Art Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/art/ 500 ans de faits divers en Provence Fri, 02 May 2025 07:53:13 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Art Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/art/ 32 32 La chanson traditionnelle dans les maisons des Alpes au XIXe siècle https://www.geneprovence.com/chanson-traditionnelle-alpes-xixe-siecle/ https://www.geneprovence.com/chanson-traditionnelle-alpes-xixe-siecle/#respond Sat, 12 Oct 2024 05:30:50 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22597 Les Hautes-Alpes et le nord des Basses-Alpes, régions montagneuses du sud-est de la France, ont une riche tradition musicale qui a traversé les siècles. Au XIXe siècle, les chansons traditionnelles jouaient…

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Les Hautes-Alpes et le nord des Basses-Alpes, régions montagneuses du sud-est de la France, ont une riche tradition musicale qui a traversé les siècles. Au XIXe siècle, les chansons traditionnelles jouaient un rôle central dans la vie quotidienne des habitants, servant à la fois de divertissement et de moyen de transmission de l’histoire et des coutumes locales.

Un héritage musical vivant

Les Hautes-Alpes et le nord des Basses-Alpes, régions montagneuses du sud-est de la France, ont une riche tradition musicale qui a traversé les siècles. Ces régions, caractérisées par leurs paysages alpins majestueux et leurs villages pittoresques, ont toujours été un terreau fertile pour la culture et les traditions orales. Au XIXe siècle, les chansons traditionnelles jouaient un rôle central dans la vie quotidienne des habitants. Elles étaient chantées lors des veillées, des fêtes de village, et même pendant les travaux agricoles, apportant réconfort et joie dans la rudesse de la vie montagnarde.
Ces chansons servaient non seulement de divertissement, mais aussi de moyen de transmission de l’histoire et des coutumes locales. À travers les paroles, les habitants racontaient des histoires de leur passé, des légendes locales, et des événements marquants. Les chansons étaient souvent empreintes de poésie et de symbolisme, évoquant la nature environnante, les saisons, et les cycles de la vie. Elles reflétaient les préoccupations, les joies et les peines des communautés montagnardes, créant un lien fort entre les générations.
Les mélodies et les paroles étaient transmises de bouche à oreille, de génération en génération, assurant ainsi la préservation de ce patrimoine immatériel. Les chansons traditionnelles étaient également un moyen de renforcer la cohésion sociale, en rassemblant les membres de la communauté autour de valeurs et d’expériences communes. En somme, la musique traditionnelle des Hautes-Alpes et du nord des Basses-Alpes au XIXe siècle était bien plus qu’un simple divertissement : elle était le reflet de l’âme de ces régions et de leurs habitants.

Exemple de chanson traditionnelle

Un exemple typique de ces chansons est illustré par les paroles suivantes :
A la Tchandelièro,
Gran fret, gran névièro,
L'Ours souorté dé sa tanièro,
Faï trés tourts,
Et rientro par quaranto djourts.
À la Chandeleur,
Grand froid, grande neige,
L'ours est sorti de sa tanière,
A fait trois tours
Et est rentré pour quarante jours.

Cette chanson, qui mentionne « la Chandelièro » (la Chandeleur), décrit le froid intense et la neige abondante, ainsi que la sortie de l’ours de sa tanière, un événement marquant dans le folklore local. La mention de l’ours et de la Chandeleur pourrait symboliser la fin de l’hiver et le retour progressif du printemps, un thème récurrent dans les chansons de cette région.

Collecte et préservation

Des ethnomusicologues comme Julien Tiersot (1857-1936) et Charles Joisten (1936-1981) ont joué un rôle crucial dans la collecte et la préservation de ces chansons. Tiersot, par exemple, a mené une enquête de 1895 à 1900 dans les Alpes françaises, recueillant des centaines de chansons populaires. Son travail a permis de documenter et de sauvegarder un patrimoine musical qui, autrement, aurait pu disparaître. Il a publié plusieurs ouvrages sur la musique traditionnelle française, contribuant ainsi à une meilleure compréhension et appréciation de cette culture musicale.
Joisten, quant à lui, a poursuivi ce travail dans les années 1950 et 1970, mettant en lumière la richesse de la tradition orale des Hautes-Alpes. Passionné par les traditions populaires, il a collecté non seulement des chansons, mais aussi des contes, des légendes et des récits de vie. Son approche ethnographique a permis de contextualiser ces chansons dans la vie quotidienne des habitants, offrant ainsi une vision plus complète de la culture locale. Joisten a également travaillé à la diffusion de ce patrimoine à travers des publications et des enregistrements, permettant à un public plus large de découvrir et d’apprécier ces trésors culturels.
Leurs travaux ont été essentiels pour la préservation de la mémoire collective des Hautes-Alpes et du nord des Basses-Alpes. Grâce à leurs efforts, de nombreuses chansons traditionnelles ont été sauvegardées et continuent d’être chantées aujourd’hui, témoignant de la vitalité et de la richesse de la culture musicale de ces régions. En documentant ces chansons, Tiersot et Joisten ont non seulement préservé un patrimoine immatériel précieux, mais ont également contribué à la reconnaissance et à la valorisation des cultures locales.

