Agriculture Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/agriculture/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 09 Feb 2025 14:35:57 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Agriculture Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/agriculture/ 32 32 La fin de l’horrible affaire des arbres mutilés (Saint-Remy-de-Provence, février 1839) https://www.geneprovence.com/la-fin-de-lhorrible-affaire-des-arbres-mutiles-saint-remy-de-provence-fevrier-1839/ https://www.geneprovence.com/la-fin-de-lhorrible-affaire-des-arbres-mutiles-saint-remy-de-provence-fevrier-1839/#respond Wed, 28 Aug 2024 18:25:06 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21970 La terreur des vergers (1833-1838) Il y eut à Saint-Remy-de-Provence dans les années 1830 une véritable vague de mutilations d’arbres qui peut étonner le lecteur de nos jours mais qui…

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La terreur des vergers (1833-1838)

Il y eut à Saint-Remy-de-Provence dans les années 1830 une véritable vague de mutilations d’arbres qui peut étonner le lecteur de nos jours mais qui pourtant jeta l’effroi dans la population de l’époque.
Ces mutilations d’arbres apparurent dans la commune au mois de novembre 1833 et se poursuivirent au fil des années, jusqu’en 1839 au moins. Une ou plusieurs personnes venaient dans les vergers et coupaient des quantités incroyables d’arbres ou de pieds de vigne.
Saint-Remy est alors une commune très agricole et vit de ses nombreux vergers. Durant les années 1830, on estime la perte de ces arbres mutilés à plus de 3 000 pieds.
Avec le recul, on pourrait sous-estimer la réaction du public à ces événements. Les journaux de l’époque parlent à plusieurs reprises de terreur, d’épouvante, voire d’effroi.
Ces mutilations eurent lieu à de multiples reprises. Parfois c’étaient quelques dizaines d’arbres qui étaient coupés en une nuit, parfois des centaines.
Dans tous les cas, la gendarmerie était bien perplexe et ne parvenait pas à mettre la main sur les coupables. Même les habitants se relayaient la nuit pour surveiller les champs, en vain.

Meurtre et arrestations

L’horreur monta jusqu’à la nuit du 26 février 1838 où Victor Hours, un gendarme de 43 ans, surprit l’auteur de ces dégradations, mais, victime de son zèle et de son dévouement, il tomba mortellement blessé par un coup de feu tiré sur la patrouille dont il faisait partie.
On s’en doutait, mais voilà qu’on avait la certitude que les auteurs, qui visiblement étaient en bande, agissaient armés.
C’est dans ce contexte qu’intervient l’épisode du 15 juillet 1838, racontés par ailleurs sur le site. Cette nuit-là, un individu de 22 ans est surpris en train d’ébrancher des mûriers. Les gendarmes lui intiment l’ordre de se rendre, le jeune homme tente de s’enfuir. Des coups de feu sont tirés et l’individu est abattu sans avoir pu avouer quoi que ce soit. Il se nommait Jean Gazan.
On se met alors à soupçonner son oncle et sa tante, le couple Audibert. Seraient-ce eux qui terrorisent Saint-Remy depuis tant d’années ?
En effet, Jean Gazan était connu pour être ce que l’on appelait alors un individu frappé d’imbécilité et l’on imaginait bien qu’il n’était pas l’instigateur de ces crimes mais qu’il était plutôt la main armée d’un mentor.
Après la mort de Gazan donc, on se transporta chez les époux Audibert et le mari et la femme furent arrêtés. L’interrogatoire des deux laissait apparaître des contradictions qui pouvaient prouver qu’ils mentaient.

