84 - Rustrel Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-rustrel/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 21 Sep 2025 19:38:29 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 84 - Rustrel Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-rustrel/ 32 32 Le drame de la petite Delphine (Rustrel, 22 septembre 1840) https://www.geneprovence.com/le-drame-de-la-petite-delphine-rustrel-22-septembre-1840/ https://www.geneprovence.com/le-drame-de-la-petite-delphine-rustrel-22-septembre-1840/#respond Mon, 03 Feb 2025 05:30:31 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24319 Un drame effroyable s’abattit sur la commune de Rustrel ce 22 septembre 1840. Delphine Chouin, une fillette de seulement quatre ans, fut grièvement brûlée par un feu qu’elle mit elle-même,…

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Un drame effroyable s’abattit sur la commune de Rustrel ce 22 septembre 1840. Delphine Chouin, une fillette de seulement quatre ans, fut grièvement brûlée par un feu qu’elle mit elle-même, dans sa plus parfaite innocence, dans la maison familiale, « Le Boyré ».
L’enfant, fille d’Elzéard Chouin et de Marie Ripert, jouait dans la cour lorsque, par imprudence, elle mit le feu à des débris de chanvre. Les flammes se propagèrent rapidement, l’atteignant de plein fouet. On tenta bien vite de lui venir en aide mais le mal était fait.
Peu de temps après, la petite Delphine succombait à ses brûlures.
  • Sources : Le Mercure aptésien, 27 septembre 1840, p. 3.
  • Registre d’état civil de Rustrel, Archives départementales de Vaucluse.

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La chute de Denis Bonnet (Rustrel, 2 septembre 1839) https://www.geneprovence.com/chute-de-denis-bonnet-rustrel-2-septembre-1839/ https://www.geneprovence.com/chute-de-denis-bonnet-rustrel-2-septembre-1839/#respond Sat, 09 Mar 2024 19:45:50 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19855 Le samedi 7 septembre 1839, on découvrit dans un ravin de Vaucluse le cadavre d’un homme qui était semble-t-il mort depuis quelques jours. La découverte se trouvait au sud du…

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Le samedi 7 septembre 1839, on découvrit dans un ravin de Vaucluse le cadavre d’un homme qui était semble-t-il mort depuis quelques jours. La découverte se trouvait au sud du territoire de la commune de Rustrel, sur la route menant à Caseneuve, au quartier des Plaines du Muzet.
À ses papiers, on put l’identifier facilement : il s’agissait d’un ancien berger de Rustrel, Denis Bonnet, fils de feus Joseph Bonnet et Anne Ginoux. Il était né vers 1770 et avait donc environ 70 ans.
En trouvant le corps, on se rendit compte qu’il était horriblement mutilé ; pour autant il ne semble pas que Denis Bonnet eût été l’objet d’une agression ou d’un crime quelconque.
Le vieil homme était parti de Rustrel dans la nuit du 1er au 2 septembre 1839 pour aller faire un recouvrement de dette à Saint-Martin-de-Castillon.
Il faut dire que la route de Caseneuve, meilleure solution pour ensuite bifurquer vers Saint-Martin, était en fort mauvais état, étant l’objet d’éboulement fréquents, et l’on présume que, s’approchant trop du bord, la chaussée aurait cédé, entraînant Bonnet dans sa chute.
Les officiers de justice et de gendarmerie se rendirent sur les lieux et conclurent aussi à l’accident.
  • Source : Le Mercure aptésien, 15 septembre 1839, p. 4.

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L’assassinat d’un métayer (Rustrel, 22 juillet 1882) https://www.geneprovence.com/assassinat-metayer-marinier-rustrel-1882/ https://www.geneprovence.com/assassinat-metayer-marinier-rustrel-1882/#respond Sat, 18 Aug 2018 09:01:51 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16547 Dans la matinée du 22 juillet 1882, on découvre au quartier du Fourcat1, près de Rustrel (Vaucluse), sur la route d’Apt (Vaucluse) à Séderon (Drôme), le cadavre d’un riche métayer…

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Dans la matinée du 22 juillet 1882, on découvre au quartier du Fourcat1, près de Rustrel (Vaucluse), sur la route d’Apt (Vaucluse) à Séderon (Drôme), le cadavre d’un riche métayer du village de Rustrel. Celui-ci se nomme Joseph Marinier. Il a 42 ans et est le fils de Louis Marinier et d’Anne Marie Fenouil, tous deux du village.
Le corps est horriblement mutilé. Pour tuer la victime, l’assassin s’est acharné à coups de pierres sur le crâne que l’on retrouve complètement broyé.
Il semble qu’il n’y a pas eu de suite de suite à cette affaire, l’assassin, probablement un voleur de grand chemin, n’ayant jamais été appréhendé.

