13 - Martigues Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-martigues/ 500 ans de faits divers en Provence Sat, 06 Sep 2025 15:57:14 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Martigues Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-martigues/ 32 32 Récit de la peste de Provence (Boulbon, 15 décembre 1720) https://www.geneprovence.com/recit-de-la-peste-de-provence-15-decembre-1720/ https://www.geneprovence.com/recit-de-la-peste-de-provence-15-decembre-1720/#respond Sat, 06 Sep 2025 15:54:29 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26277 Durant toute la seconde moitié de l’année 1720, le curé de Boulbon, Périer, fait le récit de la peste qui s’étend dans un premier temps à Marseille mais peu à…

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Reconstitution du village de Boulbon en 1720. © GénéProvence, 2025.

Durant toute la seconde moitié de l’année 1720, le curé de Boulbon, Périer, fait le récit de la peste qui s’étend dans un premier temps à Marseille mais peu à peu dans un grand nombre de villes et villages de Provence. On a sous sa plume le récit d’un homme inquiet pour le village, ce « misérable lieu », qu’il administre.

« Cette année 1720, il y a eu une récolte abondante. Toutes les terres, les unes et les autres, ont rendu d’un dixième dans le temps de la foire de Beaucaire.
On a soupçonné Marseille de peste et avec juste raison puisqu’elle y est si maligne qu’on assure que depuis le commencement de ce mois d’août, jusqu’à aujourd’hui vingt-huitième août, il y est mort plus de quatorze à quinze mille âmes et il continue à ce qu’il nous en revient à y en mourir toujours sans nombre.
Toutes les villes et villages de la province se gardent et il n’y a plus de commerce ni avec le Languedoc ni avec Avignon, et si Dieu n’y met sa main par sa divine miséricorde, nous sommes tous perdus.
Aubagne, Lançon, sont atteints de ce mal-là, Aix est soupçonné et on assure qu’il est au faubourg.
Le 3 octobre, le parlement, après avoir prêté serment, s’est retiré à Saint-Remy, s’étant eux-mêmes condamnés à faire quarantaine.
La peste est aux quatre coins d’Aix. Le 30 septembre, il y mourut dans une nuit vingt-cinq personnes.
On assure qu’il est mort à Marseille ou à ses bastides plus de cinquante mille âmes.
Nous nous gardons ici le mieux que nous pouvons, jour et nuit.
Aujourd’hui 23 octobre 1720, nous avons renouvelé le vœu de sainte Élisabeth et nous sommes allés en procession à Notre-Dame chanter la grand-messe. Les consuls y ont été pieds nus, la corde au col et la torche à la main, ce qui se continuera in aeternam.
Saint-Remy est soupçonné de contagion. Dieu veuille qu’il n’y ait rien.
J’ai grand peur que la peste n’y soit bientôt déclarée, comme aux autres endroits.
Du onze novembre, on mande qu’il est mort à Marseille ou à ses bastides plus de soixante mille âmes. Il y a eu de terribles désordres dans cette ville, causés par les forçats de galère qu’on avait tirés pour servir les malades et pour servir de corbeaux.
Il y est mort une grande quantité des prêtres et de religieux. Monseigneur l’Archevêque s’y est exposé autant que les prêtres les plus zélés et Dieu l’a conservé jusqu’à aujourd’hui. Le pape a envoyé trois mille saumées1 de blé pour soutenir le pauvre peuple et la contagion fait aujourd’hui à Aix autant de ravages à proportion qu’il en a fait à Marseille, où elle commence fort à calmer.
On soupçonne toujours Saint-Remy et il y a apparence que cette ville aura le même sort que toutes les autres villes et villages, qui ont été soupçonnées où elle est aujourd’hui aux quatre coins. Dieu veuille la préserver.
On dit que Lançon, il n’y est resté presque personne.
Le Martigues et Salon sont confinés.
Le 5 décembre, M. l’Intendant s’est retiré à Barbentane, méchante marque pour Saint-Remy. Madame l’Intendante s’est accouchée en chemin et a fait l’enfant dans son carrosse.
Certainement la contagion doit y être quoi qu’on le cache, mais dans moins de quatre à cinq jours, il sera confiné quoi qu’on en dise.
Le 15, troisième dimanche, à 4 heures du soir, l’ordre de M. de Jossaud, commandant dans cette viguerie, est arrivé, de confiner Saint-Remy.
Dieu veuille nous garder par sa divine miséricorde, car nous sommes en grand danger dans ce misérable lieu où il n’y a pas grand ordre.
Tarascon est en grand danger et nous aussi.
Le 14 décembre, la peste a commencé à Tarascon, par Simiot, poissonnier, qui l’a portée du Martigues. Il est mort avec un bubon. Dieu ait pitié de Tarascon et de nous aussi. On a confiné la traverse d’Arles au faubourg Saint-Jean. »

Note

1. Une saumée représente la charge d’une bête de somme.

  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 222.

