13 - Venelles Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-venelles/ 500 ans de faits divers en Provence Thu, 03 Jul 2025 15:12:11 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Venelles Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-venelles/ 32 32 Noyée ou assassinée ? (Venelles, 4 juillet 1713) https://www.geneprovence.com/noyee-ou-assassinee-venelles-4-juillet-1713/ https://www.geneprovence.com/noyee-ou-assassinee-venelles-4-juillet-1713/#respond Thu, 22 Aug 2013 00:05:19 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=8859 "Ce 4 juillet 1713, Anne Chiousse épouse de Jacques Latil, berger, a reçu la sepulture ecclésiastique dans le cimetière ;

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« Ce 4 juillet 1713, Anne Chiousse épouse de Jacques Latil, berger, a reçu la sepulture ecclésiastique dans le cimetière ;
Quoiqu’elle ait été trouvée noyée ce matin au grand puits qui est au-dessous le village au grand chemin allant à Puyricard au-dessus du pré du seigneur à cause qu’il m’est apparu par le verbal de justice qui en a été fait ce jourdhuy par le Lieutenant de juge de ce lieu, M. Monier et son greffier M. Clemens et par d’autres fortes apparences que si elle y a été trouvée morte, il faut qu’elle y ait glissé, ou qu’ayant été assassinée par quelque ennemy, en cas que cela soit, elle y a été précipitée par main étrangère et, comme au lieu d’avoir donné aucune marque de desespoir et de folie avant sa triste aventure avant-hier qui doit avoir été le dernier jour de sa vie, ayant entendu la sainte messe et le prône que je fis pendant icelle et vêpres l’après-midy.
Plût à Dieu qu’elle se fût dignement confessée et communiée comme du moins elle l’avait fait à la quinzaine de Pâques dernières ayant d’ailleurs consulté et reçu les ordres de Mgr mon superieur Mr l’Abbé de Fourbin, mon grand Vicaire, je l’ai enterrée à notre cimetière. »
[Joseph D’Hautier, vicaire, Ambroise, secondaire.]
  • Registre paroissial de Venelles, Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  • Anecdote transmise par Christian Gramondi.
  • Photographie : Vue générale de Venelles. DR.

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Étouffée dans un cloaque (Venelles, 7 mai 1765) https://www.geneprovence.com/etouffee-dans-un-cloaque-venelles-7-mai-1765/ https://www.geneprovence.com/etouffee-dans-un-cloaque-venelles-7-mai-1765/#respond Thu, 01 Nov 2007 16:00:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=938 Registres paroissiaux de VenellesTexte transmis par Céline Fontaine« La nommée Tante Marguerite, originaire de Savoye, a été trouvée étouffée dans un cloaque hier et a été inhumée ce jourd'hui par ordonnance de Me Aillaud, juge de Montravail ; à son convoi ont assisté quelques paisans qui s'étoient [proposés] à porter son cadavre, tous illitérés.

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« La nommée Tante Marguerite, originaire de Savoye, a été trouvée étouffée dans un cloaque hier et a été inhumée ce jourd’hui par ordonnance de Me Aillaud, juge de Montravail ; à son convoi ont assisté quelques paisans qui s’étoient [proposés] à porter son cadavre, tous illitérés.
Ce huit may mille sept cent soixante cinq, de ce enquis. »
[Janety curé]
  • Registres paroissiaux de Venelles.
  • Texte transmis par Céline Fontaine.

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Guéri ou pas ? (Aix-en-Provence, 3 octobre 1776) https://www.geneprovence.com/gueri-ou-pas-aix-en-provence-3-octobre-1776/ https://www.geneprovence.com/gueri-ou-pas-aix-en-provence-3-octobre-1776/#respond Sun, 01 Jul 2007 01:15:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=986 "Au […] bureau [de police], sieur Estiene Longis, ancien officier d'infanterie, du lieu de Cassis, a exposé que, au commencement du mois d'août dernier, se trouvant à Aix, il fut appelé de la part du sieur Bajolle et de sa femme, boulanger de cette ville, par la voie du sieur abbé André, secondaire du lieu de Venelles, qui se trouvait