Importance culturelle

Ces chansons ne sont pas seulement des vestiges du passé ; elles continuent de vivre à travers les générations, transmises de bouche à oreille. Elles sont un témoignage précieux de la culture et de l’histoire des habitants des Hautes-Alpes et du nord des Basses-Alpes, offrant un aperçu unique de leur vie quotidienne au XIXe siècle.

En conclusion, la chanson traditionnelle dans les maisons des Hautes-Alpes et du nord des Basses-Alpes au XIXe siècle est un héritage culturel riche et vivant, qui mérite d’être célébré et préservé. Les paroles de ces chansons, comme celles citées ci-dessus, nous rappellent l’importance de la nature, des saisons, et des traditions dans la vie de ces communautés montagnardes.

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Un perturbateur au théâtre (Aix-en-Provence, 13 janvier 1839) https://www.geneprovence.com/un-perturbateur-au-theatre-aix-en-provence-13-janvier-1839/ https://www.geneprovence.com/un-perturbateur-au-theatre-aix-en-provence-13-janvier-1839/#respond Fri, 16 Aug 2024 18:28:02 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21823 Le dimanche 13 janvier 1839, au théâtre d’Aix avait lieu une représentation de La Fête du village voisin, un opéra de François-Adrien Boïeldieu, écrit en 1816. Au XVIIIe et au…

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Le dimanche 13 janvier 1839, au théâtre d’Aix avait lieu une représentation de La Fête du village voisin, un opéra de François-Adrien Boïeldieu, écrit en 1816.
Au XVIIIe et au XIXe siècles, les spectateurs étaient habitués à entendre des cris répétés et assourdissants venant des spectateurs pendant les entractes.
Ce soir-là, on venait de jouer le premier acte de l’opéra et le silence avait été presque religieux.
Mais au lever du rideau, donc au moment où allait débuter le second acte, un jeune homme de parterre, couvert d’un chapeau, se mit à hurler dans le but évident de perturber le bon déroulé de la représentation.
Les spectateurs protestèrent et un agent de police s’approcha du perturbateur au chapeau. Il lui demanda dans un premier temps de se découvrir.
Le jeune homme, visiblement pas très pénétré d’une bonne éducation, ignora superbement le police dont le couvre-chef surmonté de la cocarde tricolore ne laissait pas de doute quant à son identité.
Avec effronterie, il lui répondit qu’il ne se découvrirait qu’après lui. Ce qui fut fait, l’agent, relâchant avec intelligence un peu de ses droits, ôta son couvre-chef pour inciter l’autre à en faire de même et lui donnant par là une leçon de politesse et de convenances. On ne doit en effet pas être couvert au théâtre.
Mais le jeune homme ne s’en tint pas là. Soit par indisposition, comme il le prétendit plus tard, soit par esprit de forfanterie, il avait encore son chapeau sur la tête quelques minutes après.
Désemparé, l’agent de police se tourna vers son supérieur, resté au fond de la salle, qui l’observait. Sur un signe de celui-ci, il haussa le ton et ordonna au jeune homme de le suivre jusqu’à la loge du commissaire.
Finalement, le garçon redevenu soudain calme allait céder quand des amis à lui le retinrent et entreprirent d’empêcher l’arrestation.
L’agent insista brutalement et reçut soudain un violent coup de poing qui lui ensanglanta le visage.
De toutes parts, on criait : « Haro sur la police ! » et le pauvre agent ne serait pas ressorti indemne de la salle sans l’intervention du commissaire et de son écharpe.
Le procureur du roi fu contacter et celui-ci ordonna que le perturbateur bruyant fût jeté au violon pour trois jours de détention préventive en attendant de décider de son sort.
Enfin, le tribunal correctionnel le condamna à vingt-quatre autres heures de prison et à 25 francs d’amende au profit du trésor et aux frais de la procédure.
  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 19 janvier 1839, p. 2.