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Des puits convoités (Saint-Mitre-les-Remparts, août 1839) https://www.geneprovence.com/des-puits-convoites-saint-mitre-les-remparts-aout-1839/ https://www.geneprovence.com/des-puits-convoites-saint-mitre-les-remparts-aout-1839/#respond Tue, 25 Mar 2025 05:30:40 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24833 Alors qu’une sécheresse sans précédent frappait la Provence durant l’été 1839, on voyait arriver dans la région un nouveau commerce jusqu’alors inédit : la vente d’eau à laquelle se livraient…

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Alors qu’une sécheresse sans précédent frappait la Provence durant l’été 1839, on voyait arriver dans la région un nouveau commerce jusqu’alors inédit : la vente d’eau à laquelle se livraient quelques personnes à Martigues (Bouches-du-Rhône), obligées d’aller la chercher loin car il ne se trouvait quasiment plus d’eau potable dans les limites de la ville.
Dans la commune proche de Saint-Mitre-les-Remparts, il n’existait qu’une seule fontaine publique et elle était sur le point de se tarir. Autant dire qu’elle ne parvenait plus à suffire aux besoins de la population.
Il est vrai que l’on trouvait là quelques puits particuliers, mais les propriétaires craignaient pour eux-mêmes la disette absolue et ils refusaient donc de les livrer à la consommation publique, malgré l’ordre verbal du maire. Aussi la population du village se trouvait-elle sur le point de manquer tout à fait d’eau.
Il existait pourtant une loi, en date du 24 août 1790, qui mettait à la disposition de la municipalité les moyens de forcer les récalcitrants à livrer leurs puits au public, par un simple arrêté de police.
On ne sait malheureusement pas si la raison l’emporta mais on peut imaginer que le maire dut user de la force pour contraindre les propriétaires de puits à fournir de l’eau à la population.
  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 10 août 1839, p. 3, 4.

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Tempête meurtrière sur l’étang (Martigues, 12 février 1824) https://www.geneprovence.com/tempete-meurtriere-sur-letang-martigues-12-fevrier-1824/ https://www.geneprovence.com/tempete-meurtriere-sur-letang-martigues-12-fevrier-1824/#respond Mon, 21 Oct 2024 05:30:43 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22815 « Ce 13 février 1824 à 9 heures du matin, nous Maxime Caudière, juge de paix du canton de Martigues […], Ayant appris par la rumeur publique que dans la soirée…

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« Ce 13 février 1824 à 9 heures du matin, nous Maxime Caudière, juge de paix du canton de Martigues […],
Ayant appris par la rumeur publique que dans la soirée du jour d’hier un bateau de pêche monté par neuf hommes d’équipage avait sombré sans voile dans l’étang de Berre, à une lieue environ de Martigues, non loin du quartier dit Les Trois-Frères de la Mède et qu’un seul de ces individus, appelé Augustin Cheillan, avait été sauvé et conduit dans sa maison,
Nous y sommes transportés d’office avec le sieur Bonnet, greffier, à l’effet de recevoir la déclaration dudit Cheillan sur les circonstances du naufrage.

Le témoignage de Chaillan

Arrivé au quartier de Ferrières, nous sommes montés dans une chambre au premier étage, sise dans la rue de la Chaîne, où nous avons trouvé ledit Augustin Chaillan couché dans son lit et gardé par sa femme et quelques voisines.
Après avoir reçu de lui le serment de dire vérité, nous l’avons interpelé de nous déclarer tout ce qui était à sa connaissance relativement au naufrage du bateau de pêche de l’équipage duquel il faisait partie et qu’il nous a fait de la manière suivante :

