13 - Châteaurenard Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-chateaurenard/ 500 ans de faits divers en Provence Fri, 18 Jul 2025 18:57:59 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Châteaurenard Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-chateaurenard/ 32 32 Morte à Tarascon, enterrée à Graveson (Graveson, 18 avril 1692) https://www.geneprovence.com/morte-a-tarascon-enterree-a-graveson-graveson-18-avril-1692/ https://www.geneprovence.com/morte-a-tarascon-enterree-a-graveson-graveson-18-avril-1692/#respond Fri, 18 Jul 2025 18:55:41 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25952 « L’an 1692 et le 18 avril est décédée de ce monde dans le terroir de la ville de Tarascon et a été transportée pour être ensevelie dans le cimetière de…

L’article Morte à Tarascon, enterrée à Graveson (Graveson, 18 avril 1692) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

« L’an 1692 et le 18 avril est décédée de ce monde dans le terroir de la ville de Tarascon et a été transportée pour être ensevelie dans le cimetière de cette paroisse de Graveson,
Catherine Bertrane, du lieu d’Eyragues, âgée d’environ cinquante ans, femme de feu Pierre Guibert, ménager du lieu de Châteaurenard, habitant au terroir de ladite ville de Tarascon,
En foi de ce, les parents ne sachant écrire, ses amis assistant à ses funérailles ont signé avec moi, curé de ladite paroisse de Graveson. »
[Mercuris, Guignard curé, Perrier]
  • Registre paroissial de Graveson, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 446.

L’article Morte à Tarascon, enterrée à Graveson (Graveson, 18 avril 1692) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/morte-a-tarascon-enterree-a-graveson-graveson-18-avril-1692/feed/ 0
La mort du valet du meunier (Graveson, 29 novembre 1666) https://www.geneprovence.com/la-mort-du-valet-du-meunier-graveson-29-novembre-1666/ https://www.geneprovence.com/la-mort-du-valet-du-meunier-graveson-29-novembre-1666/#respond Sat, 22 Mar 2025 05:30:54 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24801 « Le 29 du mois de novembre 1666 a été enseveli Antoine Raviel, étant valet du meunier-parendier du lieu de Châteaurenard, dans le cimetière de l’église paroissial du lieu de Graveson,…

L’article La mort du valet du meunier (Graveson, 29 novembre 1666) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

« Le 29 du mois de novembre 1666 a été enseveli Antoine Raviel, étant valet du meunier-parendier du lieu de Châteaurenard, dans le cimetière de l’église paroissial du lieu de Graveson, étant trouvé proche de la grange de Monsieur ledit Petit-Père, sans avoir reçu aucun sacrement ni assistance d’aucun.
Dieu lui ait fait miséricorde. »
  • Registre paroissial de Graveson, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 443.

L’article La mort du valet du meunier (Graveson, 29 novembre 1666) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/la-mort-du-valet-du-meunier-graveson-29-novembre-1666/feed/ 0
Assassinat sur la route de Saint-Andiol (Eyragues, 21 novembre 1880) https://www.geneprovence.com/assassinat-sur-la-route-de-saint-andiol-eyragues-21-novembre-1880/ https://www.geneprovence.com/assassinat-sur-la-route-de-saint-andiol-eyragues-21-novembre-1880/#respond Thu, 13 Feb 2025 05:30:49 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24444 Le dimanche 14 novembre 1880, à 11 heures du soir, mourait subitement, dans sa maison d’habitation, située près du Pont des Flâneurs, au quartier des Mouleirès, à Arles (Bouches-du-Rhône), Caroline…

L’article Assassinat sur la route de Saint-Andiol (Eyragues, 21 novembre 1880) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Le dimanche 14 novembre 1880, à 11 heures du soir, mourait subitement, dans sa maison d’habitation, située près du Pont des Flâneurs, au quartier des Mouleirès, à Arles (Bouches-du-Rhône), Caroline Marie Joséphine, née à Arles de parents inconnus et âgée de 65 ans. Cette femme, connue sous le nom de Rose la Médecine, veuve de Pierre François Poulet, cohabitait depuis quelque temps avec un nommé Claude Falgon, journalier, âgé de 63 ans, qui déclara ce décès pour l’état civil et fit les démarches nécessaires pour l’inhumation, à l’occasion de laquelle il s’habilla de vêtements neufs en velours marron.
Soupçonné d’avoir soustrait des objets mobiliers appartenant à Rose, il protesta de son innocence, quitta la maison et loua une chambre ; puis, après avoir travaillé deux ou trois jours à la tuilerie du faubourg des Templiers, il partit d’Arles dans la journée du samedi 20 novembre, probablement avec un individu âgé d’environ 35 ans, ayant la barbe rousse, qui l’accompagnait depuis quelques jours, notamment quand il cherchait à louer une chambre en disant qu’on ne voulait pas le garder dans celle qu’il avait précédemment louée.