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Madame Garcia-Beyrot, artiste de théâtre d’Avant-Guerre https://www.geneprovence.com/madame-garcia-beyrot-artiste-de-theatre-davant-guerre/ https://www.geneprovence.com/madame-garcia-beyrot-artiste-de-theatre-davant-guerre/#respond Thu, 08 Jun 2017 00:22:46 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16228 Madame Garcia Beyrot fait partie de cette grande famille des gens du théâtre d’avant-guerre dont nous ne savons malheureusement rien ou si peu. Aussi, tout renseignement la concernant sera forcément…

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Madame Garcia Beyrot. DR.
Madame Garcia Beyrot. DR.
Madame Garcia Beyrot fait partie de cette grande famille des gens du théâtre d’avant-guerre dont nous ne savons malheureusement rien ou si peu.
Aussi, tout renseignement la concernant sera forcément bienvenu. De son nom nous devinerons des origines espagnoles et, peut-être, un mariage avec un certain Beyrot, qui pourrait avoir été artiste comique. Car, lorsque la presse de l’époque l’évoque, elle indique bien que c’est une femme jeune et mariée.
En 1911, elle joue plusieurs représentations au Casino de Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) et on lui reconnaît volontiers « un talent exquis » dans l’interprétation des rôles qui lui sont confiés. « Charmante jeune femme », elle joue plusieurs rôles au théâtre dont la liste ci-dessous ne saurait être exhaustive :
  • Josette, dans Mademoiselle Josette ma femme,
  • Jacqueline, dans L’amour veille,
  • Benjamine, dans La Petite Chocolatière,
  • Blanchette, dans Blanchette,
  • Cyprienne, dans Divorçons,
  • Madame Scott, dans L’Abbé Constantin,
  • Clorinde, dans L’Aventurière,
  • La duchesse de Chailles, dans Duel, de Henri Lavedan.
Rappelons donc combien nous serions ravis d’apprendre davantage de renseignements sur la vie et la carrière de cette artiste de théâtre.

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Allix (†1664), humour noir et guitares https://www.geneprovence.com/allix-%e2%80%a01664-humour-noir-et-guitares/ https://www.geneprovence.com/allix-%e2%80%a01664-humour-noir-et-guitares/#respond Sat, 06 Jun 2015 20:34:34 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=15109 La ville d’Aix-en-Provence a longtemps attiré quantité d’artistes exerçant dans des domaines aussi divers que la peinture, la sculpture, la littérature ou encore la musique. Parmi eux, de grands noms…

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La ville d’Aix-en-Provence a longtemps attiré quantité d’artistes exerçant dans des domaines aussi divers que la peinture, la sculpture, la littérature ou encore la musique. Parmi eux, de grands noms continuent d’honorer la ville tant leur influence sur leur art leur valut les plus grands éloges.
D’autres, en revanche, ont eu le malheur de vivre en des temps où l’originalité était bien peu admise au sein d’une population prônant la bienséance et empreinte de tabous. Un dénommé Allix, dont nous ne connaissons hélas pas le nom complet, aurait sans doute aimé rester célèbre pour l’art qu’il exerçait sans doute avec talent. Malheureusement, son nom a été oublié par la quasi totalité des Provençaux et les rares qui ont entendu ce nom l’associent à celui de l’auteur d’une plaisanterie qui a mal tourné.

