. de l’auteur.
En ce début de XXe siècle, l’Hôtel-Dieu de Carpentras devait faire face à une carence de sœurs hospitalières, elle fut donc envoyée chez les Augustines d’Arles pour être formée et diplômée en tant qu’infirmière, pharmacienne et sage-femme. Elle reçut la médaille de l’Assistance Publique en 1928.
Son statut de religieuse cloîtrée ne l’empêcha pas de lier de solides amitiés avec trois Carpentrassiennes. Tout d’abord Mlle de Saint-André, dont la famille était installée à Aubignan, puis Marthe Daladier, sœur du premier ministre, et Mme Dreyfus, épouse catholique du maire de Carpentras et belle-sœur du capitaine Dreyfus.

Réseau d’assistance et de sauvetage pendant la Guerre

Ce sont ces quatre femmes qui, à partir de l’occupation de la zone Sud, mirent en place un réseau d’assistance et de sauvetage qui servit aux enfants juifs, aux femmes gitanes enceintes et accessoirement à un franc-maçon très haut placé. Le centre d’accueil était la clinique Moricelly, une maternité récemment construite à proximité de l’Hôtel-Dieu de Carpentras et dont sœur Marie-Gabriel avait été nommée directrice.
Odette Courveille, secrétaire du Bureau militaire de Carpentras. Arch. pers. de l'auteur.
Odette Courveille, secrétaire du Bureau militaire de Carpentras. Arch. pers. de l’auteur.
L’ensemble hospitalier (Hôtel-Dieu et maternité) jouxtant le collège Victor-Hugo réquisitionné comme hôpital militaire allemand et tout le personnel sous ses ordres n’étant pas fiable à cent pour cent, la directrice choisit soigneusement les membres de son réseau. Il y eut ses deux sages-femmes, Mme Chabannes et Mlle Chalamet, sa jeune nièce, Rosette Saltarelli, étudiante sage-femme dont elle fit son agent de liaison, sa nièce aînée Odette Courveille, placée judicieusement dans le secrétariat français de l’hôpital allemand, et un seul homme, le jardinier du couvent.
Une des filières qui amenait des enfants juifs pour les préserver des camps de concentration était installée à Avignon. Elle avait agent de liaison le docteur Godelevsky, résidant rue des Lices, et qui était en contact avec les résistants du collège Saint-Joseph voisin, dirigé par Malaucéna. Après la réception des enfants, le docteur les transportait au Château Husson, un des grands domaines de Châteauneuf-du-Pape. Celui-ci était d’ailleurs occupé par un détachement de jeunes soldats de la Lufwatfe qui recevait ce soir-là double ou triple ration de vin castelpapal et quelquefois un coup de casque sur la tête pour mieux fermer les yeux.
La camionnette à gazogène du château les prenait alors en charge pour les amener chez les sœurs de Carpentras disait-on. De sœur, il n’y en avait qu’une, c’était sœur Marie-Gabriel, la directrice de la maternité n’ayant pas voulu impliquer son ordre dans son aventure. La camionnette arrivée, les enfants étaient montés au troisième étage dans des combles aménagés où ils passaient vingt-quatre heures. Le temps d’être nourris – la directrice avait un code avec son jardinier charge d’apporter fruits et légumes ainsi que les gamelles venues d’une cantine municipale – auscultés et soignés par les sages-femmes et surtout rassurés. Là, intervenait ensuite l’équipe de Mlle de Saint-André – son chauffeur du moins – qui chargeait les enfants dans une voiture de maître et les menait directement dans le château que la demoiselle possédait en Lozère où elle les installait.
Maison du Col de Murs où Daladier se réfugie durant la Guerre. © Marie-Laure Boestch, 2014.
Maison du Col de Murs où Daladier se réfugie durant la Guerre. © Marie-Laure Boestch, 2014.
Ce réseau féminin se permit même de faciliter la fuite d’Édouard Daladier qui avait confié son fils aux soins de sa sœur Marthe. Bien qu’activement recherché, il avait voulu le voir. Sa présence à Carpentras, dont il avait été le maire, fut rapidement connue. Il fallait le faire sortir d’urgence de la ville. Ce qui fut fait de maîtresse main puisqu’il put aller se réfugier et passer une nuit dans une grosse ferme du côté de l’abbaye de Sénanque avant d’être pris en charge par un groupe de résistants.
Édouard Daladier. DR.
Édouard Daladier. DR.
Même si pendant l’occupation allemande le pèlerinage gitan aux Saintes-Maries-de-la-Mer se ralentit, il continua toujours à attirer des fidèles surtout parmi les femmes. Il faut noter d’ailleurs que celles-ci portaient alors chapeau cloche et étole de renard ce qui ne les distinguait en rien des autres catholiques. Bizarrement la période d’accouchement de certaines correspondait à celle du pèlerinage et l’arrêt à la maternité de Carpentras devint un rituel. Ce qui n’empêchait pas leur accueil à d’autres périodes puisque lors de l’accouchement de Rosette Saltarelli, le 24 septembre 1943, sa tante vint l’avertir que de la chambre où elle l’avait installée, elle entendrait peut-être un peu de bruit cette nuit, une tribu gitane inattendue ayant été accueillie en urgence au troisième étage.
Mais le ver était dans le fruit. Après la Libération, une de ses consœurs, avec laquelle elle avait tenu la pharmacie de l’Hôtel-Dieu, jugea nécessaire d’aller dévoiler à leur mère supérieure quelles avaient été les activités de la sœur directrice au nez et à la barbe des occupants et des collaborateurs. Celle-ci, offusquée de découvrir si tard le pot aux roses, la convoqua. Dans un discours fielleux mettant en cause une conduite indigne d’une religieuse cloîtrée, elle lui demanda si elle n’avait pas accueilli aussi des lesbiennes à son troisième étage. Ce qui lui valut cette réplique : « Ma mère, j’en connais fort peu qui fréquentent les cliniques d’accouchement. » Elle fut publiquement blâmée devant sa congrégation mais il fut impossible de lui supprimer ses fonctions, étant la seule religieuse ayant assez de diplômes pour les assumer.

