Militaire Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/militaire/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 03 Aug 2025 12:37:43 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Militaire Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/militaire/ 32 32 D’un abus de confiance à une tentative de suicide (Toulon, 7 septembre 1869) https://www.geneprovence.com/dun-abus-de-confiance-a-une-tentative-de-suicide-toulon-7-septembre-1869/ https://www.geneprovence.com/dun-abus-de-confiance-a-une-tentative-de-suicide-toulon-7-septembre-1869/#respond Sun, 03 Aug 2025 12:37:43 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26058 Le sergent Garini, un sous-officier de l’infanterie de marine, se trouvait au cœur d’un procès pour abus de confiance. Ses agissements avaient ébranlé la quiétude de la garnison. Selon l’acte…

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Le sergent Garini, un sous-officier de l’infanterie de marine, se trouvait au cœur d’un procès pour abus de confiance. Ses agissements avaient ébranlé la quiétude de la garnison.
Selon l’acte d’accusation, Garini avait soutiré deux montres à des subordonnés. Pour cela, il avait invoqué des motifs divers, jamais clairement établis. Ces objets, d’une valeur modeste, il les avait ensuite engagés au Mont-de-Piété, une sorte de prêteur sur gages. Les jours passèrent, les échéances de remboursement arrivèrent.

Une décision radicale

Mis en demeure de restituer les fonds, le sergent Garini se retrouva acculé. Les poursuites judiciaires imminentes le poussèrent à une décision radicale. Il s’enfuit et trouva refuge dans une maison publique de Toulon, en compagnie d’une femme qui était son amante. Là, dans un acte de désespoir, il tenta de mettre fin à ses jours et la convainquit de le rejoindre dans ce dessein funeste. Le projet macabre impliquait l’ingestion de gaz carbonique.
Fort heureusement, une voisine alertée par des bruits inhabituels intervint. Elle donna l’alarme et appela les secours. Leur intervention rapide permit de sauver le sergent et sa compagne d’une mort certaine. Cet épisode dramatique marqua un tournant dans l’affaire.

Procès et condamnation

C’est à la suite de ces faits que Garini comparut devant le Conseil de guerre. Le capitaine rapporteur, qui faisait office de ministère public, mena l’accusation. La défense, assurée par le remarquable avocat Me Moulard du barreau de Toulon, plaida avec éloquence. Cependant, le verdict tomba, sans appel. Le sergent Garini fut reconnu coupable d’abus de confiance. Il écopa d’une peine de six mois d’emprisonnement.
  • Source : Le Progrès du Var, 13 septembre 1869, p. 5.

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L’assassinat de deux gendarmes (Châteauneuf-le-Rouge, 13 octobre 1800) https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-deux-gendarmes-chateauneuf-le-rouge-13-octobre-1800/ https://www.geneprovence.com/lassassinat-de-deux-gendarmes-chateauneuf-le-rouge-13-octobre-1800/#respond Tue, 30 Dec 2014 14:53:50 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=14493 « L’an neuvième de la République française et le vingt-un vendémiaire, pardevant moy soussigné, officier public de cette commune, [sont] comparu[s] les citoyens Jacques Long et Jean Barthélemy, et m’ont déclaré…

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« L’an neuvième de la République française et le vingt-un vendémiaire, pardevant moy soussigné, officier public de cette commune, [sont] comparu[s] les citoyens Jacques Long et Jean Barthélemy, et m’ont déclaré que Jean Baptiste Arnaud, gendarme de la brigade stationnée à Bourret a été assassiné aujourd’huy sur la grande route dans le terroir de la Galinière […]. »

« L’an que dessus et le même jour […], [lesdits Long et Barthélemy] m’ont déclaré que François Gilli, gendarme de la brigade stationnée à Bourret a été assassiné aujourd’huy sur la grande route dans le terroir de la Galinière […]. »

« Il résulte d’un jugement rendu par le tribunal civil de Marseille, sous la date du 1er avril 1848, que c’est par erreur que l’individu est désigné dans l’acte de décès ci-contre sous le nom patronymique de Gilli. Il conste des vérifications ordonnées par ledit tribunal que le véritable nom de ce décédé est Gille, et qu’on a omis de mentionner également dans l’acte de décès qu’il était époux de Paule Caulavier.
Fait à Châteauneuf-le-Rouge le 13 août 1848. »
  • Registre d’état-civil de la Galinière (Châteauneuf-le-Rouge)

