Vie familiale Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/vie-familiale/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 29 Nov 2015 21:59:33 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Vie familiale Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/vie-familiale/ 32 32 Les Soulet, une belle famille sisteronnaise https://www.geneprovence.com/les-soulet-une-belle-famille-sisteronnaise/ https://www.geneprovence.com/les-soulet-une-belle-famille-sisteronnaise/#respond Sat, 28 Nov 2015 21:58:35 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=15585 Dans son édition du 4 février 1922, l’hebdomadaire Sisteron Journal mettait à l’honneur la famille Soulet, issue de la ville de Sisteron (Basses-Alpes), mais vivant alors à Marseille (Bouches-du-Rhône). Les…

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Dans son édition du 4 février 1922, l’hebdomadaire Sisteron Journal mettait à l’honneur la famille Soulet, issue de la ville de Sisteron (Basses-Alpes), mais vivant alors à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Les parents, Léon Soulet (alors décédé) et sa femme, Rose, avaient eu 17 enfants. Au moment où le journaliste écrivait, 11 de ces enfants était encore vivants. C’était l’occasion de les présenter au public (sous l’image, les noms de chacun des membres de la famille) :

famille-soulet-sisteron

  • Au centre : Léon Soulet (en haut), Rose veuve Soulet (au centre)
  • De haut en bas en partant de la gauche et en remontant par la droite : Henriette, Henri, Marie-Louise, Pierre-Léon, Françoise, Isabelle, Charles, Eugène, Marius-Albert, Marie-Jeanne et Joseph.

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Manques de soins au vieil hospice (Pourrières, mars 1881) https://www.geneprovence.com/manques-de-soins-au-vieil-hospice-pourrieres-mars-1881/ https://www.geneprovence.com/manques-de-soins-au-vieil-hospice-pourrieres-mars-1881/#respond Fri, 13 Nov 2015 13:36:27 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=15518 Dans son édition du 3 avril 1881, le journal Courrier du Var évoquait l’hospice de Pourrières (Var) qui venait de changer d’administrateurs, passant des religieuses à des responsables laïques. Visiblement,…

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Dans son édition du 3 avril 1881, le journal Courrier du Var évoquait l’hospice de Pourrières (Var) qui venait de changer d’administrateurs, passant des religieuses à des responsables laïques. Visiblement, cela ne convenait pas au journal qui s’en était ému et faisait part de manquements graves aux soins prodigués aux malades.

« Depuis que les malades ont été confiés à des laïques, trois personnes sont mortes faute de soins.
La première, nommée Marie Pelet, était entrée à l’hospice atteinte de la petite vérole.
Une femme du pays venue pour la soigner dut quitter son service à la suite d’une altercation avec la directrice.
La malade, abandonnée dans sa chambre, ayant voulu se lever, le froid la saisit et elle en mourut.
Deux jours après, un second malade, Joseph Lions, vieillard de 80 ans, mourut à peu près de la même manière, faute de soins : s’étant laissé tomber de son lit, ce vieillard fut trouvé gisant sur le sol.

pourrieres-fontaine

Un troisième décès vient d’avoir lieu dimanche dernier.
C’est celui du nommé Laurent Reyffort, âgé de 48 ans. Ce malade n’ayant pas paru au souper, Espérit, vieillard de l’hospice, monta dans sa chambre et le vit agenouillé à terre, sans connaissance, la tête appuyée contre le lit.
Au lieu d’appeler du secours, Espérit prit Laurent, l’étendit à terre sans prendre la peine de lui boutonner son pantalon, de sorte que la chair du malade touchait le sol.
Il se contenta de placer un coussin sous sa tête et descendit tranquillement souper.
La directrice et son aide soupèrent aussi fort paisiblement, sans s’occuper du pauvre homme.
Après le repas, comme Laurent Reyffort ne descendait pas, on se décida à monter chez lui : il était mort.
Un prêtre, appelé par un de ses parents, arriva bientôt à l’hospice ; il entra dans la chambre de Laurent. Celui-ci était encore gisant sur le carreau. On n’avait même pas pris la peine de le coucher sur son lit.
Le vieillard Espérit raconta lui-même naïvement qu’avant le souper il avait vu le sieur Reyffort évanoui. Il l’avait étendu à terre et après le souper, Reyffort était mort.
Pendant que le malade trépassait, la directrice prenait le frais sur la porte de l’hospice ; elle n’avait même pas daigné avertir l’administrateur de service. […] »
  • Source : Le Courrier du Var, troisième année, no 245, 3 avril 1881, Archives départementales du Var
  • Photographie : DR.

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Une famille provençale : les Raymond-Modène https://www.geneprovence.com/raymond-modene-genealogie-famille-provencale/ https://www.geneprovence.com/raymond-modene-genealogie-famille-provencale/#respond Sun, 08 Jun 2014 00:40:42 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=12471 La famille de Raymond-Modène (ou Rémond-Modène) tire son origine de Huguenin Rémond, juge de la ville de Beaucaire au XVe siècle, considérée "noble et issu[e] de noble race" depuis 1452.

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La famille de Raymond-Modène (ou Rémond-Modène) tire son origine de Huguenin Rémond, juge de la ville de Beaucaire au XVe siècle, considérée « noble et issu[e] de noble race » depuis 1452.

Armes : D’argent, à une croix de gueules, chargée de cinq coquilles d’argent.
Origines : Comtat Venaissin.

Généalogie

© Sébastien Avy, 2014.
© Sébastien Avy, 2014.
Huguenin Rémond, licencié en loi, juge de la ville de Beaucaire, ép. 30 déc. 1452 Sillette Rémond, fille de Pierre Rémond, bachelier en loi, demeurant à Tarascon, et d’Argentine de Sade, dont :
Jean Rémond, écuyer d’écurie du roi Louis XI en 1477, ép. 8 juin 1477 Marie de Vénasque, fille de Antoine de Vénasque, seigneur de Modène (diocèse de Carpentras), de La Roque, de Durbans, etc. Jean Rémond fit son hommage le 21 mars 1483 entre les mains de Guillaume, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, comme gouverneur du Comtat Venaissin. Il était fils de :
François Rémond, écuyer, seigneur de Modène, de La Roque et de Durbans. Marié deux fois :
Le 21 juin 1517, avec Étiennette de Villeneuve, fille de Tannegui de Villeneuve, chevalier, seigneur de Beauvoisin, et de Thomine de Berre, sa première femme, dont :
Jacques Rémond de Modène, chevalier de l’Ordre du roi, ép. 19 janvier 1551 Henriette-Fleurie de Montlaur, fille de Louis de Montlaur, baron de Maubec et de Montlaur, et de Philippe de Balzac.
Antoine Rémond de Modène, chevalier de Malte en 1552.
Sceau du Grand-Prieuré de Saint-Gilles (XIIIe siècle).
Sceau du Grand-Prieuré de Saint-Gilles (XIIIe siècle).
Charles Rémond de Modène, reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles en 1552. Ép. 13 novembre 1561 Louise Faure de Vercors, fille de Jean Faure de Vercors, écuyer, et de Françoise de Sade, dont :
Pierre de Rémond-Modène, écuyer. Marié deux fois :
Le 15 octobre 1586 avec Jeanne Baralier, fille de noble Nicolas Baralier et de Geneviève de Bourgjuif, dame de Pomérols, dont :
Charles de Rémond-Modène, seigneur de Pomérols. Ép. 9 janvier 1631 Sillette du Pré, fille de Conrad du Pré et de Louise Donnine. Il fit hommage au roi en la Chambre des comptes à Aix le 6 juin 1622 à cause de la seigneurie de Pomérols qu’il tenait dans la mouvance du comté de Provence, comme héritier de Jeanne Baralier, sa mère. De son mariage naquirent :
François-Angélic de Rémond-Modène, chanoine de l’église Sainte-Marthe à Tarascon.
Conrad de Rémond, reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles où ses preuves sont admises le 2 avril 1641.
François de Rémond-Modène, écuyer, seigneur de Pomérols, ép. 23 février 1659 au Luc Marguerite d’Albertas, fille de Surléon d’Albertas, seigneur de Jouques, et de Françoise du Mas-de-Castellane. Il est déclaré « noble et issu de noble race » depuis 1452 par arrêt des commissaires du roi en Provence le 19 décembre 1667. Il eut pour descendant :
Conrad de Rémond-Modène (né le 6 décembre 1661), seigneur de Pomérols. Ép. 17 octobre 1691 Françoise-Emmanuelle de Vogüé, fille de Melchior de Vogüé, seigneur de Saint-Germain, de Saint-Maurice et de Sauveplantade, grand bailli du Haut et du bas-Vivarais et de Valentinois, colonel d’infanterie et commandant dans la ville de Privas (Ardèche), et de Gabrielle Motier de Champetières. Conrad est reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles où ses preuves sont admises le 31 juillet 1677. Il a pour enfants :
Melchior-Joseph de Rémond-Modène (né le 19 janvier 1695), seigneur de Pomérols, demeurant dans la ville de Tarascon, reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles où ses preuves sont admises le 22 janvier 1703. Il quitte l’ordre pour se marier en mai 1716 avec Anne de la Tude-de-Ganges, dont il a pour enfants :
Charles de Rémond-Modène.
François de Rémond-Modène.
François de Rémond-Modène.
Jacques de Rémond-Modène.
Françoise de Rémond-Modène.
Marie-Anne de Rémond-Modène.
Pierre de Rémond-Modène (né le 6 mai 1709), reçu chevalier de malte en 1714, puis page du roi dans sa Grande Écurie le 8 juin 1725.
Le 29 juin 1612 avec Françoise de Reinaud, fils de Jean Reinaud, seigneur d’Alleins, coseigneur d’Aurons et de Lamanon, chevalier de l’Ordre du roi, et de Marguerite de Castillon-Beines.
Le 5 août 1531, avec Sibille de Saint-Martin, fille de Théophime de Saint-Martin et de Marguerite Hardouin, dont :
François Rémond, ép. Victoire de Panisse, dont plusieurs enfants.
Laurent Rémond, qui a fait la branche des seigneurs de Modène.
Jean Rémond, chevalier de Malte, dont les preuves furent faites au Grand-Prieuré de Saint-Gilles le 16 mai 1550.