Mort et funérailles

Elle mourut le 5 décembre 1946, plus touchée par le décès de son petit-neveu Denis, dans sa maternité, à la suite de l’injection d’un vaccin issu des stocks de l’armée américaine, que par l’incompréhension de son ordre.
Augustin Courveille, directeur de l'Hôtel-Dieu. Arch. pers. de l'auteur.
Augustin Courveille, directeur de l’Hôtel-Dieu. Arch. pers. de l’auteur.
Lors de son enterrement dans le chœur de la chapelle des Augustines de l’Hôtel-Dieu, il y eut beaucoup de monde, de beaux et sans doute sincères discours, mais aucune allusion à son action pendant l’Occupation. Un plumitif de service travaillant au journal Le Comtadin se permit même d’écorcher le nom de son neveu Augustin Courveille, directeur de l’Hôtel-Dieu, résistant qui retournait de captivité, en le baptisant M. Pompeille. Pourtant personne ne marqua de surprise en voyant arriver une délégation de juifs, rabbin en tête, ni une loge franc-maçonne en grande tenue et arborant ses drapeaux. Personne et surtout pas le plumitif du Comtadin qui se garda bien de signaler ces présences dans son papier. Trop de questions auraient pu être posées. Les juifs en tant que croyants entrèrent dans la chapelle et prièrent pour celle qu’ils appelaient leur Mère, les francs-maçons de la loge de Carpentras où avait été initié Daladier, par respect, restèrent à la porte mais abaissèrent leurs drapeaux lors de l’inhumation de la religieuse.
© Michel Reyne
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Les communes moins touchées par la tremblement de terre (2e partie) https://www.geneprovence.com/les-communes-moins-touchees-par-la-tremblement-de-terre-2e-partie/ https://www.geneprovence.com/les-communes-moins-touchees-par-la-tremblement-de-terre-2e-partie/#respond Fri, 19 Jun 2009 09:53:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=599 Après la secousse, des bruits commencèrent à poindre dans toute la Provence. On disait que 30 000 personnes avaient péri à Nice, qu’Aix avait été ravagée et que la Côte d’Azur avait été engloutie. Localement, les secousses ressenties furent toutefois impressionnantes : Marseille (Bouches-du-Rhône) : « La première secousse fut légère.