La découverte d’un cadavre et les premiers éléments de l’enquête

Le lendemain dimanche 21, à 8 heures du matin, le cadavre d’un homme assassiné était trouvé par un journalier du nom de Joseph Ferrier, de Cabannes (Bouches-du-Rhône), sur la route d’Eyragues à Saint-Andiol, dans un lieu isolé et sous une pluie battante. Cet homme, âgé d’environ 60 ans, était vêtu proprement de velours marron, d’une blouse en coutil bleu, d’un chapeau en feutre noir avec crêpe et de gros souliers. Il avait reçu par un instrument contondant deux affreuses blessures au visage, dont l’une, partant de la joue gauche, devait avoir atteint le cerveau et donné la mort.
Le cadavre avait été fouillé et le vol paraissait être le mobile du crime. Aucune arme ne fut trouvée sur le lieu du crime.
On avait trouvé dans une des poches de la victime un reçu de location, au nom de Claude, d’une chambre au prix de 7 francs par mois, daté d’Arles, 15 novembre, signé Mutero. On avait aussi découvert, dans un mouchoir attaché autour d’une jambe, au-dessus de la cheville, un crochet de femme avec sa chaîne en argent et ses ciseaux, un autre crochet en or, aux initiales P. V., avec chaîne double en or et ses ciseaux et deux tours de cou, en or, deux paires de pendants et cinq bagues en or et en argent.
À la vue de ces objets et surtout de la quittance de loyer, le parquet fit déposer le cadavre dans une salle de la mairie d’Eyragues, et l’autopsie fut renvoyée après la constatation de l’identité de la victime.

Enquête et arrestation de Joseph Cougourdan

« Un certain Joseph Cougourdan, berger de 45 ans, natif de Saint-Paul-sur-Ubaye, près de Barcelonnette (Basses-Alpes), qui était l’homme roux suspecté de la mort de Claude Falgon, son ami, avec lequel il partageait la chambre et souvent les repas. »
Des témoins furent appelés d’Arles et mis en présence du cadavre rendu méconnaissable par les blessures de la tête, mais tous reconnurent Claude Falgon à ses vêtements, à ses gros souliers et à l’intérieur de ses mains calleuses qu’il avait l’habitude de racler avec un couteau, et qu’on eut de la peine à lui ouvrir par suite des crispations de son agonie. On dit qu’une personne passant sur la route, en tilbury, peu de temps après l’assassinat, aurait remarqué un individu dont le signalement se rapportait à celui de l’homme à la barbe rousse, qui, à son approche, aurait coupé à travers champs, et que la même personne aurait revu plus tard le même individu traversant rapidement le pont de Beaucaire.
Évidemment, les bijoux étaient ceux qui avaient appartenu à Rose, la femme morte à Arles le 14 novembre.
Après trois jours d’actives et incessantes recherches faites en Camargue et en Crau par les brigades de gendarmerie d’Arles et de Saint-Martin-de-Crau, cette dernière arrêta le 29 novembre, sur la terre de la Grande-Vacquières, un certain Joseph Cougourdan, berger de 45 ans, natif de Saint-Paul-sur-Ubaye, près de Barcelonnette (Basses-Alpes), qui était l’homme roux suspecté de la mort de Claude Falgon, son ami, avec lequel il partageait la chambre et souvent les repas.
Au moment de son arrestation, il portait sur lui la limousine de Falgon, cette grande cape de laine caractéristique des bergers ou des charretiers.
Transféré à Tarascon le lendemain même, Cougourdan comparut le 1er décembre devant le juge d’instruction. Il nia énergiquement toute participation au crime dont il était accusé, malgré les graves charges qui pesaient sur lui. Un fait important est toutefois à signaler : le seul but de l’assassinat était de s’emparer des bijoux. Or, lorsqu’il les eut vainement cherchés sur le cadavre, il retourna à Arles, croyant les trouver dans la chambre de sa victime et y fractura une malle.
L’enquête démontra que la porte de cette chambre n’avait pas été fracturée, que, au contraire, elle avait été ouverte au moyen d’une clé que Cougourdan avait lui-même avoué avoir seul en sa possession. Comment ne pouvait-il dès lors connaître le nom de la personne qui avait enfoncé la malle ? À cette demande, quoique visiblement embarrassé, il répondit : « Je n’en sais rien ».
Cougourdan ayant invoqué un alibi, il y eut le 2 décembre, dans l’après-midi, grand émoi dans la population d’Arles, provoqué par l’arrivée, par l’express de 13h20, du juge d’instruction, accompagné du procureur de la République, et celle, par le train mixte de 13h35, de l’inculpé, qui fut confronté à de nombreux témoins, puis conduit dans les buvettes, cafés et autres lieux où il prétendait s’être trouvé à certaines heures. Cette instruction dura jusqu’à 20 heures. Cougourdan fut ensuite ramené à Tarascon par le train de minuit.
D’après une correspondance de Tarascon adressée au journal Le Petit Marseillais, il était résulté de cette confrontation que le complice du meurtrier, sinon le meurtrier même, était aussi entre les mains de la justice.
Cougourdan, peu de temps avant son arrestation, aurait commis un vol au mas d’Icard, en Camargue, où il s’était placé comme berger, tentant à plusieurs reprises d’échanger à Arles un billet de 500 francs qui n’était autre qu’un de ces billets employés par certains industriels et portant le mot « Farces » au lieu de celui de « Francs ». On racontait qu’il avait demandé aux voisines de la chambre de Falgon si elles n’avaient pas de petites clés à lui prêter, probablement pour ouvrir la malle, leur promettant de leur faire cadeau de quelque bijou. On affirmait aussi qu’il se disait possesseur d’un certain nombre de bijoux, et cela avant l’effraction de la malle, dans laquelle il espérait les trouver.

