84 - Cavaillon Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-cavaillon/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 20 Jul 2025 11:21:35 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 84 - Cavaillon Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-cavaillon/ 32 32 La triste fin de Magdeleine Marreau (Cavaillon, 20 juillet 1839) https://www.geneprovence.com/triste-fin-de-magdeleine-marreau-cavaillon-20-juillet-1839/ https://www.geneprovence.com/triste-fin-de-magdeleine-marreau-cavaillon-20-juillet-1839/#respond Sun, 04 Feb 2024 16:42:57 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19449 Magdeleine Marreau, 34 ans, venait de perdre sa fille d’un an, Élisabeth. Mariée à Joseph Avy, un paysan de Cavaillon, le couple était éperdument accablé de chagrin. Le père de…

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Magdeleine Marreau, 34 ans, venait de perdre sa fille d’un an, Élisabeth. Mariée à Joseph Avy, un paysan de Cavaillon, le couple était éperdument accablé de chagrin.
Le père de la petite n’avait-il pas lui-même passé des nuits blanches au chevet de l’enfant, espérant voir dans sa maladie des signes d’espoir. Mais rien n’était arrivé et la petite avait fini par rendre l’âme.
Le père, en proie à une tristesse immense et à un chagrin tout aussi grand, venait de succomber au sommeil, accoudé à une table à l’extérieur de sa maison. C’était une chaude journée d’été et le temps n’aidait pas à soigner la somnolence.
Soudain un passant s’approcha de lui en lui tapotant le bras, ce qui eut pour effet de le faire sursauter. Celui-ci lui demandait à boire.
Joseph Avy était un homme bon et, malgré son chagrin, accéda volontiers à la demande de l’homme qui se présentait devant lui. Tous deux se rendirent donc au puits qui se trouvait face à la maison afin d’y prendre de l’eau.
Surpris de voir quelque chose se mouvoir au fond de l’eau, Joseph s’empressa de placer une échelle sur le parapet et descendit dans le puits.
Ô malheur ! il reconnut sa femme ! sa femme qu’il n’avait perdue de vue que depuis un court instant.
Aux cris du pauvre Joseph, bientôt répétés par ceux de ses propres enfants qui voyaient leur mère noyée, les voisins accoururent et l’on retira à grand peine le corps de la malheureuse.
Elle n’avait pas supporté le malheur qui avait accablé sa famille.
Ne connaissant pas la façon de secourir les noyés, ces braves paysans bien démunis laissèrent là la pauvre femme qu’on enterra un peu plus tard.
  • Source : Le Mercure aptésien, no du 4 août 1839, p. 4.

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Les amnisties accordées dans le Comtat venaissin https://www.geneprovence.com/amnisties-accordees-comtat-venaissin/ https://www.geneprovence.com/amnisties-accordees-comtat-venaissin/#respond Sat, 01 Jun 2019 00:49:47 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16899 Jusqu’au XIXe siècle, il existait en Provence un proverbe qui se disait ainsi : L’y sies pas encare à la coumtat (« il n’est pas encore au Comtat »). Pour comprendre le sens…