Allix et le squelette musicien

Charles David (1600-1636?), Joueur de guitare, estampe, à Paris, chez Pierre Le Blond, Bibl. nat. de France.
Charles David (1600-1636?), Joueur de guitare, estampe, à Paris, chez Pierre Le Blond, Bibl. nat. de France.
Né dans la première moitié du XVIIe siècle, Allix est l’exemple même du scientifique touche-à-tout de son siècle. Mathématicien et mécanicien, il est aussi mélomane et développe de grandes qualités dans le maniement de la guitare, instrument qui connaîtra un grand essor sous le règne de Louis XIV.
Allix a aussi un défaut qui ferait sourire aujourd’hui mais qui, en son temps, peut conduire au pire : c’est un provocateur doté d’un sens de l’humour noir particulièrement acéré.
Comme beaucoup d’hommes de sciences, Allix possédait en son cabinet un squelette. Une idée lui vint un jour à l’esprit.
Il plaça au cou de son squelette une guitare accordée à l’unisson d’une autre qu’il tenait lui-même dans ses mains et il disposa les doigts de l’automate sur les cordes du manche. Puis, alors que le temps était beau et doux, il ouvrit les fenêtres et même la porte de son appartement du centre d’Aix. Il se plaça dans un coin de sa chambre de manière à ne pas être vu des passants et entreprit de jouer des morceaux sur sa guitare alors que le squelette exécutait les mêmes mouvements, donnant l’impression qu’il en était la source. On imagine aisément le brave Allix se mordant les lèvres pour ne pas éclater de rire en voyant les passants choqués d’un squelette musicien et faisant un signe de croix avant de presser le pas.
Gérard de Lairesse (1640-1711), illustrations de Ontleding des menschelyken lichaams (1685), par Govard Bidloo.
Gérard de Lairesse (1640-1711), illustrations de Ontleding des menschelyken lichaams (1685), par Govard Bidloo.

La vilaine rumeur

Des bruits commencèrent à se faire entendre dans la ville au sujet de cet original qui terrorisaient les Aixois qui passaient devant chez lui. On ne disait toutefois pas que c’était l’œuvre d’un plaisantin. Jouer ainsi avec un squelette humain témoignait sans nul doute des pires perversions mentales et laissait supposer que cet Allix entretenait quelque commerce avec le Malin. C’était un temps où la population d’Aix vivait encore dans la peur de la mort et sous le joug de la superstition.
La plaisanterie devint rapidement une affaire publique et les magistrats furent avertis. Le Parlement d’Aix ouvrit une instruction contre Allix, l’accusant de magie. Le pauvre homme fut jugé en 1664 par la chambre de la Tournelle et tenta tant bien que mal de faire comprendre à ses juges que les sons de la guitare du squelette venaient en réalité de son action à lui et que ce n’était finalement qu’une question de mécanique. Quel fut le verdict ?

Innocenté ou condamné ?

Visiblement, la leçon de mécanique fut mal comprise par les juges. Allix fut condamné à être pendu et brûlé en place publique d’Aix. La sentence indiquait même que le squelette lui-même, en qualité de complice, subirait le même sort.
Le jour de l’exécution, une foule de dévots se pressa pour assister à la pendaison. Selon toute vraisemblance, les Aixois maniaient avec difficulté les notions d’humour noir.

Bibliographie

  • Pierre Bonnet, Histoire de la musique depuis son origine, les progrès successifs de cet art jusqu’à présent, éd. Aux dépens de la Compagnie, La Haye, Francfort-sur-le-Main, 1743, p. 82.
  • François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 1, 1866-1868, éd. Firmin-Didot, Paris, p. 75.

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Jean Bonnin (1873-1936), violoncelliste marseillais https://www.geneprovence.com/jean-bonnin-violoncelliste-marseille/ https://www.geneprovence.com/jean-bonnin-violoncelliste-marseille/#respond Fri, 13 Mar 2015 08:37:13 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=14840 Jean Bonnin serait né à Marseille le 29 mars 1873. Il suit des cours de violoncelle à Marseille et, en 1896, obtient le Premier prix du conservatoire de Bruxelles, classe…

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jean-bonninJean Bonnin serait né à Marseille le 29 mars 1873.
Il suit des cours de violoncelle à Marseille et, en 1896, obtient le Premier prix du conservatoire de Bruxelles, classe Jacobs.
Bon interprète, il est aussi un compositeur de talent. Il est notamment l’auteur de pièces pour piano, pour violoncelle et piano, de deux sonates pour violoncelle et piano et de mélodies piano et chant. Sa femme, dont nous ignorons le nom, est pianiste.
On ignore la date de son décès. Il exerce toujours au moment où débute la Première Guerre mondiale, période où il enseigne le violoncelle au Conservatoire d’Aix (École nationale de musique), mais on ne sait rien de lui après le conflit.
Le 15 mars 1936, on apprend sa mort dans un faire-part publié dans le quotidien Le Petit Marseillais, formulé en ces termes :
Mme Jean Bonnin, ses enfants et petits-enfants, rappellent au souvenir de leurs parents et amis la chère mémoire de M. Jean Bonnin, violoncelliste, enlevé à leur affection le 15 mars 1936…
Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, une violoncelliste provençale porte le même nom que lui : Charlotte Bonnin. Serait-elle la fille de Jean Bonnin ?