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Après la secousse, des bruits commencèrent à poindre dans toute la Provence. On disait que 30 000 personnes avaient péri à Nice, qu’Aix avait été ravagée et que la Côte d’Azur avait été engloutie.
Localement, les secousses ressenties furent toutefois impressionnantes :

Marseille (Bouches-du-Rhône) :
« La première secousse fut légère. D’autre suivirent, plus fortes, plus violentes, provoquant en certains immeubles la chute des frontons de meubles et même de petites cloisons. Le public s’effraya. […] L’instinct de conservation fit sortir de chez eux grand nombre de gens. Une sorte de panique se produisit. Les enfants surtout criaient, pleuraient, voulaient quitter les maisons et chercher un abri. »

Montpellier (Hérault) :
« Aucun accident n’est signalé, sauf une femme qui aurait été projetée de son lit sur le sol de sa chambre. »

Avignon (Vaucluse) :
« De nombreuses familles ont veillé toute la nuit de crainte d’être surprises dans leur lit par une nouvelle trépidation […] « À Saint-Ruf, un jardinier, qui arrosait ses plantes et se trouvait sur une passerelle, a été si surpris par la trépidation, qu’il est tombé dans une fosse sans se faire du mal. Au bar des Glaces, des bouteilles mal assujetties sur les étagères se sont cassées.

Cadenet (Vaucluse) :
« La secousse a duré de 3 à 5 secondes. […] Dans les cafés, les chaises ont été renversées ; les pendules se sont arrêtées à 9 h 15 ; des plafonds et des cheminées se sont écroulés, mais sans causer d’incident. »

Ansouis (Vaucluse) :
« Les lits roulaient, les sonnettes des maisons résonnaient, la lumière électrique s’est éteinte. »

Carpentras (Vaucluse) :
« Les portes ont été agitées et le gaz s’est éteint dans les cafés. »

Orange (Vaucluse) :
« Les secousses ont été violentes ; bon nombre d’habitants sont descendus dans la rue à demi-vêtus ; des réservistes effectuant une période d’instruction au 15e escadron, pris de frayeur, quittèrent la caserne et se dispersèrent dans la cour. »

Toulon (Var) :
« Exactement à 9 h 17, un léger tremblement de terre a été ressenti […]. Les habitants descendent dans les rues, se forment en groupes et se font part de leurs impressions. On ne signale jusqu’ici aucun accident de personnes.
« Dans la rue Neuve, des habitants qui étaient encore à table au moment du tremblement, déclarèrent que les assiettes ont remué et que des lampes se sont éteintes. D’autres personnes disent que dans de grandes cages les oiseaux se sont mis à voler ; on raconte aussi que des chiens ont aboyé au moment de la commotion.
« À l’hôpital maritime, presque tous les malades ont quitté leur lit et il a fallu la prière instante du docteur Abeille de la Colle pour leur faire réintégrer les salles.
« Dans les casernes du 111e de ligne et de l’infanterie coloniale, tous les soldats abandonnèrent la chambrée. L’intervention des officiers a rassuré les hommes.

 

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De Corneille le dramaturge à Corneille le Provençal https://www.geneprovence.com/de-corneille-le-dramaturge-a-corneille-le-provencal/ https://www.geneprovence.com/de-corneille-le-dramaturge-a-corneille-le-provencal/#comments Sun, 22 Feb 2009 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=665 [caption id="attachment_10428" align="alignright" width="250"] Pierre Corneille, anonyme, musée national du château de Versailles.[/caption]Sait-on que Pierre Corneille, le grand dramaturge normand du XVIIe siècle, eut un descendant provençal renommé de son temps, Pierre-Alexis Corneille ? Voici le détail de cette filiation dans laquelle on notera aussi la présence de la fameuse Charlotte Corday : I.

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Portrait de Pierre Corneille.
Pierre Corneille, anonyme, musée national du château de Versailles.

Sait-on que Pierre Corneille, le grand dramaturge normand du XVIIe siècle, eut un descendant provençal renommé de son temps, Pierre-Alexis Corneille ? Voici le détail de cette filiation dans laquelle on notera aussi la présence de la fameuse Charlotte Corday :

I. PIERRE CORNEILLE (Rouen, 06/06/1606-Paris, 16/10/1684) épouse Marie de Lampérière, dont :
  • Marie Corneille, épouse M. Guenébault, puis Jacques de Farcy, dont : 
    • Françoise de Farcy, épouse N. de Corday, dont :
      • Jean-François Corday d’Armont, épouse Charlotte Godier, dont :
        • MARIE ANNE CHARLOTTE CORDAY D’ARMONT (Saint-Saturnin-des-Ligneries, 27/07/1768-Paris, 17/07/1793)
Charlotte Corday.
Gravure anonyme de Charlotte Corday, d’après le dessin réalisé le 17 juillet 1793 par Charles-Paul Jérôme de Bréa (1739-1820).
  • Pierre Corneille (°07/09/1643), capitaine de cavalerie, gentilhomme ordinaire du roi, épouse Marie Cochois, dont :
    • Pierre Alexis Corneille (voir ci-dessous),
  • Corneille, tué à Grave,
  • Charles Corneille,
  • Abbé Daiguerive,
  • Soeur Marguerite, religieuse.