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Jusqu’au XIXe siècle, il existait en Provence un proverbe qui se disait ainsi : L’y sies pas encare à la coumtat (« il n’est pas encore au Comtat »). Pour comprendre le sens de ce proverbe, il convient de se reporter à l’époque où le Comtat venaissin appartenait aux papes. Cette possession dura cinq cents ans et ne se termina qu’avec le décret de la Constituante du 14 septembre 1791. Jusqu’alors, le département de Vaucluse formait un État absolument étranger à la France et était administré arbitrairement par un cardinal vice-légat du Saint-Siège.
Les brigands et les malfaiteurs des provinces voisines, pour échapper au châtiment que méritaient leurs crimes, se hâtaient de gagner l’Etat du pape, c’est-à-dire en terre étrangère. Mais, si souvent ils y parvenaient, ce n’était pas sans peine, car les autorités provinciales faisaient bonne garde à la frontière et plus d’un criminel fut interpelé alors qu’il ne lui restait qu’un pas à faire pour être assuré de son salut.
Aussi le proverbe L’y sies pas encare à la coumtat voulait exprimer la pensée selon laquelle il ne faut pas se vanter d’un succès sans l’avoir complètement acquis.
Lorsqu’ils arrivaient dans le Comtat, les malfaiteurs trouvaient le pardon pour leurs crimes, pardon que dispensaient, moyennant finance évidemment, les prélats de la petite cour d’Avignon. Une fois l’absolution obtenue, les criminels pouvaient sans crainte rentrer dans leurs provinces car ils étaient sous la protection des évêques.
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Ainsi, en 1687, une bande de voleurs assassins était devenue spécialiste en pillage des églises de Marseille. On leur donna la chasse mais ils battirent en retraite vers le Comtat. Ils furent arrêtés à la frontière, ramenés à Marseille et pendus haut et court. Seul le chef de la bande, surnommé L’Estaca, parvint à atteindre Avignon. Il y fut reçu avec les égards dus à ses richesses.
Sa première visite fut pour le vice-légat auquel il fit cadeau de plusieurs reliques enchâssées d’or qu’il avait volées à la cathédrale de Marseille. Il distribua généreusement aux autres prélats des burettes d’or, des patènes de vermeil, des étoffes richement brodées, tous provenant des vols qu’il avait commis dans les sacristies marseillaises.
Le cardinal ne fut pas en reste de générosité et signa en bonne et due forme l’absolution de tous les crimes, fautes et péchés de L’Estaca, passés et à venir. Nanti de cette précieuse protection, L’Estaca s’en revint tranquillement vivre de ses rentes à Marseille, sans être inquiété.
On lit même dans un livre de cette époque que, de temps à autre, il envoyait au miséricordieux légat des joyaux et bijoux de sainteté qu’il se procurait on ne sait comment.
  • D’après Le Petit Marseillais, 23 mars 1868.

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Les maires de Cavaillon (Vaucluse) https://www.geneprovence.com/maires-de-cavaillon-vaucluse/ https://www.geneprovence.com/maires-de-cavaillon-vaucluse/#respond Fri, 07 Feb 2014 00:31:48 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=10016 XVIIIe siècle Guillaume Tiran (4 juillet 1790 - 19 février 1791) - Maire Jean-Joseph Reyre (20 février 1791 - 12 janvier 1792) Claude Chabran (13 janvier - 29 septembre 1792) Marc Magloire Chavagnac (30 septembre 1792 - 15 janvier 1793) Jean-Joseph Dupuy (15 janvier 1793 - 20 brumaire an IV) Jean Montsarrat (21 brumaire an IV - 8 germinal an

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XVIIIe siècle

Guillaume Tiran (4 juillet 1790 – 19 février 1791) – Maire
Jean-Joseph Reyre (20 février 1791 – 12 janvier 1792)
Claude Chabran (13 janvier – 29 septembre 1792)
Marc Magloire Chavagnac (30 septembre 1792 – 15 janvier 1793)
Jean-Joseph Dupuy (15 janvier 1793 – 20 brumaire an IV)
Jean Montsarrat (21 brumaire an IV – 8 germinal an V) – Président de la commune-canton
Jacques Peytier (9 germinal an V – 24 vendémiaire an VI)
Antoine Camusot (25 vendémiaire an VI – germinal an VI)
César François Roche (1er floréal an VI – 8 nivôse an VIII)
André Faure (27 floréal an VIII – 14 nivôse an XIII) – Maire