Procès et suites de l’affaire

Pendant six mois, on tenta d’instruire une accusation volumineuse avec la rédaction d’un nombre incalculable d’actes de procédure et finalement l’affaire fut portée devant le tribunal correctionnel de Tarascon en février 1839.
Quatre audiences furent nécessaires pour faire émerger la vérité, des audiences de quatre, cinq et six heures qui aboutirent à la condamnation des époux Audibert pour complicité dans toutes ces dévastations à cinq ans d’emprisonnement, 300 francs d’amende et à rester sous la surveillance de la police pendant cinq ans après leur libération. C’était là la peine maximale qu’ils encourraient, vu qu’on ne pouvait leur imputer la responsabilité de la mort du gendarme Hours.
On apprit que c’est l’intérêt qui fut la motivation de ce crime. On peut imaginer que les époux Audibert avaient voulu nuire à leurs voisins et les empêcher de vendre leur production.
Les époux Audibert firent appel de cette condamnation et une nouvelle audience se tint les 2 et 3 mai 1839, mais la chambre correctionnelle d’Aix confirma le jugement du tribunal de Tarascon.
Après l’arrestation, le calme revint enfin à Saint-Remy.
Notons toutefois que d’autres mutilations d’arbres eurent lieu dans d’autres communes des Bouches-du-Rhône à la même époque. Dans la nuit du 2 au 3 mars 1839, soit quelques jour après les événements de Saint-Remy, c’est à Eyragues, à 6 kilomètres de là, que 68 mûriers les plus beaux furent coupés en une nuit sur la pépinière de M. Gilles, notaire. L’année suivante, par exemple, plus de trois mille furent détruits sur la propriété de M. de Montvallon, à Marignane. En 1837, une quinzaine d’arbres furent mutilés à Fos-sur-Mer.
  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 9 février 1839, p. 3 ; ibid., 4 mai 1839, p. 2.

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La chute d’un noyer (Le Puy-Saint-Eusèbe, 9 octobre 1765) https://www.geneprovence.com/chute-dun-noyer-le-puy-saint-eusebe-9-octobre-1765/ https://www.geneprovence.com/chute-dun-noyer-le-puy-saint-eusebe-9-octobre-1765/#respond Tue, 28 May 2024 13:39:20 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=20955 « L’an 1765 et le 9 octobre est mort Mathieu Roux, [fils] à feu Joseph, âgé d’environ 40 ans, de mort imprévue par la chute d’un noyer. Nous, soussigné curé de…

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« L’an 1765 et le 9 octobre est mort Mathieu Roux, [fils] à feu Joseph, âgé d’environ 40 ans, de mort imprévue par la chute d’un noyer.
Nous, soussigné curé de ladite paroisse, lui avons donné la sépulture ecclésiastique en conséquence du décret de M. le juge en la date, inséré dans l’autre cahier.
Aux présences des soussignés. »
[J. Roux, Bonnafoux, Antoine Roux, Meyere curé]
  • Source : Registre paroissial du Puy-Saint-Eusèbe, Archives départementales des Hautes-Alpes, 2 E 113/1/7.

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Mort couché sous un arbre (Tourtour, 24 juillet 1626) https://www.geneprovence.com/mort-couche-arbre-tourtour-24-juillet-1626/ https://www.geneprovence.com/mort-couche-arbre-tourtour-24-juillet-1626/#respond Sat, 24 Feb 2024 22:38:51 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19679 « Le 24 juillet 1626, avons enterré Anthoine Bourgougnon, dit Cambil, qui est mort subitement à la moisson, étant couché dessous un arbre où, y ayant demeuré demi-heure ou environ, mourut…

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« Le 24 juillet 1626, avons enterré Anthoine Bourgougnon, dit Cambil, qui est mort subitement à la moisson, étant couché dessous un arbre où, y ayant demeuré demi-heure ou environ, mourut là sans que personne s’en rendît compte. »

  • Registre paroissial de Tourtour, cote AD83 1MIEC204R1.

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Des mutilations d’arbres (Fos-sur-Mer, novembre 1837) https://www.geneprovence.com/mutilations-darbres-fos-mer-novembre-1837/ https://www.geneprovence.com/mutilations-darbres-fos-mer-novembre-1837/#respond Mon, 11 Dec 2023 06:34:19 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19011 Dans le courant du mois de novembre 1837, quinze amandiers furent coupés dans la propriété du sieur Bernard, dans le territoire de la commune de Fos. L’auteur de ce délit…

