L’arbre est le symbole de la généalogie par excellence. Arbre généalogique, arbre de vie… Symbole ô combien approprié de cet élément vivant qui puise son énergie et sa vie dans ses racines et s’élance vers le ciel en des ramures harmonieuses.
Vous est-il déjà arrivé d’éprouver de fortes émotions à la découverte d’un arbre généalogique ? Je me dis que c’est sans doute le même genre d’émotions qu’a dû éprouver un pionnier comme Jacques Cartier, par exemple, en passant le détroit de Belle-Isle, puis en remontant le golfe du Saint-Laurent : à chaque instant, il découvre de nouvelles populations propriétaires du fleuve puis, continuant sa route, aborde de nouveaux paysages et de nouvelles sources.
Le plaisir de la découverte et l’émotion de ce que l’on a trouvé. C’est ça la généalogie. À chaque génération, tout change, on fait connaissance avec de nouvelles personnes, on découvre de nouveaux lieux à explorer, on apprend le pourquoi du comment. On voit même ses ancêtres, on imagine leur visage, on entend le timbre de leur voix, même si l’on ne comprend pas grand-chose à leur façon de parler le patois.
Ah, bien sûr, si vous n’êtes pas curieux, si les choses nouvelles ne vous intéressent pas, ne faites surtout pas votre généalogie ! Vous en seriez troublés, c’est mauvais pour le cœur.
Vous rendez-vous compte : en remontant au deuxième degré, vous rencontrez deux sources (vos parents), au troisième degré, quatre sources (vos grands-parents), au quatrième degré huit, au cinquième seize, etc. 512 au dixième degré ! 512 personnes dont vous allez chercher à tout savoir, dont vous allez chercher à devenir l’ami.
Et encore, nous ne parlons pas des branches collatérales : vous savez, les cousins, les frères, les sœurs, de vos ancêtres…
Alors, comment explorer son arbre ? Il faut distinguer la souche, le degré et la lignée. Le plus émouvant, le plus intéressant, est bien sûr l’exploration par lignée (la lignée étant la série des personnes qui descendent de la souche à divers degrés). Et le plaisir de rencontrer un ancêtre que vous aimerez plus que les autres. Sans savoir pourquoi. L’arbre qui cache la forêt.
C’est une drôle de chose, ça : l’ancêtre préféré. Je l’aime plus que les autres et je ne sais pas pourquoi. Et ne me faites pas croire que je suis le seul comme cela. Je sais que, vous aussi, vous avez un ancêtre préféré.
Et qu’on ne me demande pas pourquoi je fais de la généalogie. Je ne réponds pas à ces questions idiotes. C’est comme si l’on me demandait pourquoi je respire.
Allez, je vous laisse, je vais faire une sieste. À l’ombre de mon arbre…
Vous est-il déjà arrivé d’éprouver de fortes émotions à la découverte d’un arbre généalogique ? Je me dis que c’est sans doute le même genre d’émotions qu’a dû éprouver un pionnier comme Jacques Cartier, par exemple, en passant le détroit de Belle-Isle, puis en remontant le golfe du Saint-Laurent : à chaque instant, il découvre de nouvelles populations propriétaires du fleuve puis, continuant sa route, aborde de nouveaux paysages et de nouvelles sources.Le plaisir de la découverte et l’émotion de ce que l’on a trouvé. C’est ça la généalogie. À chaque génération, tout change, on fait connaissance avec de nouvelles personnes, on découvre de nouveaux lieux à explorer, on apprend le pourquoi du comment. On voit même ses ancêtres, on imagine leur visage, on entend le timbre de leur voix, même si l’on ne comprend pas grand-chose à leur façon de parler le patois.
Ah, bien sûr, si vous n’êtes pas curieux, si les choses nouvelles ne vous intéressent pas, ne faites surtout pas votre généalogie ! Vous en seriez troublés, c’est mauvais pour le cœur.
Vous rendez-vous compte : en remontant au deuxième degré, vous rencontrez deux sources (vos parents), au troisième degré, quatre sources (vos grands-parents), au quatrième degré huit, au cinquième seize, etc. 512 au dixième degré ! 512 personnes dont vous allez chercher à tout savoir, dont vous allez chercher à devenir l’ami.
Et encore, nous ne parlons pas des branches collatérales : vous savez, les cousins, les frères, les sœurs, de vos ancêtres…
Alors, comment explorer son arbre ? Il faut distinguer la souche, le degré et la lignée. Le plus émouvant, le plus intéressant, est bien sûr l’exploration par lignée (la lignée étant la série des personnes qui descendent de la souche à divers degrés). Et le plaisir de rencontrer un ancêtre que vous aimerez plus que les autres. Sans savoir pourquoi. L’arbre qui cache la forêt.
C’est une drôle de chose, ça : l’ancêtre préféré. Je l’aime plus que les autres et je ne sais pas pourquoi. Et ne me faites pas croire que je suis le seul comme cela. Je sais que, vous aussi, vous avez un ancêtre préféré.
Et qu’on ne me demande pas pourquoi je fais de la généalogie. Je ne réponds pas à ces questions idiotes. C’est comme si l’on me demandait pourquoi je respire.
Allez, je vous laisse, je vais faire une sieste. À l’ombre de mon arbre…
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