Sources

Louis Pierre d’Hozier, Armorial général ou Registres de la noblesse française, impr. Jacques Collombat, Paris, 1738.

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Antoine Avy (1776-1814), général-baron d’Empire https://www.geneprovence.com/antoine-avy-1776-1814-general-baron-dempire/ https://www.geneprovence.com/antoine-avy-1776-1814-general-baron-dempire/#respond Tue, 01 Apr 2014 00:41:12 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=11450 Antoine Avy n’est pas Suisse ! Antoine-Sylvain Avy naît le 25 mai 1776 à Neuchâtel, dans la principauté de Neuchâtel en Suisse. Terre protestante, il est baptisé le 9 juin suivant dans la ville de Cressier, où se trouve la paroisse catholique la plus proche. Son père, François Avy, musicien, réside à Neuchâtel depuis 1766.

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Antoine Avy n’est pas Suisse !

Antoine-Sylvain Avy naît le 25 mai 1776 à Neuchâtel, dans la principauté de Neuchâtel en Suisse. Terre protestante, il est baptisé le 9 juin suivant dans la ville de Cressier, où se trouve la paroisse catholique la plus proche. Son père, François Avy, musicien, réside à Neuchâtel depuis 1766. Il y exerce la profession de maître de musique vocale et de violon, maître de chapelle au service de l’Académie de musique de Neuchâtel. Celui-ci est né dans la ville d’Arles, sur les bords du Rhône, mais la famille Avy est originaire de Bollène, plus haut sur le Rhône, aujourd’hui chef-lieu de canton du Vaucluse. François Avy se marie à Cressier le 31 mai 1774 avec Louise Berthoud, d’une famille de libraire lyonnais, mais originaire du canton de Genève.

Ainsi malgré ce qu’affirme toutes les biographies et articles publiés sur Antoine Avy, celui-ci, bien que né en Suisse, d’une mère d’origine helvète, est bel et bien français. Peu après sa naissance, la famille quitte la Suisse pour s’installer dans la ville de Bordeaux, puis de Rions au début de la Révolution française.
Famille d'Antoine Avy
Famille d’Antoine Avy

Une famille au service de l’Empire

François Avy et Louise Berthoud donnèrent au moins huit frères et sœurs à Antoine Avy, dont trois donnèrent leur vie pour la France :
Louise-Adélaïde Avy, née le 25 avril 1775 à Neuchâtel (Suisse). Elle épouse avant 1801 Edmé Burat, puis se remarie le 1er octobre 1801 à Kingston (Jamaïque) avec Pierre Frégé.
Antoine-Sylvain Avy, sujet de cette biographie.
Louis-Albin Avy, né le 15 juin 1778 dans la paroisse Saint-Seurin de Bordeaux (33). Il débute comme employé dans les bureaux de l’administration du port de Bordeaux (an II), puis dans les bureaux de la municipalité bordelaise (an III). Il embarque comme novice pour faire la guerre de course contre la marine britannique d’abord sur le navire « les Deux-Amis » (an V) puis la corvette « la Daphné » (an VI), qui sera capturée par les Anglais. Il ne sera libéré que l’année suivante. De retour en France, il devient secrétaire du général Scherer, à l’armée d’Italie (an VII). À la fin de cette année, le 1er messidor an VII (19 juin 1799), il devient commis au bureau de l’administration générale des Colonies, département de la Marine. À partir du 1er germinal an XIII (22 mars 1805), il est employé à la 2e division du ministère de la Marine, puis passe à la 1ère division le 1er juin 1806. Nommé commissaire des guerres le 1er mars 1808, il se distingue lors du siège de Saragosse, en Espagne, du 15 juin au 13 août 1808. Il se marie le 9 mars 1808 à Paris, paroisse Saint-Thomas d’Aquin avec Victoire-Agathe La Thoison, une Brestoise. Nommé adjoint provisoire aux commissaires des guerres, il meurt de maladie le 8 juin 1809 dans la ville de Tudela, en Navarre, dans l’Espagne occupée par les armées françaises.
Jean-Clément-Justin Avy, né le 19 septembre 1780 dans la paroisse Saint-Seurin de Bordeaux (33).
Antoine-Sylvain Avy, deuxième du nom, né le 20 janvier 1783 dans la paroisse Saint-Seurin de Bordeaux (33). Son parrain est son frère, le futur général. Novice sur la corvette « La Dorade », il est fait prisonnier par les Anglais qui le libère le 30 janvier 1799. Est-il l’aspirant de marine tué lors d’un abordage, cité rapidement dans une lettre de sa mère en 1816 ?
Jean-François-Victor Avy, né le 3 mars 1785 dans la paroisse Saint-Seurin de Bordeaux (33), y décède le 1er novembre 1786, à l’âge de 20 mois.
Jeanne-Charlotte-Cécile Avy, née le 12 décembre 1788 dans la paroisse Saint-Seurin de Bordeaux (33). Elle meurt le 13 décembre 1879 à Rions (33) à l’âge vénérable de 91 ans. Elle avait épousé dans cette même commune le 23 novembre 1813, Antoine Cazentre, officier de santé dans l’armée impériale.
Dominique-Françoise-Mélanie Avy, née le 27 avril 1792 à Rions (33), y meurt le 10 février 1794, à l’âge de 22 mois.
Antoine-Scipion Avy, né le 30 janvier 1794 à Rions (33). Grâce à son frère aîné, il est admis à l’école militaire de Saint-Cyr le 23 juin 1811. Il gravit les échelons militaire : caporal le 17 mai 1812, sergent le 28 mai suivant, sergent-major le 29 juin 1812. Lorsqu’il quitte l’école le 6 novembre 1812, il est nommé sous-lieutenant à la 1ère compagnie du 3e bataillon du 21e régiment d’infanterie légère. Il venait d’être promu lieutenant dans la même unité lorsqu’il est blessé le 30 août 1813 lors de la bataille de Kulm. Il meurt des suites de ses blessures le 18 novembre 1813 à l’âge de 19 ans, dans un hôpital militaire de la ville de Dresde, en Allemagne.

Nous pouvons enfin signaler l’existence d’un cousin germain, Louis Avy, né le 4 mars 1790 à Arles. Il est entré au service armé le 30 mars 1809 comme voltigeur au 2e régiment de voltigeurs de la Garde impériale, passé le 1er juillet 1811 aux fusiliers chasseurs, nommé sergent le 13 février 1812, et sous-lieutenant le 8 avril 1813. Il sert en Espagne en 1810-1811, fait la campagne de Russie en 1812, puis la campagne de Saxe en 1813. Il est blessé le 27 août 1813 lors de la bataille de Dresde, il meurt le 27 septembre suivant de ses blessures. A-t-il lui aussi bénéficié des largesses de son cousin pour accomplir cette carrière ?

Mais revenons à Antoine Avy !