II. Pierre Alexis Corneille (°29/03/1694), épouse Bénigne Larmanat, dont :

  • Marie Anne Corneille, élevée au couvent à Nevers, protégée par Lamoignon de Malesherbes, pensionnée de lui et des Fermiers-Généraux,
  • Claude Étienne Corneille (voir-ci-dessous).

III. Claude Étienne Corneille (°15/04/1727), reçu Voltaire à Ferney, le 09/03/1763, épouse Marie Rose Bérenger, dont :

  • Louis Ambroise Corneille (voir ci-dessous),
  • Jeanne Marie Corneille (°21/07/1765), élevée au couvent : pupille de M. de Malesherbes qui obtint pour elle en 1785 une pension sur la cassette de Louis XVI, pensionnée de la Comédie-Française,
  • N. Corneille (°10/11/1771) épouse M. Girard,
  • Jean Baptiste Antoine Corneille (°17/01/1776), épouse Marie Chazel, dont :
    • Marie Alexandrine Corneille (°08/MESS/an VI),
    • Thérèse Philippine Corneille (°02/PLUV/an X),
    • P. Xavier Corneille (°01/08/1809), élevé au lycée de Caen,
    • Marie Anne Corneille (°27/07/1812).

IV. Louis Ambroise Corneille (°Mormoiron, 09/12/1756-Aigues-Mortes), épouse Catherine Rose Fabre, dont :

  • Louise Madelaine Corneille (°19/10/1786),
  • Marie-Thérèse Corneille (°07/09/1787),
  • Marie-Augustine Corneille (°04/09/1790-†13 janvier 1874 à Aigues-Mortes),
  • PIERRE-ALEXIS CORNEILLE (voir ci-dessous),
  • Catherine Corneille (°05/11/1793),
  • Pierre Corneille (°06/09/1796), élevé au lycée de Versailles,
  • Joseph Augustin Corneille (°04/02/1798), élevé au lycée de Nîmes,
  • Joseph Michel Corneille, élevé au lycée de Nîmes

V. PIERRE-ALEXIS CORNEILLE est né à Carpentras (Vaucluse) le 23 janvier 1792. Il quitte sa ville natale vers 1798. Il est alors élevé au lycée de Marseille pour lequel une bourse lui avait été accordée par le Premier consul Bonaparte, en considération de son prestigieux ancêtre. Il devient professeur de mathématiques au collège de Lorgues (Var) et, admis comme élève à l’École normale de Paris, devient professeur d’histoire au collège royal de Poitiers, puis de Rouen, patrie de Pierre Corneille.
En 1821, il épouse Clarice Adèle Remy-Taillefesse, fille d’un ancien adjoint de la mairie de Rouen où il devient inspecteur d’académie. Membre de la société philotechnique de Paris, il remplit pendant quatre à cinq ans les fonctions de secrétaire de la société d’émulation de Rouen.
Il meurt à Paris en 1868.
Bibliographie :
  • Dictionnaire historique, biographique et bibliographique du département de Vaucluse: ou, Recherches pour servir à l’histoire scientifique, littéraire et artistique, ainsi qu’à l’histoire religieuse, civile et militaire des villes et arrondissements d’Avignon, de Carpentras, d’Apt et d’Orange, Casimir François Henri Barjavel, 1841, p. 404-405.
  • Histoire de la vie et des ouvrages de Pierre Corneille, Jules-Antoine Taschereau, A. Mesnier, 1829, p. 371, sq.