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« Au […] bureau [de police], sieur Estiene Longis, ancien officier d’infanterie, du lieu de Cassis, a exposé que, au commencement du mois d’août dernier, se trouvant à Aix, il fut appelé de la part du sieur Bajolle et de sa femme, boulanger de cette ville, par la voie du sieur abbé André, secondaire du lieu de Venelles, qui se trouvait aussi à Aix, visiter leur fils malade ;
John Singer Sargent (1856-1925), Olimpio Fusco, 1905.
John Singer Sargent (1856-1925), Olimpio Fusco, 1905.
Qu’il se porta chez le sieur Bajolle et y trouva la demoiselle sa femme qui lui montra son fils, âgé d’environ vingt ans, attaqué de douleurs depuis trois ans à la hanche, au genou et au pied gauches, ne pouvant ni dormir, ni manger, et dans un état des plus douloureux ;
Qu’il convint avec la demoiselle Bajolle de deux louis pour guérir son fils de ses douleurs ;
Qu’il l’a visité pendant vingt-six jours et lui a appliqué des remèdes, que, même, le troisième jour de ses visites, le dit Bajolle père s’y étant trouvé lui laissa continuer ses remèdes et le pria d’avoir la bonté de dire à son fils qui si, après avoir été guéri, il continuait de veiller comme il avait fait, il se faisait traiter inutilement, ce que lui, exposant, ayant dit audit Bajolle fils, il continua sa visite et appliqua ses médicaments au vu et su dudit Bajolle père et, après vingt-six jours de traitement, ledit Bajolle fils fut guéri entièrement de ses douleurs puisqu’il déclara, en présence du sieur abbé André et de la nommée Espariat, veuve Archange, qu’il n’en avait plus aucune, qu’il était en état d’aller à la chasse, qu’il mangeait et dormait bien et que, même lui, exposant, lui ayant demandé s’il était bien guéri de ses douleurs qu’il eut à le lui dire, ledit Bajolle fils l’assura qu’il n’en ressentait plus aucune ;
Après cela, il demanda son paiement à la demoiselle Bajolle qui a refusé jusqu’à aujourd’hui de le satisfaire.
La demoiselle Bajolle, ayant comparu tant pour elle que pour son mari qu’elle a dit être occupé, a dit et convenu d’avoir traité avec le sieur Longis pour la somme de quarante-huit livres s’il guérissait son fils mais que, n’étant pas guéri, elle ne doit pas être obligée, ni son mari, à les payer.
Le sieur Longis a répliqué que le fils de la demoiselle Bajolle était attaqué de deux maladies : l’une d’avoir la jambe froide et presque morte, et l’autre d’avoir des douleurs par tout le corps, qu’il avait promis de le guérir de ses douleurs, mais non pas de lui remettre sa jambe et qu’ainsi, le fils lui ayant assuré et pardevant lesdits témoins qu’il se trouvait entièrement sans douleurs, il était juste qu’il fût payé des quarante-huit livres dont on était convenu.
Les témoins ayant été mandés et ouïs.
Nous, maire, consuls et assesseurs lieutenants généraux de police, ouï le p[rocureur] d[e] l[a] c[ommune], faisant droit à la demande du sieur Longis, avons condamné ledit Bajolle, boulanger, à payer dans trois jours audit Longis la somme de vingt-quatre livres pour tous soins, peines et médicaments qu’il a fournis au traitement dudit Bajolle fils pendant vingt-six jours, avons condamné ledit Bajolle aux dépens, et notre ordonnance sera exécutée nonobstant oppositions et appellations quelconques et sans y préjudicier.
  • Archives communales d’Aix-en-Provence, FF95.

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Tremblements de terre en Provence https://www.geneprovence.com/tremblements-de-terre-en-provence/ https://www.geneprovence.com/tremblements-de-terre-en-provence/#comments Sun, 01 Apr 2007 10:26:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1029 Les principaux tremblements de terre en Provence : 13 décembre 1509 : Rive droite de la Durance. Épicentre : Manosque (04). Dégâts importants. La sécheresse avait été si forte que les sources avaient tari et elles ne recommencèrent à couler qu'en janvier 1510. 15 février 1644 : De Nice à La Viste (près de Marseille). Épicentre : Châteauneuf d'Entraunes (06).