Début de carrière

En 1792, Antoine Avy s’engage dans un bataillon de volontaire de la Gironde. L’année suivante, il part pour la Vendée, et en août 1793, il devient secrétaire du représentant du peuple Ysabeau en mission à Bordeaux.
Il est nommé caporal en septembre 1794, puis sergent en novembre suivant. Le 13 mars 1795, il devient sous-lieutenant adjoint provisoire à l’état-major de l’adjudant-général Royer, commandant de l’armée des Pyrénées-Orientales.
En 1796, il monte à Paris pour se mettre à la disposition du gouvernement. Le représentant du peuple Niou s’attache alors ses services comme secrétaire et l’emmène dans sa mission d’inspection générale des armées et des défenses des ports de la Méditerranée.
En prairial an III (mai-juin 1795), l’escadre de la Méditerranée partant pour la Corse, il s’embarque sur la frégate « la Minerve » à la recherche de l’ennemi au large de Toulon. Il s’ensuit un terrible combat naval durant cinq heures où il est blessé par une balle qui lui traverse la cuisse. Fait prisonnier par les Anglais, il est emmené en captivité en Corse d’où il s’évade 6 mois plus tard (octobre/novembre 1795). De retour en France, le représentant Niou, en récompense, le nomme provisoirement sous-lieutenant adjoint au commandant de la place de Toulon. Mais apprenant le décès de son père, il décline l’offre et rentre chez lui à Bordeaux. Depuis son départ, la ville est tombée entre les mains des Royalistes, et son nom est porté sur les listes de proscription. Il échappe à plusieurs tentatives d’assassinats. Il finit par se réfugier à Paris où il sollicite, sans succès, un emploi dans un régiment de hussards. Retourné auprès de l’adjudant-général Royer, il reste sous les ordres de ce dernier jusqu’à la destitution de cet officier. Rentré à Paris, il sollicite à nouveau un emploi dans un régiment de hussards (6 décembre 1797).
Le 8 janvier 1798, il obtient un grade de sous-lieutenant au 10e régiment de Hussards. Il est attaché à l’état-major de la 17e Division militaire le 2 février en qualité d’aide de camp du directeur Barras, son protecteur, et un des trois dirigeants de la République française. Il est nommé lieutenant le 2 février 1799 dans le même régiment.
Le 30 septembre 1799, il obtient du ministre de la Guerre son brevet de lieutenant avec effet rétroactif depuis le 3 avril 1796, et son brevet de capitaine, avec effet rétroactif depuis le 5 octobre 1797. L’uniforme des hussards étant trop dispendieux, il passe dans le 4e régiment de Dragons le 3 novembre. Il reste toujours aide de camp de Barras.
Le 21 juillet 1800, il devient aide de camp du général Guidal, à l’armée d’Italie, jusqu’à la mise à la réforme de ce dernier, le 20 mai 1801. Il est alors admis au traitement de réforme comme aide de camp sans emploi le 20 août 1802. Il rentre en France, et se retire à Rions (33).

Campagne de Pologne

Napoléon ayant besoin d’officier pour mener ses campagnes, il est remis en activité comme capitaine le 29 octobre 1806, adjoint au 10e corps de la Grande Armée.
Le 30 mars 1807, il est nommé aide de camp du général de division Jean-Baptiste Drouet d’Erlon, chargé de s’emparer de la ville de Dantzig. Antoine Avy est présent lors du siège de la ville du 18 mars au  27 mai. Il se fait remarquer lors de la prise de l’île de Holm (6 et 7 mai) contre les Russes, ce qui lui vaut d’être nommé chef d’escadron le 10 mai 1807. Le 10 juin, il se bat à Heilsberg, et le 14 juin à Friedland. Le 11 juillet 1807, il est fait chevalier de l’ordre impérial de la Légion d’honneur.
À partir du 11 juillet 1808, il fait fonction de chef d’état-major à la Division du général Reille, corps d’armée du maréchal Berthier, prince de Neuchâtel. Il est promu adjudant-commandant le 17 juillet 1808.
Armes du baron Avy, Coupé : au 1, parti d'argent, à la tour de sable et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, d'azur, au lion léopardé d'or. Sur le tout fascé d'or et de gueules. (dessin S. Avy)
Armes du baron Avy, Coupé : au 1, parti d’argent, à la tour de sable et du quartier des Barons militaires de l’Empire ; au 2, d’azur, au lion léopardé d’or. Sur le tout fascé d’or et de gueules. (dessin S. Avy)

Guerre d’Espagne

Envoyé en Espagne dès le début de la campagne, il est blessé de deux coups de feu dans la région lombaire, devant Figueras le 17 septembre 1808. Il est mis en congé de convalescence.
En 1809, il est fait chevalier de l’ordre militaire de Charles-Frédéric de Bade. Et en mai, sa convalescence prend fin.
Le 9 janvier 1810, il est fait baron de l’Empire, avec dotation en Westphalie, transférée à Rome près la porte du Peuple en 1813. Le 1er juin 1810, il est affecté à l’état-major de la 2e Division de cavalerie de l’armée du Midi en Espagne, sous les ordres du maréchal Soult, duc de Dalmatie. Il est inactif à Madrid en attente de recevoir ses ordres.
Le 19 février 1811, il est à la bataille de La Gebora. Le 8 mai 1811, il reçoit l’ordre de rentrer en France auprès de l’état-major du maréchal Berthier.
Promu général de brigade, le 19 mai 1811, il est nommé à l’armée du Midi le 7 juin 1811. Il emmène en Andalousie les détachements de l’armée du Midi stationnés à l’arrière. Du mois de septembre au 1er novembre 1811, il prend le commandement de la 2e brigade de la 1ère division de réserve (Godinot) de l’armée du Midi. Le 1er novembre 1811, il dirige la 2e brigade de la division de réserve (Semellé) de l’armée du Midi.
Début 1812, Il demande sans succès à participer à la campagne de Russie. Le 7 février 1812, il quitte la 2e brigade de la division de réserve de l’armée du Midi pour prendre le commandement de la 7e division d’infanterie.
En mars 1813, il est à la tête de la cavalerie légère de l’armée du Centre en Espagne. Il s’empare par une marche habile des magasins d’habillement de Valtablado et de Armallones (province de Cuenca). Le 21 juin 1813, il participe à la bataille de Vitoria où il dirige toujours la cavalerie légère. Le 16 juillet, il commande la 7e brigade de la 2e division de cavalerie (Trelliard) à l’armée des Pyrénées. Mis en congé le 1er septembre 1813, il souffre depuis plusieurs années d’une affection dartreuse occasionnant des rétentions d’urines avec rétrécissement spasmodique et fréquent du canal de l’urètre. Il est autorisé à faire sa convalescence à Dax.

Campagne d’Allemagne

Le 3 décembre 1813, il reçoit l’ordre de prendre le commandement de la 2e Division (Ambert) du 1er Corps bis de la Grande Armée, sous le commandement du général Carnot, chargé de défendre la Hollande contre les Britanniques.
Le 13 janvier 1814, il est tué à la défense du poste de Merksem, premier jour du siège d’Anvers, dans le combat que sa division soutient contre l’armée anglo-prussienne. Son corps identifié sera inhumé à la va-vite par les autorités locales, et ses bagages sont pillés. Il ne s’est jamais marié, et meurt sans descendance. Son nom est inscrit sur la table de bronze n°16 du château de Versailles.

Source :
Dossier militaire, Service Historique de la Défense, cote 8 Yd 1291.

Bibliographie :
• SIX, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l’Empire (1792-1814), tome 1, page 36.
Victoires, conquêtes et revers des Français, tome 31, page 16.
• HUGO (A.), Histoire des Armées françaises de Terre et de Mer de 1792 à 1837, Delloye 1838, tome IV page 27-34.
• JEANNERET, Biographie neuchâloise, tome 1, page 17.
• REVEREND (vicomte A.), L’armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, Paris, 1894-1897, 4 vol. [rééd. Par J. Tulard, 1974, 2 vol.].
Nouvelle Biographie Générale, pages 884-885.
• TULARD (Jean), Dictionnaire Napoléon.

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D’après une carte publiée pour la nouvelle année 1904.

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Gé­néa­lo­gie de la fa­mille Cas­ta­gne https://www.geneprovence.com/genealogie-de-la-famille-castagne/ https://www.geneprovence.com/genealogie-de-la-famille-castagne/#respond Fri, 13 Dec 2013 00:31:08 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=10069 La famille Castagne est originaire de la ville de Bargemon (Var), où elle est connue depuis le XVe siècle. [caption id="attachment_10519" align="aligncenter" width="770"] Bargemon (Var), berceau des Castagne.

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La famille Castagne est originaire de la ville de Bargemon (Var), où elle est connue depuis le XVe siècle.
Bargemon (Var), berceau des Castagne. DR.
Bargemon (Var), berceau des Castagne. DR.
D’après une généalogie1 rédigée en 1851 par Auguste Castagne, s’appuyant sur les travaux de Jacques-François Castagne, dernier rejeton à Bargemon, la famille sortirait des Castagna, de la ville d’Ottaggio, dans la république de Gênes, où ils étaient marchands, négociants, banquiers et notaires, capitaines de galères :

« M. Jacques-François Castagne, notaire à Bargemon a fait en 1822, avec beaucoup de soins, des recherches suivies dans les archives municipales et dans celles des notaires de cette localité. Son travail appuyé de pièces justificatives, établit clairement la filiation de la famille Castagne depuis 1450 jusqu’en 1802. L’on a pu encore découvrir (1851), des preuves directes de la filiation qui doit rattacher la famille Castagna de Gènes à celle des Castagne de Bargemon ; mais si l’on considère que Raphaël Castagna habitait Marseille en 1430 ; qu’un de ses fils se nommait Antoine ; que le chef de la branche de Bargemon, demeurant dans cette ville en 1450, portait le même nom et que son arrière petit fils fut nommé Raphaël, l’on ne saurait douter que celle de Bargemon ne soit une descendance de Raphaël Castagna, fils d’Antoine. »

Mais en l’état actuel, il est impossible de remonter plus haut que le couple Joseph Castagne et Marguerite Guigue, mariés à Claviers (Var) en 1675, l’acte de mariage ne livrant pas la filiation des époux.

