Naissance Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/faits-divers/naissance/ 500 ans de faits divers en Provence Sat, 28 Jun 2025 20:00:11 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Naissance Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/faits-divers/naissance/ 32 32 Mort de la mère et de l’enfant (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 8 mars 1694) https://www.geneprovence.com/mort-de-la-mere-et-de-lenfant-saint-maximin-la-sainte-baume-8-mars-1694/ https://www.geneprovence.com/mort-de-la-mere-et-de-lenfant-saint-maximin-la-sainte-baume-8-mars-1694/#respond Sat, 28 Jun 2025 20:00:11 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25775 « L’an que dessus [1694] le huitième du mois de mars, est décédée Madeleine Reboute, femme de Balthazard Broucard, âgée d’environ quarante ans, munie de tous les sacrements de l’Église, Laquelle…

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« L’an que dessus [1694] le huitième du mois de mars, est décédée Madeleine Reboute, femme de Balthazard Broucard, âgée d’environ quarante ans, munie de tous les sacrements de l’Église,
Laquelle étant morte enceinte à son dernier mois.
On a fait l’ouverture à son côté d’où on a tiré un enfant qui, ayant donné quelque mouvement de vie, la sage-femme lui a donné l’eau dans la maison,
Et il a été enseveli avec sa mère le même jour.
Présents Pierre Icard et André Blanc. »
[F. Thomas Jausseran, secondaire, André Blanc]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2810R1.

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Mystère autour de la naissance de Jacques (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 8 juin 1689) https://www.geneprovence.com/mystere-autour-de-la-naissance-de-jacques-saint-maximin-la-sainte-baume-8-juin-1689/ https://www.geneprovence.com/mystere-autour-de-la-naissance-de-jacques-saint-maximin-la-sainte-baume-8-juin-1689/#respond Tue, 18 Mar 2025 05:30:03 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24765 « Nous sur Joseph de Félix, curé en la paroisse de cette ville de Saint Maximin, Disons en faveur de la vérité pour savoir ainsi qu’il appartiendra, et au nommé Jacques,…

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« Nous sur Joseph de Félix, curé en la paroisse de cette ville de Saint Maximin,
Disons en faveur de la vérité pour savoir ainsi qu’il appartiendra, et au nommé Jacques, baptisé comme un enfant, exposé le huitième de juin dernier de la présente année,
Savoir que ce Jacques nous fut présenté par la nommée Magdeleine Augière, femme de Jean Courtès, travailleur, comme un enfant qu’elle avait trouvé casuellement hors la ville.
Et après, sur la notice qui nous fut donnée par un bruit commun, que ledit enfant n’avait pas été trouvé fortuitement, mais qu’il était du fruit de la demoiselle Cécile Danville, de la ville de Monaco, résidant pour lors au lieu d’Ollières,
Et, pour accélérer la vérité, dès le lendemain, nous aurions présenté un comparant à Monsieur le juge de cette ville, portant entre autres choses que, ayant appris par une déclaration publique que, nonobstant les interrogats réitérés que nous aurions fait tant à ladite Augière, qu’aux assistants, pour savoir l’origine dudit enfant, on ne nous avait pourtant pas dit la vérité et qu’on nous avait trompé sur le fait de ce baptême.
Nous le requérions d’accéder à la maison de ladite Augière pour apprendre de sa bouche la conduite qu’elle avait véritablement tenue concernant ledit enfant,
Sauf d’informer sur le tort et la tromperie faite à l’Église et, après notre requis, ledit sieur juge serait accédé à la maison de ladite Augière et pris son exposition sur le fait.
En suite de quoi ledit sieur juge aurait ordonné qu’il serait informé sur notre comparant et que, cependant, ledit Jacques, baptisé, serait mis entre les mains de Jeanne Courtès, femme de Gaspard Aubert, en qualité de séquestre de justice,
Ce qui étant venu à la notice de ladite demoiselle Danville, elle nous aurait fait deux jours après une sommation et signifié un extrait d’acte de mariage fait par le curé de la paroisse de Saint-Martin, de la ville de Marseille, le 31 janvier dernier, entre elle et Monsieur Joseph d’Antoine, fils à feu Monsieur François d’Antoine, vivant conseiller au Parlement, et de dames Anne d’Agoult, lesquels ont ensuite demeuré ensemble en cette ville,
Et sur le nom de Monsieur le procureur du roi et en leur nom propre, ont fait des procédures devant ledit sieur juge pour faire déclarer ledit Jacques légitime et leur appartenir,
Et faire insérer dans ce registre des baptêmes que ledit Jacques était leur fils légitime et naturel,
Auxquelles informations on peut avoir recours pour découvrir la vérité du fait.
Mais comme de toutes ces procédures, il n’y a pas eu encore aucune sentence et que les parties n’ont point fait devant nous aucune exposition, nous avons voulu notifier ce que dessus.
Pour servir à qui il appartiendra, en foi de quoi avons signé le 30 décembre 1689. »
[F. de Félix curé]
  • Source : Registre paroissial de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Archives départementales du Var, 2 MI EC2809R1.