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Dans le courant du mois de novembre 1837, quinze amandiers furent coupés dans la propriété du sieur Bernard, dans le territoire de la commune de Fos. L’auteur de ce délit avait eu le soin de planter en terre, à côté de la souche, les arbres qu’il en avait séparés, afin d’éloigner, autant que possible, la découverte du délit, espérant qu’il serait ainsi plus difficile de prouver sa culpabilité.
Le 1er décembre 1837, le garde-champêtre de Fos reconnut ce dégât. Il remarqua que les empreintes des pas du malfaiteur indiquaient un homme qui, en marchant, portait la pointe des pieds très en-dehors.
Ses soupçons se portèrent immédiatement sur le nommé Jacques Roche, berger à Fos, qui est estropié et chez lequel se rencontre ce handicap remarqué par le garde-champêtre, qui se rappelait en outre que, quelques jours plus tôt, Roche avait proféré des menaces contre Bernard à l’occasion de dommages et intérêts qu’il avait été contraint de payer pour des dégâts commis par son troupeau.
Roche fut donc invité à se présenter devant le juge de paix d’Istres, qui l’invita à marcher dans un champ labouré, pour comparer les empreintes qu’il laisserait avec celles que le garde-champêtre avait remarquées sur la propriété de Bernard.
Par deux fois, l’épreuve ne produisit aucun résultat certain, parce que, ainsi que le juge de paix le constata lui-même, Roche ne marchait pas comme sa constitution physique paraissait l’indiquer ; il faisait tous les efforts possibles pour adopter une démarche qui n’était pas naturelle pour lui, dans le but de détruire les charges qui pesaient sur lui.
On le soumit donc, à son insu, à une dernière épreuve. Cette fois, la vérité éclata et les empreintes s’avérèrent conformes à celles que le garde avait remarquées. Leur disposition ne permettait de douter de la culpabilité de Roche, surtout lorsqu’on associait à cette reconstitution les menaces que Roche avait proférées quelques jours plus tôt.
Aussi, la Cour royale réunie à Aix condamna-t-elle le prévenu, le 26 avril 1838, à la peine d’un an d’emprisonnement et à 16 francs d’amende.
  • D’après Le Mémorial d’Aix, no du 28 avril 1838

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Des olives dans la main (Mons, 1er avril 1895) https://www.geneprovence.com/olives-main-mons-1er-avril-1895/ https://www.geneprovence.com/olives-main-mons-1er-avril-1895/#respond Thu, 09 May 2019 00:36:19 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16836 À la date du 1er avril 1895, un acte de décès issu de l’état-civil de la commune de Mons (Var) fait état de la mort de M. Pierre Castelly, à…

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food-3425223À la date du 1er avril 1895, un acte de décès issu de l’état-civil de la commune de Mons (Var) fait état de la mort de M. Pierre Castelly, à l’âge fort respectable de 80 ans. Veuf de Marie Joséphine Antoinette Gras, Pierre Castelly était né à Mons même et y était domicilié. Il était le fils de Jean Antoine Castelly et de Rose Rolland, tous les deux aussi originaires de Mons.
Un décès qui, hormis l’âge vénérable de cet homme, ne se distingue pas des autres décès survenus la même année dans la commune.
Pourtant, cette disparition a été l’objet d’un article de la presse varoise, en l’occurrence de La République du Var qui évoquait les obsèques de M. Castely le lendemain de sa mort, le 2 avril, à 8 heures du matin, indiquant qu’il était mort en cueillant des olives d’une attaque d’apoplexie foudroyante. Tous les soins qu’il avait reçus avait été vains mais un détail donne une touche d’émotion à ce décès.
En mourant, il avait une poignée d’olives dans la main.
Mort en inspectant ses arbres avec la tendresse d’un père.
  • Source : La République du Var, 6 avril 1895

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Mort dans son grenier à foin (Lourmarin, 21 novembre 1694) https://www.geneprovence.com/mort-grenier-a-foin-lourmarin-21-novembre-1694/ https://www.geneprovence.com/mort-grenier-a-foin-lourmarin-21-novembre-1694/#respond Sat, 09 Sep 2017 08:39:59 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16378 « Estienne Val habitant a Pievert* est décédé à ce qu on croit depuis dimanche 21 novembre 1694 pour l’avoir trouvé mort le 23 dudit mois dans son grenier à foin…

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« Estienne Val habitant a Pievert* est décédé à ce qu on croit depuis dimanche 21 novembre 1694 pour l’avoir trouvé mort le 23 dudit mois dans son grenier à foin de sa grange et a été enseveli a Lauris le 25 dudit mois, le jeudi suivant. »
Lourmarin

* Sans doute Puyvert.
  • Source : Registre paroissial de Lourmarin
  • Merci à Daniel tertian et Josie Bolander
  • Photographie : Lourmarin. DR