Tout renseignement le concernant est bienvenu.

Extrait du Mémorial d'Aix, 17 janvier 1897.
Extrait du Mémorial d’Aix, 17 janvier 1897.

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Alphonse Angelin (1815-1907), peintre aixois https://www.geneprovence.com/alphonse-angelin-1815-1907-peintre-aixois/ https://www.geneprovence.com/alphonse-angelin-1815-1907-peintre-aixois/#respond Wed, 02 Feb 2011 19:18:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=288 Alphonse Angelin (Aix-en-Provence, 30 octobre 1815–id., 20 janvier 1907) est un peintre provençal. Biographie Il obtient une médaille d'or au salon de 1840 pour sa toile L'Ecce Homo, mais il apparaît deux autres fois sur le livret : en 1842 pour les Prisonniers arabes de la Sikkak à Marseille[1] et en 1847 pour Le Sacrement du mariage[2].

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Alphonse Angelin (Aix-en-Provence, 30 octobre 1815–id., 20 janvier 1907) est un peintre provençal.

Biographie

Il obtient une médaille d’or au salon de 1840 pour sa toile L’Ecce Homo, mais il apparaît deux autres fois sur le livret : en 1842 pour les Prisonniers arabes de la Sikkak à Marseille[1] et en 1847 pour Le Sacrement du mariage[2]. C’est pourtant à Aix-en-Provence qu’il meurt, le 20 janvier 1907[3], après être revenu dans sa ville natale vers 1860 et abandonné la peinture[2].
Angelin est un peintre exposé dans plusieurs édifices religieux, comme la cathédrale Saint-Sauveur ou l’église du Saint-Esprit, à Aix-en-Provence. Formé en même temps que Jean-François Millet par le maître Paul Delaroche, on remarque dans sa peinture d’histoire une nette influence de Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819), marquée par le souci de restituer une nature idéalisée[3].
Il fait partie du groupe des peintres aixois vivant à Paris, comme François Latil ou Emmanuel Massé[4]. C’est pourtant à Aix-en-Provence qu’il meurt, le 20 janvier 1907[3].

Œuvres

  • La vision de saint Jérôme, église du Saint-Esprit, Aix-en-Provence.
  • Le Sacrement du mariage, cathédrale Saint-Sauveur, Aix-en-Provence.
  • Mme Latil, musée de Versailles.
  • Bailli de Suffren, id.
  • Ladislas Berchery, id.
  • J.-F. Chastenet Puységur, id.
  • Jeune voyageur dépouillé et assassiné, musée de Toulouse.
  • Scène de naufrage, id.
Franck Baille[3] (1981) cite aussi d’autres œuvres dont Angelin est l’auteur :
  • Portrait de M. le comte de L. P.
  • Portrait de M. M.
  • Rêverie.
  • Joueur de violoncelle.
  • Cuirassier.
  • Aurore.

Notes et références

1. Selon Le Mémorial d’Aix du 27 mars 1842, la ville d’Aix est cette année abondamment représentée au Salon par ses peintres. Hormis Angelin, on retrouve des œuvres de François Latil, Émile Loubon, Antoine Coutel, Prosper Grésy, Léon de Lestang-Parade. Le sculpteur Joseph Marius Ramus y participe aussi.
2. Paul Masson (éd.), Les Bouches-du-Rhône. Encyclopédie départementale, t. XI, « Biographies », Marseille, 1913, p. 18.
3. Franck Baille, « Alphonse Angelin » in Les Petits Maîtres d’Aix à la Belle Époque, éd. Paul Roubaud, Aix-en-Provence, 1981, p. 17.
4. Paul Masson (éd.), Les Bouches-du-Rhône. Encyclopédie départementale, t. VI, « La vie intellectuelle », Marseille, 1914, p. 447.
Texte écrit par Jean Marie Desbois pour Wikipédia et placé sous licence Creative Commons paternité-partage des conditions initiales à l’identique 3.0 et GFDL.

