84 - Viens Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-viens/ 500 ans de faits divers en Provence Mon, 17 Mar 2025 22:22:36 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 84 - Viens Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-viens/ 32 32 Deux cas jugés à Apt (Apt, 2 janvier 1841) https://www.geneprovence.com/deux-cas-juges-a-apt-apt-2-janvier-1841/ https://www.geneprovence.com/deux-cas-juges-a-apt-apt-2-janvier-1841/#respond Sun, 16 Mar 2025 05:30:23 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24749 Le 2 janvier 1841, deux prévenus comparaissaient sur la sellette de la police correctionnelle, à Apt (Vaucluse). C’était d’une part un nommé Charles Petit, et de l’autre Rose Masse, dite…

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Le 2 janvier 1841, deux prévenus comparaissaient sur la sellette de la police correctionnelle, à Apt (Vaucluse). C’était d’une part un nommé Charles Petit, et de l’autre Rose Masse, dite Chauchon de Viens.
Charles Petit était venu du nord de la France et, de ville en ville, jusqu’à Apt, où il s’était présenté à divers titres chez plusieurs personnes, réclamant des secours, alléguant tantôt qu’il était victime des inondations, tantôt qu’il manquait de travail comme ouvrier imprimeur.
C’est en cette qualité, et bien qu’il se fût déjà donné ailleurs comme boucher, comme taillandier, comme maréchal de logis, comme verrier, qu’il s’était adressé à un imprimeur d’Apt, M. Cartier, où il déclara être venu de Bourg-de-Péage (Drôme), après avoir été imprimeur en titre à Dijon.
Ses papiers n’étant pas en règle et le sous-préfet le soupçonnant sur la véracité de ses dires et sur sa conduite, il fut arrêté et appelé à s’expliquer sur ses antécédents.
Les témoins entendus, il avoua que le certificat qui le désignait comme ancien maréchal des logis d’artillerie était faux et qu’il lui avait été donné dans une auberge de Valence par des jeunes gens qui avaient voulu s’amuser, qu’il s’en était servi comme enveloppe de ses autres papiers.
Les juges lui ayant demandé pourquoi il s’était présenté chez les deux imprimeurs de la ville puisqu’il ne savait ni lire ni écrire, il répondit qu’il avait cru s’adresser à des imprimeurs en indienne.
Après quelques mots présentés en sa faveur par Maître Anastay, qui avait accepté sa défense par un sentiment d’humanité, Charles Petit fut condamné à un mois de prison, à l’amende et aux frais, le tribunal ayant admis des circonstances atténuantes.

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On s’occupa ensuite du cas de la fille Chauchon de Viens qui avait à répondre à la prévention qui pesait sur elle pour avoir outragé un des fonctionnaires publics, Barthélemy, greffier du tribunal. Cette fille, dont les propos grossiers et l’étrange conduite étaient bien connus des habitants d’Apt, avait publiquement apostrophé le greffier, l’avait traité de coquin, d’échappé de galères, lui avait reproché de l’avoir précédemment fait condamner à trois mois de prison.
Malgré ses dénégations et les bizarres explications qu’elle donna à l’audience du 2 janvier, elle se vit condamner à quatre mois de prison, à cent francs d’amende et aux dépens, les témoins entendus ayant tous raconté la scène scandaleuse qui s’était passée sous leurs yeux, à la porte des demoiselles Clément, buralistes, à la grand-rue d’Apt.
En sortant de l’audience, cette mendiante n’épargna pas ses invectives ni aux juges, ni aux huissiers, ni aux gendarmes, ni aux assistants.

  • Sources : Le Mercure aptésien, 10 janvier 1841, p. 4.

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La mort suspecte d’un jeune berger (Viens, 25 juin 1840) https://www.geneprovence.com/la-mort-suspecte-dun-jeune-berger-viens-25-juin-1840/ https://www.geneprovence.com/la-mort-suspecte-dun-jeune-berger-viens-25-juin-1840/#respond Fri, 06 Dec 2024 05:30:48 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23527 À Viens, le 25 juin 1840, un jeune berger de 14 ans seulement, nommé Joseph Magnan, natif de Saint-Martin de Castillon, fils de François Bienvenu Magnan et Magdeleine Pourcin, fut…

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À Viens, le 25 juin 1840, un jeune berger de 14 ans seulement, nommé Joseph Magnan, natif de Saint-Martin de Castillon, fils de François Bienvenu Magnan et Magdeleine Pourcin, fut retrouvé mort, tué par un coup de feu.
L’autopsie du cadavre, réalisée par le docteur Musso, d’Apt, en présence du juge de paix et de la gendarmerie, ne révéla pourtant aucune trace d’assassinat.
On fit l’hypothèse que l’enfant s’était suicidé, pour éviter les reproches de son maître, ou avait été victime d’un accident, en voulant essayer ou en désarmant un pistolet qui avait été laissé à sa disposition. Ce qui confirme cette dernière version et semble détruire la première, c’est que l’arme, au lieu de renfermer une balle, n’avait qu’une gobille d’enfant.
On avait d’ailleurs entendu chanter le berger peu avant le coup de feu, ce qui ne semble pas réellement compatible avec l’attitude de quelqu’un qui souhaite se suicider. Aussi considéra-t-on raisonnable la thèse de l’accident, Joseph Magnan n’ayant pas d’ennemi connu et étant traité avec douceur par ses maîtres.
  • Le Mercure aptésien, 5 juillet 1840, p. 3.
  • État civil de la commune de Viens, Archives départementales de Vaucluse.

