
Après un service militaire dans la marine où il sera adjudant, il exerce le métier de négociant et fonde une maison d’huile d’olive. Il appartient à la bourgeoisie salonaise qui se destine à la vie politique, comme Alphonse Deiss ou Alfred Anastay, ses contemporains. C’est ainsi qu’il devient adjoint au maire de Salon de 1893 à 1895, avant de se voir confier les destinées de la ville, dans le rôle de maire, de 1895 à 1897. Sous sa municipalité, Salon connaît des mutations importantes : adduction d’eau, installations électriques, ouvrages d’assainissement, …

Il occupe la fonction de président de la Commission départementale des Bouches-du-Rhône. Le 28 juillet 1895, il devient conseiller général du canton de Salon et reste à ce poste jusqu’au 23 novembre 1902.
Au nombre de ses décorations, citons ses titres de chevalier de la Légion d’honneur et d’officier d’Académie.
Il meurt à Salon le 6 septembre 1902