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L’Irlandais James MacAdaras (1838-1919), député controversé des Basses-Alpes https://www.geneprovence.com/james-macadaras-1838-1919-depute-des-basses-alpes/ https://www.geneprovence.com/james-macadaras-1838-1919-depute-des-basses-alpes/#respond Sun, 15 Jun 2014 00:26:15 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=11799 James Dyer MacAdaras (né à Rathmines [Dublin] en 1838, mort à Paris en 1919) apparaît dans l’Histoire lors de la Guerre franco-prussienne en 1870. Alors à Paris, il propose la…

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James MacAdaras (1838-1919).
James MacAdaras (1838-1919).
James Dyer MacAdaras (né à Rathmines [Dublin] en 1838, mort à Paris en 1919) apparaît dans l’Histoire lors de la Guerre franco-prussienne en 1870. Alors à Paris, il propose la constitution d’un contingent irlandais pour assister l’armée française. Il affirme avoir combattu lors de la Guerre de Crimée au cours de laquelle, âgé de seulement 17 ans, il aurait subi une blessure à la jambe pendant l’attaque des fortifications de Redan.

Le régiment irlandais

Lorsqu’il reçoit l’autorisation de former cette brigade irlandaise, il est promu général de façon improbable par une administration française déstructurée et envoyé à Caen en septembre 1870 pour rassembler des volontaires qui arrivent en France par la Normandie. L’expérience tourne court car la France ne parvient pas à fournir de la nourriture, des armes et des émoluments à cette armée et le consul de Grande-Bretagne doit même intervenir pour leur assurer au moins des rations de survie.
MacAdaras ne bénéficie pas de beaucoup de crédit au sein du contingent irlandais, certains de ses compatriotes le considérant même comme un espion à la solde des Prussiens. De plus, il détourne une somme d’argent normalement due à son second, John O’Kelly, alors que ce dernier se trouvait en Irlande pour une session de recrutement. Un rapport de l’armée française indique en octobre 1870 :
« Pour l’instant, nous savons que les Irlandais à Caen se conduisent plutôt mal et qu’ils expriment des doutes quant aux intentions et à l’honneur de M. Dyer. »
Néanmoins, le même mois, MacAdaras — profitant semble-t-il de la confusion qui entoure la chute du Second Empire — est nommé à un nouveau poste en qualité de lieutenant-colonel du 2e Régiment étranger, auquel participent les survivants irlandais de l’expérience normande.

Un personnage controversé

John Devoy1 dépeint un portrait brillant mais cinglant du personnage. Selon lui, à la fin de l’été 1870, MacAdaras parvient à convaincre Charles Cousin-Montauban, Ministre français de la guerre, du fait qu’il était représentant du maire de Dublin et d’autres officiels — les Français sachant que les Irlandais cherchaient à organiser un corps d’ambulance qui serait envoyé en France. Par l’intermédiaire de Cousin-Montauban, MacAdaras parvient à obtenir une audience auprès de l’impératrice Eugénie qui lui fournit une lettre d’introduction à montrer à Dublin. Rapidement, grâce à la faible qualité des communications et le chaos provoqué par la guerre, MacAdaras se retrouve général.
Caraicature de MacAdaras dans le journal d'Algérie Pilori, publié dans les années 1880. DR.
Caraicature de MacAdaras dans le journal d’Algérie Pilori, publié dans les années 1880. DR.
Un jour, en Normandie, un membre du corps d’ambulance irlandais, le docteur Constantine MacGuire, avait rendez-vous avec MacAdaras dans un café. Mais quand MacAdaras arrive, il trouve MacGuire assis avec un journaliste et un ancien capitaine de cavalerie de l’armée britannique. Immédiatement, il tourne les talons. Or le journaliste connaissait MacAdaras depuis ses années d’armée.
« Au diable le général, dit-il à MacGuire. Ce type était sergent-major dans ma troupe et c’est le pire scélérat d’ici en enfer. »
Selon Devoy, MacAdaras gagnait sa vie comme interprète et guide auprès de touristes américains à Paris avant de duper l’institution militaire française et l’impératrice Eugénie.