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Né à Tarascon, baptisé à Boulbon (Tarascon, 24 mars 1684) https://www.geneprovence.com/ne-a-tarascon-baptise-a-boulbon-tarascon-24-mars-1684/ https://www.geneprovence.com/ne-a-tarascon-baptise-a-boulbon-tarascon-24-mars-1684/#respond Wed, 12 Mar 2025 05:30:24 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24704 « Le 25 du mois de mars de l’année 1684 s’est présenté (sic) Jean Martin et Claude Monge, mariés de Tarascon, lesquels nous ont remontré que, dans leur métairie Qui est…

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« Le 25 du mois de mars de l’année 1684 s’est présenté (sic) Jean Martin et Claude Monge, mariés de Tarascon, lesquels nous ont remontré que, dans leur métairie
Qui est dans le terroir dudit Tarascon,
Se serait réfugiée ces jours passés une femme dont ils ne savent ni le nom, ni [la] qualité, ni [l’]origine, qui se serait accouchée la nuit précédente d’un garçon qu’ils nous ont requis de baptiser,
Attendu l’inondation des eaux par la campagne, qui ne leur a pas permis de le porter audit Tarascon.
À quoi adhérant, attendu la nécessité, ne sachant ni le nom du père, di de la mère, avons procédé à la cérémonie du baptême qui lui a été conféré par messire Clément, curé de ce lieu.
Le parrain a été ledit Jean Martin et la marraine ladite Monge, sa femme, en foi de quoi avons signé avec ledit messire Clément, curé, le sieur Mauche, consul de ce lieu, et ledit Jean Martin, à Bourbon lesdits an et jour. »
[J. Martin, Mauche consul, Clément curé, Lande vicaire]
  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, cote 203 E 221.

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Le parrain et la marraine récusés (Boulbon, 6 juillet 1687) https://www.geneprovence.com/le-parrain-et-la-marraine-recuses-boulbon-6-juillet-1687/ https://www.geneprovence.com/le-parrain-et-la-marraine-recuses-boulbon-6-juillet-1687/#respond Tue, 11 Feb 2025 05:30:12 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24414 « L’an 1687 et le sixième jour du mois de juillet, a été baptisée Marie Anne Tissote, fille légitime et naturelle à Jean et à Françoise Amielh, mariés de ce lieu,…

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« L’an 1687 et le sixième jour du mois de juillet, a été baptisée Marie Anne Tissote, fille légitime et naturelle à Jean et à Françoise Amielh, mariés de ce lieu, née ledit jour,
Pour parrain et marraine se seraient présentés Jean Martin et Marie Anne d’Ollivier qui, pour leur bas âge, auraient été trouvés incapables de cette qualité,
Et auraient suppléé à leur défaut Maître Charles Martin, notaire royal, et Madame Magdeleine de Cabrières, femme à noble sieur Claude d’Ollivier, seigneur de La Motte,
En foi de ce, je me suis soussigné à Bourbon, avec lesdits sieurs d’Ollivier, Martin, Henri Bondon, prêtre, et sieur Antoine Julien, procureur juridictionnel, et ladite dame de Cabrières. »
[M. de Cabrières, Martin, Olivier, Bondon, Jullien, Lande vicaire]
  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, cote 203 E 221.