XIXe siècle

Joseph Chabran (vers 1840) © Musée de Cavaillon. Avec leur aimable autorisation.
Joseph Chabran (vers 1840)
© Musée de Cavaillon.
Avec leur aimable autorisation.
Jean-Baptiste Baudile Senchon de Bournissac (19 janvier 1806 – 3 mai 1815)
Thomas Chabran (4 mai 1815 – 5 juillet 1815)
Jean-Baptiste Baudile Senchon de Bournissac (6 juillet 1815 – 24 mars 1824) – Intérim Potingon jusqu’à la nomination de Chabran.
Joseph Chabran (7 avril 1824 – 25 août 1830)
François Silvestre (26 août 1830 – 13 août 1831) – Intérim Lapierre puis Chanavas, mai 1831.
Esprit Athénosy (14 août 1831 – 14 janvier 1832)
Antoine Derrive (15 janvier 1832 – 9 juin 1835)
Fidèle Cavalier (10 juin 1835 – 9 juillet 1836) – maire provisoire à compter du 10 mai
César de Ginestous (10 juillet 1836 – 28 octobre 1837) – Adjoint faisant fonction de maire pendant toute la période
Alphonse de Crousnilhon (29 octobre 1837 – 8 novembre 1843)
Joseph Antoine Valère-Martin (9 novembre 1843 – 7 septembre 1844)
Antoine Derrive (8 septembre 1844 – 26 février 1848)
Aimé Boussot (27 février 1848 – 1er septembre 1849) – Président du Comité républicain
François Guende (29 septembre 1849 – 8 mars 1852) – Maire
Henri Blaze (9 mars 1852 – 11 mars 1857)
François Tourel (12 mars 1857 – 1er septembre 1865)
Félix de Crousnilhon (2 septembre 1865 – 7 septembre 1870)
Aimé Boussot (8 septembre 1870 – 16 février 1874)
Albert de Bonadona (15 février 1874 – 2 janvier 1878)
Paul Brusque (3 janvier 1878 – 18 avril 1885)
Dominique Chabas (19 avril 1885 – 19 mai 1888)
Aimé Boussot (20 mai 1888 – 14 mai 1892)
Amédée Pèlegrin (15 mai 1892 – 14 mai 1904)

XXe siècle

Edmond Capeau (15 mai 1904 – 7 octobre 1904)
Véran Rousset (8 octobre 1904 – 29 septembre 1905)
Joseph Guis (30 septembre 1905 – 18 mai 1935)
Hilarion Brun (19 mai 1935 – 11 avril 1937)
Etienne Accarie (20 avril 1937 – 29 avril 1943)
Joseph Dame (30 avril 1943 – 23 août 1944) – Président de la délégation spéciale
Emile Viens (24 août 1944 – 23 novembre 1945) – Maire
Fleury Mitifiot (24 novembre 1945 – 19 mars 1977)
Fernand Lombard (20 mars 1977 – 19 mars 1989)
Maurice Bouchet (20 mars 1989 – 13 mars 1992)
Maurice Giro (23 mars 1992 – 16 mars 2008)

XXIe siècle

Jean-Claude Bouchet (22 mars 2008 – …) – Maire

  • Source : Archives municipales de Cavaillon, avec nos remerciements

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Descendance du comte Joseph Chabran https://www.geneprovence.com/descendance-du-comte-joseph-chabran/ https://www.geneprovence.com/descendance-du-comte-joseph-chabran/#respond Mon, 01 Jul 2013 00:54:31 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=8066 [caption id="attachment_7662" align="alignleft" width="290"] Joseph Chabran (vers 1800)© Musée de Cavaillon.Avec leur aimable autorisation.[/caption] Comte Joseph Chabran, général de division, fils de Noël et de Ursule Chabran. Né le 21 juin 1763 à Cavaillon (84), décédé le 28 janvier 1843 à Avignon (84).

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Joseph Chabran (vers 1800)© Musée de Cavaillon.Avec leur aimable autorisation.
Joseph Chabran (vers 1800)
© Musée de Cavaillon.
Avec leur aimable autorisation.

Comte Joseph Chabran, général de division, fils de Noël et de Ursule Chabran. Né le 21 juin 1763 à Cavaillon (84), décédé le 28 janvier 1843 à Avignon (84). Marié le 16 germinal an II (5 avril 1794) à Antibes (06), avec Louise Victoire Colla, née le 20 août 1778 à Draguignan (83), décédée le 21 janvier 1837 à Avignon (84), fille de Jean Antoine, docteur en médecine, et de Anne Bérenger. Quatre enfants sont nés de cette union :

Anne Marguerite Joséphine Florine de Chabran, née le 30 floréal an IV (19 mai 1796) à Draguignan (83), décédée le 4 janvier 1865 à Avignon (84). Sans alliance.

Léon Émile Chabran, né le 30 pluviôse an VII (18 février 1799) à Draguignan (83).

Julie Victoire Alexandrine de Chabran, qui suit.