L’après-guerre

La guerre terminée, MacAdaras retourne à Paris en mars 1871 et prend un logement rue de Bellechasse (7e arrondissement) au moment même où les Communards prennent le contrôle de la capitale. La même année, il demande la nationalité française — demande précédemment rejetée au motif suivant : Il vit à Londres et ne vient à Paris que quelques jours par an. »
Il réclame la somme de 114 000 francs au Ministre français de la guerre pour couvrir les dépenses qu’il prétend avoir faites dans sa tentative avortée de former un régiment irlandais. Cette demande est rejetée.
« Cette affaire peut se résumer ainsi, écrit un officiel du ministère de la guerre : M. Dyer MacAdaras a promis de faire venir 6 000 Irlandais en France mais n’est parvenu à en faire venir 300 qui n’ont rendu aucun service et ont rapidement été rapatriés. »
Des notes dans son dossier militaire laissent également entendre que MacAdaras avait laissé de nombreuses factures impayées dans la région de Caen. Sa demande culottée de la Légion d’honneur en 1871 est également rejetée.
Pendant l’année 1871, MacAdaras n’a pas de domicile permanent et bouge beaucoup. En juin 1871, il n’est plus installé dans le 7e arrondissement bourgeois mais à une adresse bien plus modeste du 9e arrondissement, au 15, rue de Montholon. En octobre, il loge au 102, rue Neuve des Mathurins, une rue disparue aujourd’hui. Il pourrait aussi avoir vécu à l’Hôtel de Londres (rue Lafayette, dans le 9e arrondissement). De plus, une lettre de sa main est écrite cette même année depuis Rostreavor, dans le comté de Down (aujourd’hui en Irlande du Nord).

Après l’Amérique, MacAdaras retrouve la France

On retrouve MacAdaras à Paris en 1887. Dans l’intervalle, il est allé en Amérique où il a épousé une Américaine quelque peu fortunée et mené une existence relativement confortable en faisant de la spéculation immobilière à St. Louis, dans le Missouri. De fait, le numéro de septembre 1889 du Petit Journal indique que, selon certains, il était « plusieurs fois millionaire ».
La raison qui le pousse à revenir en France est inconnue. Son engagement dans la cause irlandaise pourrait y être lié. Sa première adresse en 1887 est le 21, avenue Carnot (17e arrondissement), où il est colocation avec Eugene Davis et le nébuleux révolutionnaire Patrick Casey. Il tente (sans succès) d’éditer un journal bilingue avec Eugene Davis et fait sans doute partie d’un complot dénommé le Jubilee Plot visant à faire assassiner la reine Victoria. Pour ces raisons, le « Fénien » John Devoy écrit :
MacAdaras « était le plus abouti des imposteurs qui ont fricoté avec le Mouvement irlandais, mais il n’y est jamais entré. »
En 1888, il vit au 57, rue de Babylone (7e arrondissement) et fait alors sa seconde demande de naturalisation qui est cette fois-ci acceptée.

Entrée en politique

De façon quasi incroyable, un an plus tard, sous la dénomination floue de « Général », il est élu député des Basses-Alpes pour la circonscription de Sisteron2 sous l’étiquette des radicaux.
Vue générale de Sisteron. DR.
Vue générale de Sisteron. DR.
L’ascension fulgurante du « général » MacAdaras du statut d’étranger à celui d’élu de la IIIe République en l’espace d’un an pourrait devoir beaucoup à ses amitiés, probablement dans le domaine de la franc-maçonnerie, et notamment de celle de Georges Clemenceau et du controversé Henri Rochefort. Mais MacAdaras ne semble pas avoir été un réel parlementaire. Ses opposants vont régulièrement contester son éligibilité et la légitimité du titre de « général » dont il se revêt. En 1893, il n’est pas réélu.
© Isadore Ryan
[box title= »Bibliographie sélective » style= »noise » box_color= »#880000″ title_color= »#FFFFFF » radius= »3″ class= » »]- Service Historique de la Défense
– Correspondance de MacAdaras avec le Ministre français de la guerre et candidature à la Légion d’honneur : 17YD8 OGP Macadas, « Mémoire de proposition en faveur de Mr. MacAdaras (James Dyer), lieutenant colonel à titre auxiliaire pour le grade de chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur ».

Archives nationales :
– Documents de naturalisation de James MacAdaras : dossiers BB11 1179 NJ 635×71 et G/9/154.
– M. W. Kirwan, La Compagnie irlandaise, réminiscences de la Guerre franco-prussienne, 1873.
– John Devoy, Mémoires d’un rebelle irlandais, Chase D. Young Company, New York, 1929.
– Janick Julienne, « General MacAdaras: An Adventurer in the Service of the Irish Revolutionaries in France », in The Irish Sword, no 93, The Military History Society of Ireland, Dublin, 2003.

Sur l’élection du « général » MacAdaras à l’Assemblée nationale :
« Échos de Paris », dans Le Petit Journal, 26 septembre 1889.
Le Progrès militaire, 20 novembre 1889.[/box]

Notes

1 John Devoy (Kill, Irlande, 1842-New York, USA, 1928) était un leader nationaliste irlandais qui émigra en France en 1861. Il s’engagea dans la Légion étrangère et servit en Algérie avant de retourner en Irlande et de prendre la tête de la « Révolte fénienne » contre la présence britannique en Irlande. (N.d.T.)
2 Les autres députés des Basses-Alpes élus à la même législature étaient Joseph Reinach (Paris, 1856-Paris, 1921), François Deloncle (Cahors, 1856-La Baule, 1922), Marius Isoard (Reillanne, 1839-Marseille, 1894) et Henry Fouquier (Marseille, 1838-Neuilly-sur-Seine, 1901). (N.d.T.)

