83 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/83-saint-maximin-la-sainte-baume/ 500 ans de faits divers en Provence Fri, 03 Oct 2025 20:27:56 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 83 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/83-saint-maximin-la-sainte-baume/ 32 32 Noyée dans un puits (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 15 juillet 1695) https://www.geneprovence.com/noyee-dans-un-puits-saint-maximin-la-sainte-baume-15-juillet-1695/ https://www.geneprovence.com/noyee-dans-un-puits-saint-maximin-la-sainte-baume-15-juillet-1695/#respond Fri, 03 Oct 2025 20:27:56 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26498 « L’an et jour que dessus [15 juillet 1695], est décédée par un accident funeste Marguerite Cairety, femme de Laurens Verlaque, fille à feus Alexandre Cairety et Françoise Baux, âgée de…

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« L’an et jour que dessus [15 juillet 1695], est décédée par un accident funeste Marguerite Cairety, femme de Laurens Verlaque, fille à feus Alexandre Cairety et Françoise Baux, âgée de 36 ans,
N’ayant reçu aucun sacrement, étant tombée malheureusement dans un puits, voulant tirer de l’eau où on l’a trouvée noyée.
Elle a été ensevelie le 16.
Présents Laurens Guion et François Baudisson. »
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2810R1.

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Atteint de gangrène (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 16 janvier 1695) https://www.geneprovence.com/atteint-de-gangrene-saint-maximin-la-sainte-baume-16-janvier-1695/ https://www.geneprovence.com/atteint-de-gangrene-saint-maximin-la-sainte-baume-16-janvier-1695/#respond Sat, 13 Sep 2025 21:45:39 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26332 « L’an 1695 et le 16 janvier, est décédé Antoine Figuérollis, fils de Jean et de feue [espace vide], du lieu d’Auriol, habitant en cette ville, âgé de quarante-quatre ans, marié…

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« L’an 1695 et le 16 janvier, est décédé Antoine Figuérollis, fils de Jean et de feue [espace vide], du lieu d’Auriol, habitant en cette ville, âgé de quarante-quatre ans, marié avec Isabeau Bonnaud, muni de tous les sacrements de l’Église, et a été enseveli ledit jour, attendu la contagion causée de la gangrène dont la plaie qu’on lui a causée et dont il était atteint.
Présents MM. François Porte et Louis Joseph Virgilly. »
[f. J. Agnez, curé, f. Porte, Virgilly]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2810R1.

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L’enterre-mort molesté dans l’église (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 7 décembre 1694) https://www.geneprovence.com/lenterre-mort-moleste-dans-leglise-saint-maximin-la-sainte-baume-7-decembre-1694/ https://www.geneprovence.com/lenterre-mort-moleste-dans-leglise-saint-maximin-la-sainte-baume-7-decembre-1694/#respond Thu, 28 Aug 2025 05:30:35 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26215 « L’an que dessus [1694] et le 7 décembre, le sieur Joseph Fresquière a fait réparation publiquement à Dieu et à l’Église, devant l’autel de Notre-Seigneur, de l’irrévérence et du scandale…

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« L’an que dessus [1694] et le 7 décembre, le sieur Joseph Fresquière a fait réparation publiquement à Dieu et à l’Église, devant l’autel de Notre-Seigneur, de l’irrévérence et du scandale qu’il avait fait dans cette église en donnant quelques coups de bâton à Barthélemy Bouisson, l’enterre-mort,
Et moi, soussigné curé, étant en surplis et étole violette, l’ai reçu et réconcilié en présence de plusieurs religieux et d’un grand nombre des plus notables habitants de l’un et de l’autre sexe de cette ville,
En foi de quoi, j’ai signé avec deux des princes religieux qui étaient présents à cette action, savoir le père Étienne, docteur en philosophie, et le père Guidy. »
[B. Étienne, f. Joseph Agnez, curé, f. Guidy]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2810R1.