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Pourquoi le sommet du mont Faron n’a plus de forêt https://www.geneprovence.com/pourquoi-le-sommet-du-mont-faron-na-plus-de-foret/ https://www.geneprovence.com/pourquoi-le-sommet-du-mont-faron-na-plus-de-foret/#respond Mon, 16 Nov 2015 11:14:57 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=15527 Le mont Faron est cette colline calcaire, de la forme d’une crête, qui surplombe Toulon (Var) et que l’on ne peut manquer d’apercevoir lorsqu’on aborde la ville par la mer.…

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Le mont Faron est cette colline calcaire, de la forme d’une crête, qui surplombe Toulon (Var) et que l’on ne peut manquer d’apercevoir lorsqu’on aborde la ville par la mer. Culminant à 584 mètres d’altitude sur une longueur d’environ 3 kilomètres d’ouest en est, la colline présente une histoire singulière, notamment la période qui débute au XVIIe siècle, avec la construction d’un réseau de fortifications dont le but est d’assurer la protection d’une ville consacrée à la Marine royale.

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Mais la protection qu’offre le mont Faron ne concerne pas seulement les affaires militaires de Toulon. Cette imposante colline a aussi l’avantage de protéger l’agglomération du vent du nord qui, comme on le sait bien, est redoutable en Provence.
Si l’on ne trouve sur les pentes du mont Faron que des petites espèces de plantes, telles que celles qui peuplent ordinairement la garrigue provençale, il faut bien penser qu’il n’en a pas toujours été de même.
Jusqu’au XVIe siècle, on trouvait en effet sur son sommet une abondante végétation, faite de pins d’Alep et de chênes verts. On croit notamment savoir que les poutres de la mairie de Toulon, construite en 1656, auraient été faites avec les mélèzes coupés sur les crêtes du Faron.
C’est en tout cas à cette époque, voire un siècle avant, que s’est enclenché un processus irréversible de désertification des pentes de la colline. Le principal responsable en est la chèvre, accompagné de son compère le mouton, dont le Faron a, durant des siècles, constitué un mets de choix. Les bergers menaient paître leurs troupeaux dans cette végétation abondante sans se douter qu’ils finissaient ainsi par condamner la colline. En quelques siècles, la chèvre avait dévoré jusqu’à la racine les dernières graminées.
Cette situation a également provoqué des troubles géologiques puisque, les terres n’étant plus solidement fixées, elles ont commencé à être ravinées par le torrent du Las vers la rade, allant parfois jusqu’à obstruer celle-ci.
Des documents d’archives montrent bien d’ailleurs qu’il y a 450 ans, le sommet du Faron (que l’on appelait alors « montagne »), n’était plus boisé. Si l’on observe attentivement le tableau intitulé Route de Toulon, on remarquera que son auteur, le peintre Joseph Vernet, représente un mont Faron complètement nu, avec, dans sa partie haute, de longues files de murailles en partie effondrées et des sillons abandonnés où le genêt, le genévrier et le kermès végètent péniblement autour de quelques maigres chênes verts et de quelques pins d’Alep rabougris, très semblable au final à ce que l’on observe aujourd’hui encore.
Les Toulonnais ont bien tenté de reverdir les pentes du mont Faron et notamment son sommet, notamment vers le milieu du XIXe siècle, mais les vignes et les oliviers médiévaux ne sont malheureusement plus parvenus à s’implanter de façon pérenne.

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  • Crédit photos :
  • 1. Le mont Faron vu depuis la Rade. Par Poppy (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 (lien) ou GFDL (lien)], via Wikimedia Commons.
  • 2. Le mont Faron au début du XXe siècle : DR.

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Aurélien Houchart (1840-1918), propriétaire viticole du pays d’Aix https://www.geneprovence.com/aurelien-houchart-1840-1918-proprietaire-viticole-du-pays-daix/ https://www.geneprovence.com/aurelien-houchart-1840-1918-proprietaire-viticole-du-pays-daix/#respond Sun, 01 Nov 2015 10:55:28 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=15459 Victor François Aurélien Houchart, dit Aurélien Houchart, est né le 16 juin 1840 au Tholonet, une petite commune située à proximité d’Aix-en-Provence. Son père, Ferdinand Victor André, né à la…