Traduit de l’anglais par Jean Marie Desbois, avec l’aimable autorisation de l’auteur, webmaster du site www.irishmeninparis.org.

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Antonin Arniaud (1879-1916), mort d’un Poilu de Provence https://www.geneprovence.com/antonin-arniaud-1879-1916-mort-dun-poilu-de-provence/ https://www.geneprovence.com/antonin-arniaud-1879-1916-mort-dun-poilu-de-provence/#respond Sat, 25 Jan 2014 00:04:09 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=10717 Il y a cent ans, la Grande Guerre ! Pour nous souvenir du sacrifice de nos soldats, nous évoquerons au cours de cette année la mémoire de quelques-uns de nos glorieux Poilus. Antonin Arniaud est né à Aix-en-Provence le 25 mars 1879 d'un père entrepreneur, Casimir Arniaud, et de son épouse Virginie Caire, tous deux vivant au cours des Minimes1.

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Il y a cent ans, la Grande Guerre ! Pour nous souvenir du sacrifice de nos soldats, nous évoquerons au cours de cette année la mémoire de quelques-uns de nos glorieux Poilus.

Antonin Arniaud est né à Aix-en-Provence le 25 mars 1879 d’un père entrepreneur, Casimir Arniaud, et de son épouse Virginie Caire, tous deux vivant au cours des Minimes1.
Sergent au 341e Régiment d’infanterie, il fait partie de la classe 1899. Sa mort survient lors d’un combat contre l’ennemi le 6 juillet 1916, à la bataille du Mort-Homme2, près d’Esnes-en-Argonne (département de la Meuse).

(Suite de l’article sous l’image…)

Vestiges de la bataille du Mort-Homme en 1916.
Vestiges de la bataille du Mort-Homme en 1916.
Le journal provençal Le Mémorial d’Aix3 publie dans ses colonnes une citation à la suite de la mort de l’héroïque soldat :

Le sergent Antonin Arniaud, mort â Verdun le 6 juillet 1916, vient d’être l’objet de la citation suivante qui honore grandement sa mémoire :

« Plein de crânerie et de sang-froid, toujours volontaire pour les missions périlleuses. N’a cessé de donner l’exemple du dévouement le plus absolu, notamment du 18 au 25 juin 1916, n’hésitant pas à sortir des boyaux sous les bombardements les plus meurtriers pour porter secours à des camarades ensevelis. »

Notes

3 Le Mémorial d’Aix, 8 octobre 1916, p. 2.

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Des portes fermées la nuit (Embrun, 12 janvier 1724) https://www.geneprovence.com/des-portes-fermees-la-nuit-embrun-12-janvier-1724/ https://www.geneprovence.com/des-portes-fermees-la-nuit-embrun-12-janvier-1724/#respond Fri, 03 Aug 2012 23:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=27 Nicolas Bonafons feu Michel du Petit-Puy, hameau de ma paroisse, ancien et bon catholique, d’une probité et d’une piété reconnues, est décédé au Petit-Puy le 12 janvier 1724 à 4 heures du matin sans pouvoir être secouru spirituellement par les sacrements de l’Église parce qu’on ne peut pas ouvrir les portes de la ville, comme étant ville de guerre.

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Nicolas Bonafons feu Michel du Petit-Puy, hameau de ma paroisse, ancien et bon catholique, d’une probité et d’une piété reconnues, est décédé au Petit-Puy le 12 janvier 1724 à 4 heures du matin sans pouvoir être secouru spirituellement par les sacrements de l’Église parce qu’on ne peut pas ouvrir les portes de la ville, comme étant ville de guerre.
embrunEt a été inhumé aux Cordeliers ce 13 janvier 1724.
Présents les ecclésiastiques soussignés, les cordeliers, la confrérie des pénitents blancs.
[Signatures]
  • Registre paroissial de Sainte-Cécile d’Embrun
  • Texte signalé par Géraldine Surian

 

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Le plus petit soldat de France (Saint-Crépin, 1907) https://www.geneprovence.com/le-plus-petit-soldat-de-france-saint-crepin-1907/ https://www.geneprovence.com/le-plus-petit-soldat-de-france-saint-crepin-1907/#respond Wed, 06 Jun 2012 23:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=62 [caption id="attachment_4967" align="alignleft" width="201"] Portrait d'un homme de petite taille, autrefois appelé "atrophié", Hautes-Alpes, début XXe siècle.[/caption]La taille minimale exigée par l'armée a beaucoup varié au cours des siècles. De 1832 jusque sous la Troisième République, elle est de 1,56 m. Mais, en 1905, la peur du manque d’effectifs pousse le législateur à supprimer la taille minimale pour être incorporé dans l'armée française.