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Philippe Fabre de Saint-Véran (c. 1740-1776), archiviste comtadin https://www.geneprovence.com/philippe-fabre-de-saint-veran-c-1740-1776-archiviste-comtadin/ https://www.geneprovence.com/philippe-fabre-de-saint-veran-c-1740-1776-archiviste-comtadin/#respond Mon, 10 Nov 2008 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=714 Philippe Joseph François Fabre de Saint-Véran est né à Vaison-la-Romaine, sans doute dans les années 1740 d'un père docteur en droit et trésorier général du Comtat Venaissin. Il fut ce que l'on pourrait appeler aujourd'hui un archiviste généalogiste. Son frère, Joseph-Dominique, abbé, dit de lui qu'il jouissait d'une excellente réputation dans le Comtat, mais aussi à Rome.

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vaison-la-romainePhilippe Joseph François Fabre de Saint-Véran est né à Vaison-la-Romaine, sans doute dans les années 1740 d’un père docteur en droit et trésorier général du Comtat Venaissin. Il fut ce que l’on pourrait appeler aujourd’hui un archiviste généalogiste. Son frère, Joseph-Dominique, abbé, dit de lui qu’il jouissait d’une excellente réputation dans le Comtat, mais aussi à Rome. Et il ajoute :

« Il avait fait un catalogue raisonné de tous les actes que [la ville de Vaison] renferme où nous aurions trouvé sans doute plusieurs faits intéressants pour notre histoire du Moyen Âge, mais ce précieux recueil s’est égaré à notre grand regret. Son travail n’a pas été cependant inutile à cette ville. Il trouva le titre primordial de la banalité des moulins à huile ce qui valut à la communauté la redevance annuelle que lui font aujourd’hui les moulins des particuliers. L’établissement du poids de la farine si utile au public est aussi dû à ses soins ; c’est pendant son consulat qu’il fut mis en exercice. C’était un bon citoyen fort attaché à sa patrie et qui ne sera pas aisément remplacé. »

Il envisageait de s’atteler à la rédaction d’une histoire du Venaissin et de sa capitale.
En 1768, il fut nommé à l’office de lieutenant général criminel auprès de la sénéchaussée de Carpentras.
On ne connaît donc quasiment aucun écrit de Fabre de Saint-Véran, hormis ce quatrain, composé lors de la visite à Carpentras du marquis de Rochechouart venu délier les états du Comtat du serment de fidélité au roi, le 23 avril 1774 :

Illustre et sage gouverneur,
En vain croyez-vous de nous rendre ;
Vous venez encore pour nous prendre :
N’emportez-vous pas notre cœur ?

Au début de l’année 1776, il se marie, mais meurt, jeune, le 30 octobre de la même année.

Bibliographie

  • Dictionnaire historique, biographique et bibliographique du département de Vaucluse ou, Recherches pour servir à l’histoire scientifique, littéraire et artistique, ainsi qu’à l’histoire religieuse, civile et militaire des villes et arrondissements d’Avignon, de Carpentras, d’Apt et d’Orange, Casimir François Henri Barjavel, 1841.
  • Mémoire historique sur Vaison, avec des notes sur l’état de cette ville et sur celui des Voconces dont elle était la capitale sous la domination des Romains, Joseph-Dominique Fabre de Saint-Véran, vers 1800.

Photographie

 

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Moïse Crémieux (1766-1837), érudit israélite https://www.geneprovence.com/moise-cremieux-1766-1837-erudit-israelite/ https://www.geneprovence.com/moise-cremieux-1766-1837-erudit-israelite/#respond Sun, 31 Aug 2008 23:29:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=743 Moïse Crémieux est né en 1766 à Carpentras (Vaucluse), à une époque où l'étude de l'hébreu et du Talmud dans laquelle il était permis aux Israélites comtadins de développer leurs facultés intellectuelles.

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Moïse Crémieux est né en 1766 à Carpentras (Vaucluse), à une époque où l’étude de l’hébreu et du Talmud dans laquelle il était permis aux Israélites comtadins de développer leurs facultés intellectuelles. Encouragé dans ses études par son père, Salomon Haïn Crémieux, et son oncle, Mardochée Crémieux, c’est sous leurs auspices qu’il fut initié à la connaissance de la littérature hébraïque. Salomon Haïn, qui se livrait plus spécialement aux recherches philologiques et critiques de la langue, en inspira le goût à son fils. Celui-ci ne tarda pas à en posséder parfaitement les principes.
Lorsque son oncle Mardochée, dont il avait épousé la fille aînée, fit imprimer à Livourne en 1784 son livre, Moïse Crémieux, à peine âgé de 18 ans, se fit un devoir comme les principaux hébraïsants de Carpentras et d’autres synagogues de payer un juste tribut d’éloges à cette production dans une pièce dans laquelle il se fait remarquer par une érudition rabbinique impressionnante.