 

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Alexandre Isaïloff (né en 1869), le peintre grec de Marseille https://www.geneprovence.com/alexandre-isailoff-ne-en-1869-le-peintre-grec-de-marseille/ https://www.geneprovence.com/alexandre-isailoff-ne-en-1869-le-peintre-grec-de-marseille/#respond Sun, 09 May 2010 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=411 Contrairement à ce qui peut parfois être lu, Alexandre Isaïloff ne serait pas né à Marseille le 12 janvier 1870 de parents grecs, mais à Constantinople deux semaines plus tôt, ville d'où sa famille aurait émigré peu après sa venue au monde.

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isailoffContrairement à ce qui peut parfois être lu, Alexandre Isaïloff ne serait pas né à Marseille le 12 janvier 1870 de parents grecs, mais à Constantinople deux semaines plus tôt, ville d’où sa famille aurait émigré peu après sa venue au monde. Il suit les cours de Régnier à l’École nationale des beaux-arts, puis de Jean-Baptiste Olive, le fameux peintre marseillais, études à l’issue desquelles il embrasse la carrière de peintre et de dessinateur.  Il parfait sa préparation par un voyage en Orient d’où il revient en France et s’installe à Paris. Il expose entre autres au salon des Champs-Élysées son aquarelle intitulée Oursinade (1899). Il est l’auteur de toiles consacrées aux paysages méditerranéens (Provence, Italie).
Il aura rassemblé quelques prix au long de sa carrière, comme le diplôme d’honneur à l’Exposition nationale du travail à Paris en 1898 ou le Grand-Prix de l’ex-Nationale du travail, à Paris, l’année suivante.

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Joseph Villevieille (1829-1916), peintre d’Aix-en-Provence https://www.geneprovence.com/joseph-villevieille-1829-1916-peintre-daix-en-provence/ https://www.geneprovence.com/joseph-villevieille-1829-1916-peintre-daix-en-provence/#respond Fri, 09 Apr 2010 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=427 Joseph Villevieille (Aix-en-Provence, 6 août 1829–Aix-en-Provence, 11 février 1916) est un peintre français. Ami de nombreux peintres aixois, dont Paul Cézanne, il est connu pour la qualité de son dessin et devient peintre officiel de la ville d'Aix, même s'il est méprisé par de nombreux critiques d'art contemporains.

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villevieille

Joseph Villevieille (Aix-en-Provence, 6 août 1829–Aix-en-Provence, 11 février 1916) est un peintre français. Ami de nombreux peintres aixois, dont Paul Cézanne, il est connu pour la qualité de son dessin et devient peintre officiel de la ville d’Aix, même s’il est méprisé par de nombreux critiques d’art contemporains. Il a réalisé de nombreux tableaux aujourd’hui exposés dans la salle des États de Provence, dans l’hôtel de ville.

Formation

Élève de Louis Mathurin Clérian dans sa jeunesse, il fréquente l’atelier de François Marius Granet, le peintre le plus renommé d’Aix de son temps. À la mort du maître, en 1849, il part pour Paris où il est admis à l’école des beaux-arts le 10 novembre 1851. Ses professeurs portent alors le nom de Jean-Auguste-Dominique Ingres, Horace Vernet, ou encore James Pradier.

Professeur à son tour

Il devient par la suite professeur à l’école de dessin d’Aix et est estimé par les nombreux peintres et écrivains aixois qui passent dans son atelier. Paul Cézanne est du nombre de ses amis. Il écrit un jour à Émile Zola :
« Tu connais ces deux baigneuses qui sont dues à son ciseau [Jean Goujon] et que je dessinais maladroitement, un jour chez Villevieille. »
L’amitié qui unit Villevieille à Cézanne se retrouve lors de son séjour à Paris dans les années 1860. Cézanne est hébergé chez Villevieille lors de l’année 1861. Lorsque sa mère est sur le point de mourir, en 1898, Cézanne demande à Villevieille de réaliser un dernier portrait de la mourante, preuve de l’estime qu’il lui porte.
Plusieurs années après la mort de Villevieille à son domicile, 20, rue Espariat, aucune rue aixoise n’avait été proposée pour porter son nom. Il faudra attendre l’extension de la ville vers l’Ouest pour qu’une voie soit enfin dénommée « rue Joseph-Villevieille ».