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Les principaux tremblements de terre en Provence :

  • salon-rue-d-avignon-tremble13 décembre 1509 : Rive droite de la Durance. Épicentre : Manosque (04). Dégâts importants. La sécheresse avait été si forte que les sources avaient tari et elles ne recommencèrent à couler qu’en janvier 1510.
  • 15 février 1644 : De Nice à La Viste (près de Marseille). Épicentre : Châteauneuf d’Entraunes (06). Six secousses dont une de six secondes. Faible ressenti à Marseille.
  • 5 août 1708 : Fort séisme à Manosque (04) du même type que celui de 1509. Ressenti dans le Lubéron. Très gros dégâts à Manosque, pas de victime.
  • 1754 : Colmars (04) : La fontaine intermittente éprouve des anomalie.
  • 1er novembre 1755 : Fort séisme à Lisbonne (Portugal). La Provence dans son ensemble ressent la secousse. Le même jour, vers 16h00, M. de Villeneuve-Vauclause, en marchant sur ses terres de Saint-Auban (83), remarque que les eaux d’une source située au pied d’une colline face au village sortent troubles et agitées. Le lendemain, tout rentre dans l’ordre.
  • 2 avril 1808 : Séisme de Marseille à Antibes (06) entre 17h30 et 18h00. Fort sur la Côte-d’Azur, plus modéré à Marseille.
  • 19 mars 1812 : Destruction de Beaumont (84). Grande détonation à minuit. Forts balancements. 2h00 : Secousse fatale. Les répliques se poursuivent jusqu’au 2 juin. Séisme ressenti dans tout le Lubéron. Légère secousse à Marseille. Deux raz-de-marée cette année dans le port de la cité phocéenne.
  • 16 septembre 1813 : Légère secousse à Marseille à 10h30.
  • mars 1817 : Tremblement fréquents dans tout le sud de l’Europe.
  • 23 février 1818 : Légères secousses à Marseille (19h00).
  • 24 février 1818 : Légères secousses à Marseille (11h00) et à Aix (11h10).
  • 1831 : Séisme à Nice.
  • 1854 : Séisme à Nice.
  • 23 février 1887 : Fort séisme en Ligurie (Italie). Ressenti jusqu’au Languedoc. Balancements en Haute-Provence. 6° sur l’échelle de Richter. Une dizaine de morts dans le sud-est de la France (600 en Italie).
  • 11 juin 1909 : Fort séisme sur la Provence. Épicentre : Lambesc, Saint-Cannat. Cinq villages détruits, plusieurs fortements endommagés (Venelles, Rognes, Lambesc, Saint-Cannat, Salon, Vernègues). Ressenti dans toute la Basse-Provence. 6,2° sur l’échelle de Richter. 46 morts, 250 blessés.

Photographie : Une rue de Salon-de-Provence après le tremblement de terre du 11 juin 1909. DR.

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Le sieur Tomps a-t-il été volé ? (Venelles, 29 mars 1873) https://www.geneprovence.com/le-sieur-tomps-a-t-il-ete-vole-venelles-29-mars-1873/ https://www.geneprovence.com/le-sieur-tomps-a-t-il-ete-vole-venelles-29-mars-1873/#respond Fri, 09 Feb 2007 19:06:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1088 Sources : Archives communales d'Aix-en-Provence, I1-15, n°226 et sq. L’an mil huit cent, etc. Pardevant nous, Monge Hippolyte, commissaire de police, etc.