« Nous sommes partis hier sur les 4 heures de relevée [16 heures] de Martigues sur un bateau plat appartenant à Jean-Esprit Cheillan et par lui commandé.
« Ce bateau était monté par neuf hommes d’équipage, savoir Jean-Esprit Cheillan, patron, Pierre Dudon, François Mourre, Jean-Antoine Cheillan, Jean-Pierre Olive, Pierre-Vincent Bourgaud, Pierre l’Ange Aye, Louis-Gaspad Fouquet et moi Augustin Cheillan.
« Le vent de nord-ouest soufflait avec assez de violence. Son bateau avait toutes les voiles au vent et cinglant avec rapidité vu le quartier de la Mède où nous avions intention de jeter à la mer notre filet, vulgairement appelé bourgin.
« Arrivés à une lieue environ de Martigues et vis-à-vis Les Trois Frères de la Mède dont nous n’étions distants que d’un quart de lieue environ, un coup de vent affreux et semblable à un tourbillon nous donna complètement dans les voiles et fit chavirer le bateau. Mes malheureux compagnons et moi, quoique vêtus de gros habillements et ayant aux jambes des grosses bottes de marin, n’abandonnâmes pas le bois du bateau et nous y tînmes environ deux heures, quoique les vagues nous obligeassent quelquefois à désemparer.
« Le temps était si mauvais qu’aucun bateau n’était sur l’étang et, malgré nos signaux, personne ne nous aperçut.
« Au bout de cette demi-heure, mes compagnons ayant perdu leurs forces, j’eus la douleur de les voir lâcher prise les uns après les autres et entraînés au fond de l’étang qui, en cet endroit, est extraordinairement profond.
« Je luttai encore environ un quart d’heure contre les vagues et je sentais que mes forces étaient épuisées lorsque, aperçu par un travailleur qui fut prévenir des marins qui se chauffaient dans une campagne, ceux-ci montèrent leur bateau et vinrent me sauver malgré le danger imminent qu’ils couraient eux-mêmes. »

Le constat officiel

Sur quoi, moi, juge de paix, disons que Jean-Esprit Cheillan, marin, âgé de 57 ans, Pierre Dudon, marin, âgé de 46 ans, François Mourre, marin, âgé de 38 ans, Jean-Antoine Cheillan, âgé de 36 ans, Jean-Pierre Olive, cultivateur, 29 ans, Pierre-Vincent Bourgaud, sans profession, âgé de 17 ans, Pierre l’Ange Aye, marin, âgé de 18 ans et Louis-Gaspard Fouque, marin, âgé de 16 ans, tous demeurant et domiciliés en cette ville de Martigues, quartier de Ferrières, sont décédés le 12 février courant à 6 heures du soir environ, que leur mort a été causée par un événement malheureux auquel personne n’a contribué ni directement, ni indirectement et enfin qu’ils se sont noyés dans l’étang de Berre à un quart de lieue environ des rochers dits Les Trois-Frères de la Mède.
Et de tout ce que dessus, avons fait et dressé le présent procès-verbal dont extrait sera expédié à M. l’officier de l’état civil de la commune de Martigues, pour servir et valoir ce que de droit, et que nous avons signé après lecture avec le sieur Bonnet, greffier, et non Augustin Cheillan qui a déclaré ne le savoir.
Fait dans la chambre d’Augustin Cheillan, quartier de Ferrières, rue de la Chaîne, les jour, mois et an que dessus. »
[Maxime Caudière, juge de paix, Bonnet, greffier]

L’histoire se poursuit après la carte…

Identité des victimes

  1. Jean-Esprit Cheillan, patron pêcheur, 57 ans, né à Martigues, domicilié section de l’Île-et-Ferrières, époux en secondes noces de Marguerite Laurens ;
  2. Pierre Dudon, marin, 46 ans, né à Martigues, domicilié section de l’Île-et-Ferrières, époux de Marguerite Guilhen, fils de feus Jacques Dudon et Catherine Bonnin ;
  3. François Mourre, marin, 38 ans, né à Martigues, domicilié section de l’Île-et-Ferrières, époux en secondes noces de Marie-Anne Jourdan, fils de Jean-Baptiste Mourre et Marianne Souleillet ;
  4. Jean-Antoine Cheillan, marin, 36 ans, né à Martigues, domicilié section de l’Île-et-Ferrières, époux de Thérèse Richier, fils de Jean Cheillan et feue Jeanne-Marie Lamourdedieu ;
  5. Louis-Gaspard Fouque, 16 ans, fils de Jean-Baptiste Fouque et Marguerite Cheillan ;
  6. Jean-Pierre Olive, 29 ans, né à Martigues, domicilié section de l’Île-et-Ferrières, fils d’Alexis Olive et Élisabeth Teisseire ;
  7. Pierre-Vincent Bourgaud, 17 ans, né à Martigues, domicilié section de l’Île-et-Ferrières, fils d’Antoine Bourgaud et Marie-Rose Laugier ;
  8. Pierre l’Ange Aye, 18 ans, né à Martigues, domicilié section de l’Île-et-Ferrières, fils d’Étienne Aye et Rose Moulin.
  • Source : Registre d’état civil de Martigues, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 202 E 499 – 1824.
  • Acte signalé par Géraldine Surian.