Œuvre

Sextius-Calvinus

Joseph Villevieille doit sa renommée à son rôle de peintre officiel de la ville d’Aix. Il est l’auteur de nombreux tableaux exposés dans la salle des États de Provence, au premier étage de l’hôtel de ville d’Aix-en-Provence. Parmi ces tableaux, on trouve des portraits de Jean-Baptiste van Loo, Scholastique Pitton ou encore François Marius Granet. La plus intéressante de ces œuvres est sans doute la Fondation d’Aix par Sextius Calvinus, réalisé en 1900.
Quelques-unes de ses œuvres sont ici évoquées :
  • Le Martyre de saint Léger, église de Saint-Chamas.
  • La Vierge au rosaire, cathédrale Saint-Sauveur (Aix).
  • Le Martyre de sainte Agathe, église de Reillanne.
  • Décoration de la salle à manger du château de La Barben.

Illustrations

  • Portrait de Joseph Villevieille vers 1900. DR.
  • Fondation d’Aquae Sextiae par Sextius Calvinus, toile de J. Villevieille, salle des États de Provence, Aix-en-Provence.
  • Texte de Jean Marie Desbois publié en partie sur Wikipedia.

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Jane Hading (1859-1940), artiste dramatique marseillaise https://www.geneprovence.com/jane-hading-1859-1940-artiste-dramatique-marseillaise/ https://www.geneprovence.com/jane-hading-1859-1940-artiste-dramatique-marseillaise/#comments Wed, 20 Jan 2010 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=471 [caption id="attachment_6271" align="alignright" width="216"] Portrait non daté de Jane Hading. DR.[/caption] Jeannette Alfrédine Tréfouret, dite Jane Hading, est née à Marseille, au n° 15 du chemin du Roucas-Blanc, le 26 novembre 1859, d'une jeune mère célibataire, Jeanne Hermance Tréfouret,  coiffeuse de 18 ans, originaire de Nîmes (Gard).

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Portrait non daté de Jane Hading. DR.
Portrait non daté de Jane Hading. DR.

Jeannette Alfrédine Tréfouret, dite Jane Hading, est née à Marseille, au n° 15 du chemin du Roucas-Blanc, le 26 novembre 1859, d’une jeune mère célibataire, Jeanne Hermance Tréfouret,  coiffeuse de 18 ans, originaire de Nîmes (Gard). Sa mère ne la reconnut que le 22 août 1883 en mairie de Marseille.
Elle fait ses premiers pas sur scène à l’âge de trois ans. Au Gymnase de Marseille, elle remplace dans le Bossu la poupée de carton qui jusque-là représentait la petite Blanche de Caylus. Son père jouait au même théâtre les grands premiers rôles.
Quelques années plus tard, ce père ayant reconnu à sa fille une très belle voix et de réelles dispositions musicales, la fait entrer au Conservatoire de Marseille où, grâce aux soins de deux professeurs, Martin et Peyronnet, elle obtient le prix de solfège.

L’opéra du Caire (Égypte) DR.
L’opéra du Caire (Égypte) DR.

La jeune fille est par la suite pensionnaire du théâtre d’Alger à la fois comme ingénuité et chanteuse d’opérette. Elle interprète notamment Le Chef-d’Œuvre inconnu, Le Feu au couvent, Les Deux Orphelines, Giroflé-Girofla, etc.
D’Alger, elle part au Caire où elle fait partie de la troupe du théâtre Khédivial. Elle y interprète le rôle d’Amaranthe dans La Fille de Madame Angot.
Elle rentre ensuite à Marseille où son talent éclate, grâce à des rôles comme celui de la reine de Ruy-Blas, d’Esther dans Les Faux Ménages ou encore La Fille de Roland. Elle redevient alors artiste de chant dans La Petite Mariée, La Fille de Madame Angot, etc. C’est elle qui créa Le Grand Mogol.

Gravure représentant  Jane Hading vers 1896,  ainsi que son écriture  et sa signature. Coll. pers. Jean Marie Desbois.
Gravure représentant Jane Hading vers 1896, ainsi que son écriture et sa signature.
Coll. pers. Jean Marie Desbois.

Francis de Plunkett, le directeur du théâtre du Palais-Royal, à Paris, passe à Marseille où, séduit, il engage Jane Hading et l’emmène à Paris. Nouveaux adieux à l’opérette, retour à la comédie. Dès son premier rôle, dans La Chaste Suzanne, vaudeville en deux actes de Paul Perrier, elle conquiert le cœur de la capitale.