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Exemple d'« atrophié", Hautes-Alpes, début XXe siècle.
Portrait d’un homme de petite taille, autrefois appelé « atrophié », Hautes-Alpes, début XXe siècle.
La taille minimale exigée par l’armée a beaucoup varié au cours des siècles.
De 1832 jusque sous la Troisième République, elle est de 1,56 m. Mais, en 1905, la peur du manque d’effectifs pousse le législateur à supprimer la taille minimale pour être incorporé dans l’armée française.
C’est heureux pour le dénommé Bernaudon de Saint-Crépin qui, sans cela, n’aurait pu revêtir la tenue militaire ; ce qui lui vaut d’être signalé par le journal La Croix, dans son édition du 5 novembre 1907, comme le plus petit soldat de France :
« HAUTES-ALPES – Le plus petit soldat de France.
On nous écrit de Gap :
C’est probablement celui qui se promène dans la ville. Il s’appelle Bernaudon, est originaire de Saint-Crépin, sa taille atteint 1,35 m.
Il ne tenait qu’à lui d’être exempté. Mais quand, au conseil de réforme, il fut question de le réformer, il fit éclater une telle douleur de n’être pas considéré comme bon pour soldat, que le major ému décida de le conserver dans les rangs du 17e de ligne, comme employé.
Il est apprenti cordonnier au régiment, mais il n’en est pas moins soldat et porte son uniforme avec assurance. »

Qui est ce Bernaudon ?

Joseph Cyprien Bernaudon, né le 26 mars 1886 à Saint-Crépin de Joseph Simon et de Sophie Marguerite Brun, a été incorporé le 8 octobre 1907 au 17e régiment d’infanterie, il est classé dans le service auxiliaire pour faiblesse de constitution par le gouverneur militaire de Lyon le 22 octobre 1907, puis réformé par la commission spéciale de Gap le 20 décembre 1907 pour insuffisance de développement. Maintenu exempté en 1914, il sera classé service armée en 1917 à Marseille et affecté au 141e RI. Passé au 2e groupe d’aviation le 31 mai 1918, il sera démobilisé le 25 mars 1919. Sa dernière adresse connue en 1927 est à Trets (Bouches-du-Rhône).

© Marcel Sarrazin

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César Ferrigno, de Marseille au stalag 17 (1939-1942) https://www.geneprovence.com/cesar-ferrigno-de-marseille-au-stalag-17-1939-1942/ https://www.geneprovence.com/cesar-ferrigno-de-marseille-au-stalag-17-1939-1942/#respond Sun, 01 Jan 2012 18:55:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=165 Depuis un an et demi, ma passion de l'édition m'a poussé à faire imprimer plusieurs textes liés à l'histoire locale de la Provence. J'aimerais vous conter aujourd'hui l'histoire de ce manuscrit retrouvé fortuitement en 2008 et dont la valeur de témoignage le rend extraordinaire au sens propre du terme.