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Victor François Aurélien Houchart, dit Aurélien Houchart, est né le 16 juin 1840 au Tholonet, une petite commune située à proximité d’Aix-en-Provence. Son père, Ferdinand Victor André, né à la fin du XVIIIe siècle à Aix, était négociant et sa mère se nommait Adélaïde Claire Coupier, originaire du village de Villemus (Alpes-de-Haute-Provence).
Comme son père, Aurélien Houchart devient négociant et se spécialise dans le domaine viticole et est le propriétaire de domaines, comme Caminet, Grande-Bauquière, Petite-Bauquière, Repentance et Verlaque.
Il exerce aussi des responsabilités dans de nombreux domaines. Tout au long de sa carrière, il est notamment juge au tribunal de commerce d’Aix, vice-président du syndicat central agricole et horticole d’Aix, administrateur de la Banque de France, membre du Comité de ravitaillement du département des Bouches-du-Rhône, vide-président de la Ligue française ornitophile d’Aix et, enfin, président du jury à l’Exposition internationale de Lyon (1898).
Vivant au hameau de Palette, au Tholonet, il est, comme viticulteur, lauréat de plusieurs prix et distinctions, notamment au concours de la Prime des Bouches-du-Rhône et du Concours central agricole de Marseille en 1912.
Son épouse disparaît à leur domicile en 1915. Lui-même s’éteint à Marseille en 1918. Par testament holographe, il lègue une somme de 2000 francs aux Hospices d’Aix (notaire Daillan).

Brève généalogie d’Aurélien Houchart

  • 1. Victor François Aurélien Houchart (Le Tholonet, 16 juin 1840)-
  • 2. Ferdinand Victor André Houchart (Aix-en-Provence, 24 février 1799)-
  • 3. Claire Adélaïde Coupier (Villemus, 28 août 1802)-
  • 4. André Joseph Houchart
  • 5. Marie Bernard
  • 6. André Coupier (?-Villemus, 14 mai 1825)
  • 7. Jeanne Roulan

Son passage dans les registres

Aurélien Houchart est témoin lors de la déclaration de naissance de Marie Baptistine Chambarel à Aix le 16 avril 1863. Il a alors vingt-trois ans et est dit « commis ».

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Jean Roy, un vaudois du Luberon en Afrique du Sud https://www.geneprovence.com/jean-roy-un-vaudois-du-luberon-en-afrique-du-sud/ https://www.geneprovence.com/jean-roy-un-vaudois-du-luberon-en-afrique-du-sud/#respond Mon, 24 Nov 2014 17:51:40 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=14310 Jean Roy, originaire de Lourmarin, est l’un des trente-sept huguenots du Luberon qui s’exilèrent en Afrique du Sud après la révocation de l’édit de Nantes, à Fontainebleau, par Louis XIV.…

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Domaine de L'Ormarins, au pied des montagnes Groot Drakenstein à Franschhoek. Gravure de Ricardo Uztarroz (XVIIIe siècle).
Domaine de L’Ormarins, au pied des montagnes
Groot Drakenstein à Franschhoek.
Gravure de Ricardo Uztarroz (XVIIIe siècle).
Jean Roy, originaire de Lourmarin, est l’un des trente-sept huguenots du Luberon qui s’exilèrent en Afrique du Sud après la révocation de l’édit de Nantes, à Fontainebleau, par Louis XIV. Installé dans la région de Franschhoek, près de Stellenbosch, il y fonda le « domaine viticole de l’Ormarins » qu’il nomma ainsi en souvenir de son village natal. Si le nom de Roy s’éteignit rapidement, son domaine perdure toujours sous le nom de « L’Ormarins Wine Estate » et il est devenu le fleuron du groupe Anton Rupert, un empire qui est le numéro deux mondial du luxe derrière LVMH.