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La lourde faute de Perrin (Martigues, 25 mars 1594) https://www.geneprovence.com/la-lourde-faute-de-perrin-martigues-25-mars-1594/ https://www.geneprovence.com/la-lourde-faute-de-perrin-martigues-25-mars-1594/#respond Mon, 03 Jun 2024 13:15:52 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21003 La tour de Bouc, érigée au XIIIe siècle sur une île du terroir de Martigues, aujourd’hui rattachée à la terre, a longtemps gardé le chenal de Caronte afin de prémunir…

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La tour de Bouc, érigée au XIIIe siècle sur une île du terroir de Martigues, aujourd’hui rattachée à la terre, a longtemps gardé le chenal de Caronte afin de prémunir les terres de toute invasion.
En 1594, cette tour était commandée par un certain Perrin, originaire de la République de Lucques. Le 25 mars de cette même année, un homme nommé de Vitelli, issu d’une célèbre famille d’Ombrie, vint l’assiéger dans le but de s’en rendre maître. Pour ce faire, il ne lésina pas sur les moyens et fit tirer quatre-vingts coups de canon.
Perrin choisit alors de marchander pour éviter d’y laisser la vie et accepta d’abandonner la tour, moyennant le paiement de 2000 pistoles. Ce fait peut étonner car Perrin n’était pas à court de munitions et il était certainement en mesure de défendre la tour plus hardiment.
« Contrairement à ce qu’espérait Perrin, de Pontevès entre dans une colère noire… »
Vitelli, lui, consentit au paiement demandé par Perrin et lui remit immédiat 200 pistoles « pour la monstre des soldats, le reste des trois mil six cents écus lui étant assuré et assigné à Avignon par bonne lettre de crédit ». Perrin fut donc convaincu et remit la tour à Vitelli.
En possession de sa lettre de crédit, il prit donc la route d’Avignon, mais s’arrêta en chemin, à Saint-Mitre (aujourd’hui Saint-Mitre-les-Remparts), pour raconter au comte de Carcès, Gaspard de Pontevès, les détails de cette affaire.
Mais contrairement à ce qu’espérait Perrin, de Pontevès entre dans une colère noire en apprenant que Perrin aurait pu dispenser plus d’efforts pour conserver la tour de Bouc. Aussi prend-il une mesure radicale : il ordonne de le faire pendre « et attacher de chaud en chaud en un infame gibet parce qu’il avait encore des vivres et munitions pour trois mois et une bonne et forte masse de Tour capable de soutenir plusieurs foudres et tonnerres ainsi qui pouvait être esbranlée. »
L’attitude de Perrin avait été d’autant plus honteuse que ce n’était pas à une armée régulière qu’il avait cédé la tour mais à des particuliers qui œuvraient pour le roi. Le célèbre Nostradamus écrira que Vitelli, avec l’aide des Marseillais et des Martégaux de l’Isle, continua à chercher à s’emparer de la tour en lui donnant 250 coups de canon. Les combats firent rage, plusieurs Marseillais y perdirent la vie et au final la tour fut rendue aux Martégaux le 10 septembre 1594.
  • Source : Histoire de Martigues et de Port-de-Bouc, Alfred Saurel, Marseille, 1862, p. 64.