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La religieuse sur le carreau (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 19 octobre 1694) https://www.geneprovence.com/la-religieuse-sur-le-carreau-saint-maximin-la-sainte-baume-19-octobre-1694/ https://www.geneprovence.com/la-religieuse-sur-le-carreau-saint-maximin-la-sainte-baume-19-octobre-1694/#respond Mon, 04 Aug 2025 05:30:26 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26067 « L’an mil 1694 et le 19 octobre, est décédée subitement la sœur Rose Bayon, fille de feu sieur Bayon, bourgeois du lieu de Trets, et de Mademoiselle Cadris, âgée d’environ trente-neuf ans, religieuse…

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« L’an mil 1694 et le 19 octobre, est décédée subitement la sœur Rose Bayon, fille de feu sieur Bayon, bourgeois du lieu de Trets, et de Mademoiselle Cadris, âgée d’environ trente-neuf ans, religieuse professée du monastère Sainte-Catherine-de-Sienne, ordre de Saint-Dominique, de cette ville, depuis vingt-deux ans.
Elle n’a pu recevoir aucun sacrement pour son décès, étant restée sur le carreau dans une chute qu’elle a faite.
Elle a été ensevelie le vingt dudit mois.
Présents les révérends pères Jacques Marle et Honoré Guidy. »
[f. Joseph Agnez, curé, H. Guidy, J. Marle]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2810R1.

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Un compagnon négligent (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 21 mars 1694) https://www.geneprovence.com/un-compagnon-negligent-saint-maximin-la-sainte-baume-21-mars-1694/ https://www.geneprovence.com/un-compagnon-negligent-saint-maximin-la-sainte-baume-21-mars-1694/#respond Tue, 15 Jul 2025 05:30:06 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25932 « L’an que dessus [1694] et le 21 du mois de mars, est décédé Jean Boy, de la paroisse de Boy, soldat de recrue du régiment de Médoc et de la compagnie…

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« L’an que dessus [1694] et le 21 du mois de mars, est décédé Jean Boy, de la paroisse de Boy, soldat de recrue du régiment de Médoc et de la compagnie de Monsieur Duchamp en Berry, âgé d’environ trente ans.
Il est mort sans sacrement et on l’a trouvé mort dans le lit, sans qu’on nous ait averti de sa maladie, étant arrivé dans cette ville la veille de son décès.
Il était malade depuis quelque temps et la négligence de son compagnon a été la cause qu’il est mort sans recevoir aucun sacrement.
Le compagnon de ce soldat a avoué qu’il était fort bon catholique et il a été enseveli ledit jour.
Présents M. Louis Deaulx et M. Pierre Icard. »
[F. Thomas Jausseran, secondaire, Louis Deaux]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2810R1.

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Mort de la mère et de l’enfant (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 8 mars 1694) https://www.geneprovence.com/mort-de-la-mere-et-de-lenfant-saint-maximin-la-sainte-baume-8-mars-1694/ https://www.geneprovence.com/mort-de-la-mere-et-de-lenfant-saint-maximin-la-sainte-baume-8-mars-1694/#respond Sat, 28 Jun 2025 20:00:11 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25775 « L’an que dessus [1694] le huitième du mois de mars, est décédée Madeleine Reboute, femme de Balthazard Broucard, âgée d’environ quarante ans, munie de tous les sacrements de l’Église, Laquelle…

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« L’an que dessus [1694] le huitième du mois de mars, est décédée Madeleine Reboute, femme de Balthazard Broucard, âgée d’environ quarante ans, munie de tous les sacrements de l’Église,
Laquelle étant morte enceinte à son dernier mois.
On a fait l’ouverture à son côté d’où on a tiré un enfant qui, ayant donné quelque mouvement de vie, la sage-femme lui a donné l’eau dans la maison,
Et il a été enseveli avec sa mère le même jour.
Présents Pierre Icard et André Blanc. »
[F. Thomas Jausseran, secondaire, André Blanc]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2810R1.

