Le mort du boulevard Perrier (Marseille, 11 avril 1868)

Dans l’après-midi du mercredi 8 avril 1868, la gendarmerie du Prado (Marseille) est avertie qu’un homme se trouvait couché depuis le matin dans l’enclos de M. Plastret, près du boulevard Perrier. Des enfants qui rôdaient par-là l’avaient appelé pour le réveiller mais, s’étant aperçus qu’il ne bougeait pas, ils avaient pensé qu’il était mort.
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Le boulevard Perrier, à Marseille. DR.

Aussi le brigadier Forbeaux se rend-il sur les lieux avec un gendarme et reconnaît que l’homme en question a cessé de vivre. Il fait prévenir tout de suite le commissaire de police de la rue Dragon, qui se transporte sur les lieux avec un médecin, lequel déclare que le malheureux était mort d’une congestion cérébrale par suite d’un excès de boissons.
L’homme a sous la tête et dans ses bras repliés une bouteille vide qui a dû contenir de l’eau-de-vie.
On trouve sur lui un livret d’après lequel on reconnaît qu’il se nommait Claude François Vincent, âgé de 55 ans, profession de verrier, né à Heunzel (Vosges).
Le commissaire le fait aussitôt transporter le cadavre à la morgue.
  • Source : Le Petit Marseillais, no 21.

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