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Mère à quinze ans (Marseille, 17 mai 1868) https://www.geneprovence.com/mere-a-quinze-ans-marseille-17-mai-1868/ https://www.geneprovence.com/mere-a-quinze-ans-marseille-17-mai-1868/#respond Mon, 20 Jan 2025 05:30:42 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24185 Le 17 mai 1868, tôt le matin, un événement des plus surprenants et presque choquants se déroula rue Caisserie, à Marseille. Née à Rousset dans les Hautes-Alpes, Virginie Brun, âgée…

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Le 17 mai 1868, tôt le matin, un événement des plus surprenants et presque choquants se déroula rue Caisserie, à Marseille. Née à Rousset dans les Hautes-Alpes, Virginie Brun, âgée de quinze ans, effectuait une course matinale dans le cadre de ses tâches quotidiennes lorsqu’elle fut prise de violentes douleurs. Elle était enceinte !
Soudain, en plein milieu de la rue, elle donna naissance à un enfant. C’était un garçon qu’elle nomma quelques heures plus tard Virginius Honoré Brun.
Les quinze ans de cette jeune mère provoquèrent une vive émotion et suscitèrent une grande surprise. Les passants et les riverains furent stupéfaits par la précocité de la mère et par cette scène inattendue en plein cœur de Marseille. L’agitation matinale céda place à la stupeur. Les voisins se rassemblèrent autour de la jeune accouchée, intrigués par cet événement inhabituel. Ils manifestèrent immédiatement leur sollicitude. Face à cette situation, ils décidèrent sans attendre de conduire Virginie et son nouveau-né à l’Hôtel-Dieu, où l’hôpital pourrait offrir un abri et les soins nécessaires à la jeune mère et à son bébé.
  • Source : Le Petit Marseillais, 21 mai 1868, p. 2.

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Réfugiée à cause des grandes pluies (Boulbon, 1er décembre 1689) https://www.geneprovence.com/refugiee-a-cause-des-grandes-pluies-boulbon-1er-decembre-1689/ https://www.geneprovence.com/refugiee-a-cause-des-grandes-pluies-boulbon-1er-decembre-1689/#respond Sat, 14 Dec 2024 05:30:14 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23717 « L’an 1689 et le second du mois de décembre, Jean Consolin, hôte et rentier du mas de Granel, dans le terroir de ce lieu, s’est présenté à nous et nous…

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« L’an 1689 et le second du mois de décembre, Jean Consolin, hôte et rentier du mas de Granel, dans le terroir de ce lieu, s’est présenté à nous et nous a requis de baptiser une fille, dont s’était accouchée hier une fille nommée Marguerite, qui s’était là réfugiée depuis les grandes pluies du mois d’octobre dernier, dont il ne sait pas le surnom ni la qualité ni l’origine.
À quoi adhérants avons procédé à la cérémonie et l’avons baptisée et a été appelée Magdeleine.
Le parrain a été ledit Jean Consolin et la marraine Magdeleine Blanc.
En foi de ce, avons signé les présentes, à Bourbon les an et jour susdits, n’ayant point trouvé d’autres témoins, attendu le jour ouvrable. »
[Lande vicaire]
  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, cote 203 E 221.