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Une chute sur la barque (Les Saintes-Maries-de-la-Mer, 27 novembre 1659) https://www.geneprovence.com/chute-barque-saintes-maries-de-mer-27-novembre-1659/ https://www.geneprovence.com/chute-barque-saintes-maries-de-mer-27-novembre-1659/#respond Thu, 21 Mar 2024 10:22:04 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19969 « Le 27 novembre de la même année [1659], a été enseveli Gabriel, fils du patron Nicolas du Martigues, étant mort par une chute du haut d’une barque, n’ayant reçu que…

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tombe-barque« Le 27 novembre de la même année [1659], a été enseveli Gabriel, fils du patron Nicolas du Martigues, étant mort par une chute du haut d’une barque, n’ayant reçu que l’extrême onction. »

  • Registre paroissial des Saintes-Maries, année 1659, AD13 203 E 277 bis.

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Violentes revendications (Martigues, 7 juin 1842) https://www.geneprovence.com/violentes-revendications-martigues-7-juin-1842/ https://www.geneprovence.com/violentes-revendications-martigues-7-juin-1842/#respond Mon, 19 Dec 2011 19:44:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=174 « La brigade de Martigues s’est emparée du nommé Cavalotti Paul, ouvrier piémontais, âgé de 33 ans, qui, dans la soirée du sept de ce mois, a arrêté, armé d’un pistolet, le sieur Mondielli, surveillant des travaux du canal d’Arles, et le forçait, avec le canon sur la poitrine, de marcher devant lui.

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Quartier de l’Île, à Martigues. DR.
« La brigade de Martigues s’est emparée du nommé Cavalotti Paul, ouvrier piémontais, âgé de 33 ans, qui, dans la soirée du sept de ce mois, a arrêté, armé d’un pistolet, le sieur Mondielli, surveillant des travaux du canal d’Arles, et le forçait, avec le canon sur la poitrine, de marcher devant lui.
Il paraît que les motifs de cette violence étaient basés sur ce que les ouvriers avaient éprouvé une réduction dans le prix de leurs journées de travail. »
  • Le Mémorial d’Aix, 1842

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Naufrage du Saint-Jean (Martigues, 14 février 1867) https://www.geneprovence.com/naufrage-du-saint-jean-martigues-14-fevrier-1867/ https://www.geneprovence.com/naufrage-du-saint-jean-martigues-14-fevrier-1867/#respond Tue, 01 Mar 2011 01:02:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=277 [caption id="attachment_4936" align="alignright" width="300"] Quartier de l'Île, à Martigues. DR.[/caption] Sept marins s’embarquèrent à bord d’un bateau de pêche, le Saint-Jean, à Martigues (Bouches-du-Rhône) le 13 février 1867. Or, le lendemain et durant trois jours s’éleva un vent violent qui frappa le littoral entre Marseille et Sète. Le Saint-Jean fut aperçu peu après son départ mais ne reparut plus.

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Quartier de l'Île, à Martigues. DR.
Quartier de l’Île, à Martigues. DR.
Sept marins s’embarquèrent à bord d’un bateau de pêche, le Saint-Jean, à Martigues (Bouches-du-Rhône) le 13 février 1867. Or, le lendemain et durant trois jours s’éleva un vent violent qui frappa le littoral entre Marseille et Sète. Le Saint-Jean fut aperçu peu après son départ mais ne reparut plus.
Tout poussait à croire que le bateau avait sombré dans la nuit du 14 février, pendant laquelle la tempête avait atteint son maximum.
Quand six ans plus tard, la question du décès probable des marins fut portée devant le tribunal, celui-ci fut confirmé.
Les sept marins furent officiellement déclarés morts le 14 février 1867. Voici leur identité :
  1. Jean Joseph Gaspard Rebassino, né à Martigues le 31/08/1833, fils de Barthélemy Rebassino et de Marie Pallanca, célibataire, patron du bateau.
  2. François Romain Rebassino, né à Martigues le 03/10/1839, frère du précédent, célibataire, matelot.
  3. Antoine Marius Massel, né à Martigues le 13/11/1835, fils d’Antoine Massel et de Marie Marianne Anguille, époux de Louise Magdeleine Turin, matelot.
  4. Joseph Benoît Olivari, né à Martigues le 15/11/1840, fils d’André Olivari et de Marie Pauline Luglia, célibataire, matelot.
  5. Joseph Marie Reboul, né à Martigues le 16/01/1836, fils d’Antoine Auguste Reboul et de Marie Anne Françoise Élisabeth Durand, époux de Marie Ursuline Seguin, matelot.
  6. Antoine François Pallanca, né à Bordighera (Italie) le 18/04/1812, fils de François Antoine Pallanca et de Magdeleine Justine Tuggiaso, époux de Catherine Ferrando, matelot.
  7. Dominique Joseph Cacciutolo, né à Parcietta (Italie), 45 ans, époux de Marie Carmela Scotto, matelot.

