Mendiants Archives - GénéProvence

La mort d’un pauvre passant (Boulbon, 24 décembre 1709)

Jean Marie Desbois — Fri, 31 Jan 2025 05:30:23 +0000

« Le vingt-quatrième décembre an susdit [1709] a été enseveli au cimetière Notre-Dame la Valette, un pauvre passant mourant, quand il est arrivé dans ce pays.

Il était Savoyard et n’a pas pu nous dire son nom.

Il était âgé d’environ 18 à 20 ans.

Anima eius requiescat in pace. »

[Périer vicaire]

Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 222.

Faits divers de Boulbon

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Le mendiant mort à la campagne (Cabannes, 7 août 1766)

Jean Marie Desbois — Mon, 27 Jan 2025 05:30:27 +0000

« L’an que dessus [1766] et le sept du mois d’août, est mort dans la campagne soudainement après lui avoir administré le sacrement de pénitence, François, jeune homme tiré de la maison de l’aumône d’Avignon, âgé d’environ 26 ans, vivant en mendiant et habitant de cette paroisse depuis la plus tendre jeunesse, et a été enseveli au cimetière, en présence des soussignés. »

[Vachet, curé, Indignoux, Nourrit, second]

Sources : Registre paroissial de Cabannes, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 203 E 227.

Faits divers de Cabannes

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Le mort vivant de l’aqueduc (Apt, 23 juin 1840)

Jean Marie Desbois — Sun, 24 Nov 2024 05:30:04 +0000

Le mystère de l’aqueduc

Mardi 23 juin 1840, à 5 heures du matin, une rumeur sinistre se propagea dans les rues d’Apt (Vaucluse) : un homme avait été trouvé sans vie sur la promenade de la Madeleine. Aussitôt, les autorités se mirent en mouvement.

La police, accompagnée du médecin légiste et d’une procession funèbre, se dirigea vers le lieu du drame dans le but d’identifier le cadavre et de l’enlever.

Des témoins, des cantonniers qui empruntaient quotidiennement cette voie, avaient aperçu, à plusieurs reprises, un homme étendu sous un aqueduc. Au début, ils avaient cru qu’il dormait, épuisé par la fatigue. Mais au fil des jours, sa présence immobile les avait inquiétés. Ils avaient alors alerté les autorités.

Le réveil de l’inattendu

Sur place, le médecin légiste dut se faufiler sous l’aqueduc étroit pour examiner le corps. Avec précaution, il retourna la tête du défunt. À cet instant, un cri retentit : « Que me voulez-vous ? Que faites-vous là ? Si vous n’êtes pas aveugle, vous voyez que je dors. »

Stupéfaits, les témoins assistèrent à une scène surréaliste : un homme, vivant et en bonne santé, sortit de sa cachette sous l’aqueduc.

Cet individu expliqua qu’il avait choisi cet endroit insolite comme refuge. Il affirmait qu’il ne souhaitait pas être dérangé et qu’il ne comprenait pas pourquoi on voulait l’emmener ailleurs. Après quelques échanges houleux, le docteur sortit de l’aqueduc avec l’homme qui vint saluer la compagnie. C’était un jeune maraudeur qui ne demandait que de la tranquillité et de la discrétion.

Cette histoire, aussi étrange qu’ironique, fit rapidement le tour de la ville.

Le Mercure aptésien, 28 juin 1840, p. 4.

Faits divers d’Apt

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Un pauvre mendiant (Cabannes, 27 mai 1695)

Jean Marie Desbois — Wed, 23 Oct 2024 05:30:31 +0000

https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/10/05-27-1695-mendiant-cabannes.mp4

« L’an que dessus [1695] et le vingt-sept mai,

Est décédé un pauvre mendiant passant qui s’était dit de Lyon, et qu’on a trouvé mort dans la nuit à la campagne, âgé d’environ trente ans, a été enseveli dans le cimetière de la paroisse. »

[Berlhie curé]

Registre paroissial de Cabannes, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, cote 203 E 227.

Faits divers de Cabannes

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Un homme sans domicile fixe (Arles, 30 août 1880)

Jean Marie Desbois — Thu, 17 Oct 2024 05:30:46 +0000

https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/10/08-30-1880-arles-domicile.mp4

Le 30 août 1880, on découvrit entre deux meules de paille, non loin de la gare maritime de Trinquetaille (Arles) le corps d’un homme mort semble-t-il depuis plusieurs jours.

Le docteur Cartier, médecin arlésien, fut appelé à examiner le corps et déterminer les raisons de la mort et fut en mesure d’écarter toute possibilité de crime.

Il y avait donc eu chez l’homme l’arrivée d’une mort aussi inattendue que naturelle puisqu’il semblerait que le malheureux s’était endormi sans plus jamais se réveiller.

Par chance, il portait des papiers d’identité sur lui, sous la forme d’un livret, ce qui permit de l’identifier rapidement. Il se nommait Charles Geniez et avait 67 ans. Il était né au Teil, en Ardèche et on l’avait déjà vu traîner quelques temps aux alentours de la gare.

C’est qu’à vrai dire, l’homme était sans domicile fixe et il avait jusque-là survécu en réalisant de menus travaux de toute sorte.

Sources : L’Homme de bronze, n^o 47, 5 septembre 1880, p. 3.
Registre d’état civil de la ville d’Arles, année 1880, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1230.