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Depuis un an et demi, ma passion de l’édition m’a poussé à faire imprimer plusieurs textes liés à l’histoire locale de la Provence. J’aimerais vous conter aujourd’hui l’histoire de ce manuscrit retrouvé fortuitement en 2008 et dont la valeur de témoignage le rend extraordinaire au sens propre du terme. L’auteur de ce journal, César Ferrigno, est un Marseillais d’origine italienne, né en 1917 et mort en 2008. C’est après son décès, au moment de classer ses affaires, que sa famille a remarqué l’existence de plusieurs cahiers manuscrits rédigés sous la forme d’un journal tenu entre 1939 et 1941. 
© M. Bauza, 2008.
Quand j’ai appris l’existence de ce manuscrit, je n’ai pu m’empêcher de m’écrier : « C’est fabuleux ! » J’avais devant les yeux les mots du récit d’un témoin oculaire des drames de la guerre de 1939-1945 et pas seulement de la guerre : des mois qui l’ont précédée aussi, ces mois d’insouciance où pourtant l’angoisse sourde montait semaine après semaine. Des mots parfois innocents, voire naïfs, mais souvent durs aussi, pathétiques, comme des appels à l’aide. Le témoignage sur le vif d’un jeune Marseillais à la vie paisible et qui, soudain, plonge dans le malheur en 1939. Au fil des pages, c’est l’enfant que l’on voit devenir homme et dont on ne peut s’empêcher de suivre le destin chaotique et tragique, celui d’un gamin de guère plus de vingt ans que la guerre a attrapé sans lui demander son avis.
Pour replacer ce manuscrit dans son contexte, précisons que César Ferrigno est né à Marseille le 25 novembre 1917 dans le quartier du Panier dont la réputation à cette époque n’évoquait pas particulièrement la douceur. C’est naturellement que le garçon, élevé dans un foyer chaleureux, mais mis quotidiennement en contact avec la rue, a grandi en se forgeant une allure de bagarreur râblé, tendre avec ses parents, mais soucieux de se faire respecter dès lors qu’il a fallu se mesurer à d’autres. C’est ainsi que l’amour de la lutte et de la boxe lui est venu et, toute sa vie, il en a gardé la passion.
Il a donc vingt et un ans dans les mois qui précèdent la déclaration de guerre et le récit quotidien de ses actes donne l’image d’un garçon très proche de la jeunesse d’aujour­d’hui : les distractions, les filles, le cinéma comme passe-temps et les sorties avec Delboy, le copain, ou bien avec les frères de César, René et Alexandre (le « Xandrou » du récit), alors que Marcel, l’aîné de la fratrie est fiancé avec Marie-Louise Papa. Les journées passent et se ressemblent. Puis vient le moment de commencer à travailler. Son emploi de commis à la Cooper l’oblige à se lever tôt et à endurer les tracasseries d’un patron exigeant qu’il supporte difficilement en n’attendant que les fins de mois et le jour de « la Sainte-Touche ».
« Je ne sais pas pourquoi mais je ne m’y plais pas, à la Cooper. Au plus vite je pars, au mieux ça vaut, mais à savoir quand. » (p. 33.)
Progressivement, alors que de sales rumeurs enflent comme un bruit sourd dans toute l’Europe, le jeune César perd peu à peu sa naïveté et se retrouve malgré lui propulsé dans les affaires de la guerre, sentant la mobilisation approcher.
« Port du masque par M. Galan. Ça ne sent pas bon. » (p. 67.)
« Le matin, lever à 7 heures. Toujours la même angoisse. » (p. 82.)
« Nous recevons des nouvelles de Marcel qui nous dit qu’il n’est pas encore parti. Quand cette guerre finira-t-elle ? » (p. 101.)
© M. Bauza, 2008.
C’est par un matin de fin novembre 1939 que César quitte sa famille et revêt l’uniforme. Un périple commence, qui le mène à Courthézon puis Entraigues, dans le Vaucluse et bientôt plus au nord : Orange, Lyon, Mâcon, Dijon, Paris. La troupe prend ensuite la direction de l’Ouest : Rambouillet, Chartres, Le Mans, Caen. Et les affrontements deviennent vite réguliers :
« À peine sommes-nous allés sur le pont que les avions allemands nous bombardent. Ils n’ont envoyé que deux bombes, mais une a éclaté sur la mairie, tuant une femme et blessant deux ou trois personnes. » (p. 114.)
Cette période d’engagement dans le combat armé dure peu, le temps d’un hiver et d’un printemps. Fin juin 1940, l’avancée des soldats est subitement stoppée par l’infanterie allemande qui arrête les hommes et les envoie prisonniers à Mayenne. C’est aussi le début d’une période d’introspection de César qui devient subitement spectateur de la guerre, désemparé et loin des siens. Non qu’il perde courage et espoir, mais l’on sent sous ses mots la peine qu’il éprouve à savoir les siens si loin et sa frustration à ne pas pouvoir partager avec eux ses angoisses. 