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Mort de la petite vérole (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 26 avril 1693) https://www.geneprovence.com/mort-de-la-petite-verole-saint-maximin-la-sainte-baume-26-avril-1693/ https://www.geneprovence.com/mort-de-la-petite-verole-saint-maximin-la-sainte-baume-26-avril-1693/#respond Sun, 01 Jun 2025 05:30:11 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25535 « L’an que dessus et le 26 avril, est décédé Pierre Pratel, dit Tranche-Montagne, du lieu de Fébonville, en Gâtinais, soldat de la colonelle de Catinat, muni des sacrements de pénitence…

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« L’an que dessus et le 26 avril, est décédé Pierre Pratel, dit Tranche-Montagne, du lieu de Fébonville, en Gâtinais, soldat de la colonelle de Catinat, muni des sacrements de pénitence et de l’extrême onction, n’ayant pu recevoir le saint viatique, ne pouvant pas avaler, à cause que la petite vérole, dont il est mort, lui avait bouché le gosier, et a été enseveli.
Présents Maître Laurent Guion et Jean Maillet. »
[Jean Maillet, f. Joseph Agnez, curé, L. Guion]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2810R1.

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Tombé d’un noyer (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 22 septembre 1692) https://www.geneprovence.com/tombe-dun-noyer-saint-maximin-la-sainte-baume-22-septembre-1692/ https://www.geneprovence.com/tombe-dun-noyer-saint-maximin-la-sainte-baume-22-septembre-1692/#respond Mon, 12 May 2025 05:30:39 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25385 « L’an que dessus [1692] et le 22 septembre, est décédé Jacques Capelle, fils de feu Jacques et de feue Anne Arbaude, mari de Catherine Audrique, âgé d’environ cinquante-sept ans. On…

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« L’an que dessus [1692] et le 22 septembre, est décédé Jacques Capelle, fils de feu Jacques et de feue Anne Arbaude, mari de Catherine Audrique, âgé d’environ cinquante-sept ans.
On n’a pu lui administrer les sacrements, étant mort malheureusement par la chute d’un noyer, sur lequel il faisait tomber des noix, sans qu’on ait pu y être à temps.
[Il] a été enseveli le 23.
Présents Pierre Audric et Dominique Audric. »
[f. Joseph Agnez, curé, Dominique Audric, Pierre Audric]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2809R1.

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Installation du nouveau curé (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 24 février 1691) https://www.geneprovence.com/installation-du-nouveau-cure-saint-maximin-la-sainte-baume-24-fevrier-1691/ https://www.geneprovence.com/installation-du-nouveau-cure-saint-maximin-la-sainte-baume-24-fevrier-1691/#respond Tue, 29 Apr 2025 05:30:22 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=25203 « Le révérend père Joseph Félix, curé de cette paroisse Sainte-Marie-Magdeleine de Saint-Maximin étant mort le 17 février de cette présente année 1691, Le révérend père Pierre Moisse, prieur de ce…

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« Le révérend père Joseph Félix, curé de cette paroisse Sainte-Marie-Magdeleine de Saint-Maximin étant mort le 17 février de cette présente année 1691,
Le révérend père Pierre Moisse, prieur de ce couvent royal, ayant assemblé capitulairement tous les religieux vocaux du chapitre le 18 dudit mois, ils ont nommé unanimement pour curé le révérend père Joseph Agnez, premier lecteur de théologie.
Acte reçu le même jour par maître concordant et notaire royal de cette ville de Saint-Maximin, en l’absence de maître Honoré Malherbe.
En suite de ladite nomination, ledit père Agnez s’alla présenter à Monseigneur Daniel de Cosnac, nommé par Sa Majesté Archevêque d’Aix et grand vicaire du Chapitre métropolitain, le siège vacant, qui l’approuva et lui donna ses lettres de provision le 21 dudit février pour être curé de ladite paroisse, dont il fut mis en possession le 24 dudit mois, fête de saint Mathias et de la susdite année 1691 par le révérend père Vincent Reboul, assisté des révérends pères Vincent Geniez, Pierre Serret, François Brignole et autres, acte reçu par ledit maître concordant en l’absence dudit maître Malherbe, lesquelles lettres de provision, avec l’acte de mise de possession, ont été enregistrées au greffe de l’insinuation ecclésiastique, à Aix le 17 mars 1691.
Le tout en soit à la plus grande gloire de Dieu et au salut des âmes. »
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2809R1.