La confrontation et les derniers développements de l’enquête

Le 8 décembre, Cougourdan fut extrait de sa cellule de la maison d’arrêt de Tarascon pour être conduit à Saint-Remy et de là à Eyragues, sur les lieux mêmes du crime.
À 14 heures, une confrontation générale fut organisée avec les débitants limonadiers, aubergistes, buralistes et autres commerçants qui avaient pu voir le meurtrier de Falgon rôdant dans les parages la veille ou le jour du crime.
Le parquet repartit dans l’après-midi pour Eyragues et Châteaurenard afin d’opérer une descente en présence du prévenu sur le lieu même du crime.
  • Sources : L’Homme de bronze, 28 novembre 1880, p. 2 ; ibid., 5 décembre 1880, p. 3 ; ibid., 12 décembre 1880, p. 3.
  • Registre d’état civil de la ville d’Arles, année 1880, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1230, acte no 655.
  • Registre d’état civil de la ville d’Eyragues, année 1880, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1587, acte no 62.

L’article Assassinat sur la route de Saint-Andiol (Eyragues, 21 novembre 1880) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/assassinat-sur-la-route-de-saint-andiol-eyragues-21-novembre-1880/feed/ 0
Tragédie dans les eaux du canal de Languillon (Châteaurenard, 26 décembre 1880) https://www.geneprovence.com/tragedie-dans-les-eaux-du-canal-de-languillon-chateaurenard-26-decembre-1880/ https://www.geneprovence.com/tragedie-dans-les-eaux-du-canal-de-languillon-chateaurenard-26-decembre-1880/#respond Thu, 09 Jan 2025 05:30:48 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24033 Châteaurenard, le 26 décembre 1880, à 10 heures du matin, fut le théâtre d’un drame. Une femme, affaiblie par une maladie, trouva la mort noyée dans les eaux paisibles du…

L’article Tragédie dans les eaux du canal de Languillon (Châteaurenard, 26 décembre 1880) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Châteaurenard, le 26 décembre 1880, à 10 heures du matin, fut le théâtre d’un drame. Une femme, affaiblie par une maladie, trouva la mort noyée dans les eaux paisibles du canal de Languillon.
Les circonstances exactes de ce drame restaient floues mais la victime fut rapidement identifiée. Il s’agissait d’Adélaïde Soumille, une femme de 39 ans dont les parents, Louis Soumille, bourrelier, et Marie Jaravel, vivaient à Camaret-sur-Aigues, en Vaucluse.
Elle avait sombré dans les eaux du canal au cours d’une promenade solitaire. Les secours, alertés par des passants, intervinrent rapidement mais ne purent que constater le décès de la malheureuse. Accident ou suicide, l’enquête malheureusement ne pourra pas répondre avec certitude.
  • Sources : L’Homme de bronze, 2 janvier 1881, p. 3.
  • Registre d’état civil de la ville de Châteaurenard, année 1880, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1424, acte no 159.