« Quand je pense à la maison, je deviens fada. » (p. 129.)
Mais par-dessus tout, ce sont les privations qui lui sont le plus insupportable.
« Je ne compte plus les fois où je suis sorti de table avec la faim. Je ne pourrai plus voir gaspiller un morceau de pain. » (p. 122.)
Dans son journal, César Ferrigno décrit la vie à la caserne de Mayenne dans ses détails : l’organisation du travail, les questions d’hygiène, les rapports avec les Allemands, la cohabitation avec les prisonniers étrangers.
Beaucoup de choses semblent le contrarier sans qu’il éprouve le besoin de s’en irriter. On s’amuse d’apprendre que c’est le climat de Mayenne qui l’insupporte au plus haut point et le pousse à évoquer « le sale temps [qu’]il fait dans ce bled. » (p. 131.)
Pourtant, la souffrance morale lui devient rapidement pesante. À celle-ci s’ajoutent des maux physiques qui le handicapent. Quelques jours après son arrivée à Mayenne où il est retenu par des soldats allemands, se déclenche une crise d’urticaire qui dure plusieurs semaines. Des nuits entières à se gratter pour apporter quelque soulagement à ses démangeaisons.
Dans un premier temps, il pense que c’est l’eau des sour­ces qui en est la cause :
« Pour se laver, l’eau est tout le temps dégoûtante car nous sommes trop nombreux. […] L’eau des sources est non potable, et c’est vrai, car je crois que c’est elle qui nous a collé une urticaire. » (p. 124.)
Quelques semaines plus tard, il se découvre des poux et en conclut qu’ils étaient la cause de ses soucis.
Mais d’autres douleurs surviennent : les marches éprouvantes imposées aux prisonniers :
« Nous avons fait trente-cinq kilomètres avec trente kilos sur le dos, ça a été un vrai calvaire ; je ne sens plus ni mes pieds ni mes jambes. J’ai vu des soldats pleurer de souffrance. » (p. 125.)
© M. Bauza, 2008.
Dans l’angoisse et la souffrance, César tire son réconfort de sa famille qui lui écrit régulièrement des courriers d’encouragement où l’on voit combien ses parents s’efforcent de ne pas l’inquiéter en prenant soin de n’évoquer que des pensées positives : la vie qui continue paisible à Marseille, le petit Jean-Claude qui grandit, le cousin Bibi qui est goal à l’Olympique de Marseille.
Pourtant, le malaise s’installe chaque jour davantage et, un jour de décembre 1940, le groupe des prisonniers est embarqué à bord de wagons à bestiaux. En une page seulement, César évoque le terrible voyage sur lequel il reviendra oralement dans ses dernières années, montrant le souvenir abject qu’il en avait conservé.
Il découvre alors la dureté de la guerre et des camps de prisonniers. Enfermé au camp de Kaisensteinbruch, en Autriche, il se retrouve dans un pays au froid vif et où la neige recouvre le sol. Très vite, la sensation d’être loin des siens le révolte et le met en colère :
« Trente mille hommes enfermés à des centaines de kilomètres de chez eux, privés de l’affection, éloignés de leur pays, comme si on était coupable d’un méfait quelconque, c’est beau tout cela ! » (p. 160.)
Cette ambiance n’échappe d’ailleurs pas à l’œil : autant quelques clichés pris à Mayenne témoignent de moments de gaieté et de drôlerie, où César semble parfait dans un rôle de boute-en-train, autant ce genre de photographies est absent à Kaisersteinbruch. Là, les regards sont sombres et angoissés, les barbelés déchirent le ciel et nulle joie ne se lit sur les visages.
Kaisensteinbruch est aussi le lieu de composition de « La lettre que l’on n’envoie pas », écrite le 11 janvier 1941. Ce soir-là, César jette ses souffrances sur le papier et écrit à la troisième personne comme si l’on parlait de lui. Ses mots sont douloureux et amers. (p. 166.)
Mais, par chance, sa peine est sur le point de prendre fin du fait d’une atteinte aux yeux qui ne le quittera pas de toute sa vie et qui lui permet, en mars 1941, de prendre le chemin de la liberté et de rejoindre enfin sa chère famille.
Il rentre dans son pays, sa terre natale, avec des mots simples :
« C’est un des plus beaux jours de ma vie. Vive la liber­té ! » (p. 177.)
Et c’est bien là, finalement, ce qu’est le journal de César Ferrigno : une ode à la liberté et à la vie. « Que de temps perdu », s’exclame-t-il lors de sa détention, toujours soucieux de préserver sa vie et sa santé.
Et avec sa vie, l’espoir.
Pour savoir comment vous procurer ce livre de 200 pages sorti le 2 janvier 2012, cliquez sur le lien suivant :
César Ferrigno – Journal des années de guerre. De Marseille au stalag 17.