Je tiens à remercier MM. Paul Hoszowski et Jean Papadopoulo, descendants d’Auguste Castagne, qui tous deux m’ont gracieusement transmis des documents, notamment des généalogies de leur famille à Constantinople. Elles ont été confirmées et complétées par la base Généanet de Mme Marie-Anne Marandet2 sur les généalogies des familles françaises du Levant.


I – Joseph CASTAGNE, chirurgien, décédé avant 1723. Marié le 25 février 1675 à Claviers (83) avec Marguerite Guigue, décédée avant 1723.


II – François CASTAGNE, négociant, né vers 1680 à Claviers (83), décédé le 2 février 1733 à Marseille (13), Les Accoules. Marié le 6 avril 1723 à Marseille (13), Les Accoules, avec Anne Guien, née vers 1683, décédée le 8 juin 1733 à Marseille (13), Les Accoules, fille de Mathieu et de Anne Lange. D’où :

  1. Jean Castagne, qui suit.
  2. Marie-Anne Castagne, née le 24 décembre 1726 à Marseille (13), Les Accoules.

III – Jean CASTAGNE, négociant, né le 16 septembre 1725 à Marseille (13), Les Accoules, décédé le 8 décembre 1782 à Porto Maurizio (Italie). Marié le 26 décembre 1754 à Marseille (13), Les Accoules, avec Anne Rose Rey, née vers 1734, décédée le 25 juin 1759 à Géménos (13), fille de Jean, magasinier, et de Thérèse d’Antoine, d’où :

  1. Marie-Thérèse Castagne, née le 27 novembre 1755 à Marseille (13), Les Accoules, y décède le 16 septembre 1759.
  2. Honoré-Auguste Castagne, qui suit.

IV – Honoré-Auguste CASTAGNE, négociant, vice-consul de France à Porto Maurizio de 1783 à 1793, né le 23 mars 1758 à Marseille (13), Les Accoules, décédé le 30 mars 1830 à Marseille (13). Marié le 22 juillet 1783 à Marseille (13), Saint-Ferréol, avec noble Marie-Louise de Gras, née vers 1760 à Marseille (13), décédée le 10 mars 1832 à Marseille (13), fille de Jean-Louis et de Anne-Françoise Sicar. D’où :

  1. Louis-Joseph-Auguste Castagne, qui suit.
  2. Jean-Louis-Martin Castagne, botaniste, né le 11 novembre 1785 à Marseille (13), Saint-Ferréol, décédé le 17 mars 1858 à Miramas (13), au domaine de Montaud. Célibataire.
  3. François-Alexandre Castagne, né le 23 janvier 1787 à Porto Maurizio (Italie), y décède le 10 octobre 1788.
  4. Honoré-César Castagne, né le 15 mai 1788 à Porto Maurizio (Italie), y décède le 26 novembre 1789.
  5. Catherine-Désirée Castagne, née le 26 décembre 1789 à Porto Maurizio (Italie), décède le 9 avril 1811 à Marseille (13).
  6. Alexandre Castagne, né le 13 janvier 1793 à Porto Maurizio (Italie), y décède le 3 avril 1793.
  7. Anne-Rose Castagne, née le 15 avril 1795 à Porto Maurizio (Italie), décède le 22 juillet 1802 à Marseille (13).
  8. Jules-François Castagne, né le 31 juillet 1797 à Porto Maurizio (Italie), décédé le 30 avril 1813 à Marseille (13).
  9. Marie-Louise-Fortunée Castagne, née le 6 janvier 1801 à Marseille (13), décédée le 15 mars 1839 à Constantinople (Turquie). Mariée le 8 septembre 1824 à Marseille (13) avec Philippe-Louis-Félix Robert, négociant, né le 28 octobre 1799 à Nauplie (Grèce), décédé avant 1851, fils de Philippe, négociant, et de Catherine-Pauline Gravier.

V – Louis-Joseph-Auguste CASTAGNE, né le 5 mai 1784 à Porto Maurizio (Italie), décédé le 19 novembre 1861 à Aix-en-Provence (13), secrétaire du maire de Marseille de 1804 à 1808, négociant à Constantinople de 1809 à 1817, député du commerce français de Constantinople de 1813 à 1815, consul, chancelier de l’ambassade de France près la Porte ottomane de 1817 à 1848, président du tribunal consulaire de France à Constantinople de 1843 à 1848, gère le consulat général de France à Smyrne en 1827, puis consul général de France à Varna. Chevalier (1821) puis officier (1845)  de la Légion d’honneur3, commandeur de l’ordre du Sauveur de Grèce (1838), chevalier de l’ordre du Saint Sépulcre de Jérusalem (1840), décoré du Nichan Istichar de Turquie (1841).
Marié le 3 janvier 1821 à Constantinople (Turquie), avec Sophie-Clémentine-Baptistine Glavany4, née le 14 avril 1797 à Constantinople (Turquie), décédée le 13 janvier 1853 à Constantinople (Turquie), fille de Gaspard-Guillaume, négociant, et de Marie Giachini. D’où :
  1. Marie-Louise-Sophie Castagne, née le 22 septembre 1821 à Constantinople (Turquie), quartier de Péra. Mariée le 31 décembre 1849 à Constantinople (Turquie), paroisse Sainte-Marie-Drapéris, avec Angelo Duroni5.
  2. Gaspard-Auguste-Louis Castagne, diplomate, né le 10 novembre 1822 à Constantinople (Turquie), décédé le 27 août 1855 à Mossoul (Irak), du choléra.
  3. Sophie-Marie-Eudoxie Castagne, religieuse, née le 20 juin 1824 à Constantinople (Turquie), décédée le 14 avril 189117 à Varna (Bulgarie).
  4. Louise-Christine-Eudoxie Castagne, née le 14 septembre 1826 à Constantinople (Turquie), mariée avec Brizio Giustiani-Fornetti, négociant, né le 11 février 1820 à Chios (Grèce), décédé le 3 juillet 1906 à Constantinople (Turquie), fils de Brizio et de Maria Castelli.
  5. Louise-Marie-Clémentine Castagne, née le 8 juin 1829 à Salon-de-Provence (13).
  6. Marie-Rose-Fortunée Castagne, née le 3 septembre 1831 à Kandili6 (Grèce). Mariée le 31 mai 1853 à Constantinople (Turquie), paroisse Sainte-Marie-Drapéris, avec Jean Privileggio, né à Smyrne (Turquie), fils de Leonardo. Dont postérité.
  7. Gaspard-Marie-Auguste Castagne, diplomate, né le 1er novembre 1833 à Constantinople (Turquie), décédé le 17 avril 1888. drogman, chancelier du consulat de France à Trébizonde, chevalier de la Légion d’honneur7 le 12 juillet 1880. D’où peut-être :
    • Clémentine-Marie-Sophie-Irène Castagne, mariée le 19 février 1891 à Constantinople (Turquie) avec Julio Spadaro, né le 17 mars 1860 à Constantinople (Turquie), fils de Jean Baptiste et de Virginie-Catherine-Adélaïde Madella.
  8. Marie-Anne-Eudoxie Castagne, née le 12 juillet 1836 à Constantinople (Turquie), y décède le 26 décembre 1884. Mariée le 1er juillet 1858 à Aix-en-Provence (13) avec Adam Hoszowski9, né le 23 août 1824 à Sièlec10 (cercle de Stanisalwow, Galicie autrichienne), major de l’armée ottomane, fils de Erasme, propriétaire, et de Louise Matkowska.
  9. Louise-Clémentine-Philomène Castagne, née le 29 octobre 1839 à Constantinople (Turquie), quartier de Péra.

Notes

1 Ce document est aujourd’hui en possession de M. Jean Papadopoulo.
2 http://www.geneanet.org/profil/?source=marmara2
3 Base Léonore, cote LH/443/35.
4 Il s’agit de la famille du ministre socialiste Jean Glavany.
5 Ils sont les ancêtres de M. Jean Papadopoulo.
6 Son acte de décès a été transcrit dans les registres de la mairie de Marseille, n°298, 22 décembre 1893, 201E 5888, Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
7 Ville du nord de l’île d’Eubée.
8 Base Léonore, cote LH/443/28.
9 Ils sont les ancêtres de M. Paul Hoszowski.
10 Si j’ai bien situé la ville, Sièlec est actuellement en Pologne, non loin de Cracovie.
Sébastien Avy

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Généalogie de la famille Jean de Sulauze https://www.geneprovence.com/genealogie-famille-jean-de-sulauze/ https://www.geneprovence.com/genealogie-famille-jean-de-sulauze/#respond Thu, 07 Nov 2013 00:00:11 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=7623 [caption id="attachment_9645" align="alignleft" width="218"] Blason de la famille Jean de Sulauze(© S. Avy)[/caption] Se­cond do­maine agri­cole de la Crau avec 1 200 hec­ta­res si­tué sur le ter­roir de la com­mune d'Is­tres (Bouches-du-Rhône), Su­lauze est éri­gé en sei­gneu­rie et com­mu­nau­té dis­tincte en 1725. Les ca­la­mi­tés des XVIIe et du dé­but du XVIIIe siè­cle pous­sent la communauté d'Istres à l'endettement.