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Accouchée dans la grange (Tarascon, 17 mai 1689) https://www.geneprovence.com/accouchee-dans-la-grange-tarascon-17-mai-1689/ https://www.geneprovence.com/accouchee-dans-la-grange-tarascon-17-mai-1689/#respond Mon, 02 Dec 2024 05:30:39 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23467 « L’an 1689 et le dix-septième du mois de mai, Mathieu Brunel et Claude Dabre, femme à Pierre Roux, cardeur de la ville de Tarascon, ont apporté sur les 8 heures…

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« L’an 1689 et le dix-septième du mois de mai, Mathieu Brunel et Claude Dabre, femme à Pierre Roux, cardeur de la ville de Tarascon, ont apporté sur les 8 heures du matin, en cette paroisse [de Boulbon], un garçon qui n’était né que depuis deux heures, au terroir dudit Tarascon, dans la grange de Maître Avignon, notaire royal.
La mère est une fille étrangère qui s’était réfugiée là et s’y est accouchée.
Ils ont dit qu’ils ne savent pas le nom, non plus que du père.
Ledit garçon a été baptisé et a été nommé Mathieu.
Le parrain a été ledit Mathieu Brunel et la marraine Catherine Tissote, femme à Philippe Bounaud.
En foi de ce, me suis soussigné à Bourbon lesdits an et jour. Présents Maître Claude Forcheron, maître chirurgien de cedit lieu, et M. Jean Guiramand, soussignés avec nous. »
[Forcheron, Guiramand, Lande vicaire]
  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, cote 203 E 221.

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Un terrible infanticide (Embrun, 18 décembre 1872) https://www.geneprovence.com/un-terrible-infanticide-embrun-18-decembre-1872/ https://www.geneprovence.com/un-terrible-infanticide-embrun-18-decembre-1872/#respond Mon, 30 Sep 2024 09:10:11 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22443 Un fait divers des plus troublants émut la paisible cité d’Embrun (Hautes-Alpes) à l’approche des fêtes de fin d’année en 1872. Vers 16 heures, le 18 décembre, les habitants de…

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Un fait divers des plus troublants émut la paisible cité d’Embrun (Hautes-Alpes) à l’approche des fêtes de fin d’année en 1872.
Vers 16 heures, le 18 décembre, les habitants de la rue Palluel furent réveillés par des cris déchirants. Accourus sur place, ils découvrirent une scène d’une violence inouïe. Dans une chambre plongée dans l’obscurité, une jeune femme prénommée Élisabeth, 21 ans, gisait, expirante, dans les bras de son père. Son corps était baigné de sang.
Alerté en urgence, le médecin constata avec effroi que la jeune fille venait de donner la vie. Pourtant, le nouveau-né était introuvable. Une perquisition minutieuse, menée par les autorités, permit de mettre au jour le corps du nourrisson, dissimulé sous le matelas. Le drame prit alors une tournure encore plus macabre lorsque les enquêteurs s’aperçurent que la tête de l’enfant avait été séparée du corps.
Les raisons de ce geste désespéré ne furent pas données immédiatement par le père et les enquêteurs durent entamer une investigation pour reconstituer les derniers moments de la petite victime. La question était de savoir si la fille était responsable de l’acte, auquel cas sa mort éteignait l’action judiciaire, ou si son père lui avait prêté son assistance.
  • Source : La Durance, 28 décembre 1872, no 9, p. 2.

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La régularisation d’un scandale (Montjustin, 25 décembre 1703) https://www.geneprovence.com/la-regularisation-dun-scandale-montjustin-25-decembre-1703/ https://www.geneprovence.com/la-regularisation-dun-scandale-montjustin-25-decembre-1703/#respond Thu, 12 Sep 2024 16:12:02 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22175 Le 25 décembre 1703 eut lieu un mariage quelque peu inattendu dans la petite église de Montjustin, près de Reillanne, en Haute-Provence. Il faut dire que les deux mariés n’étaient…