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La mort du curé (Viens, 31 mai 1840) https://www.geneprovence.com/la-mort-du-cure-viens-31-mai-1840/ https://www.geneprovence.com/la-mort-du-cure-viens-31-mai-1840/#respond Sat, 19 Oct 2024 05:30:09 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22795 Le 31 mai 1840, les habitants du village de Viens (Vaucluse) furent particulièrement attristés en ap-prenant la mort de leur curé, Joseph Toussaint Monier, dans son presbytère. Né en 1767…

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Le 31 mai 1840, les habitants du village de Viens (Vaucluse) furent particulièrement attristés en ap-prenant la mort de leur curé, Joseph Toussaint Monier, dans son presbytère. Né en 1767 et donc âgé de 64 ans, il souffrait depuis longtemps d’une maladie qui l’avait affaibli et lentement consumé au fil des mois.
Le père Monier était une figure emblématique de la communauté de Viens. Il avait consacré une grande partie de sa vie au service de la paroisse, qu’il dirigeait depuis de nombreuses années. Avant de revenir à Viens, où il était né, il avait occupé les fonctions de principal au collège de Manosque, où il avait formé de nombreux jeunes esprits.
Ce fut le sacristain de Viens, Joseph Richaud, cordonnier de 35 ans, ainsi que François Guende, un cultivateur de 42 ans, qui se rendirent en mairie pour effectuer les formalités liées au décès de l’homme d’Église.
Joseph Toussaint Monier avait vu le jour à Viens de Joseph Monier et Catherine Rose Rey.
  • Sources : Le Mercure aptésien, 7 juin 1840, p. 3.
  • Registre d’état civil de Viens, Archives départementales de Vaucluse.

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Alexandre Abély et le noyer (Viens, 22 janvier 1840) https://www.geneprovence.com/alexandre-abely-et-le-noyer-viens-22-janvier-1840/ https://www.geneprovence.com/alexandre-abely-et-le-noyer-viens-22-janvier-1840/#respond Sun, 02 Jun 2024 10:48:54 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=20987 C’était le 22 janvier 1840. Alexandre Abély était un homme de 33 ans qui avait vécu toute sa vie à Saint-Martin-de-Castillon,dans le Vaucluse. Comme son père, il était paysan et…

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C’était le 22 janvier 1840. Alexandre Abély était un homme de 33 ans qui avait vécu toute sa vie à Saint-Martin-de-Castillon,dans le Vaucluse. Comme son père, il était paysan et cultivait la terre.
Le matin, il était arrivé chez Joseph Arnaud, 60 ans, un cultivateur du quartier des Cheyrans, à Viens, à la limite avec Saint-Martin, dans une campagne assez isolée, surtout pendant un mois de janvier.
Les terres, là, sont assez planes et les champs sont vastes. Au milieu d’un champ, on avait décidé d’abattre un noyer.
Trois au moins hommes s’étaient mis à la tâche : Alexandre Abély donc, mais aussi Joseph Arnaud et, semble-t-il aussi un certain Ferréol Pontet, 52 ans.
À un moment de la coupe de l’arbre, celui-ci commença à frémir et soudain Joseph Arnaud poussa un cri pour prévenir de la chute imminente et inciter tout le monde à se prémunir de tout risque.
Alexandre Abély avait sans doute été distrait et quand l’arbre s’abattit, il ne s’était pas assez éloigné. Il fut entraîné avec le noyer et il fut tué sur le coup.
Comme il n’avait pas de femme ni d’enfants, on n’eut qu’à prévenir sa mère de l’accident de son fils.
  • Source : Le Mercure aptésien, 26 janvier 1840, p. 3.
  • Registre d’état civil de Saint-Martin-de-Castillon, année 1840, Archives départementales de Vaucluse.

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L’assassinat de Louis Honoré Raspaud (Valsaintes, 16 octobre 1796) https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-louis-honore-raspaud-valsaintes-16-octobre-1796/ https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-louis-honore-raspaud-valsaintes-16-octobre-1796/#respond Fri, 16 Jan 2009 00:03:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=680 « Le vingt-cinq vendémiaire an cinq de la République française une et indivisible, nous soussignés agent municipal de cette municipalité de Valsaintes, aurions appelé le citoyen Romany, juge de paix de notre canton et le citoyen Massot, officier de santé demeurant audit Banon, pour accéder dans notre terroir au quartier du pays de la Cheaux, où s'est trouvé Louis Honoré

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Mort_de_La_Rochejaquelein« Le vingt-cinq vendémiaire an cinq de la République française une et indivisible, nous soussignés agent municipal de cette municipalité de Valsaintes, aurions appelé le citoyen Romany, juge de paix de notre canton et le citoyen Massot, officier de santé demeurant audit Banon, pour accéder dans notre terroir au quartier du pays de la Cheaux,
Où s’est trouvé Louis Honoré Raspaud, homme de loi, âgé d’environ trente-six ans, natif de la ville d’Aix, demeurant à Viens, canton de Saint-Martin, département de Vaucluse,
Et il a été vérifié que ledit Raspaud est mort de deux coups de fusil et, d’après l’ordonnance du juge de paix, nous avons fait enlever et transporter ledit Raspaud au cimetière de Carniol pour y être inhumé à l’usage des habitants de ce lieu de Valsaintes, ce qui n’a été fait que 24 heures après son décès, en présence de Louis Mathieu, de Jacques Grégoire, François Mathieu et Ferréol Grégoire, tous illitérés, cultivateurs et habitants de cette commune.
Fait à Valsaintes, ce 26 vendémiaire de l’an susdit. »
[PASCAL FERRE]
Illustration : La Mort de Henri de La Rochejaquelein (détail), Alexandre Bloch, musée Dobrée, Nantes.
  • Registre d’état-civil de Valsaintes (Alpes-de-Haute-Provence), an V

 

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