Victor Koning dirige la Renaissance où Jeanne Garnier triomphe ; celle-ci tombe malade et son directeur supplie Plunkett de lui céder sa pensionnaire qui accapare vite les bravos dans La Petite Mariée, La Jolie Persane, Belle Lurette, puis Héloïse et Abélard.

Montigny mort, Koning le remplace à la tête du Gymnase et, le 19 octobre 1883, Jane Hading, qui rompt cette fois définitivement avec le chant, paraît dans Paulette d’Autour du mariage. Le rôle de Claire de Beaulieu, joué trois cents fois dans Le Maître de forges, et sans aucune défaillance, classe la belle artiste parmi les reines du théâtre. Elle est désormais la première grande jeune première de Paris. On l’applaudit dans Le Prince Zilah, dans Sapho qui lui vaut l’enthousiasme des plus récalcitrants. Viennent ensuite La Comtesse Sarah et la reprise de Froufrou. Nous sommes en 1887. À cette époque, des événements personnels l’obligent à quitter le Gymnase. Elle part pour l’Amérique avec Coquelin. Moisson de bravos, pluie de dollars pour le comédien et la comédienne.

Coll. Jean Marie Desbois.
Coll. Jean Marie Desbois.

Jules Claretie réclame l’ancienne pensionnaire du Gymnase pour la faire entrer dans la maison de Molère. Jane Hading refuse et signe avec le Vaudeville ; cependant, après y avoir créé La Comtesse Romani, Le Député Leveau, Le Prince d’Aurec, à la porte Saint-Martin, L’Impératrice Faustine, elle se décide à aller rue Richelieu. Elle fait de belles apparitions en marquise d’Auberives dans Les Effrontés, interrompue par une nouvelle tournée américaine, mais reprise avec L’Aventurière, seconde et dernière pièce où elle devait être acclamée au Théâtre-Français.
À partir de décembre 1894, Carré et Porel retrouvent leur étoile en créant ou reprenant La Princesse de Bagdad, Les Demi-Vierges, Marcelle et Le Prince d’Aurec, Idylle tragique.
Dans les dernières années de sa carrière, elle joue dans Le Demi-monde, La Châtelaine, Retour de Jérusalem, de Charles Maurice Donnay, La Princesse Georges, de Dumas fils, et  Plus que reine, d’Émile Bergerat.
Elle est décédée en 1940, à l’âge de 81 ans.

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Jules Monge (1855-1934), artiste peintre marseillais https://www.geneprovence.com/jules-monge-1855-1934-artiste-peintre-marseillais/ https://www.geneprovence.com/jules-monge-1855-1934-artiste-peintre-marseillais/#comments Fri, 20 Nov 2009 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=508 [caption id="attachment_3417" align="alignright" width="258"] Jules Monge. DR.[/caption] Le Marseillais Jules Monge fut un élève de M. Cabanel et Édouard Detaille.

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Jules Monge. DR.
Jules Monge. DR.

Le Marseillais Jules Monge fut un élève de M. Cabanel et Édouard Detaille. Professeur de dessin à l’Institut international de Paris, il exposa les toiles suivantes au salon des Champs-Élysées :

Portrait de Boudouresque, 1881 ;
Messaouda, 1882 ;
Tambour, 1883 ;
Plain-Chant, 1884 ;
Dans un café maure à Blidah, 1885 ;
Épisode de la guerre franco-allemande, 1886 ;
La forge de la Garde républicaine, 1887 ;
Portrait de Mme M. F., Le Clairon, 1888 ;
Portrait de M. E. D. ; Visite aux anciens, musée d’artillerie aux Invalides, 1889 ;
Au lavoir, corvée du samedi, 1893 ;
Le dernier du bataillon, 1894 ;
Prélude, 1896 ;
Le turco Ben-Kaddour au combat de Lorcy (20 décembre 1870), 1897 ;
La dernière étape !, 1898 ;
Le « baptême du feu », le sous-lieutenant Rozier de Linage au combat de L’Oued-Boulane (4 mai 1841), Algérie, 1899.

Officier d’académie, il était spécialisé dans les sujets militaires. Après la Première Guerre mondiale, il dessinera surtout des scènes de vie quotidienne en Chine. Il vivait à Paris, au 21, rue Laugier, dans le XVIIe arrondissement.

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