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Le 25 décembre 1703 eut lieu un mariage quelque peu inattendu dans la petite église de Montjustin, près de Reillanne, en Haute-Provence.
Il faut dire que les deux mariés n’étaient pas des jouvenceaux et qu’ils avaient déjà un parcours de vie particulièrement long.
Il n’était d’ailleurs pas anodin que les deux tourtereaux aient choisi le 25 décembre, jour de Noël, pour convoler en justes noces, d’autant plus « à l’aube », une heure où peu de gens pourraient se présenter en l’église et causer des problèmes.
Ce matin-là, le marié se nommait Jean Noat. Il était le fils de feus Guillaume Noat et Jeanne Roberte, et était né à Montjustin dans les années 1630.
Celle qu’il allait épouser, Marguerite Rigaud, fille de feus André Rigaud et Anne Givaudan, était elle aussi née à Montjustin, mais était une jeunette en comparaison, puisqu’elle n’avait qu’une quarantaine d’années.
Il se trouvait que les deux étaient en état de consanguinité spirituelle. En effet, Jean avait été le parrain d’une fille que Marguerite avait eu de son précédent époux, Toussaint Vial. Cet état vaut lien familial et il fallait donc solliciter une dispense auprès de l’Église, ce qui fut fait par le vice-légat d’Avignon en date du 28 novembre 1703.
Les époux n’étaient pas des gens aisés. « L’urgente pauvreté des parties qui ne vivent que de leur travail » était une raison d’être dispensés des frais liés à cette demande de dispense.
Une autre question à régler était le fait que les deux nouveaux époux s’étaient déjà connus charnellement et qu’ils avaient même eu une fille. Forcément, Marguerite était déjà veuve quand elle eut cette fille et vivre ainsi seule avec cette enfant dont on ne connaissait le père causait un véritable scandale dans la petite communauté de Montjustin.
Ce mariage venait donc régulariser cette situation qui ne pouvait plus durer. Aussi, le curé du village unit-il les deux personnes et leur permit « de s’épouser en face de notre sainte mère l’Église, sans aucun scrupule de conscience ». Il ajouta que les futurs enfants qui naîtraient de cette union seraient considérés comme légitimes et naturels.
Nous comprenons bien maintenant pourquoi ce mariage fut célébré le matin de Noël à l’aube…

Sources
  • Source : Registre paroissial de Montjustin, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 1 MI5/0234.

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Un bébé né sur le trottoir (Pierrefeu-du-Var, 26 avril 1895) https://www.geneprovence.com/un-bebe-ne-sur-le-trottoir-pierrefeu-du-var-26-avril-1895/ https://www.geneprovence.com/un-bebe-ne-sur-le-trottoir-pierrefeu-du-var-26-avril-1895/#respond Tue, 27 Aug 2024 16:29:31 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21938 Marie-Thérèse Icardi, une Italienne née à Santa Giulia, 37 ans, et domiciliée en Italie également, avec son époux Joseph Berreta, un cultivateur de 67 ans, originaire de Cairo Montenotte, se…

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Marie-Thérèse Icardi, une Italienne née à Santa Giulia, 37 ans, et domiciliée en Italie également, avec son époux Joseph Berreta, un cultivateur de 67 ans, originaire de Cairo Montenotte, se promenait à Pierrefeu au bras de son mari.
Bien qu’enceinte, elle ne ressentait aucune douleur d’accouchement et s’était éloignée à deux cents mètres de la maison où elle demeurait, à Pierrefeu.
Mais soudain, des souffrances subites s’emparèrent d’elle si violemment qu’elle fut obligée de s’asseoir sur le bord de la route.
Ce fut là qu’elle accoucha. L’enfant était une fille et elle fut prénommée Magdeleine.
Bien entendu, on prodigua à la mère les meilleurs soins possibles eu égard au lieu étrange où elle accouchait et, comme de logique, de nombreux curieux s’étaient pressés pour assister au spectacle.
  • Source : La République du Var, 28 avril 1895, p. 3.
  • Registre d’état civil de Pierrefeu, année 1895, Archives départementales du Var, 7 E95_17.

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