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  • Sources : Archives communales d’Aix-en-Provence, I1-15, n°226 et sq.
L’an mil huit cent, etc.
Pardevant nous, Monge Hippolyte, commissaire de police, etc.
Il s’est présenté le sieur Boucherelle Henri, âgé de 47 ans, négociant à Avignon, rue Hercule, n°6, lequel a déclaré ce qui suit :
« Le sieur Tomps Jean, âgé de 28 ans, né à Garros (Haute-Garonne) et marchand ambulant dont je suis le fournisseur prétend qu’on lui a volé dans la nuit du 29 au 30 courant, à Venelles (Bouches-du-Rhône), où il était de passage avec ses deux frères et un domestique qui lui prêtent leur concours à l’occasion de son commerce, 6.000 francs, composés de 116 billets de banque de 20 et 25 francs, et le reste de pièces d’or et d’argent, le tout contenu dans un grand porte-monnaie déposé dans le coffre placé derrière la voiture du sieur Jean Tomps et qui stationnait sur la voie publique au dit Venelles. Il est à remarquer que ce vol aurait eu lieu tandis que le domestique qui accompagne les frères Tomps était couché sur la voiture dont le coffre a été fracturé et qu’un chien de garde se trouvait dans la voiture, sans que ce dernier ait donné le moindre éveil et sans que le premier ait rien entendu. Est-il vrai, d’ailleurs, que le porte-monnaie était renfermé dans le coffre en question? Il est à remarquer, d’autre part, que dans le courant de la semaine dernière, Jean Tomps m’écrivait de Forcalquier (Basses-Alpes) de façon à m’autoriser à venir à Aix toucher l’argent afférent à des fournitures de toile et me faisait la demande de nouvelles marchandises et c’est au moment où l’argent est nécessaire pour se libérer envers moi de ce qu’il me doit que Jean Tomps se prétend volé. J’ajoute que ce dernier n’avait jamais disposé d’une somme aussi importante. »
(La suite après l’image…)

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Nous, Commissaire de police, avons entendu le sieur Tomps, Jean, âgé de 28 ans, né à Garros (Haute-Garonne), arrondissement de Saint-Gaudens, marchand ambulant, fils de Pierre et de Jeanne Marie, célibataire, sans domicile fixe, et il affirme, malgré toutes les présomptions résultant des dires de son fournisseur, qu’on lui a volé le porte-monnaie dont il s’agit; il ajoute qu’il s’entendra néanmoins avec sa famille, demeurant à Garros (Haute-Garonne) et qui possède un avoir de 15.000 francs pour désintéresser dans une certaine mesure le fournisseur, il consent même à suivre ce dernier à Avignon où il attendra la réponse de la famille Tomps à une lettre qu’elle recevra bientôt de la part de M. Boucherelle.
Les sieurs Tomps Barthélemy, âgé de 21 ans, et Tomps François, âgé de 24 ans, frères de Jean Tomps, lequel a la direction du commerce auquel il se livre avec les premiers, et le nommé Bertrand Desplan, âgé de 16 ans, né à Fonssac (Haute-Garonne), attaché comme domestique au service des dénommés, affirment que le vol dont se plaint Jean Tomps est réel, et le domestique Bertrand constata le premier l’effraction du cadenas destiné à assujettir la barre de fer qui protège le coffre où se trouvait le porte-feuille. Ils disent que leur chien n’aboie pas et que le vol a eu lieu dans la nuit alors que le domestique dormait profondément.
De tout quoi, nous avons dressé le présent procès-verbal.
Fait à Aix, etc.

L’an mil huit cent, etc.
Pardevant nous, Monge Hippolyte, commissaire de police, etc.
S’est présenté le sieur Tomps Jean, âgé de 28 ans, marchand ambulant, né à Garros (Haute-Garonne), arrondissement de Saint-Gaudens, lequel a déclaré ce qui suit :
« Je suis arrivé à Venelles, canton d’Aix, à l’occasion de mon commerce de marchand de toile, avec mes deux frères et mon domestique. Hier soir, en rentrant dans l’auberge où nous sommes logés, j’avais laissé ma voiture sur la voie publique. Toutefois, selon son habitude, mon domestique était couché la nuit dernière sur le devant de celle-ci. Ce matin, le domestique m’a annoncé qu’il venait de constater que l’on avait fracturé le coffre placé derrière la dite voiture et où j’avais déposé un portefeuille en maroquin renfermant 116 billets de banque de 20 à 25 francs et des pièces d’or et d’argent, le tout représentant la somme de 6.000 francs. Je me suis rendu de suite à l’endroit où stationnait ma voiture et j’ai constaté qu’on avait tordu une barre de fer destinée à fermer ledit coffre et qu’après avoir même supprimé le cadenas qui y est adapté, on avait ouvert le coffre contenant les valeurs et les pièces d’or et d’argent en question, et qu’on avait volé le portefeuille; je n’ai conçu aucun soupçon. »
Le domestique du déclarant, le sieur Bertrand Desplan, âgé de 16 ans, né à Fousac (Haute-Garonne), déclare qu’il a constaté le premier l’effraction du cadenas, destiné à assujettir la barre de fer qui protège le coffre où se trouvait le portefeuille.
Quant aux frères du plaignant, les nommés Tomps Barthélemy, âgé de 21 ans, et Tomps François, âgé de 24 ans, ce dernier s’était éloigné depuis la veille du vol pour aller colporter de la part de Jean Tomps, qui dirige le commerce des marchandises, dans les environs de Venelles et l’autre était couché dans la même chambre que son frère, Jean Tomps, la nuit du vol dont il s’agit.
Nous, Commissaire de police, nous sommes livré à toutes investigations nécessaires, mais infructueusement jusqu’ici.
De tout quoi, nous avons dressé le présent procès-verbal.
Fait à Aix, etc.
  • Photographie : Venelles. DR.

