83 - Seyne-sur-Mer (La) Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/83-seyne-sur-mer-la/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 06 Jul 2025 13:55:58 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 83 - Seyne-sur-Mer (La) Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/83-seyne-sur-mer-la/ 32 32 Deux vies brisées par la mer (La Seyne-sur-Mer, 5 juin 1868) https://www.geneprovence.com/deux-vies-brisees-par-la-mer-la-seyne-sur-mer-5-juin-1868/ https://www.geneprovence.com/deux-vies-brisees-par-la-mer-la-seyne-sur-mer-5-juin-1868/#respond Sun, 06 Jul 2025 13:55:58 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25865 L’été 1868 apporta son lot de drames à La Seyne-sur-Mer (Var). Le 5 juin, un incident bouleversa la tranquillité de la plage de la Chapelle des Morts. M. Pellissier, un instituteur, découvrit qu’un…

L’article Deux vies brisées par la mer (La Seyne-sur-Mer, 5 juin 1868) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

L’été 1868 apporta son lot de drames à La Seyne-sur-Mer (Var). Le 5 juin, un incident bouleversa la tranquillité de la plage de la Chapelle des Morts. M. Pellissier, un instituteur, découvrit qu’un autre baigneur avait disparu. Ses vêtements, restés sur le rivage, témoignaient d’une présence récente. Inquiet, Pellissier entreprit des recherches. Il plongea à plusieurs reprises. Finalement, il retrouva le corps inanimé de l’homme. La victime serait Jean-Baptiste Aimé Gibert, 47 ans, un boulanger local originaire de Castellane. Son décès fut attribué à une imprudence ou un malaise soudain.
Ce même jour, un autre drame se joua au port. Un ouvrier italien, C., y prenait un bain. Ce dernier se baignait juste après avoir mangé. Malheureusement, une mauvaise digestion, conjuguée à une paralysie subite, lui fut fatale. Son identité n’a pas pu être établie.
  • Source : Le Petit Marseillais, 9 juin 1868, p. 2.

L’article Deux vies brisées par la mer (La Seyne-sur-Mer, 5 juin 1868) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/deux-vies-brisees-par-la-mer-la-seyne-sur-mer-5-juin-1868/feed/ 0
Le réchaud de Monsieur Liautaud (La Seyne-sur-Mer, 7 mai 1895) https://www.geneprovence.com/le-rechaud-de-monsieur-liautaud-la-seyne-sur-mer-7-mai-1895/ https://www.geneprovence.com/le-rechaud-de-monsieur-liautaud-la-seyne-sur-mer-7-mai-1895/#respond Sat, 03 May 2025 05:30:55 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=25240 Victor-Marius Liautaud était né à La Seyne-sur-Mer (Var) dans le courant de l’année 1842 et, au moment de notre histoire, le 7 mai 1895, il vivait dans cette même commune,…

L’article Le réchaud de Monsieur Liautaud (La Seyne-sur-Mer, 7 mai 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Victor-Marius Liautaud était né à La Seyne-sur-Mer (Var) dans le courant de l’année 1842 et, au moment de notre histoire, le 7 mai 1895, il vivait dans cette même commune, place Noël-Verlaque. Âgé de 53 ans, il était veuf de Joséphine Prat et exerçait la profession de marchand de vins, ayant un temps été contre-maître aux Forges-et-Chantiers.
On le retrouva mort le 7 mai. Il s’était suicidé à l’aide d’un réchaud de charbon. Pour mettre son projet à exécution, il s’était rendu le matin, une heure plus tôt, dans une maison de campagne qu’il possédait au quartier de la Loïde.
C’est son fils qui l’avait trouvé vers 13 heures en allant le rejoindre.
Les causes de son suicide furent attribuées au mauvais état dans lequel se trouvaient ses affaires professionnelles. En en finissant avec la vie, il laissait trois enfants.
  • Source : La République du Var, 10 mai 1895, p. 3.
  • État civil de la ville de La Seyne-sur-Mer, année 1895, acte no 134, Archives départementales du Var, 7 E 133/74.