Les parents émigrent à Aix
Quelques années plus tard, lorsque les Israélites furent admis en France à la jouissance de tous les droits civils et politiques, Salomon Haïn et Mardochée Crémieux quittèrent Carpentras et se fixèrent à Aix. L’émigration de l’ancienne noblesse et la dégradation des assignats leur causèrent des pertes énormes. Leur fils et neveu Moïse, fortement atteint dans sa fortune par la situation économique, ne put se livrer à ses études avec la même tranquillité d’esprit. Il dut donc songer à sauver du naufrage ce qui lui restait de son patrimoine mais ce soin qui absorba les plus belles années de sa vie ne l’éloigna pas entièrement de ses travaux de cabinet auxquels il consacra tous les loisirs que lui laissaient ses affaires. Il s’occupa surtout de grammaire et de philologie.

Installation à Aix
Dans le même temps, devenu veuf et se trouvant sans enfants, il résolut d’aller à son tour s’établir à Aix auprès de ses parents.
Là, tout en prenant part aux recherches de son père qui se faisait une joie de lui communiquer ses observations et de lui proposer ses doutes, Moïse recueillit des notes et préparai ainsi les matériaux d’une œuvre importante. Ce ne fut que quelques années après la mort de son père (1819) que, moins préoccupé de son bien-être matériel, il prit la résolution d’écrire pour le public et s’attela avec passion et sans relâche à la réalisation d’un projet littéraire pour lequel il abandonna presque tout à fait la gestion de ses intérêts pécuniaires.

Fin de vie
Quoiqu’âgé de près de 60 ans, il lui arrivait souvent de ne pas se mettre au lit la nuit et de prendre seulement quelques heures de repos dans un fauteuil. Aussi, en peu d’années, eut-il écrit plusieurs volumes.
Jusque vers la fin de 1855, il transcrivait lui-même lettre à lettre tout ce qu’il livrait à l’impression. À cette époque, le hasard lui fit rencontrer à Aix un marchand italien israélite ancien ouvrier imprimeur possédant une connaissance assez étendue de l’hébreu. Il le retint et traita avec lui pour la transcription de ses manuscrits et l’exécution typographique des planches.
La fatigue ayant altéré sa santé, il ne put mener son travail à sa fin et son décès survenu à Aix le 4 mai 1837 l’empêcha d’achever un ouvrage consacré aux commentaires de la Bible.

Acte de décès de Moïse Crémieux (cliquer pour agrandir)

Bibliographie
t. 1 : Commentaire sur la 1re et la 2e partie des prières journalières en prose et en vers à l’usage des quatre synagogues de Carpentras, d’Avignon, de Cavaillon et de l’Isle, 1829 :
t. 2 : Idem sur les quatre Parchioth et le jeûne d’Esther, 1830 ;
t. 3 : Idem sur les quatre jeûnes, supplications divines et la prière sur la pluie, 1831 ;
t. 4 : Idem sur les prières concernant les trois fêtes solennelles, 1833 ;
t. 5 : Idem sur les prière concernant les deux premiers jours de l’année, 1834 ;
t. 6 : Idem sur le jour du Kippour, 1835 ;
t. 7 : Idem sur le commentaire d’Aben Hezra sur la Genèse, 1833 ;
t. 8 : Idem sur l’Exode, 1834 ;
t. 9 : Idem sur les Nombres, 1836 ;
t. 10 : Idem sur les Proverbes et Job, 1836.

Sources
D’après Dictionnaire historique, biographique et bibliographique du département de Vaucluse ou recherches pour servir à l’histoire scientifique, littéraire et artistique, ainsi qu’à l’histoire religieuse, civile et militaire des villes et arrondissements d’Avignon, de Carpentras, d’Apt et d’Orange, par Casimir François Henri Barjavel, 1841.

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Raymond de Juvenis (1628-1705), chroniqueur du Gapençais https://www.geneprovence.com/raymond-de-juvenis-1628-1705-chroniqueur-du-gapencais/ https://www.geneprovence.com/raymond-de-juvenis-1628-1705-chroniqueur-du-gapencais/#respond Sun, 31 Aug 2008 23:15:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=744 Raymond de Juvenis est né à Gap en 1628 d'une famille noble issue des vicomtes de Marseille*. Il devient procureur du roi au bailliage de Gap et y occupe plusieurs fois des fonctions municipales, notamment celles de premier consul, de 1644 à 1646.