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Les maires de Venelles (Bouches-du-Rhône) https://www.geneprovence.com/les-maires-de-venelles-bouches-du-rhone/ https://www.geneprovence.com/les-maires-de-venelles-bouches-du-rhone/#respond Fri, 09 Feb 2007 10:54:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1092 XVIIIe siècle Louis LAURIN (14/02/1790-14/11/1790) Barthélemy LATOUR (14/11/1790-24/01/1815 ; 30/04/1815-15/06/1815) XIXe siècle Michel Gabriel d'ALBERT SAINT HIPPOLYTE (24/01/1815-30/04/1815 ; 15/06/1815-30/07/1821) Louis ROSSIGNOL (30/07/1821-10/09/1830 ; 26/09/1830-12/12/1831) Stanislas CARLE (10/09/1830-26/09/1830 ; 12/12/1831-12/01/1835) André BAJOLLE (12/01/1835-15/01/1836 ; 07/11/1846-18/04/1852) Pascal ALBERT (15/01/1836-19/09/1837) Casimir LAURIN (19/09/1837-03/09/1842 ;

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XVIIIe siècle

  • Louis LAURIN (14/02/1790-14/11/1790)
  • Barthélemy LATOUR (14/11/1790-24/01/1815 ; 30/04/1815-15/06/1815)

XIXe siècle

  • Michel Gabriel d’ALBERT SAINT HIPPOLYTE (24/01/1815-30/04/1815 ; 15/06/1815-30/07/1821)
  • Louis ROSSIGNOL (30/07/1821-10/09/1830 ; 26/09/1830-12/12/1831)
  • Stanislas CARLE (10/09/1830-26/09/1830 ; 12/12/1831-12/01/1835)
  • André BAJOLLE (12/01/1835-15/01/1836 ; 07/11/1846-18/04/1852)
  • Pascal ALBERT (15/01/1836-19/09/1837)
  • Casimir LAURIN (19/09/1837-03/09/1842 ; 30/03/1854-07/09/1865)
  • Louis MAGNAN (03/09/1842-07/11/1846)
  • Jean-Baptiste MATHIEU (18/04/1852-30/03/1854)
  • Louis Félix CHABAUD (07/09/1865-06/09/1870)
  • Eugène BAJOLLE (06/09/1870-30/06/1872)
  • Hippolyte LAURIN (30/06/1872-23/02/1873)
  • Pierre LAUTIER (23/02/1873-28/02/1874)
  • Pierre BEAUVOIS (28/02/1874-26/03/1876)
  • Isidore BAJOLLE (26/03/1876-21/01/1878)
  • Hippolyte CHIEUSSE (21/01/1878-29/08/1880)
  • Gustave BERNARD (29/08/1880-12/02/1882)
  • Maximim BERNARD (12/02/1882-18/05/1884)
  • Joachim COULET (18/05/1884-03/06/1888)
  • Pierre CLÉMENT (03/06/1888-14/12/1895)
  • François AMAYENC (14/12/1895-17/05/1896)
  • Amédée SIGNORET (17/05/1896-24/10/1920)