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Blason de la famille Jean de Sulauze (dessin S. Avy)
Blason de la famille Jean de Sulauze
(© S. Avy)
Se­cond do­maine agri­cole de la Crau avec 1 200 hec­ta­res si­tué sur le ter­roir de la com­mune d’Is­tres (Bouches-du-Rhône), Su­lauze est éri­gé en sei­gneu­rie et com­mu­nau­té dis­tincte en 1725.
Les ca­la­mi­tés des XVIIe et du dé­but du XVIIIe siè­cle pous­sent la communauté d’Istres à l’endettement. Elle est obligée de transiger de nombreuses fois avec son seigneur, le duc de Villars, prince de Martigues, ou son représentant local le sieur Dugrou, trésorier général des États de Provence. En 1720, grâce à l’aide du duc de Villars, Dugrou achète une bastide et ténement dite de la Magdelaine, propriété qu’il ne cessera de vouloir agrandir. Elle sera à l’origine du domaine et seigneurie de Sulauze.
Premier des créanciers d’Istres, Dugrou pousse la communauté à lui aliéner des propriétés autour de sa bastide. Le 8 décembre 1724 par lettres patentes, le prince de Martigues érige le domaine de Sulauze non seulement en fief relevant de sa principauté, mais également en communauté distincte de celle d’Istres.
À sa mort, en 1743, on découvre que la succession du sieur Dugrou est criblée de dettes. Son fils est obligé de vendre aux enchères la plupart des biens de son père. En 1746, c’est un médecin du nom de Raymond qui acquiert le domaine pour 42 000 livres. Il s’empresse de le revendre à un bourgeois d’Eyguières (Bouches-du-Rhône, Joseph Jean, négociant en huile d’olives, le 16 décembre 1747.

Génération I (branche aînée)

 Étienne Jean, marié avec Jeanne Nouguier, dont

Génération II

 Henry-Joseph Jean, seigneur de Sulauze, bourgeois, négociant en huile, né vers 1688, décédé le 30 juin 1772 à Eyguières (13).

Possesseurs d’importants biens fonciers à Eyguières, il achète le domaine au sieur Raymond pour 42 000 livres. En 1750, il obtient de la duchesse de Villars, princesse de Martigues, le droit de prélation qui lui permet d’agrandir son domaine au dépend de ses concurrents éventuels.

Marié le 28 avril 1710 à Eyguières (13) avec Rose Chave, née vers 1689, décédée le 15 novembre 1747 à Eyguières (13), fille de Damien et de Isabeau Benoit, d’où :

1° Étienne, né le 8 mars 1711 à Eyguières (13), y décède le 19 mars 1714.

2° Joseph, qui suit.

3° Marie, née le 13 octobre 1715 à Eyguières (13), y décède le 12 janvier 1717.

4° Marie-Thérèse, née le 11 août 1717 à Eyguières (13), y décède le 17 septembre 1719.

5° Jean-Pierre, né le 5 octobre 1719 à Eyguières (13), y décède le 7 octobre 1743.

6° Marie-Thérèse, née le 2 mai 1722 à Eyguières (13), y décède le 13 juin 1724.

7° Henry-Étienne, qui suivra, seconde branche cadette.

8° Agnès, née et décédée le 23 novembre 1725 à Eyguières (13).

9° Marie-Agnès, née le 17 mars 1731 à Eyguières (13), mariée le 27 avril 1750 à Eyguières (13) avec Jacques-Laurent Giraud, né vers 1716 à Pélissanne (13), fils de Laurent et de Magdeleine Bernard.

Génération III

Joseph Jean de Sulauze, seigneur de Sulauze, bourgeois, marchand négociant, né le 22 mai 1713 à Eyguières (13), décédé le 16 février 1780 à Eyguières (13).

Emancipé par son père en 1750, il reçoit à cette occasion la seigneurie de Sulauze, promis lors de son contrat de mariage. Il se lance à son tour dans une campagne d’achat de terres bordant Sulauze. En parallèle, il met son domaine en valeur en plaçant des fermiers qui doivent le reconnaître comme seigneur et lui payer une redevance annuelle.

Marié le 18 avril 1735 à Eyguières (13) avec Marie-Anne-Ursule Payan, née le 30 mai 1715 à Eyguières (13), décédée le 9 octobre 1794 à Eyguières (13), fille d’André, bourgeois, et de Françoise Vaisse, d’où :

1° Henry-André-Joseph, né le 24 janvier 1737 à Eyguières (13), y décède le 13 août 1737.

2° Christine-André-Joseph, qui suit.

3° Jean-Pierre-Louis, capitaine au régiment de Bretagne, né le 16 février 1741 à Eyguières (13), décédé en 1802.

4° Henry-Étienne-Dominique, qui suivra, première branche cadette.

5° Marie-Agathe, née et décédée le 25 juillet 1744 à Eyguières (13).

6° Joseph-Léonard-Germain, né le 1er août 1749 à Eyguières (13), y décède le 6 mai 1753.

7° Jeanne-Thérèse, née et décédée le 25 octobre 1750 à Eyguières (13).

8° Jeanne, née et décédée le 11 janvier 1752 à Eyguières (13).

Génération IV

Christine-André-Joseph Jean de Sulauze, seigneur de Sulauze, avocat au Parlement de Provence, né le 15 juin 1739 à Eyguières (13), décédé le 8 prairial an XIII (28 mai 1805) à Saint-Chamas (13). Marié en 1ère noces le 25 octobre 1763 à Martigues, paroisse de Ferrières (13), avec Anne-Madeleine Pistoye, née le 11 avril 1739 à Martigues, paroisse de Ferrières (13), décédée le 15 février 1779 à Cavaillon (84), fille de Mathieu, docteur en médecine, et de Marie-Françoise Roussin ; et en 2ème noces le 8 fructidor an IV (25 août 1796) à Saint-Chamas (13) avec Agathe-Adélaïde Pellissier, née le 3 août 1750 à Saint-Chamas (13), y décédée le 29 janvier 1826, fille de Vincent et Marguerite Michel, veuve de Joseph Cler.

D’où du premier mariage uniquement :

1° Anne-Thérèse-Émilie, née le 14 octobre 1764 à Eyguières (13), y décède le 15 novembre 1791.

2° Marie-Julie-Victoire, née le 5 mars 1766 à Eyguières (13).

3° Ursule-Josèphe-Sophie, née le 14 novembre 1767 à Eyguières (13).

4° Henry-Joseph-Pascal, né le 15 avril 1770 à Eyguières (13), y décède le 12 mai 1772.

5° Anne-Josèphe-Christine, née le 26 septembre 1772 à Eyguières (13).

6° André-Joseph-Gustave, né le 7 juin 1775 à Eyguières (13).

Génération IV (Première branche cadette)

Henry-Estienne-Dominique Jean  de Sulauze, propriétaire, né le 5 août 1743 à Eyguières (13), décédé le 8 janvier 1813 à Eyguières (13). Marié le 3 juillet 1777 au Cap Français (Saint-Domingue [Haïti]) avec Marie-Jeanne Claveau, née à Nantes (44), décédée avant 1811, fille de Jean, marchand, et de Marie-Madeleine Lumineau, d’où au moins :

1° Benjamin, né le 13 janvier 1775 au Cap Français (Saint-Domingue [Haïti]).

2° Claude, né le 25 avril 1777 au Cap Français (Saint-Domingue [Haïti]), décédé le 16 décembre 1804 à Ocracok (Caroline-du-Nord, USA). Marié le 28 juin 1804 à Philadelphie (Pennsylvanie, Etats-Unis d’Amérique) avec Suzanne-Rose Beauveau, née le 18 mai 1785, fille de Jean-Pierre-Hyacinthe et de Elizabeth Brown.

3° Thimothée, qui suit.

Génération V

Thimothée Jean  de Sulauze, propriétaire, percepteur des contributions directes, né le 2 mars 1792 à Cap-Français (Haïti), décédé le 28 octobre 1834 à Marseille (13). Marié le 15 mai 1811 à Marseille (13) avec Marie-Thérèse-Justine Jourdan, née le 29 juin 1791 à Marseille (13), décédée le 8 novembre 1858 à Marseille (13), fille de Joseph-Auguste, négociant, et de Marie-Françoise Nicolas, d’où :

1° Marie-Augustine-Justine, née le 8 novembre 1813 à Marseille (13), y décède le 7 avril 1892. Mariée le 23 juin 1842 à Marseille (13) avec Jacques-Philippe Faure, négociant, né le 18 février 1813 à La Voulte (07), décédé avant 1892, fils de Louis-Charles-René, négociant, et de Marguerite-Élisabeth Canaud.