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Raymond de Juvenis est né à Gap en 1628 d’une famille noble issue des vicomtes de Marseille*. Il devient procureur du roi au bailliage de Gap et y occupe plusieurs fois des fonctions municipales, notamment celles de premier consul, de 1644 à 1646. Vers la fin du siècle, il joint à son emploi de procureur du roi celui de subdélégué de l’intendance de Grenoble. Il meurt à Gap le 7 janvier 1705 et est inhumé dans l’église des dominicains en la chapelle Saint-Raymond.
Passionné d’histoire locale, il est l’auteur de plusieurs compilations historiques restées à l’état de manuscrits.

Bibliographie

  • Histoire séculière et ecclésiastique du Dauphiné et de ses dépendances**.
  • Histoire générale des Alpes maritimes ou cottiennes et particulière d’Embrun, leur métropolitaine, chorographique et mêlée de l’histoire séculière avec l’ecclésiastique, divisée en cinq parties, composée par le R. P. Fornier, de la Compagnie de Jésus, à Tournon.
  • Extrait de la Chorographie de Provence, de Bouche.
  • Mémoires sur les Conciles, les S. S. Pères et quelques évêques de Gap.
  • Mémoires inédits sur la ville de Gap.
  • Mémoires et notes autographes.

Voir aussi


* Par un Guillaume dit Juvenis, parce qu’il était le plus jeune de ses frères. Un Jean Juvenis fut chancelier de Louis II, duc d’Anjou et roi de Naples, et un frère de celui-ci, Antoine, occupa, dit-on, le siège épiscopal de Gap de 1407 à 1410.
** L’histoire de ce manuscrit mérite d’être évoquée : d’abord déposé à la bibliothèque des Cordeliers d’Aix, il passa à Thomassin de Mazaugues, président du Parlement de Provence, puis à d’Inguimberti, évêque de Carpentras, qui le remit à la bibliothèque publique de Carpentras. Il existait aussi un deuxième manuscrit, plus incomplet, comme s’il s’agissait du brouillon de l’autre, découvert en 1768 par M. de Révillasc, seigneur de Montgardin, qui recherchait des papiers sur la famille de Poligny. Il en fit présent à M. Rochas, avocat de Gap. Ce second manuscrit fut remis en 1812 à la bibliothèque publique de Grenoble par Jean François Rochas, juge d’instruction à Gap.

Biographies

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Evénements de la semaine du 12 janvier (12 janvier 1857) https://www.geneprovence.com/evenements-de-la-semaine-du-12-janvier-12-janvier-1857/ https://www.geneprovence.com/evenements-de-la-semaine-du-12-janvier-12-janvier-1857/#respond Sat, 13 Jan 2007 08:06:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1209 12 janvier 1857 Crimes et délits Arrestation du nommé Chauvet Siméon, âgé de 18 ans, garçon boulanger, natif de Carpentras, prévenu de vol d’un bernoux (1) au préjudice d’un de ses camarades nommé Reynaud Marius, originaire de la Drôme, et tous deux demeurant à Arles. Le prévenu a été mis à la disposition de l’autorité judiciaire.

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12 janvier 1857

Crimes et délits

Arrestation du nommé Chauvet Siméon, âgé de 18 ans, garçon boulanger, natif de Carpentras, prévenu de vol d’un bernoux (1) au préjudice d’un de ses camarades nommé Reynaud Marius, originaire de la Drôme, et tous deux demeurant à Arles. Le prévenu a été mis à la disposition de l’autorité judiciaire.
arles-bords-du-rhone

Faits et événements divers

Néant.

Contraventions

Deux pour embarras de la voie publique.

Spectacle

Tranquille.

Salubrité, éclairage

L’éclairage serait assez satisfaisant, mais depuis que le vent du nord souffle avec tant de violence, un grand nombre de réverbères les plus exposés au coup de vent sont trouvés éteints par les agents de tournée.

Esprit public et situation politique

Bien.

Service des agents de police

Satisfaisant.


1. Il s’agit sans doute d’un burnous (bernous en provençal), manteau chaud.

  • Sources : Archives municipales d’Arles, J3, liasse
  • Photographie : Les bords du Rhône à Arles. DR.

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