XXe siècle

  • Arsène COSTE (24/10/1920-23/03/1940)
  • Émile POUSSEL (23/03/1940-06/05/1945)
  • Alexandre BLANC (06/05/1945-31/10/1947)
  • Eugène FOSSE (31/10/1947-07/05/1953)
  • Marius TRUCY (07/05/1953-27/03/1971)
  • Robert DALLA-BARATTA (27/03/1971-26/11/1977)
  • Maurice DAUGE (26/11/1977-19/03/1989)
  • Pierre MORBELLI (19/03/1989-18/03/2001)

XXIe siècle

  • Jean-Pierre SAEZ (18/03/2001-30/03/2014)
  • Robert CHARDON (30/03/2014-…)

 

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Venelles au XIXe siècle https://www.geneprovence.com/venelles-au-xixe-siecle/ https://www.geneprovence.com/venelles-au-xixe-siecle/#comments Tue, 31 Oct 2006 08:47:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1387 Si le site de Venelles fut occupé dès la période gallo-romaine, peu de documents nous renseignent sur la période précédant le XIe siècle. En ce temps, Venelles était dénommée Venenna (1014), puis Velenna (XIe siècle), enfin Venellae (1200), ancêtre de la forme plurielle actuelle : Venelles.

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Si le site de Venelles fut occupé dès la période gallo-romaine, peu de documents nous renseignent sur la période précédant le XIe siècle. En ce temps, Venelles était dénommée Venenna (1014), puis Velenna (XIe siècle), enfin Venellae (1200), ancêtre de la forme plurielle actuelle : Venelles. C’est sans doute au lieu-dit le Castellas que se trouvait le castrum érigé avant le XIe siècle. Un autre castrum, construit sur une hauteur dominant les vallées de l’Arc et de la Durance, est cité en 1200.
Les chartes du XIe siècle attestent de l’existence de deux églises à Venelles : l’une à Velenna vetuta dépendait du chapitre, l’autre, à Velenna nova, de Saint-Victor.
La haute seigneurie appartenant aux Hospitaliers d’Aix fut vendue en 1192 au comte Alphonse I Charles dont la famille la transmit en 1291 à l’archevêque Rostang de Noves. Elle revint ensuite à la couronne, puis concédée en 1237 par le comte Raymond à la famille Artaudi. On ne connaît pas précisément l’évolution de ces familles et, par là même, de cette seigneurie. Tout juste sait-on que Venelles comprenait en 1785 plusieurs fiefs : Venelles appartenait à Joseph Alphonse de Caussiny, baron de Valbelle, Arnayon appartenait à Le Blanc de Castillon, procureur général, Fontcuberte à Bertrand, avocat. Enfin, Montravail appartenait à d’Albert.
À la Révolution, Venelles fut décrétée commune du district d’Aix-en-Provence et du canton de Peyrolles (1790). En l’an X, elle passa au canton d’Aix-Nord.

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La population de Venelles au XIXe siècle

La population venelloise a régulièrement décru au cours du XIXe siècle. Il faudra attendre la deuxième moitié du XXe siècle pour voir le commune passer au-dessus de ses chiffres du XIXe siècle et connaître aujourd’hui une démographie très importante (7.553 habitants en 1999). On notera que la population des campagnes est, elle, restée stable. C’est la population du village même qui l’a progressivement déserté, pour atteindre le nombre de 80 seulement en 1926 et même en 1931.

1820185119111926
Population totale8331753511514
Population agglomérée43310780
Population éparse400404434

L’explication de cette différence entre population agglomérée et éparse tient au fait que le village de Venelles était sur sa colline, à l’écart des voies de communication (route Aix-Meyrargues). Pour cette raison, c’est le quartier des Logis (centre) qui a profité de l’apport d’habitants. Peu à peu d’autres quartiers se sont développés, notamment les Logissons, plus au sud. Dans les années 1830, le comte de Villeneuve, dans sa Statistique des Bouches-du-Rhône, décrivait les habitants de Venelles comme « uniquement occupés des travaux agricoles. Ces occupations les rendent peu communicatifs et peu désireux de savoir ce qui se passe autour d’eux ; mais ils vivent dans la plus grande union, et leurs moeurs sont simples et régulières2. »

Hygiène et santé

Venelles n’a pas subi d’épidémie notable au cours du XIXe siècle. Le service médical était assuré par un médecin d’Aix.