L’article Le réchaud de Monsieur Liautaud (La Seyne-sur-Mer, 7 mai 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/le-rechaud-de-monsieur-liautaud-la-seyne-sur-mer-7-mai-1895/feed/ 0
Drame en mer (Toulon, 29 avril 1895) https://www.geneprovence.com/drame-en-mer-toulon-29-avril-1895/ https://www.geneprovence.com/drame-en-mer-toulon-29-avril-1895/#respond Thu, 12 Dec 2024 05:30:50 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23634 Une promenade en rade Honoré Estienne, propriétaire du Restaurant Français, une physionomie toulonnaise bien connue, possédait depuis environ un mois un très joli bateau de plaisance ponté, nommé le Volage,…

L’article Drame en mer (Toulon, 29 avril 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Une promenade en rade

Honoré Estienne, propriétaire du Restaurant Français, une physionomie toulonnaise bien connue, possédait depuis environ un mois un très joli bateau de plaisance ponté, nommé le Volage, récemment construit à Marseille, et avec lequel il faisait de fréquentes promenades en rade. Lundi 29 avril 1895, il partit à 14h30 pour aller jusqu’à La Seyne. La brise d’ouest soufflait assez fraîche. Le temps était magnifique pour pareille promenade. M. Estienne avait avec lui son chef cuisinier François, quatre étudiants en médecine, MM. Ritz, Maunier, Duchêne et Trottman, pensionnaires de son restaurant, et le mousse du bord, Vincent Morella.

Mises en garde ignorées

Au moment où le Volage quittait le garage des yachts de la Société Nautique, un ami voyant les sept personnes à bord, interpella M. Estienne :
« As-tu pris tes bouées de sauvetage ?
— Je n’en ai pas besoin », répondit-il en riant. Et comme il doublait l’embarcadère des bateaux des Sablettes, un vieux bonhomme qui pêchait dans les eaux de la darse lui demanda en plaisantant s’il avait fait son testament.
Poussé par la brise, le Volage sortit rapidement de la darse vieille, franchit la passe et prit le large en rade, se dirigeant vers la digue. Le voyage fut très gai, le mousse était à la barre. À maintes reprises M. Estienne pria les jeunes gens de ne pas rester sur le pont car ils gênaient les manœuvres, mais eux se trouvant mieux là persistèrent à y rester.
Enfin on arriva à La Seyne, le bateau fut amarré à quai, et tandis que le mousse allait faire une commission, on s’amusa à jouer à la roulette et l’étudiant Ritz invita ses cinq compagnons à se rafraîchir. Comme l’un d’entre eux lui demanda la raison de cette gaieté inattendue, il répondit que, arrivé de permission de Pâques huit jours plus tôt, il attendait quelque chose de sa famille.
Puis on revint vers Toulon. Le Volage poussé par la brise d’ouest filait à présent vent arrière.
« Ne restez pas sur le pont ! » dit encore à plusieurs reprises M. Estienne. Mais les jeunes gens ne voulurent encore rien entendre.

Le drame : le chavirage du Volage

Vers 16h30, comme on était à la hauteur du Bois-Sacré, une forte rizée souffla soudain, le bateau tréloucha, le palan du gui se cassa et le Volage chavira. À six cents mètres environ de là, entre les coffres 16 et 18, était mouillé le yacht anglais Rona, appartenant à M. Wood. L’homme de quart vit l’accident et donna l’alarme. En un clin d’œil, l’équipage, qui prenait son repas du soir, sauta dans la chaloupe à vapeur qui se trouvait sous les tangons, on y jeta des vêtements de rechange et elle se dirigea sur le Volage qui était demeuré couché sur babord.
Le patron Bianqui, des Mouissèques, qui quelques minutes auparavant était passé à côté du Volage avec son bateau la Volonté de Dieu revint aussitôt sur les lieux en même temps que quatre jeunes gens qui, se trouvant sur la côte, prirent au hasard un bateau amarré à terre et se portèrent au secours des naufragés.
Ceux-ci se tenaient toujours près du bateau dont la coque leur donnait un appui sérieux. Le mousse Vincent, dit le Vichou, âgé de 17 ans, ne perdit pas son sang-froid et donna des conseils à tous. L’eau était glacée et durant environ vingt minutes – vingt siècles –, les sept malheureux demeurèrent ainsi dans l’eau, gênés dans leurs mouvements par leurs vêtements dont ils n’avaient pas le temps de se débarrasser.
L’un des étudiants, Maunier, qui ne savait qu’à peine nager, se cramponna au gui et fit des signaux de détresse. Son camarade Ritz qui était à côté du mousse, fit un moment la planche, mais il ne savait pas nager et comme il se redressa pour se retenir à la quille du Volage, ses forces l’abandonnèrent et, saisi par le froid, il poussa un faible cri, suprême appel de secours, puis il se laissa couler à pic. Le Vichou le vit disparaître sans pouvoir lui porter secours. Le froid le paralysait et il n’avait même pas la force de parler.

