84 - Motte-d'Aigues (La) Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-motte-daigues-la/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 19 Jan 2025 20:49:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 84 - Motte-d'Aigues (La) Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-motte-daigues-la/ 32 32 Un acte de bravoure inattendu à l’étang (La Motte-d’Aigues, 23 août 1840) https://www.geneprovence.com/un-acte-de-bravoure-inattendu-a-letang-la-motte-daigues-23-aout-1840/ https://www.geneprovence.com/un-acte-de-bravoure-inattendu-a-letang-la-motte-daigues-23-aout-1840/#respond Thu, 23 Jan 2025 05:30:42 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24223 Camille Sedaillan, un jeune homme de 18 ans, se baignait tranquillement dans l’étang de la Bonde lorsque le drame survint. Un courant traître, issu du chenal, l’emporta soudainement vers un…

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Camille Sedaillan, un jeune homme de 18 ans, se baignait tranquillement dans l’étang de la Bonde lorsque le drame survint. Un courant traître, issu du chenal, l’emporta soudainement vers un gouffre. Les eaux, violentes et profondes, le retenaient prisonnier. Son sort semblait scellé.
C’est alors que le destin fit basculer la situation. Le docteur Sedaillan, qui résidait à la Motte-d’Aigues, passait par là. Apercevant des vêtements abandonnés sur le bord de l’étang, il comprit immédiatement qu’il y avait urgence. Sans hésiter une seconde, il jeta un œil au point où Camille luttait désespérément pour sa survie.
Animé par l’instinct de sauver une vie, le médecin brava les dangers de l’eau tumultueuse. Il plongea sans attendre et se dirigea vers le jeune homme en détresse. Après une lutte acharnée contre les éléments, il parvint à sortir Camille de l’eau. Épuisé mais soulagé, il prodigua les premiers soins au jeune homme.
  • Source : Le Mercure aptésien, 30 août 1840, p. 2.
  • Photographie : Vue générale et plongeante sur la plage de l’étang de la Bonde, Édouard Cornet, 1903-1905, Archives municipales de Marseille, 115Fi507.

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Une magnifique soirée à l’étang de la Bonde (La Motte-d’Aigues, 10 mai 1840) https://www.geneprovence.com/une-magnifique-soiree-a-letang-de-la-bonde-la-motte-daigues-10-mai-1840/ https://www.geneprovence.com/une-magnifique-soiree-a-letang-de-la-bonde-la-motte-daigues-10-mai-1840/#respond Mon, 07 Oct 2024 15:30:35 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22546 Le 10 mai 1840, un événement musical d’exception anima le versant sud du Luberon. C’est au bord du somptueux étang de la Bonde, propriété de la duchesse de Caumont, que…

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Le 10 mai 1840, un événement musical d’exception anima le versant sud du Luberon. C’est au bord du somptueux étang de la Bonde, propriété de la duchesse de Caumont, que se réunirent les formations musicales de La Tour-d’Aigues, Cucuron, Lourmarin et La Motte-d’Aigues. Un concours était organisé, et un prix de 200 francs récompensait le vainqueur. Après une prestation magistrale, ce fut l’orchestre de La Tour-d’Aigues qui remporta les suffrages du public, démontrant une maîtrise technique et une harmonie remarquables.
Les festivités se poursuivirent par un bal champêtre où la jeunesse et l’élégance étaient de mise. Sur les pelouses, au milieu d’une foule en liesse, se croisaient des couples élégants. Parmi les cavaliers, on remarquait notamment le marquis de Forbin-Janson. La soirée s’acheva en beauté avec un feu d’artifice éclatant et un grand concert où résonnèrent les airs les plus célèbres de l’opéra, tels que ceux de La Muette de Portici.
Jamais les habitants de la région n’avaient assisté à un tel événement. Les voitures affluaient de toutes parts, et les cavaliers galopaient vers le lieu de la fête. Cette journée mémorable, qui témoignait du bon goût de la duchesse de Caumont, évoquait les grandes fêtes musicales du passé, comme celle de Saint-Symphorien qui avait marqué les esprits quelques années auparavant.
Fort du succès de cette journée, on se promettait de renouveler l’expérience le 1er septembre suivant.
  • Sources : Le Mercure aptésien, 31 mai 1840, p. 3.

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Une affaire survenue le 7 janvier 1840 se termina devant le tribunal correctionnel d’Apt (Vaucluse) le mois suivant.
Ce jour-là, à Peypin-d’Aigues (Vaucluse), le garde Chabert surprit la veuve Gouirand et sa jeune fille d’environ 14 ans, ainsi qu’une femme nommée Marie Blanc, toutes trois originaires de La Motte-d’Aigues, en train de couper du bois dans les forêts de la duchesse de Caumont.
Celui-ci leur fit naturellement observer qu’elles étaient en train de commettre un délit. Ce à quoi elles répondirent : « Nous y reviendrons de nouveau. Nous en avons le droit, nous sommes dans le bois de la commune de Peypin-d’Aigues. »
Chabert insista et leur dit : « Demain, je reviendrai et je vous chasserai bien de ces lieux. »
Avec audace, les adultes lui donnèrent rendez-vous pour le lendemain et ajoutèrent que s’il avait du courage, il le leur montrerait.
Devant le tribunal, Chabert, avec un brin d’emphase et de ridicule, rapporta cette discussion en disant que c’était la première offense de ces femmes envers un « homme de mon importance ».
Le lendemain, il revint sur les lieux et, comme prévu, les trois femmes s’y trouvaient et dès qu’elles l’aperçurent, elles lui sautèrent dessus.
La veuve Gouirand le désarma, l’autre lui donna une gifle et la jeune fille, plus timide, se contenta de lui donna des coups de pieds dans les jambes. Puis elles tentèrent de l’étrangler.
Chabert ajouta devant le juge : « Je me crus perdu. »
Étonnant témoignage tout de même de la part d’un homme dans la force de l’âge face à une femme d’un certain âge, Marie Blanc, accompagnée d’une fillette car en effet la veuve Gouirand ne lui porta pas de coup.
Elle l’avait désarmé et pointait désormais son fusil vers le garde. Ce faisant, elle devait ressentir toutefois une certaine émotion car il se trouve que, quelques années plus tôt, son propre fils avait été assassiné par une arme à feu.
Aussi, le jeune avocat qui défendait ces femmes devant le tribunal mit en avant les faits qui militaient en leur faveur, entre autres les malheurs passés de la veuve Gouirand et, surtout, la frayeur puérile du garde.
Le verdict se devait d’être léger et il le fut. Une des femmes fut condamnée à six jours de prison, l’autre à dix et la fillette fut exemptée de peine.
  • Source : Le Mercure aptésien, 16 février 1840, p. 3, 4.

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