Éducation

Les renseignements concernant l’instruction à Venelles au XIXe siècle sont assez épars. Nous nous contenterons de préciser que, comme dans la plupart des communes, on trouvait à Venelles une école de garçons et une de filles. Au début du XXe siècle, 23 garçons étaient scolarisés et 15 filles.

Emploi

Comme le comte de Villeneuve le précisait plus haut, Venelles est globalement une commune de cultivateurs. En 1851, voici les chiffres que le recensement permet de dégager :
97 propriétaires-cultivateurs, 15 fermiers propriétaires, 50 journaliers propriétaires, 14 fermiers, 4 métayers, 35 journaliers hommes et 47 journalières femmes, et 45 domestiques. En somme, l’image d’une société rurale commune à de nombreux villages de Provence.

Assistance publique

Outre le fait que les Venellois s’étaient constitué une mutuelle agricole-incendie, une coopérative de boulangerie et une coopérative vinicole, ils possédaient aussi un bureau de bienfaisance. Les primes dépensées en 1927 permettent de se faire une idée des cas sociaux auxquels ce bureau avait à faire face : 500 F pour les enfants assistés, 700 F pour les aliénés, 120 F pour l’assistance médicale, 516 F pour les vieillards, 120 F pour les familles nombreuses, 140 F pour les femmes en couches et 300 F pour les primes à la natalité.

Religion et politique

La population de Venelles était dans une grande majorité catholique. Un curé desservait le culte. La paroisse dépendait du doyenné de Saint-Sauveur d’Aix. On trouvait aussi quelques protestants, qui étaient visités par le pasteur d’Aix.
Au niveau politique, nous citerons les chiffres de deux élections législatives :

18771910
Rigaud80 voix48,5%Baron59 voix44,4%
Locroy85 voix51,5%Lefèvre74 voix55,6%
venelles-panorama

Économie

Les efforts menés au cours du XIXe siècle ont permis l’extension des surfaces cultivables dans la commune. De 992 hectares cultivables en 1864, on est passé à 1.139 hectares en 1912. Dans le même temps, la surface des terres labourables est passée de 389 hectares à 1.027 hectares. Ce développement des cultures a profité essentiellement aux céréales (555 hectares en 1912), aux plantes fourragères (38 hectares), à la pomme de terre (15 hectares) et aux prairies artificielles (22 hectares).
En revanche, la culture de la vigne a reculé (de 482 à 75 hectares) ainsi que celle des oliviers et des amandiers (83 à 18). Les paysages ont donc sensiblement changé à Venelles au cours des décennies de ce siècle.
En 1912, on produisait tout de même à Venelles dix quintaux d’olives, deux cents d’amandes et cent de feuilles de mûriers.
Il convient, lorsque l’on parle de l’économie à Venelles, d’évoquer le terrible tremblement de terre de 1909 qui a causé de grands dommages et la destruction de l’église de Venelles-le-Haut, ainsi que du presbytère. Heureusement, aucune victime n’y fut déplorée, alors qu’une cinquantaine de personnes perdirent la vie dans la zone touchée.

Les animaux

Il n’y a rien à signaler sur cette question, l’élevage étant, à Venelles, quasiment insignifiant, comme dans la plupart des communes du pays d’Aix.

Notes

  1. Ce chiffre de 833 se divise ainsi : village : 433 ; Saint-Hippolyte : 24 (dont château : 6, ferme : 10, tuilerie : 8) ; les Logissons : 32 ; Gaye (aujourd’hui Gailles) : 28 ; les Logis : 138 ; maisons de campagne disséminées : 178.
  2. « Statistiques des Bouches-du-Rhône », p.879.

Images

  1. Vue générale au début du XXe siècle. DR.
  2. Le moulin de Venelles. DR.
  3. Venelles, vue générale. DR.

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