Les secours héroïques

Enfin les secours arrivèrent. Le patron Bianqui recueillit successivement le cuisinier François qui, lui aussi, avait conservé tout son sang-froid, Estienne, Trottman, Duchêne et Vincent, tandis que la chaloupe du Rona recueillait Maunier. Celui-ci fut en un instant dépouillé de ses vêtements et revêtu d’un chaud costume de marin anglais puis le Volage, pris à la remorque et vidé en un clin d’œil, on regagna le Rona où Maunier fut l’objet des soins les plus dévoués. À 18 heures, la chaloupe remorquant le Volage remis à flot ramenait les naufragés à Toulon.
De ce temps, la Volonté de Dieu avait transporté dans une guinguette près du Bois-Sacré M. Estienne et ses quatre compagnons qui reçurent des secours empressés. On lui donna du linge, on alluma un grand feu et ce n’est qu’une fois qu’il fut complètement remis qu’on le laissa repartir pour Toulon où une voiture le ramena vers 20 heures.
Jusqu’au moment où ils furent recueillis à bord de la Volonté de Dieu, les trois étudiants ignorèrent la mort terrible de leur jeune camarade dont le chapeau de paille était demeuré au-dessus des flots. Le mousse, comprenant que tout secours était inutile, avait, avec une rare présence d’esprit, caché le triste événement qui aurait pu effrayer et paralyser ses camarades.

L’émotion générale

Ce drame, dont la nouvelle s’était répandue en ville dans la soirée, dès 18 heures, émotionna profondément la population toulonnaise qui se rendit au quai, avide de détails sur cet accident qui avait coûté la vie à un jeune homme plein d’avenir. Celui-ci se nommait Jules-Joseph Ritz, était né à Vichy (Allier) le 26 janvier 1874. Il était étudiant en médecine à l’hôpital principal de la marine de Toulon depuis le 10 novembre 1894. Il était bachelier ès-sciences depuis le 27 juillet 1894 et bachelier ès-lettres du 6 novembre 1894.
M. Estienne dut s’aliter après le drame. Il passa une nuit très agitée, en proie à une violente fièvre qui lui causa de nombreux accès de délire. Au petit matin, en revanche, son état s’était amélioré.
Aussitôt informé du drame, le père de la victime, M. Ritz arriva à Toulon le lendemain, 30 avril, et fut reçu à la gare par des amis. Le corps de son fils ne fut pas retrouvé avant plusieurs jours malgré des recherches réalisées par des scaphandriers.
Le 10 mai, soit douze jours après le drame, on découvrit sur la presqu’île de Giens (commune d’Hyères) le cadavre d’un homme noyé. La peau du crâne ayant été enlevée et les yeux rongés par l’eau de mer, on ne put immédiatement identifier la victime. L’homme était chaussé de bottines fines et vêtu d’un pantalon d’étoffe fantaisie. Le docteur Dubrandy prit en charge le cadavre et on conclut qu’il devait s’agir du cadavre de Ritz.
  • Source : La République du Var, 1er mai 1895, p. 2 ; ibid., 2 mai 1895, p. 3 ; ibid., 11 mai 1895, p. 2.