L’article Tragédie dans les eaux du canal de Languillon (Châteaurenard, 26 décembre 1880) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/tragedie-dans-les-eaux-du-canal-de-languillon-chateaurenard-26-decembre-1880/feed/ 0
Un indicible drame au mas de Tourette (Châteaurenard, 2 novembre 1880) https://www.geneprovence.com/un-indicible-drame-au-mas-de-tourette-chateaurenard-2-novembre-1880/ https://www.geneprovence.com/un-indicible-drame-au-mas-de-tourette-chateaurenard-2-novembre-1880/#respond Mon, 16 Dec 2024 05:30:13 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23729 Le 2 novembre 1880, un événement tragique bouleversa la paisible commune de Châteaurenard. Dans le quartier des Lones, au mas de Tourette, un nourrisson de six mois, Étienne Antonin Maurin,…

L’article Un indicible drame au mas de Tourette (Châteaurenard, 2 novembre 1880) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Le 2 novembre 1880, un événement tragique bouleversa la paisible commune de Châteaurenard. Dans le quartier des Lones, au mas de Tourette, un nourrisson de six mois, Étienne Antonin Maurin, fut dévoré par un porc.
Thérèse Bertrand, la jeune mère, s’absenta quelques instants pour rendre visite à un proche. Croyant laisser son bébé en sécurité dans la cuisine, elle ignora le danger qui se tapissait dans les murs de sa propre maison. Un porc, logé dans une dépendance voisine, profita d’une porte mal fermée pour s’introduire dans la demeure.
Lors de son retour, Thérèse Bertrand découvrit une scène d’une violence inouïe. L’animal sauvage avait attaqué le petit Étienne. Les cris de la mère désespérée alertèrent les voisins qui, accourus en hâte, ne purent rien faire pour sauver l’enfant.
Antoine Maurin, le père d’Étienne, et Thérèse Bertrand, sa mère, étaient inconsolables. Le couple, âgé respectivement de 22 et 18 ans, tentait de bâtir une vie simple et paisible. Ce drame brisa leurs rêves et plongea la famille dans un deuil immense.
  • L’Homme de bronze, no 56, 7 novembre 1880, p. 2.
  • Registre d’état civil de la ville de Châteaurenard, année 1880, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1424.

L’article Un indicible drame au mas de Tourette (Châteaurenard, 2 novembre 1880) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/un-indicible-drame-au-mas-de-tourette-chateaurenard-2-novembre-1880/feed/ 0
La mort de l’ermite (Boulbon, 12 octobre 1693) https://www.geneprovence.com/la-mort-de-lermite-boulbon-12-octobre-1693/ https://www.geneprovence.com/la-mort-de-lermite-boulbon-12-octobre-1693/#respond Sat, 21 Sep 2024 08:22:42 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22311 « L’an mil six cent nonante trois et le douze du mois d’octobre, a été enseveli dans la chapelle de Notre-Dame de la Valette, décédé hier à neuf heures du soir,…

L’article La mort de l’ermite (Boulbon, 12 octobre 1693) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

« L’an mil six cent nonante trois et le douze du mois d’octobre, a été enseveli dans la chapelle de Notre-Dame de la Valette, décédé hier à neuf heures du soir, frère Jean-Marcellin Fagegaltier, solitaire résidant depuis un an et demi dans la susdite chapelle, originaire du lieu de Châteaurenard.
Il a été muni des sacrements de l’Église dans sa maladie et a donné des marques d’une grande résignation à la volonté de Dieu.
Il était âgé d’environ soixante-cinq ans.
En foi de ce, [j’]ai signé les présentes à Bourbon lesdits an et jour avec maître Antoine Morel, prêtre et curé, et sieur Jean-Antoine Guiramand, bourgeois et premier consul dudit Bourbon. »
[Signatures]
  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, cote 203 E 221.