 

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Morte de la lèpre (Martigues, 20 décembre 1703) https://www.geneprovence.com/morte-de-la-lepre-martigues-20-decembre-1703/ https://www.geneprovence.com/morte-de-la-lepre-martigues-20-decembre-1703/#respond Mon, 29 Nov 2010 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=318 Le vingt de décembre de l’année 1703, Marie Bastide, âgée d’environ quarante-cinq ans, femme de Jean Bruneu, matelot, est décédée dans la communion de notre s[ainte] mère Église et a esté ensevelie le même jour dans le cimetière de Saint-Lazare, étant atteinte de la lèpre, après avoir été munie des sacrements, en présence de mestre Fabre, curé, et de messire

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"Tête d'une jeune femme morte de la lèpre, musée de l'hôpital Saint-Denis", par Badoureau, in Étienne Lancereaux, Traité d'anatomie pathologique, Delahaye et Lecrosnier, Paris, 1875-1889, p. 269.Le vingt de décembre de l’année 1703, Marie Bastide, âgée d’environ quarante-cinq ans, femme de Jean Bruneu, matelot, est décédée dans la communion de notre s[ainte] mère Église et a esté ensevelie le même jour dans le cimetière de Saint-Lazare, étant atteinte de la lèpre, après avoir été munie des sacrements, en présence de mestre Fabre, curé, et de messire Tourve, prêtre et secondaire de cette paroisse.
[Signatures]
  • Registre paroissial de Martigues – Jonquières
  • Texte signalé par Géraldine Surian
  • Illustration : « Tête d’une jeune femme morte de la lèpre, musée de l’hôpital Saint-Denis », par Badoureau, in Étienne Lancereaux, Traité d’anatomie pathologique, Delahaye et Lecrosnier, Paris, 1875-1889, p. 269.

 

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Edmond Gaillaud (né en 1852), commerçant et politicien https://www.geneprovence.com/edmond-gaillaud-ne-en-1852-commercant-et-politicien/ https://www.geneprovence.com/edmond-gaillaud-ne-en-1852-commercant-et-politicien/#respond Sun, 29 Aug 2010 20:20:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=361 Edmond Gaillaud est né à Marseille en octobre 1852. Il exerce la profession de commerçant dans sa ville natale, mais sa vocation est la politique. C'est ainsi qu'en 1895 il est élu au poste de conseiller d'arrondissement du canton de Martigues.

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gaillaudEdmond Gaillaud est né à Marseille en octobre 1852. Il exerce la profession de commerçant dans sa ville natale, mais sa vocation est la politique.
C’est ainsi qu’en 1895 il est élu au poste de conseiller d’arrondissement du canton de Martigues.
Par ailleurs fondateur et membre du syndicat de la Presse marseillaise, il est Chevalier du mérite agricole et a reçu la médaille d’honneur du gouvernement.
Tout renseignement le concernant est bienvenu.

Photographie : DR.

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Noyé dans un puits (Martigues, 5 avril 1789) https://www.geneprovence.com/noye-dans-un-puits-martigues-5-avril-1789/ https://www.geneprovence.com/noye-dans-un-puits-martigues-5-avril-1789/#respond Sat, 27 Feb 2010 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=451 « L'an mil sept cens quatre vingt neuf et le cinq avril, en exécution de l'ordonnance de M.

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« L’an mil sept cens quatre vingt neuf et le cinq avril, en exécution de l’ordonnance de M. le lieutenant civil et criminel au siège de cette ville, en date de ce jourd’hui, le cadavre de Maximin Audibert, fils cadet de Charles, travailleur du quartier de Saint-Julien, valet à la bastide du s[ieur]r Conil (?) au quartier de Plan-Fossan, trouvé noié dans un puits, a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse de Ferrières.
Présens et témoins messires Jean Baptiste Ferrand, notre vicaire, et Jean Baptiste Pin, bourgeois avec nous soussignés. »
[Ferrand, vic., Pin, Graillet]
  • Registre paroissial de Martigues – Ferrières.
  • Texte signalé par Géraldine Surian.

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