L’article Drame en mer (Toulon, 29 avril 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/drame-en-mer-toulon-29-avril-1895/feed/ 0
Un acte de bravoure inattendu (La Seyne-sur-Mer, 28 avril 1895) https://www.geneprovence.com/un-acte-de-bravoure-inattendu-la-seyne-sur-mer-28-avril-1895/ https://www.geneprovence.com/un-acte-de-bravoure-inattendu-la-seyne-sur-mer-28-avril-1895/#respond Wed, 18 Sep 2024 15:16:15 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22256 Le 28 avril 1895, vers six heures du soir, un événement troubla la tranquillité des rues de La Seyne. Un cheval de trait, attelé à un lourd tombereau et appartenant…

L’article Un acte de bravoure inattendu (La Seyne-sur-Mer, 28 avril 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Le 28 avril 1895, vers six heures du soir, un événement troubla la tranquillité des rues de La Seyne. Un cheval de trait, attelé à un lourd tombereau et appartenant à M. Gamel, un entrepreneur du balayage, s’emporta soudainement.
Parti au galop depuis la Gatonne, la bête traversa au triple galop le boulevard du Quatre-Septembre, le cours Louis-Blanc et la rue Carvin avant de s’immobiliser enfin à l’angle de cette dernière.
L’incident fut l’occasion d’assister à un remarquable acte de courage accompli par un tout jeune homme de dix-huit ans, André Roger, garçon pâtissier chez M. Giraud, qui, au début de la rue Carvin, se lança à la tête du cheval pour pouvoir le maîtriser et fut entraîné sur toute la longueur de cette voie.
Le jeune Roger ne lâcha pas prise et lorsque le cheval s’arrêta, il tomba avec lui et ce fut un miracle qu’aucun accident ne se fût produit, car les quartiers traversés par l’attelage étaient toujours très fréquentés, surtout vers six heures en soirée, heure à laquelle les enfants sortaient de l’école.
  • Source : La République du Var, 29 avril 1895, p. 3.

L’article Un acte de bravoure inattendu (La Seyne-sur-Mer, 28 avril 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/un-acte-de-bravoure-inattendu-la-seyne-sur-mer-28-avril-1895/feed/ 0
Un amusant pari (La Seyne-sur-Mer, 21 avril 1895) https://www.geneprovence.com/un-amusant-pari-la-seyne-sur-mer-21-avril-1895/ https://www.geneprovence.com/un-amusant-pari-la-seyne-sur-mer-21-avril-1895/#respond Thu, 11 Jul 2024 18:55:18 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21409 C’est un dimanche matin de 1895 et deux Italiens, habitants de La Seyne, font un pari des plus originaux. Il s’agit de faire, l’un le trajet à pied de La…

L’article Un amusant pari (La Seyne-sur-Mer, 21 avril 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

C’est un dimanche matin de 1895 et deux Italiens, habitants de La Seyne, font un pari des plus originaux.
Il s’agit de faire, l’un le trajet à pied de La Seyne à la chapelle du Mai, soit six kilomètres environ par de mauvais chemins, tandis que l’autre doit ramasser, pendant ce temps, cent œufs espacés le long du chemin à un mètre l’un de l’autre, soit par conséquent sur une longueur de 100 mètres et aller, chaque œuf ramassé, le déposer sans le casser dans un panier qui doit rester continuellement à la même place, c’est-à-dire à un mètre en arrière du premier œuf et donc à 101 mètres du dernier.
À 8 heures et après un dernier contrôle, le signal est donné et nos Italiens se mettent en route.
Devinez qui a gagné.
Celui qui a fait le trajet de La Seyne à la chapelle a gagné le pari car il est arrivé au moins 40 minutes avant que son collègue ait fini de ramasser les œufs.
Évidemment, c’est juste une question de logique car si l’Italien qui a ramassé les œufs s’était livré à un petit calcul, il se serait rendu compte qu’il lui était impossible de gagner son pari pour deux raisons :
  • Il a fait un trajet de 10 km et 100 mètres, pendant que son collègue ne faisait lui que 6 kilomètres,
  • Il était obligé de se baisser 200 fois et de se relever 200 fois et à ce petit manège il perdait beaucoup de temps – sans compter le risque de se faire un lumbago.
Bref, l’enjeu était de 20 francs, que les deux parieurs et quelques amis utilisèrent à se faire un dîner.
L’histoire ne dit pas si les œufs auront servi à une omelette.
  • Source : La République du Var, 25 avril 1895, p. 3.