L’article La mort de l’ermite (Boulbon, 12 octobre 1693) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/la-mort-de-lermite-boulbon-12-octobre-1693/feed/ 0
Une épileptique noyée dans un fossé (Châteaurenard, 6 août 1746) https://www.geneprovence.com/une-epileptique-noyee-dans-un-fosse-chateaurenard-6-aout-1746/ https://www.geneprovence.com/une-epileptique-noyee-dans-un-fosse-chateaurenard-6-aout-1746/#respond Fri, 16 Aug 2013 00:40:14 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=8819 "L'an susdit et le sixième jour dudit mois, en suite de l'ordonnance des sieurs officiers de la baronnie de ce lieu rendue ce jour d'huy a été inhumé dans le cimetière le corps de Marie Guibert du présent lieu, âgée d'environ 45 ans, fille de feu Jean Guibert et de feue Élizabeth Viguier, lequel corps a été tiré ce matin

L’article Une épileptique noyée dans un fossé (Châteaurenard, 6 août 1746) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

« L’an susdit et le sixième jour dudit mois, en suite de l’ordonnance des sieurs officiers de la baronnie de ce lieu rendue ce jour d’huy a été inhumé dans le cimetière le corps de Marie Guibert du présent lieu, âgée d’environ 45 ans, fille de feu Jean Guibert et de feue Élizabeth Viguier,
chateaurenard-meunierlequel corps a été tiré ce matin d’un fossé plein d’eau, où ladite Guibert s’est laissée tomber et étouffer par un effet de quelque accident d’épilepsie auquel elle était sujette,
et cette inhumation s’est faite en présence de Denis Guibert, son frère, et Pierre Mourgier, son beau-frère, qui ont dit être illiterrés. »

[DE VILLELLES curé]

  • Registre paroissial de Châteaurenard
  • Anecdote signalée par Jean-Raoul Jourdan
  • Illustration : Châteaurenard en 1792. Vue depuis le chemin de Saint-Remy, par Meunier, 1792. © Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, EST RESERVE VE-26 (S).

Faits divers de Châteaurenard

L’article Une épileptique noyée dans un fossé (Châteaurenard, 6 août 1746) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/une-epileptique-noyee-dans-un-fosse-chateaurenard-6-aout-1746/feed/ 0
La Loterie nationale et nos ancêtres https://www.geneprovence.com/loterie-nationale-et-nos-ancetres/ https://www.geneprovence.com/loterie-nationale-et-nos-ancetres/#respond Tue, 23 Jul 2013 20:44:53 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=8480 Un des gestes courants de la vie quotidienne qu'ont fait quantité de nos ancêtres est, comme aujourd'hui encore – quoique sous d'autres formes –, celui de participer à la Loterie nationale. L'actuelle Française des jeux est l'héritière de la Loterie nationale française, créée par décret le 22 juillet 1933.

L’article La Loterie nationale et nos ancêtres est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

michelangelo-caravage-argentUn des gestes courants de la vie quotidienne qu’ont fait quantité de nos ancêtres est, comme aujourd’hui encore – quoique sous d’autres formes –, celui de participer à la Loterie nationale. L’actuelle Française des jeux est l’héritière de la Loterie nationale française, créée par décret le 22 juillet 1933.
Mais sait-on que, avant cette période, on jouait déjà à la loterie depuis longtemps en France ?

La Loterie royale et ses ancêtres

L’organisation de jeux d’argent au niveau du royaume a été, dès la création de ces loteries, l’occasion d’importants revenus financiers pour le Trésor. Importée d’Italie par François Ier, le décret d’institution de la première loterie est signé à Châteaurenard en 1539. Elle porte le nom de blanque (italien blanca, « blanche »), d’après la couleur des billets distribués.

D’autres loteries sont organisées au cours des siècles suivants. À la fin du XVIIe siècle, une loterie pourtant le nom de Loterie de l’Hôtel de Ville est créée à Paris. Bien sûr, les sommes mises en jeu sont si importantes qu’elles attirent toute sorte de filous et de fraudeurs, à tel point que, pour se prémunir de ce danger, des peines dissuasives sont prononcées à leur égard, peines pouvant aller jusqu’à l’envoi aux galères.

Instituée sous Louis XVI le 30 juillet 1776, la Loterie royale rapporte à l’État jusqu’à 7 % de ses revenus, d’autant que celui-ci en fait alors un monopole. Ces sommes sont révélatrices du fait que quantité des habitants des diverses provinces de France, dont la Provence, participent alors à ces jeux, dans l’espoir d’acquérir une fortune rapide. La Loterie royale est supprimée, Révolution oblige, par arrêt du 25 brumaire II.