Faits divers d’Arles

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Mendiant et passant (Boulbon, 26 avril 1699)

Jean Marie Desbois — Sat, 13 Jul 2024 11:08:23 +0000

« L’an 1699 et le vingt-septième avril sur les sept heures de matin, a été enseveli au cimetière Notre-Dame la Valette,

Décédé hier sur les trois heures après midi, Pierre Espurel, de Grosgros, diocèse de Vabre, dans le Rouergue, âgé d’environ soixante ans, [un] pauvre mendiant et passant, décédé dans l’hôpital de ce lieu,

Après avoir été muni des sacrements de l’Église,

En foi de quoi je me suis signé avec Étienne Braye et Jean Berlandier, témoins. »

[Perier vicaire, E. Braye]

Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 222.

Faits divers de Boulbon

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La mort d’un mendiant qui passait (Le Puy-Saint-Eusèbe, 2 mai 1764)

Jean Marie Desbois — Sun, 26 Nov 2023 21:33:00 +0000

« L’an mille sept cent soixante-quatre et le second may est mort Pierre Thomas, natif de la ville de Briançon, mendiant dans cette paroisse, en passant.

Le troisième, il a été enterré dans le cimetière paroissial, âgé d’environ cinquante-huit ans.

Présents les soussignés. »

[A. Garcier, Anthoine Massot, Méyère curé]

Registre paroissial du Puy-Saint-Eusèbe

Faits divers du Puy-Saint-Eusèbe

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Le mort du boulevard Perrier (Marseille, 11 avril 1868)

Jean Marie Desbois — Wed, 01 May 2019 00:39:34 +0000

Dans l’après-midi du mercredi 8 avril 1868, la gendarmerie du Prado (Marseille) est avertie qu’un homme se trouvait couché depuis le matin dans l’enclos de M. Plastret, près du boulevard Perrier. Des enfants qui rôdaient par-là l’avaient appelé pour le réveiller mais, s’étant aperçus qu’il ne bougeait pas, ils avaient pensé qu’il était mort.

Le texte continue après l’image…

Aussi le brigadier Forbeaux se rend-il sur les lieux avec un gendarme et reconnaît que l’homme en question a cessé de vivre. Il fait prévenir tout de suite le commissaire de police de la rue Dragon, qui se transporte sur les lieux avec un médecin, lequel déclare que le malheureux était mort d’une congestion cérébrale par suite d’un excès de boissons.

L’homme a sous la tête et dans ses bras repliés une bouteille vide qui a dû contenir de l’eau-de-vie.

On trouve sur lui un livret d’après lequel on reconnaît qu’il se nommait Claude François Vincent, âgé de 55 ans, profession de verrier, né à Heunzel (Vosges).

Le commissaire le fait aussitôt transporter le cadavre à la morgue.

Source : Le Petit Marseillais, n^o 21.

Faits divers de Marseille

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Un pauvre passant agonisant dans l’écurie (Montjustin, 9 mars 1720)

Jean Marie Desbois — Sat, 28 Jan 2017 09:04:29 +0000

Vue générale de Montjustin dans les années 1960. DR.

« Le neuvième jour du mois de mars présente année 1720, sur les dix heures de matin, ayant été requis de me porter au quartier de l’hôpital à l’escuyère à grenier à foin de feu Jean Devoulx, j’ai trouvé un pauvre passant presque à l’agonie, duquel j’ai pu avec peine tirer quelques paroles, l’ayant excité à contrition autant qu’il m’a été possible.

Je lui ai donné les saintes extrêmes onctions, sachant d’ailleurs qu’il était bon chrétien, apostolique et romain, pour lui avoir diverses fois donné l’aumône à ma maison et, quelques heures après, il est décédé, et le lendemain a été enseveli, ne sachant son nom ni surnom, mais seulement qu’il était péri de faim et ont assisté au convoi sieurs Toussaint Antelme et Louis Noat, du présent lieu de Montjustin, signé avec nous. »

Registre paroissial de Montjustin

Faits divers de Montjustin

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Mort d’un pauvre mendiant (L’Hospitalet, 12 novembre 1793)

Jean Marie Desbois — Fri, 13 Jun 2014 00:54:00 +0000

« Acte de décès de Claude Vial du 12 novembre 1793, le second de la République française, sur la déclaration qui nous a été faite par Mathieu Moutte, âgé de 36 ans, et de Mathieu Maurel, âgé de 57 ans, tous travailleurs de ce lieu de L’Hospitalet,

Que Claude Vial, pauvre mendiant de cedit lieu de L’Hospitalet, âgé de septante ans, est décédé dans le grenier à foin appartenant à Louis Moutte, situé dans cedit lieu.

Nous nous y sommes rendus avec les déclarants dans ledit grenier à foin et nous nous sommes convaincus que ledit Claude Vial, de cedit lieu, que nous avons trouvé revêtu de mauvais haillons, est réellement décédé et avons dressé acte.

Présents lesdits Mathieu Moutte et Mathieu Maurel, ses déclarants, qui ont signé avec nous.

Fait à L’Hospitalet l’an et jour que dessus. »

[Moutte, Maurel, Mourre off. public]

Registre d’état civil de L’Hospitalet, année 1793
Illustration : Vieux mendiant,
Louis Dewis, 1916.

Faits divers de L’Hospitalet

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