Note

  1. Quartier non identifié sur le territoire de Rustrel. En revanche une combe porte ce nom au nord de la commune, sur le territoire de Lagarde-d’Apt.
  • Source Le Petit Journal, 29 juillet 1882 ; état civil de Rustrel.

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Rose Courveille (1884-1946), religieuse et résistante https://www.geneprovence.com/rose-courveille-1884-1946-religieuse-et-resistante/ https://www.geneprovence.com/rose-courveille-1884-1946-religieuse-et-resistante/#respond Sun, 11 May 2014 00:28:07 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=12023 Sœur Marie-Gabriel en re­li­gion, née Rose Courveille, le 15 mars 1884, à Rustrel, entra chez les Augustines de Car­pen­tras, à l’âge de 20 ans, après un séjour à Paris chez sa tante maternelle et mar­raine qui lui paya sa dot de religieuse.

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Sœur Marie-Gabriel en re­li­gion, née Rose Courveille, le 15 mars 1884, à Rustrel, entra chez les Augustines de Car­pen­tras, à l’âge de 20 ans, après un séjour à Paris chez sa tante maternelle et mar­raine qui lui paya sa dot de religieuse. Les hommes de sa famille paternelle venaient d’Usson-en-Forez et étaient descendus, à la fin du XVIIIe siècle, dans la montagne de Lure comme scieurs de long puis avaient fait souche à Roussillon, Villars, Gignac et Rustrel.
Rose Courveille, directrice de la maternité de Carpentras. Arch. pers. de l'auteur.
Rose Courveille, directrice de la maternité de Carpentras. Arch. pers. de l’auteur.
En ce début de XXe siècle, l’Hôtel-Dieu de Carpentras devait faire face à une carence de sœurs hospitalières, elle fut donc envoyée chez les Augustines d’Arles pour être formée et diplômée en tant qu’infirmière, pharmacienne et sage-femme. Elle reçut la médaille de l’Assistance Publique en 1928.
Son statut de religieuse cloîtrée ne l’empêcha pas de lier de solides amitiés avec trois Carpentrassiennes. Tout d’abord Mlle de Saint-André, dont la famille était installée à Aubignan, puis Marthe Daladier, sœur du premier ministre, et Mme Dreyfus, épouse catholique du maire de Carpentras et belle-sœur du capitaine Dreyfus.