La Loterie nationale

Celle-ci ne mettra pas beaucoup de temps à revenir dans les habitudes des Français. Le 9 vendémiaire an VI, elle est rétablie et organisée par des « inspecteurs » au niveau de chaque département du pays. L’ordonnance du 24 février 1829 l’abolit ensuite dans 28 départements. la loi du 21 avril 1832 l’abolit partout, même si, étonnamment, on constate qu’elle est encore organisée dans certains lieux jusqu’au 1er janvier 1836.

Inspecteurs de la Loterie nationale dans les Bouches-du-Rhône

  • Madaye (an VI-an VIII)
  • Claude Villeneuve et Fauchier (an IX)
  • Claude Villeneuve et Bernard (an X)
  • Claude Villeneuve et Billon (an XI-an XIII)
  • Claude Villeneuve (1805-1821)
  • Beaudonnet (1821-1825)

Tout renseignement concernant ces hommes sont les bienvenus.

Illustration : Michelangelo Merisi da Caravaggio (1599-1600), San Luigi dei Francesi, Rome.

Vie quotidienne

L’article La Loterie nationale et nos ancêtres est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/loterie-nationale-et-nos-ancetres/feed/ 0
Victime d’un coup de feu (Châteaurenard, 7 octobre 1801) https://www.geneprovence.com/victime-dun-coup-de-feu-chateaurenard-7-octobre-1801/ https://www.geneprovence.com/victime-dun-coup-de-feu-chateaurenard-7-octobre-1801/#respond Mon, 02 Jul 2012 23:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=48 Du seizième jour du mois de vendémiaire l’an dix de la République française. Acte de décès de Michel Richard, décédé le jour d’hier à onze heures du soir âgé de soixante-trois ans, époux.

L’article Victime d’un coup de feu (Châteaurenard, 7 octobre 1801) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Du seizième jour du mois de vendémiaire l’an dix de la République française.
Acte de décès de Michel Richard, décédé le jour d’hier à onze heures du soir âgé de soixante-trois ans, époux.chateaurenard-03
Sur la présentation et remise du procès verbal en date du jour d’hier, dressé par le citoyen Aleron, juge de paix, et Rolland, officier de santé de cette dite commune, qui constate que ledit Michel Richard est mort à la suite d’un coup de feu.
Constaté par moi, Jean Joseph Muratory, adjoint du maire de cette commune de Châteaurenard, faisant les fonctions d’officier public de l’état civil, soussigné.
  • Registre d’état civil de Châteaurenard
  • Photographie : Le cours et la rue des Halles, à Châteaurenard, début XXe s.

L’article Victime d’un coup de feu (Châteaurenard, 7 octobre 1801) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/victime-dun-coup-de-feu-chateaurenard-7-octobre-1801/feed/ 0
Étouffé sous le sable (Châteaurenard, 31 octobre 1741) https://www.geneprovence.com/etouffe-sous-le-sable-chateaurenard-31-octobre-1741/ https://www.geneprovence.com/etouffe-sous-le-sable-chateaurenard-31-octobre-1741/#respond Thu, 31 May 2012 23:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=67 « L’an susdit et le trente et unième jour dud[it] mois [d’octobre], en suite de l’ordonnance des officiers de ce lieu, a été enterré dans le cimetière le corps d’Hyacinthe Veux, âgé de trente-six ans, travailleur originaire du lieu d’Aulan* en Dauphiné, habitant de ce lieu, marie de Marie Bouyer, qui, en creusant de l’arène*, a été étouffé par un monceau

L’article Étouffé sous le sable (Châteaurenard, 31 octobre 1741) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

« L’an susdit et le trente et unième jour dud[it] mois [d’octobre], en suite de l’ordonnance des officiers de ce lieu, a été enterré dans le cimetière le corps d’Hyacinthe Veux, âgé de trente-six ans, travailleur originaire du lieu d’Aulan* en Dauphiné, habitant de ce lieu, marie de Marie Bouyer, qui, en creusant de l’arène*, a été étouffé par un monceau de lad[ite] arène qui s’est éboulé sur luy, présens Joseph Veux, son frère, et Claude Juliard, qui ont dit être illitérés. »
[DE VILLELLES, curé]

chateaurenard-victor-hugo

  • Registre paroissial de Châteaurenard

* Aulan, dans la Drôme (code INSEE 26018).
** Au XVIIIe siècle, le terme « arène » désigne du sable ou du gravier. Il n’a alors pas, ou guère, le sens moderne de terrain d’amphithéâtre.

 

L’article Étouffé sous le sable (Châteaurenard, 31 octobre 1741) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/etouffe-sous-le-sable-chateaurenard-31-octobre-1741/feed/ 0