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Fils du préfet, mon œil ! (Auribeau, 1er février 1841) https://www.geneprovence.com/fils-du-prefet-mon-oeil-auribeau-1er-fevrier-1841/ https://www.geneprovence.com/fils-du-prefet-mon-oeil-auribeau-1er-fevrier-1841/#respond Sun, 27 Apr 2025 05:30:05 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25172 Un individu, jeune encore (dans les 30 ou 35 ans), d’une mise élégante et aux dehors séduisants, se trouvait dans les premiers jours de février 1841 à Saignon (Vaucluse), se…

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Un individu, jeune encore (dans les 30 ou 35 ans), d’une mise élégante et aux dehors séduisants, se trouvait dans les premiers jours de février 1841 à Saignon (Vaucluse), se disant fils du préfet du Var1, capitaine dans un régiment de la ligne et forcé de se cacher par suite d’une conspiration dans laquelle il avait été trahi. C’est ainsi du moins qu’il expliquait sa présence dans la commune et celles environnantes et tout le monde d’écouter son récit et de prendre intérêt à sa personne.
S’adressant à un paysan, il lui demanda s’il ne voulait pas le conduire avec un mulet à Hyères (Var), où il avait l’intention d’aller voir Cabrera2.
« Non, je ne le puis, répondit le paysan, mais si vous voulez, nous irons à Auribeau chez mon beau-frère qui pourra vous accompagner avec sa monture. »
On se rend donc à Auribeau et le capitaine fait ses accords avec celui-ci, lui promet, outre les frais de voyage, une somme de 80 francs et un cadeau pour chacun de ses enfants. Et le lendemain, après avoir soupé et passé la nuit, nos deux individus se mettent en route.
Au moment de partir, le prétendu capitaine dit à son hôte qu’ayant été forcé de s’éloigner sans prendre de l’argent, il aura à faire toutes les avances, lui promettant de les rembourser sitôt son arrivée à Hyères. Confiant dans ces promesses, le paysan emporte dix écus, c’est-à-dire tout l’argent qu’il avait chez lui et le soir on s’arrête à Pertuis (Vaucluse) où un bon souper est ordonné et servi moyennant 5 francs.
Le lendemain on prend la route de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var) et l’on descend à une auberge où l’on passe la nuit après avoir pris part à un succulent repas. De grand matin, le capitaine se lève et dit à son compagnon de chambre qu’il va commander le déjeuner et faire donner l’avoine au mulet afin de pouvoir partir ensuite de bonne heure.
Le paysan s’habille, descend et ne trouve plus que sa bête. L’individu était parti et on ne l’a plus revu. Grande rumeur dans l’auberge, grand désappointement ! mais ce n’est pas tout. Le crédule paysan se lamente, surtout quand il ne trouve plus dans la poche de son gilet les 25 francs qui lui restaient…
Il va trouver la gendarmerie du lieu. Celle-ci n’a rien su, rien vu et force est à ce brave homme de courir à la brigade voisine d’où il revient essoufflé, sans qu’on ait pu retrouver la trace de notre chevalier de pacotille.
Pour comble de fatalité, on fit payer au paysan les 6 francs dépensés la veille à l’auberge, sous peine de se voir privé de sa monture qu’on voulait retenir en garantie.
Le brave homme fit donc la route de Saint-Maximin à Auribeau, sans argent et par conséquent à jeun, « jurant, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ».

Notes

1. Le préfet du Var se nommait alors Rose Joseph Teisseire.
2. Il pourrait s’agir de Ramón Cabrera, général espagnol lors de la guerre carliste de 1833-1839.

  • Sources : Le Mercure aptésien, 7 février 1841, p. 3.

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