Abrogation de l’édit de Nantes en Provence

Jean Roy, dont le nom était plus probablement Jean Rey, était un vigneron d’origine vaudoise, installé à Lourmarin dans le Luberon.
Pour rappel, c’est en 1532 que les Vaudois du Luberon décidèrent de rejoindre le mouvement réformateur lors du Synode de Chanforan. Si l’Édit de Nantes fut finalement mis en œuvre en Provence, ce ne fut pas sans résistance de la part du Parlement d’Aix qui se voyait dépouillé de ses pouvoirs de justice sur les protestants provençaux, ceux-ci pouvant faire appel de tous les procès à la Chambre de l’Édit de Grenoble.
En 1661, François Bochart de Champigny, un catholique, et Charles d’Arbalestrier, un protestant, furent nommés commissaires pour veiller aux contraventions faite à l’Édit de Nantes en Provence. Le 4 mai 1663, ils confirmèrent le maintien des quatre temples principaux mais décidèrent l’interdiction de tous les autres. En dépit de ces décisions, le protestantisme provençal résista jusqu’à la révocation de l’Édit de Nantes. La population huguenote demeurait très réduite en Provence, sauf à Lourmarin et La Roque-d’Anthéron, où elle était majoritaire. L’estimation des pratiquants de la religion réformée, en Provence, tourne alors autour de 8 000 personnes dans cette seconde moitié du XVIIe siècle.
Trois ans après la révocation de l’édit de Nantes, Jean Roy et son frère Jacques décidèrent de fuir la France, en 1688. Ils se rendirent à Rotterdam pour s’embarquer vers l’Afrique du Sud. Le Luberon fournit près d’un quart de l’effectif à lui seul. On sait que deux autres des 178 premiers huguenots français en partance pour l’Afrique du Sud venaient de Lourmarin, il s’agit de deux femmes nommées Jeanne Cordier et Jeanne Mille. Pierre Joubert faisait partie des dix originaires de La Motte-d’Aigues. Cinq autres venaient de Cabrières-d’Aigues, quatre de Lacoste, deux de la Roque-d’Anthéron, un de Sivergues et onze de Saint-Martin-de-la-Brasque, soit 37 exilés du Luberon.
Les conditions d’embarquement définies par la Compagnie étaient sévères : aucun bagage n’était autorisé ; le voyage était gratuit, à condition d’obéir aux règles, dont l’obligation de rester au Cap au moins cinq ans, délai au bout duquel le retour était permis mais payant.

Installation en Afrique du Sud

Ils arrivèrent au Cap, le 4 août 1688, à bord du Berg China, un bâtiment long de 50 mètres, qui avait quitté Rotterdam, le 20 mars 1688. Au cours du voyage, les frères Roy se lièrent d’amitié avec Pierre Joubert, de La Motte-d’Aigues. Le traversée avait duré trois mois et demi, pendant lesquels 19 passagers décédèrent dont Suzanne Reyne, épouse Joubert.
Les Huguenots furent bien accueillis par le gouverneur, Simon van der Stell, qui les installa à une soixantaine de kilomètres au nord-est du Cap. Cette colonie était à l’époque une escale essentielle sur la route de Djakarta, dénommé alors Batavia, pour les bateaux de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Ses administrateurs avaient fait appel aux huguenots français pour développer l’agriculture et la viticulture de la colonie afin de ravitailler ses navires. Les Huguenots avaient la promesse de recevoir en arrivant autant de terres qu’ils pourraient en cultiver – en pratique, ils reçurent de 15 à 30 hectares – ainsi que les outils et les semences nécessaires.
Le trio s’installa avec les autres exilés, près de Stellenbosch, sur des terres où allait se construire Franschhoek (le « coin des Français »). La terre y était fertile, mais très sauvage et il fallait trois ans pour parvenir à la mettre en culture. Ce fut là que les deux frères fondèrent le domaine de l’Ormarins, en souvenir de leur village de Lourmarin. Ils y plantèrent vignes et vergers. Les statistiques qui n’avaient répertorié qu’une centaine de plants de vignes en 1655, en dénombrèrent 1,5 million en 1700. Dès 1694, alors que son frère était mort d’épuisement, Jean avait planté 40 000 pieds de chardonnay sur le piémont de la montagne de Groot Drakenstein.
Pourtant, les relations entre le gouverneur, et surtout son fils qui lui succéda, et les huguenots se détériorèrent. La Compagnie souhaitait transformer les huguenots en de « bons paysans hollandais », alors que les Français tenaient à conserver leur langue et leurs traditions. Leur cohésion fut maintenue grâce à Pierre Simond, pasteur d’Embrun, qui avait rejoint la colonie. Mais, après son départ, la Compagnie interdit bientôt aux nouveaux arrivants d’avoir pasteurs et instituteurs français. Le résultat fut qu’en moins de deux générations, vers 1730, la langue française n’était plus officiellement parlée.
À la suite d’un premier mariage avec Jeanne Jolly, Jean avait épousé Marie-Catherine Lefébure en 1712, qui venait aussi de Provence. Le couple n’ayant eu que deux petites filles, le nom de Roy s’éteignit en Afrique du Sud mais leur domaine viticole perdura.
Vieux moulin du domaine de La Motte, imité de celui qui existait à La Motte-d’Aigues (la roue et la toiture ne sont pas d’époque). © Chris Snelling, 2013. CC3.0.
Vieux moulin du domaine de La Motte, imité de celui qui existait à La Motte-d’Aigues (la roue et la toiture ne sont pas d’époque). © Chris Snelling, 2013. CC3.0.