2° Marie-Marthe-Justine-Eudoxie, née le 30 juillet 1817 à Marseille (13).

3° Désiré-Alfred, qui suit.

4° Noël-François-Jules, né le 29 janvier 1820 à Marseille (13), décédé le 26 février 1898 à Birmandréis (Algérie). Sans alliance.

Génération VI

Désiré-Alfred Jean  de Sulauze, magistrat, propriétaire, né le 23 août 1818 à Marseille (13), décédé le 21 février 1898 à Birmandréis (Algérie). Marié le 2 septembre 1854 à Mustapha (Algérie) avec Marie-Louise Chatel, née le 1er octobre 1826 à Paris (75), décédée le 30 septembre 1899 à El Biar (Algérie), fille de Pierre-Louis-Félicité, propriétaire, et de Marie-Catherine Duverger, d’où :

1° Casimir-Eugène, qui suit.

2° Louis-Justin-Édouard, né le 27 avril 1857 à Alger (Algérie), y décède le 27 mars 1861.

3° Julie-Louise-Marie-Gabrielle, née le 21 juin 1860 à Mustapha (Algérie). Mariée le 11 février 1879 à Alger (Algérie), avec Henri-Étienne, baron de Vialar, officier d’infanterie, né le 25 octobre 1848 à Toulouse (31), décédé le 17 octobre 1922 à El Biar (Algérie), fils de Antoine-Étienne-Augustin, baron de Vialar, et de Félicité Raffinel.

4° Jules-Casimir-Auguste, attaché de cabinet du Préfet, né le 3 août 1862 à Mustapha (Algérie), décédé en 1901. Marié le 4 mars 1889 à Alger (Algérie) avec Emma-Claire Roquemaire-Muraire, née le 27 février 1870 à Alger (Algérie), fille de Marius, représentant de commerce, et de Lucie Dupont, d’où :

– Georges-Alfred-Lucien, né le 23 janvier 1889 à Alger (Algérie), décédé en 1907.

Génération VII

Casimir-Eugène Jean  de Sulauze, administrateur adjoint, né le 13 juillet 1855 à El Biar (Algérie), décédé le 2 juillet 1905 à Alger (Algérie). Marié le 12 février 1884 à El Biar (Algérie) avec Jeanne-Henriette-Marie-Joséphine Pasquier de Franclieu, née le 30 mars 1859 à El Biar (Algérie), décédée le 7 août 1933 à Ménerville (Algérie), fille de Camille-Henri-Maurice, comte de Franclieu, et de Jeanne-Marie-Victorine Rouher de Juliac, d’où :

1° Louise-Marie-Joséphine-Désirée, née le 19 mars 1890 à El Biar (Algérie), décédée en 1971. Mariée le 8 octobre 1912 à El Biar (Algérie) avec Jean-Roger Billiard.

2° Gabrielle-Marie, née le 3 août 1891 à El Biar (Algérie). Mariée avec Fernand de Redon de Colombier.

3° Constance-Henriette-Marie-Louise, née le 24 février 1893 à El Biar (Algérie), y décède le 4 décembre 1902.

4° Camille-Alfred-Marie, né le 28 juillet 1894 à El Biar (Algérie). Marié le 27 janvier 1922 avec Marie-Anne Pousset, d’où 8 enfants.

5° Alfred-Henri-Marie, né le 27 janvier 1896 à El Biar (Algérie), décédé le 2 novembre 1975 à Nantes (44). Marié le 9 septembre 1918 à Alger (Algérie) avec Irène-Delphine Cohe, née le 6 mars 1893 à Santiago (Chili), décédée le 5 octobre 1958 à Ménerville (Algérie), d’où 5 enfants.

6° Marguerite-Marie, née le 21 octobre 1897 à El Biar (Algérie), décédée en 1922. Mariée le 22 juin 1921 à El Biar (Algérie) avec Édouard Guieysse.

 

Génération III (Seconde branche cadette)

Henry-Étienne Jean  de Sulauze, négociant, né le 31 mai 1723 à Eyguières (13), décédé le 9 décembre 1788 à Eyguières (13). Marié le 22 novembre 1756 à Eyguières (13) avec sa cousine Marie-Thérèse Chave, née le 18 juin 1733 à Eyguières (13), décédée le 10 floréal an XIII (30/04/1805) à Eyguières (13), fille de Jean-Antoine et de Thérèse Guidon, d’où :

1° Henry-Jules-César, qui suit.

2° Marie-Anne-Thérèse, née le 16 décembre 1758 à Eyguières (13), y décède le 23 décembre 1758.

3° Julie-Marie-Thérèse, née le 12 décembre 1761 à Eyguières (13), y décède le 11 mars 1763.

4° Étienne-Louis-Auguste, né le 19 novembre 1764 à Eyguières (13), y décède le 13 mai 1767.

 

Mariages croisés entre la famille Jean de Sulauze et la famille Chave.
Mariages croisés entre la famille Jean de Sulauze et la famille Chave.

Génération IV

Henry-Jules-César Jean  de Sulauze, négociant, né le 31 juillet 1757 à Eyguières (13). Marié le 3 septembre 1781 à Eyguières (13) avec sa cousine Jeanne-Marie Chave, née le 19 mai 1760 à Eyguières (13), fille de Jean-Damien, avocat, et de Marie-Magdeleine Clareton, d’où :

1° Marie-Thérèse-Clotilde, née le 13 avril 1783 à Eyguières (13), y décède le 10 septembre 1793.

2° Henry-Joseph-Damien, né le 18 mars 1786 à Eyguières (13).

3° André-Philippe-Henry, né le 29 novembre 1787 à Eyguières (13), y décède le 27 fructidor an IX (15 août 1801).

4° Henry-Marie-Frédéric, né le 14 mai 1791 à Eyguières (13), y décède le 4 vendémiaire an X (26 septembre 1801).

5° Henry-Victor-Flavius, né le 27 février 1793 à Eyguières (13).

6° Marie-Désirée, née le 9 frimaire an VI (29 novembre 1797) à Eyguières (13), y décède le 6 ventôse an VIII (25 février 1800).


Sources

  • Les dépouillements systématiques des B.M.S. et N.M.D. d’Eyguières réalisés par Reine Michel, Geneviève Padovani et Sébastien Avy. Chaque date a été vérifiée sur le site des AD13.
  • Les registres paroissiaux et d’état civil des communes d’Eyguières, de Saint-Chamas, de Martigues et de Marseille, originaux numérisés mis en ligne sur le site des Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  • État civil européen d’Algérie, mis en ligne sur le site des Archives Nationales d’Outremer (ANOM).

Bibliographie

  • Giroussens (Christian), La création du fief de Sulauze, bulletin n°16 des Amis du Vieil Istres, 1994.
  • Giroussens (Christian), Les pérégrinations des Jean de Sulauze, bulletin n°21 des Amis du Vieil Istres, 1999.

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Dermitanis : rectification d’une orthographe oubliée (Forcalquier, 11 décembre 1862) https://www.geneprovence.com/dermitanis-rectification-dune-orthographe-oubliee-forcalquier-11-decembre-1862/ https://www.geneprovence.com/dermitanis-rectification-dune-orthographe-oubliee-forcalquier-11-decembre-1862/#respond Sun, 25 Aug 2013 00:01:21 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=8910 Le 11 décembre 1862 est un jour où le tribunal de première instance de Forcalquier (Basses-Alpes) siège pour rendre la justice. Ce jour-ci, ce ne sont pas moins de neuf personnes qui viennent demander qu’on leur rende un nom que, par oubli ou méconnaissance, leurs ancêtres immédiats avaient négligé d’écrire correctement.

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Le 11 décembre 1862 est un jour où le tribunal de première instance de Forcalquier (Basses-Alpes) siège pour rendre la justice.

Ce jour-ci, ce ne sont pas moins de neuf personnes qui viennent demander qu’on leur rende un nom que, par oubli ou méconnaissance, leurs ancêtres immédiats avaient négligé d’écrire correctement. Outre l’intérêt immédiat pour les familles concernées, ce document a l’avantage de nous plonger dans un pan d’histoire locale.

Leur identité ?