Réseau d’assistance et de sauvetage pendant la Guerre

Ce sont ces quatre femmes qui, à partir de l’occupation de la zone Sud, mirent en place un réseau d’assistance et de sauvetage qui servit aux enfants juifs, aux femmes gitanes enceintes et accessoirement à un franc-maçon très haut placé. Le centre d’accueil était la clinique Moricelly, une maternité récemment construite à proximité de l’Hôtel-Dieu de Carpentras et dont sœur Marie-Gabriel avait été nommée directrice.
Odette Courveille, secrétaire du Bureau militaire de Carpentras. Arch. pers. de l'auteur.
Odette Courveille, secrétaire du Bureau militaire de Carpentras. Arch. pers. de l’auteur.
L’ensemble hospitalier (Hôtel-Dieu et maternité) jouxtant le collège Victor-Hugo réquisitionné comme hôpital militaire allemand et tout le personnel sous ses ordres n’étant pas fiable à cent pour cent, la directrice choisit soigneusement les membres de son réseau. Il y eut ses deux sages-femmes, Mme Chabannes et Mlle Chalamet, sa jeune nièce, Rosette Saltarelli, étudiante sage-femme dont elle fit son agent de liaison, sa nièce aînée Odette Courveille, placée judicieusement dans le secrétariat français de l’hôpital allemand, et un seul homme, le jardinier du couvent.
Une des filières qui amenait des enfants juifs pour les préserver des camps de concentration était installée à Avignon. Elle avait agent de liaison le docteur Godelevsky, résidant rue des Lices, et qui était en contact avec les résistants du collège Saint-Joseph voisin, dirigé par Malaucéna. Après la réception des enfants, le docteur les transportait au Château Husson, un des grands domaines de Châteauneuf-du-Pape. Celui-ci était d’ailleurs occupé par un détachement de jeunes soldats de la Lufwatfe qui recevait ce soir-là double ou triple ration de vin castelpapal et quelquefois un coup de casque sur la tête pour mieux fermer les yeux.
La camionnette à gazogène du château les prenait alors en charge pour les amener chez les sœurs de Carpentras disait-on. De sœur, il n’y en avait qu’une, c’était sœur Marie-Gabriel, la directrice de la maternité n’ayant pas voulu impliquer son ordre dans son aventure. La camionnette arrivée, les enfants étaient montés au troisième étage dans des combles aménagés où ils passaient vingt-quatre heures. Le temps d’être nourris – la directrice avait un code avec son jardinier charge d’apporter fruits et légumes ainsi que les gamelles venues d’une cantine municipale – auscultés et soignés par les sages-femmes et surtout rassurés. Là, intervenait ensuite l’équipe de Mlle de Saint-André – son chauffeur du moins – qui chargeait les enfants dans une voiture de maître et les menait directement dans le château que la demoiselle possédait en Lozère où elle les installait.
Maison du Col de Murs où Daladier se réfugie durant la Guerre. © Marie-Laure Boestch, 2014.
Maison du Col de Murs où Daladier se réfugie durant la Guerre. © Marie-Laure Boestch, 2014.
Ce réseau féminin se permit même de faciliter la fuite d’Édouard Daladier qui avait confié son fils aux soins de sa sœur Marthe. Bien qu’activement recherché, il avait voulu le voir. Sa présence à Carpentras, dont il avait été le maire, fut rapidement connue. Il fallait le faire sortir d’urgence de la ville. Ce qui fut fait de maîtresse main puisqu’il put aller se réfugier et passer une nuit dans une grosse ferme du côté de l’abbaye de Sénanque avant d’être pris en charge par un groupe de résistants.
Édouard Daladier. DR.
Édouard Daladier. DR.
Même si pendant l’occupation allemande le pèlerinage gitan aux Saintes-Maries-de-la-Mer se ralentit, il continua toujours à attirer des fidèles surtout parmi les femmes. Il faut noter d’ailleurs que celles-ci portaient alors chapeau cloche et étole de renard ce qui ne les distinguait en rien des autres catholiques. Bizarrement la période d’accouchement de certaines correspondait à celle du pèlerinage et l’arrêt à la maternité de Carpentras devint un rituel. Ce qui n’empêchait pas leur accueil à d’autres périodes puisque lors de l’accouchement de Rosette Saltarelli, le 24 septembre 1943, sa tante vint l’avertir que de la chambre où elle l’avait installée, elle entendrait peut-être un peu de bruit cette nuit, une tribu gitane inattendue ayant été accueillie en urgence au troisième étage.
Mais le ver était dans le fruit. Après la Libération, une de ses consœurs, avec laquelle elle avait tenu la pharmacie de l’Hôtel-Dieu, jugea nécessaire d’aller dévoiler à leur mère supérieure quelles avaient été les activités de la sœur directrice au nez et à la barbe des occupants et des collaborateurs. Celle-ci, offusquée de découvrir si tard le pot aux roses, la convoqua. Dans un discours fielleux mettant en cause une conduite indigne d’une religieuse cloîtrée, elle lui demanda si elle n’avait pas accueilli aussi des lesbiennes à son troisième étage. Ce qui lui valut cette réplique : « Ma mère, j’en connais fort peu qui fréquentent les cliniques d’accouchement. » Elle fut publiquement blâmée devant sa congrégation mais il fut impossible de lui supprimer ses fonctions, étant la seule religieuse ayant assez de diplômes pour les assumer.

Mort et funérailles

Elle mourut le 5 décembre 1946, plus touchée par le décès de son petit-neveu Denis, dans sa maternité, à la suite de l’injection d’un vaccin issu des stocks de l’armée américaine, que par l’incompréhension de son ordre.
Augustin Courveille, directeur de l'Hôtel-Dieu. Arch. pers. de l'auteur.
Augustin Courveille, directeur de l’Hôtel-Dieu. Arch. pers. de l’auteur.
Lors de son enterrement dans le chœur de la chapelle des Augustines de l’Hôtel-Dieu, il y eut beaucoup de monde, de beaux et sans doute sincères discours, mais aucune allusion à son action pendant l’Occupation. Un plumitif de service travaillant au journal Le Comtadin se permit même d’écorcher le nom de son neveu Augustin Courveille, directeur de l’Hôtel-Dieu, résistant qui retournait de captivité, en le baptisant M. Pompeille. Pourtant personne ne marqua de surprise en voyant arriver une délégation de juifs, rabbin en tête, ni une loge franc-maçonne en grande tenue et arborant ses drapeaux. Personne et surtout pas le plumitif du Comtadin qui se garda bien de signaler ces présences dans son papier. Trop de questions auraient pu être posées. Les juifs en tant que croyants entrèrent dans la chapelle et prièrent pour celle qu’ils appelaient leur Mère, les francs-maçons de la loge de Carpentras où avait été initié Daladier, par respect, restèrent à la porte mais abaissèrent leurs drapeaux lors de l’inhumation de la religieuse.
© Michel Reyne
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