L’héritage des vaudois du Luberon

Jean Roy avait revendu son domaine à Pierre Joubert vers 1712, ce qui agrandit le domaine viticole de La Motte, fondé par ce dernier.
Cette propriété fut rachetée au XXe siècle par la famille Rupert. D’abord conduite par le frère aîné d’Anton Rupert, jusqu’à sa mort, elle revint alors au cadet. Ce milliardaire afrikaaner en fit, dès 1969, la pierre angulaire d’un empire devenu numéro deux mondial du luxe derrière LVMH, et commercialisa les vins de l’Ormarins dans le monde entier. L’actuel propriétaire est sa fille, la mezzo-soprano Hanneli Koegelenberg.
Anton Rupert a longtemps été le symbole de l’homme d’affaires afrikaner, richissime, influent dans les cercles du pouvoir et rival de l’élite anglophone. À la fin de sa vie, il se rapprocha des noirs et du président Nelson Mandela, contribuant au succès de l’alternance. Il présida la World Wildlife Fund Nature et fut le créateur du concours Chardonnay du siècle doté d’un million de dollars.
Une autre cave en Afrique du Sud construite par un huguenot Pierre Jourdan, de Cabrières-d’Aigues. ©  	Joe Ross, 2007. CC2.0.
Une autre cave en Afrique du Sud construite par un huguenot, Pierre Jourdan, de Cabrières-d’Aigues.
© Joe Ross, 2007. CC2.0.
Hanneli Koegelenberg est aussi propriétaire de La Motte, le domaine viticole créé par Pierre Joubert. Son voisin est le domaine de Haute Cabrière, construit sur le modèle du village de Cabrières-d’Aigues par Pierre Jourdan, qui avait obtenu un lopin de terre dans Olifantshoek, le 22 décembre 1694. Au début des années 1980, le comte Achim von Arnim a acheté une partie de ce vignoble pour y produire un vin pétillant célèbre. Son fils aîné Takuan von Arnim est maintenant responsable du domaine et propose en mousseux et en vin tranquille trois cuvées portant le nom de Pierre Jourdan. Ces propriétés viticoles font partis des cent cinquante domaines situés sur l’une des treize routes des vins de la province du Cap.
Michel Reyne

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[Provençal] Lis óulivado / Les olivades https://www.geneprovence.com/oulivado-olivades/ https://www.geneprovence.com/oulivado-olivades/#respond Thu, 23 Oct 2014 00:00:01 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=14167 Écoutez la lecture en cliquant sur la flèche orange ci-dessous : RACONTE DE MOUN PAIRE : Sabe pas se couneissès Callas dóu Var que lis ase s’ajasson à l’estage quatren.…