L’article Un amusant pari (La Seyne-sur-Mer, 21 avril 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/un-amusant-pari-la-seyne-sur-mer-21-avril-1895/feed/ 0
Une arrestation mouvementée (Toulon, 23 avril 1895) https://www.geneprovence.com/une-arrestation-mouvementee-toulon-23-avril-1895/ https://www.geneprovence.com/une-arrestation-mouvementee-toulon-23-avril-1895/#respond Tue, 11 Jun 2024 19:13:47 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21096 C’était un mardi soir. Un jeune garçon, 17 ou 18 ans tout au plus, avait rendu visite à une jeune fille, prénommée Irma et vivant rue Lirette. En partant, il…

L’article Une arrestation mouvementée (Toulon, 23 avril 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

C’était un mardi soir. Un jeune garçon, 17 ou 18 ans tout au plus, avait rendu visite à une jeune fille, prénommée Irma et vivant rue Lirette. En partant, il lui déroba une ombrelle que, malgré ses réclamations et ses cris, il refusa de lui rendre.
Des agents de police passaient par là et, entendant la dispute, en demandèrent les motifs. Ils se saisirent donc du jeune homme pour le conduire au poste mais celui-ci les insulta et brandit un couteau dont il les menaça.
Sans se laisser intimider, les agents le désarmèrent et l’emmenèrent au violon de la rue d’Alger. Mais pendant le trajet, il leur opposa la plus vive résistance, se démenant des pieds et des poings, frappant à tort et à travers, aidé en cela par deux de ses camarades, André Bonifay et Jules Conti, tous deux du même âge, qui, non contents d’avoir tenté de s’opposer à son arrestation, ne cessèrent de frapper et d’injurier les agents.
Ces deux jeunes hommes furent donc aussi arrêtés et passèrent la nuit en compagnie de leur camarade.
Celui-ci, interrogé sur son identité, déclara se nommé Auguste Gandolphe et dit qu’il habitait La Seyne. Mais les agents soupçonnèrent qu’il s’agît d’un nom imaginaire.
Nous ne savons pas malheureusement le sort que leur réserva la justice.
  • Source : La République du Var, 24 avril 1895, p. 3.

L’article Une arrestation mouvementée (Toulon, 23 avril 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/une-arrestation-mouvementee-toulon-23-avril-1895/feed/ 0
Le pendu de Tamaris (La Seyne-sur-Mer, 15 avril 1895) https://www.geneprovence.com/le-pendu-de-tamaris-la-seyne-sur-mer-15-avril-1895/ https://www.geneprovence.com/le-pendu-de-tamaris-la-seyne-sur-mer-15-avril-1895/#respond Thu, 18 Apr 2024 15:16:44 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=20397 La propriété Michel-Pacha était, à La Seyne-sur-Mer, entre les quartiers Saint-Lambert et Tamaris, une résidence où la vie était particulièrement douce. En homme fortuné, M. Michel-Pacha avait un garde, M.…

L’article Le pendu de Tamaris (La Seyne-sur-Mer, 15 avril 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

La propriété Michel-Pacha était, à La Seyne-sur-Mer, entre les quartiers Saint-Lambert et Tamaris, une résidence où la vie était particulièrement douce. En homme fortuné, M. Michel-Pacha avait un garde, M. Bourgadé, qui avait pour mission de prendre soin des lieux et de gérer tout problème qui pouvait advenir sur les lieux.
Alors qu’il marchait sur le vaste terrain du domaine, il vit ce lundi 15 avril 1895, le corps d’un pendu qui se balançait à un olivier. Voyant cela, il s’empressa de couper la corde qui le retenait mais malheureusement l’homme était déjà mort. Cherchant à savoir de qui il s’agissait, M. Bourgadé constata alors que le malheureux portait une montre à remontoir en argent avec une giletière en métal et avait quelques sous dans la poche.
Il trouva enfin sur lui un billet qui lui permit d’établir son identité. Le malheureux homme se nommait Jules César Ricard, dit Compagnon. Son frère était plus connu que lui, à La Seyne, car c’était un honorable commerçant de la ville. Jules César Ricard était un célibataire de 53 ans, était natif de Toulon et demeurait à Six-Fours, au quartier de Reynier, où il exerçait la profession de maréchal-ferrant.
On enquêta auprès de ses connaissances et l’on apprit que Ricard, qui était adonné à la boisson, avait souvent fait part de ses intentions de se pendre le jour où l’on s’y attendrait le moins.
Il venait de mettre ses menaces à exécution…
On l’enterra le 18 avril.