  • Julie d’Ermitanis, femme dûment autorisée de M. Polydore Délestrac, chevalier de la Légion d’honneur, ingénieur des ponts et chaussées, domiciliée et demeurant à Nice (Alpes-Maritimes),
  • Martin Eugène d’Ermitanis, avocat avoué près le tribunal de Forcalquier, y domicilié,
  • Camille d’Ermitanis, propriétaire à Banon (Basses-Alpes), y domicilié,
  • Ernest d’Ermitanis, percepteur des contributions directes à Thoard, y demeurant et domicilié,
  • Thérèse Marie Émilie d’Ermitanis, femme dûment autorisée de M. Ernest de Gyves, receveur de l’enregistrement et des domaines à Poitiers (Vienne), y demeurant et domiciliée avec lui,
  • Mlle Marie Amélie Élodie d’Ermitanis, propriétaire demeurant chez Mme veuve d’Ermitanis, sa mère, à Reillanne (Basses-Alpes),
  • Marie Suzanne Mélanie d’Ermitanis, femme dûment autorisée de M. Pierre Théodore Jean-Baptiste Sardou, commandant de gendarmerie en retraite, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d’honneur, demeurant et domiciliée avec lui à Marseille (Bouches-du-Rhône), rue Sénac, numéro 41A,
  • Magloire Ferdinand d’Ermitanis, capitaine d’infanterie en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, domicilié et demeurant à Manosque,
  • Mlle Reyne Dorothée d’Ermitanis, fille majeure, demeurant à Reillanne.

reillanne

Ce collectif familial s’est donné un représentant en la personne de l’avocat Martin Eugène d’Ermitanis qui va prendre la parole au nom de tous les exposants.

Voici la transcription des mots qu’il prononce :

« Messieurs,
Dès l’année 1600, dans tous les actes civils et privés, actes dont un grand nombre sera mis sous vos yeux, le nom de notre famille est signé d’Ermitanis, avec une apostrophe et un E, et, quelque fois, avec une apostrophe et un H (mais rarement et presque toujours dans les actes écrits en latin ou par des clercs).
Cette orthographe fut continuée sans interruption jusqu’à la Révolution. À cette époque, par des motifs qu’il est inutile d’expliquer, l’orthographe en un seul mot prévalut, quoique dans les actes de baptême des membres de la famille alors vivants, le nom et particulièrement les signatures fussent toujours écrits avec une apostrophe.
Messieurs André et Auguste Joseph et Madame Sardou, qui avaient eu le malheur de perdre leur père en 1788, se contentant de la notoriété et de l’honorabilité attachée à leur nom, continuèrent de signer en un seul mot.
Mais la loi de 1854, en règlementant la matière, appela l’attention de M. Auguste Joseph, survivant, sur les origines de la famille ; il regretta de les avoir un instant oubliées et, quand nous avons eu le malheur de le perdre, il avait réuni tous les documents propres à réparer son oubli et nous avait recommandé de ne rien négliger pour atteindre ce but.
C’est l’accomplissement de ce devoir qui nous amène devant vous et non le futile désir de nous parer d’une distinction sociale à laquelle ne sont plus attachés ni droits ni prérogatives exceptionnels.
Nous venons vous prier de nous rendre le nom de nos pères, nom auquel est attaché pour nous le souvenir de trois siècles bientôt d’honorables services rendus à la cité et au pays, dans les modestes fonctions du consulat et de la mairie, de même que dans celles plus relevées de la magistrature.

Au XVIIe siècle, un d’Ermitanis avait l’honneur de posséder à ce siège l’office de Conseiller secrétaire du roi ; à la fin du XVIIIe, notre aïeul était avocat en la Cour et juge des villes de Reillanne et de Manosque.
Enfin, depuis 1540, on trouve presque toujours un d’Ermitanis au corps de ville de Reillanne ; on le voit représenter cette communauté aux États de 1717, 1746, 1773, 1787 et 1788.

Nous déposons sur la barre à l’appui de cette requête deux liasses de pièces justificatives, l’une composée de trente extraits en forme ou expéditions régulières d’actes de baptême ou autres, établissant, depuis l’année 1633 et sans interruption, la filiation de notre famille. L’autre, contenant pièces diverses, démontrera, comme la première, le continuel usage de l’apostrophe et la possession plus que séculaire de notre nom en cette forme : d’Ermitanis.

Nous ne voudrions pas abuser des moments du tribunal. Cependant nous croyons indispensable d’appuyer notre demande d’une rapide analyse de toutes ces pièces et d’entrer dans quelques détails pour lesquels nous réclamons toute son indulgence.

D’après une tradition conservée dans la famille, elle serait originaire du Piémont, d’un village appelé Roccasparvera1 et serait établie à Reillanne depuis 1340, époque à laquelle un cadet, écuyer de la reine Jeanne et appelé de Arémitanis, serait venu s’y fixer.
Aux archives de Reillanne, au livre de la directe due au seigneur en cette communauté, on trouve au numéro 514, sous la date du 6 septembre 1418, une vente d’un mollin sous la directe du sieur vicomte notaire Alexis de Aremitanis.
Au même livre en 1493 et 1513, il est mention d’autre Alexis d’Armitanis.
Un certificat de M. le maire de Reillanne atteste qu’au cadastre de cette commune, année 1542, folios 189 à 193, on trouve le relevé des propriétés appartenant à Esprit et Antoine de Arémitanis. Plus tard, au cadastre, ce nom se transforme en 1590. Il s’écrit d’Armitany. Le 26 mai 1599 à la paroisse de Forcalquier a été baptisée Loyse d’Armitanis, fille d’André.
La langue française exige l’élision à la rencontre de ceux voyelles. En se francisant, de Arémitanis devait devenir d’Armitanis et, comme en langue romane chacun sait combien d’un village à l’autre la prononciation des voyelles est différente, personne ne s’étonnera qu’en 1600 le nom ne soit écrit d’Ermitanis, avec l’apostrophe, signe indispensable de l’élision ; ici, la grammaire et la logique justifient et confirment les faits.

roccasparvera

À partir de 1600, plus de changement si ce n’est quelque fois mais très rarement l’emploi de l’H devant l’E. Cela s’explique par l’origine latine que les clercs durent donner au nom, mais cela n’a plus de raison d’être quand on songe à l’origine italienne de la maison. L’H n’existe pas en italien et depuis Voltaire le français y a renoncé dans les mots ermite, ermitage.
Gaspard d’Ermitanis était notaire royal à Reillanne de 1590 à 1615 ; il y fut remplacé par son fils Esperit de 1616 à 1655. Leurs minutes sont à l’étude de Maître Miane.

La deuxième pièce de la première liasse est l’acte de baptême d’Antoine d’Ermitanis, fils d’Esperit et de Catherine Poussin (le texte dit Poussine en féminisant).

Avant d’aller plus loin, nous croyons devoir faire remarquer que, si dans le corps des actes par l’ignorance ou l’incurie des scribes, le nom est parfois écrit Dermitanis en un seul mot, ces mêmes actes sont toujours signés d’Ermitanis avec l’apostrophe et la jurisprudence est bien fixée sur ce point que c’est la signature qui fait la loi des familles en cette matière.

Cet Antoine, notaire royal (minutes chez Maître Miane), il épousa Marguerite Moynier, Monier ou Monyer. Ils eurent dix enfants, dont l’un, Antoine, deuxième du nom, né le 15 septembre 1661, fut prieur de Saint-Antoine et vicaire général de Montjustin.
Un autre Esperit, deuxième du nom, né le 5 juin 1670, fut plusieurs fois maire et consul de Reillanne et député aux États de Provence, à Lambesc, en 1717. Un de leurs filles, Magdelaine, née le 26 février 1680, épousa le 10 septembre 1704 Ange Maure, avocat au Parlement. Elle fut la mère de Suzanne Victoire Maure, mariée le 24 novembre 1748 à Jean Antoine du Virail (nobiliaire d’Artefeuil, tome 2, page 530, numéro 1534 du catalogue).
Enfin, leur sixième enfant, François, premier du nom, né le 11 février 1668, fut pourvu d’un office de conseiller au Siège de la ville de Forcalquier, par lettres patentes données à Versailles le 2 juillet 1693, et reçu en cette qualité par le Parlement de Provence suivant arrêté du 16 octobre 1693.
De la pièce C, certificat du greffier de ce tribunal, il appert que toutes les minutes et autres pièces de procédure où il a figuré sont signées d’Ermitanis, le certificat en mentionne quatre, notamment l’arrêt de mort Chabat du 7 octobre 1723. […] François Dermitanis paya le 23 mai 1695 la taxe sur les nobles et vivant noblement, il épousa le 17 décembre 1693 Jeanne de Gueidan, fille de feu monsieur François de Gueidan, avocat au Parlement, et nièce de monsieur Pierre de Gueidan, président à la chambre des comptes de Provence. Ils n’eurent que deux filles et deux fils ; François, deuxième du nom, né le 21 janvier 1714, ne laissa qu’une fille. L’aîné, Antoine, deuxième du nom, né à Forcalquier le 3 novembre 1704, fut maire de Reillanne en 1729, 1744, 1746 et 1749. Il assista en cette qualité à l’assemblée de la viguerie de Forcalquier tenue en 1746.
Il épousa le 6 juin 1736 Suzanne Victoire Devoulz, dont il eut plusieurs enfants.