Les photographies reproduites dans cet article l’ont été alors l’accord des ayant-droits de César Ferrigno.

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Mort d’un enfant de soldat (Embrun, 17 septembre 1746) https://www.geneprovence.com/mort-dun-enfant-de-soldat-embrun-17-septembre-1746/ https://www.geneprovence.com/mort-dun-enfant-de-soldat-embrun-17-septembre-1746/#respond Mon, 30 Jun 2008 23:08:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=769 « Joseph Thomas, fils d'un soldat irlandais du régiment de Berwick, âgé de 4 mois, délaissé par sa mère, et mis en nourrice par ordre du bureau, est mort le dix-septième septembre 1746, âgé de vingt ans, quelques mois. Le lendemain, il a été inhumé dans le cimetière de Sainte-Cécile. Présent Chabot curé de Saint-Donat.

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irsolcol« Joseph Thomas, fils d’un soldat irlandais du régiment de Berwick, âgé de 4 mois, délaissé par sa mère, et mis en nourrice par ordre du bureau, est mort le dix-septième septembre 1746, âgé de vingt ans, quelques mois. Le lendemain, il a été inhumé dans le cimetière de Sainte-Cécile. Présent Chabot curé de Saint-Donat. »

[ARMAND aumônier]

Illustration : Soldat irlandais de la brigade de France, vers 1750. DR.

  • Registre de l’hôpital général d’Embrun, AD05 – 2 E 50/6
  • Texte transmis par Géraldine Surian

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Fusillé pour désertion (Allauch, 16 mars 1747) https://www.geneprovence.com/fusille-pour-desertion-allauch-16-mars-1747/ https://www.geneprovence.com/fusille-pour-desertion-allauch-16-mars-1747/#comments Sun, 01 Apr 2007 20:47:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1019 Texte transmis par Françoise Suzanne.BMS Allauch, année 1747.« L'an mil sept cent quarante sept et le seize du mois de mars, Théobald Leher, fils de Pierre et Suzanne Ficher de Milhausen dans le canton de Basel en Suisse* , soldat de la colonelle du régiment de Reding au service d'Espagne ayant fait abjuration de lheresie de Calvin entre les mains de

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« L’an mil sept cent quarante sept et le seize du mois de mars, Théobald Leher, fils de Pierre et Suzanne Ficher de Milhausen dans le canton de Basel en Suisse*, soldat de la colonelle du régiment de Reding au service d’Espagne ayant fait abjuration de lheresie de Calvin entre les mains de messire Hyppart aumonier dudit regiment comme il paroit par l’acte qui nous a été remis par ledit aumonier en date du sese mars,
A été fusillé pour desertion et a été enterré dans le cimetière ce cette parroisse accompagné par les frères pénitents gris, témoins messires Joseph Aubert et Antoine Nicolas prêtres desservants la parroisse qui ont signé avec nous. »

* Aujourd’hui, Mulhouse en Alsace, mais en ce temps là, bien que donnée à la France, la ville est indépendante, et alliée aux cantons suisses.

  • Texte transmis par Françoise Suzanne.
  • Registre paroissial Allauch, année 1747.

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La désertion du soldat Walcké (Aix-en-Provence, 20 mai 1826) https://www.geneprovence.com/la-desertion-du-soldat-walcke-aix-en-provence-20-mai-1826/ https://www.geneprovence.com/la-desertion-du-soldat-walcke-aix-en-provence-20-mai-1826/#respond Mon, 22 Jan 2007 10:59:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1165 "Aix, le 25 mai 1826, Monsieur le Maire1, Le nommé Vincent Walcké, dont le signalement est ci-joint, a quitté Marseille le vingt de ce mois sans être muni de passeport. Cet individu, né sujet de S. M. le Roi des Pays-Bas, paraît avoir été confondu avec un individu évadé du bagne de Rochefort.

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« Aix, le 25 mai 1826,
Monsieur le Maire1,
Le nommé Vincent Walcké, dont le signalement est ci-joint, a quitté Marseille le vingt de ce mois sans être muni de passeport. Cet individu, né sujet de S. M. le Roi des Pays-Bas, paraît avoir été confondu avec un individu évadé du bagne de Rochefort. Cette méprise ayant toutefois fait reconnaître sa véritable position d’après laquelle il résulte qu’il est déserteur d’un bataillon belge et qu’il a été condamné pour avoir dérobé des effets et une pièce de cinq francs, il a sans doute craint la suite que pourrait avoir cette découverte et c’est à cette cause que doit être rapportée sa fuite de Marseille.
vue-generale-aix-panoramaJe vous prie en conséquence de le faire rechercher, de le faire conduire devant Mr le Préfet, si on parvient à le découvrir, et de m’en donner avis.
Agréez, Monsieur le Maire, la nouvelle assurance de mes sentimens distingués,
Le sous-préfet, chev[ali]er de l’Ordre Royal de la Légion d’Honneur. »
[signature]

Signalement

âgé de 27 à 28 ans,
taille 1 mtre 60 ctres,
yeux gris foncés, assez vifs,
cheveux blonds tirant sur le rouge,
barbe blonde,
sourcils id.,
front rond,
nez petit et bien fait,
bouche moyenne,
teint blanc et chargé de rousseur,
menton pointu,
visage ovale,
complexion maigre,
la voix un peu éteinte,
parlant français et ayant un peu l’accent italien.

Note

1. Le maire d’Aix-en-Provence est alors Louis Jules Dubourguet.

  • Sources : Archives communales d’Aix-en-Provence, I1-50, lettre manuscrite.
  • Photographie : Vue générale d’Aix-en-Provence. DR.

Faits divers d’Aix-en-Provence

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