  • Source : La République du Var, 19 avril 1895, p. 3.
  • État civil de La Seyne-sur-Mer, AD83, 7 E 133/74.

L’article Le pendu de Tamaris (La Seyne-sur-Mer, 15 avril 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/le-pendu-de-tamaris-la-seyne-sur-mer-15-avril-1895/feed/ 0
Une femme broyée par une charrette (La Seyne-sur-Mer, 7 janvier 1895) https://www.geneprovence.com/femme-broyee-charrette-seyne-mer-7-janvier-1895/ https://www.geneprovence.com/femme-broyee-charrette-seyne-mer-7-janvier-1895/#respond Fri, 21 Jun 2019 00:16:07 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16937 Alors que l’hiver 1894-1895 fut extrêmement froid en Provence, alternant neige et gel durant des semaines, c’est précisément cette vague glaciale qui fut à l’origine d’un horrible accident survenu à…

L’article Une femme broyée par une charrette (La Seyne-sur-Mer, 7 janvier 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>

Alors que l’hiver 1894-1895 fut extrêmement froid en Provence, alternant neige et gel durant des semaines, c’est précisément cette vague glaciale qui fut à l’origine d’un horrible accident survenu à La Seyne-sur-Mer (Var) le 7 janvier 1895.
La victime, Mme Grimaud, était une femme de 67 ans. Bien connue dans la Seyne, elle exerçait la profession de vendeuse ambulante de recuite et, depuis plus de 30 ans, criait les jours de marché : “A la bouano brousse !”

Mais voici comment arriva son malheur :

Une vendeuse des rues en Provence. DR.
Une vendeuse des rues en Provence. DR.
Alors que Mme Grimaud se trouvait dans la rue à vendre ses marchandises, une charrette survint, conduite par le garçon livreur d’un négociant. Celle-ci, chargée de barriques d’huile d’un poids d’environ trois tonnes, s’approchait de Mme Grimaud et c’est naturellement que son chauffeur, comme il était de coutume, donna les avertissements d’usage en priant les piétons de redoubler de prudence à son passage.
Mais le trottoir était recouvert d’une couche de glace et, lorsque Mme Grimaud voulut se garer sur le trottoir, elle glissa et sa jambe se retrouva compressée entre l’étau de la roue de la charrette et la bordure en pierre du trottoir.
Aussitôt elle poussa d’affreux cris de douleur, bientôt imitée par tous les témoins de la scène qui remarquèrent rapidement que la jambe était broyée, sanguinolentes, et que les chairs étaient comme hachées.
On transporta immédiatement la pauvre femme qui défaillait dans une habitation à proximité des lieux du drame où elle reçut les premiers soins du docteur Loro qui lui appliqua un pansement.
Peu après, une voiture vint la conduire chez elle au quartier Brégaillon, dans sa maison. Son médecin de famille, le docteur Daniel, appelé en urgence, tenta en vain d’opérer la suture de la plaie. En effet, l’émiettement du tibia, dans sa partie brisée, rendait l’opération quasiment impossible.
Nous ne savons hélas pas le devenir de cette pauvre femme bien courageuse. Fut-elle amputée de la jambe ? Mourut-elle des suites de ses blessures ?
Nous serons bien entendu très reconnaissants d’apprendre ce qu’il advint de l’infortunée Mme Grimaud.
  • D’après Le Petit Var, 9 janvier 1895.

L’article Une femme broyée par une charrette (La Seyne-sur-Mer, 7 janvier 1895) est apparu en premier sur GénéProvence.

]]>
https://www.geneprovence.com/femme-broyee-charrette-seyne-mer-7-janvier-1895/feed/ 0