  • L’aîné, François, troisième du nom, épousa le 5 février 1776 Marguerite Jeanne Delacroix, fille de Bernard Delacroix, seigneur du Roussillet (contrat de mariage reçu par Maître Viguier et Gabriel, notaires royaux de Babiès et Saléran). Il était maire de Reillanne en 1790 et le fut encore en l’an douze, après le rétablissement de l’ordre. On n’a pas encore oublié à Reillanne les services qu’il rendit dans ces jours difficiles.
  • Le second, Dominique, né le 30 mai 1737, fut curé d’Esparron-de-Pallières, prieur de Saint-Antoine et de Saint-François et installé à la cure de Reillanne le 24 août 1784.
  • Le troisième, Antoine, troisième du nom, né le 16 décembre 1838.
  • L’une de leur fille, Anne Suzanne, née le 15 mai 1745, fut mariée à monsieur de Raspaud, avocat au Parlement, enfin leurs septième et dixième enfants furent Joseph et Louis, auteurs des exposants.
  • Joseph d’Ermitanis, né le 12 mai 1744, fut reçu avocat à la cour de Parlement le 30 mars 1772, député de Reillanne aux États de Provence assemblés à Lambesc les 28, 29 et 30 novembre 1773, juge de Manosque le 14 janvier 1755, juge de Reillanne pour les années 1783, 1785 et 1787. Investi de la coseigneurie de Vachères le 17 juin 1779, il fit hommage au roi dans la Cour des comptes de Provence ledit jour 17 juin 1779. Il avait épousé le 21 juillet 1778 Victoire Marguerite Reyne Plantat, du lieu de Simiane.

De ce mariage naquirent :

  • Trois filles : le 31 mai 1780 Pétronille Rose Victoire Thérèse, mariée à monsieur Madon , notaire à Viens. Le 5 mai 1783, Thérèse Julie Suzanne, décédée le 9 germinal an douze. Et le 5 septembre 1784 Marie Suzanne Mélanie, mariée le 11 novembre 1818 à monsieur le commandant Sardou et exposante.
  • Dominique Antoine, mort en bas âge ; le 19 janvier 1787 André, marié le 13 décembre 1820 à Mme Pauline Sarrasin, dont il eut le 1er février 1827 Julie, mariée le 19 janvier 1847 à monsieur Étienne Polydore Délestrac, aussi exposante.
  • Le 3 avril 1788 Auguste Joseph, né la veille de la mort de son père, ce qui explique comment son acte de naissance n’est pas signé et comment les scribes ont pris pour un H le grand E particulier à la signature de Joseph d’Ermitanis.

Joseph Auguste, décédé le 5 octobre dernier, épousa le 15 février 1819 Mme Victoire Sarrasin dont il eut :

  • Eugène d’Ermitanis, avocat, né le 23 octobre 1823.
  • Jules, décédé.
  • Camille, né le 5 juin 1832.
  • Ernest, né le 9 février 1836.
  • Thérèse Marie Émilie, née le 19 août 1820, mariée à Ernest de Gyves.
  • Et Marie Aurélie Élodie, née le 21 mars 1838.

Tous les cinq exposants.

Louis d’Ermitanis, dixième fils d’Antoine et de Suzanne Victoire Devoulz, né le 27 février 1755, après avoir servi dans l’artillerie de marine, épousa en 1801 Mme Marie Dorothée Noat, dont il eut deux fils :

  • Magloire Ferdinand, né le 17 thermidor an 10 (5 août 1802), capitaine d’infanterie, l’un des exposants.
  • Louis Mathieu, né le 25 vendémiaire an douze (18 octobre 1803), décédé en 1834.

Ce Louis Mathieu avait épousé le 18 avril 1826 Mme Élisabeth Pétronille Miane, dont il eut le 11 mai 1831 Mlle Reyne Dorothée d’Ermitanis, aussi exposante.

Après cette longue énumération et ce long historique de la famille, l’avocat supplie le tribunal de vouloir bien ordonner que le nom des d’Ermitanis avec une apostrophe sois substitué à celui des Dermitanis en un seul mot. Cette demande concerne 13 actes d’état civil, demande à laquelle le tribunal accède.

Les actes concernés sont :

Note

1. La commune de Reillanne est jumelée à Roccasparvera (737 habitants en 2010) depuis 1996.

Photographies

1. Vue générale de Reillanne.
2. Vue de Roccasparvera. Par Béotien lambda (Travail personnel) (GFDL ou CC-BY-SA-3.0-2.5-2.0-1.0), via Wikimedia Commons.

Familles de Provence

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Les Orcin, une famille provençale https://www.geneprovence.com/les-orcin-une-famille-provencale/ https://www.geneprovence.com/les-orcin-une-famille-provencale/#respond Fri, 26 Apr 2013 03:26:51 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=5536 La famille Orcin est originaire de Brignoles, dans le Var, mais s'installe à Aix dans les années 1720, bien qu'ils y aient des attaches bien auparavant. Armes : d'or, à l'ours en pied, de sable. Les premiers porteurs connus sont les suivants : 1. Melchior d'Orcin, reçu conseiller du roi et greffier criminel en la cour du Parlement le 10 mai 1625.

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orcinLa famille Orcin est originaire de Brignoles, dans le Var, mais s’installe à Aix dans les années 1720, bien qu’ils y aient des attaches bien auparavant.
Armes : d’or, à l’ours en pied, de sable.
Les premiers porteurs connus sont les suivants :

1. Melchior d’Orcin, reçu conseiller du roi et greffier criminel en la cour du Parlement le 10 mai 1625. Il épouse N. de Chazelles et, de leur union, naissent :

  • Joseph d’Orcin (voir ci-dessous),
  • Une fille, mariée à un Michaëlis,
  • Félicité d’Orcin, mariée le 2 septembre 1652 avec Arnaud de Franc (fils de Grégoire et de Catherine de Bonaud), médecin ordinaire du roi, professeur à l’université d’Aix.

2 Joseph d’Orcin. Seigneur de Miraval, conseiller au Parlement  en 1668, il épouse deux femmes :

  1. N. d’Albert, d’Aubagne, dont il a au moins un fils, Jean Joseph (mort le 14 octobre 1667 et inhumé aux Grands-Carmes d’Aix) et des filles religieuses.
  2. Gabrielle de Félix (contrat 21 janvier 1687 notaire Colla), fille de Michel de Félix, conseiller du roi, lieutenant général aux soumissions en la sénéchaussée d’Aix, et de Françoise de Gantès. Trois enfants :
  • Jean Joseph d’Orcin (voir-ci-dessous),
  • Félix d’Orcin, capitaine au régiment d’Enghien, infanterie, chevalier de Saint-Louis, mort en 1744 aux lignes de Wissembourg.
  • Françoise d’Orcin, veuve de Pierre-François de Rippert, baron de Monclar, seigneur de Salonet, procureur générale au Parlement de Provence.

3. Jean-Joseph d’Orcin, seigneur de Miraval, successeur de son père à l’office le 2 mai 1713. Il épouse (contrat 1730, notaire Garcin) Françoise de Franc, fille unique de François de Franc, conseiller au Parlement, et de Claire de Clapiers, de Marseille. Parmi leurs enfants, citons :


4. Jean-Joseph d’Orcin, seigneur de Miraval, reçu conseiller au Parlement le 26 juin 1756. De ses quatre frères, l’un servant sur les vaisseaux du roi, les deux autres étaient capitaines au régiment d’Enghien, tandis que la quatrième était jésuite.

  • Sources : Artefeuil et La Chesnaye-Desbois.
  • Ilustration : © Sébastien Avy, 2013.

Familles de Provence

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Une famille provençale : les Clérissy de Remoules https://www.geneprovence.com/une-famille-provencale-les-clerissy-de-remoules/ https://www.geneprovence.com/une-famille-provencale-les-clerissy-de-remoules/#respond Sat, 27 Oct 2012 22:36:41 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=2476 [caption id="attachment_3523" align="alignright" width="149"] © Gilles Dubois, 2006.[/caption] Armes : D'argent à trois chandeliers de sable, 2, 1 ; au chef d'azur chargé d'un soleil d'or. Origine de la famille : Digne. Histoire des Clérissy de Remoules : Pierre de Clérici est le fondateur de cette famille.

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© Gilles Dubois, 2006.
© Gilles Dubois, 2006.

Armes : D’argent à trois chandeliers de sable, 2, 1 ; au chef d’azur chargé d’un soleil d’or.

Origine de la famille : Digne.

Histoire des Clérissy de Remoules : Pierre de Clérici est le fondateur de cette famille. Seigneur de Trévans et de Saint-Martin-d’Alignos, il est pourvu d’un office de secrétaire du roi en chancellerie, près le Parlement de Provence le 11 août 1747. Marié à Catherine Sallier, il est le père de :

  • Antoine Elzéar de Clérissy de Remoules, écuyer, seigneur de Trévans,
  • Pierre Joseph de Clérissy de Remoules, écuyer, et
  • Anne Augustine de Clérissy de Remoules.

La famille se localise ensuite à Toulon, dans le Var. Sur certains actes du XIXe siècle, on trouve aussi la forme « Clérissy de Roumoules ». Voir les porteurs de ce patronyme sur la base de données de GénéProvence.

Bibliographie

Nobiliaire du département des Bouches-du-Rhône, H. Gourdon de Genouillac, Paris, 1863.

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