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RACONTE DE MOUN PAIRE :
Sabe pas se couneissès Callas dóu Var que lis ase s’ajasson à l’estage quatren. E es verai bord que lis oustau dóu vilage soun adoursa à la colo e i’arriban à l’arrié dóumaci uno pichoto draiolo que passo à l’autour d’aquel estage… ounte èro l’estable. A cade estage i’aguè qu’un soulet membre.
Emé moun paire, ié partian óuliva au mes de desèmbre que lou moulin coumunau durbié lou proumié. A-n-aquéu tèms, lis óulivo èron negro quouro se fasié l’óulivado. Pèr jougne Callas, èro uno bravo espedicioun ! Prenian lou trin de 4 ouro à Miramas afin d’ana à Marsiho e d’aganta la courrespoundènci que nous menavo au Muy. D’aqui, un càrri enjusqu’à Draguignan. Pièi, à une epoco lou trin Draguignan/Grasso e enfin, un trin campagnòu que nous gandissié enjusqu’à Callas. Tout acò ‘mé de gróssi valiso à la man. Arribavian dins li lòngui serado d’ivèr, emé la niue, dins la fre, lest pèr óuliva l’endeman de matin. Uno annado, la nèu s’èro istalado e vous pode afourti que pèr óuliva, es pas poussible. Avian alor espera quasimen uno semano lou desneva. Me remèmbre meme que moun paire avié tourna à l’oustau à Miramas, me leissant tout soulet dins uno vièio bastisso arrouinado. Aviéu uno bello petocho e pamens ère dins mi 16 an de tèms.
Autramen, lou matin, pendènt uno bono semano, devian parti d’ouro, à la niue car avian tres quart d’ouro de camin pèr ana au champ, d’à pèd. Espandissian alor de gràndi pèço de juto (aro s’emplego mai li fielat) souto lis aubre avans que d’acana lis óulivo. E de sèr tournavian à l’oustau, tóuti dous emé cadun, un sa de 30 kilo d’óulivo sus lis espalo. Se fasian ansin au mens 250-300 kilo d’óulivo. Aussi en arribant, la premiero causo que fasian, èro de s’istala sus lou badarèu e de béure lou pastis. L’endeman la carreto municipalo dóu moulin venié e prenié li sa d’óulivo pausa davans la porto e li seguissian. Mai se devié adurre un bon croustet – pèr nautre e lis emplega dóu moulin, li bougnetous – de vin e de bon pan fres. E aqui, dins lou vèntre dóu moulin, dins uno bono calour que nous requinquihavo e qu’embaumavo lis óulivo escrachado, esperavian que la premiero òli coulavo, touto caudo. Ié trempavian alor de lesqueto : un chale ! Lou sèr repartian emé NOST’ òli, de NÓSTIS óulivo.
Pièi l’endeman, refasian lou camin de retour pèr tourna à l’oustau à Miramas mai aquesto fes, li valiso èron cafido de bidoun de 10 litre que countenié nost’ òli !
Martino Bautista

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RÉCIT DE MON PÈRE :
Je ne sais pas si vous connaissez Callas du Var, là où les ânes couchent au quatrième. Et c’est vrai car les maisons du village sont adossées à la colline et on accède à l’arrière grâce à un petit chemin qui passe à la hauteur du quatrième étage… où se situait l’étable. Chaque étage comportait une seule pièce.
Avec mon père, nous y allions oliver au mois de décembre car le moulin municipal ouvrait le premier. À ce moment-là, les olives étaient noires lors de la récolte. Pour rejoindre Callas, c’était toute une expédition ! Nous prenions le train de 4 heures à Miramas pour aller à Marseille et attraper la correspondance qui nous menait au Muy. De là, un car jusqu’à Draguignan. Ensuite, à une époque le train Draguignan/Grasse et puis, enfin, un tortillard qui nous rendait jusqu’à Callas. Tout cela avec de grosses valises. Nous arrivions en fin d’après-midi, avec la nuit, pour oliver le lendemain. Une année, la neige s’était installée et je peux dire que pour oliver c’est impossible. Nous avions alors attendu presque une semaine la fonte des neiges. Je me souviens même que mon père était reparti pour Miramas me laissant seul dans une vieille baraque à refaire. J’avais une de ces trouilles ! J’avais 16 ans.
Autrement, le matin, pendant une bonne semaine, nous devions partir à la nuit car nous avions trois quarts d’heure de chemin pour aller au champ. Nous étendions alors de grandes pièces de jute (maintenant on utilise plus facilement les filets) sous les arbres avant de gauler les olives. Et le soir nous rentrions tous les deux avec chacun, un sac de 30 kg d’olives sur l’épaule. On faisait ainsi, au moins 250-300 kg d’olives. Aussi en arrivant, la première chose que nous faisions, c’était de s’installer sur la terrasse et de boire le pastis. Le lendemain la charrette municipale du moulin venait et prenait les sacs d’olives que nous suivions. On devait amener un bon casse-croûte – pour nous et les employés du moulin – du vin, du bon pain frais. Et là, à l’intérieur, dans une bonne chaleur qui nous revigorait et qui embaumait les olives écrasées, nous attendions que la première huile coule, toute chaude et nous y trempions des tranchettes de pain, des mouillettes : un régal ! Le soir on repartait avec NOTRE huile, de NOS olives.
Puis le lendemain, nous refaisions le chemin inverse pour rentrer à Miramas mais là, les valises étaient pleines des bidons de 10 litres qui contenaient notre huile !
Martine Bautista

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