Jean Baptiste Frédéric Antoine de Chabran, vicomte de Chabran, né le 13 frimaire an XII (5 décembre 1803) à Draguignan (83), décédé le 9 mai 1838 à Caderousse (84). Marié le 12 juin 1827 à Lasalle (30), avec Anne Carité Fabre de Montvaillant, née le 9 vendémiaire an XII (2 octobre 1803) à Montpellier (34), décédée le 18 décembre 1867 à Avignon (84), fille de Charles, officier de cavalerie, et de Marguerite Julie de Tourtoulon. Une fille unique est née de cette union :

Julie Joséphine Louise de Chabran, née le 13 juin 1828 à Avignon (84), décédée le 19 mars 1901 à Avignon (84). Mariée à son cousin germain le 26 octobre 1847 à Avignon (84), avec Paul Louis Joseph Charles Bon puis Bon-Chabran.  D’où postérité, voir plus bas.

– Seconde génération –

Julie Victoire Alexandrine de Chabran, née le  14 fructidor an VIII (1er septembre 1800) à Turin (Italie), décédée le 20 décembre 1865 à Avignon (84). Mariée le 29 juillet 1818 à Avignon (84), avec Jean Maurice Thibaud Bon, négociant, né le 11 octobre 1786 à la paroisse Saint-Pierre d’Avignon (84), y décédé le 2 septembre 1841, fils de Esprit Joseph Aimé Thibaud, magistrat, et de Marie Anne Rosalie Poncet. Quatre enfants sont nés de cette union :

Paul Louis Joseph Charles Bon, qui suit.

Jacques Joseph Gustave Bon, qui suivra après son frère.

Joséphine Marie Bon, née le 18 mars 1829 à Avignon (84), y décédée le 4 octobre 1887 à Avignon (84). Sans alliance.

 4° Louis Frédéric Hyppolite Bon, Né le 6 octobre 1830 à Avignon (84).

– Troisième génération –

Paul Louis Joseph Charles Bon puis Bon-Chabran, négociant, né le 25 janvier 1822 à Avignon (84), y décédé le 27 janvier 1877. Marié le 26 octobre 1847 à Avignon (84), avec sa cousine germaine Julie Joséphine Louise de Chabran, voir plus haut. Le 20 juin 1844, par ordonnance du roi Louis-Philippe, il obtient de pouvoir relever le nom de Chabran, en l’accolant à son propre patronyme. Il fut alors connu sous le nom de « comte de Chabran », bien qu’il n’eût pas le droit de porter ce titre. D’où un fils unique :

Joseph Charles Bon-Chabran, propriétaire, né le 28 mars 1849 à Avignon (84), y décédé le 16 février 1888. Sans alliance.

– Troisième génération –

Jacques Joseph Gustave Bon, négociant, né le 9 novembre 1824 à Avignon (84), y décédé le 15 septembre 1877. Marié le 11 janvier 1860 à Bourg-Saint-Andéol (07), avec Marie Alexandrine Louise Saladin de Chauras, née le 4 août 1838 à Bourg-Saint-Andéol (07), décédée le 5 avril 1874 à Avignon (84), fille de François Joachim Eugène, propriétaire, et de Marie Félicité Irène d’Anglésy. Sept enfants sont nés de cette union :

Marie Louis Eugène Charles Bon, né le 22 octobre 1860 à Avignon (84).

Jeanne Joséphine Louise Marie Thérèse Bon, née le 25 juin 1865 à Avignon (84), décédée le 21 décembre 1944 à Paris (75). Mariée le 10 juillet 1886 à Avignon (84), avec  Jean Auguste Henri Ferlin, docteur en médecine, né le 6 août 1858 à Valence (26), y décédé le 19 janvier 1919, fils de Louis François, négociant, et de Louise Rose Roule.

Marie Joséphine Alexandrine Bon, née le 22 décembre 1866 à Avignon (84).

Maurice Joseph Louis Bon, qui suit.

Joseph Martial Maurice Bon, né le 25 février 1868 à Avignon (84), y décédé le 26 juillet 1868.

Marie Louise Marguerite Bon, religieuse, née le 28 novembre 1869 à Avignon (84), décédée en 1948. Sans alliance.

Marie Joséphine Mathilde Bon, née le 11 mars 1874 à Avignon (84), décédée en 1910. Mariée avec Louis Ortet.

– Quatrième génération –

Maurice Joseph Louis Bon, officier d’infanterie, chevalier de la Légion d’Honneur, né le 7 juillet 1864 à Avignon (84), décédé le 23 juin 1911 à Versailles (78). Marié le 23 juin 1891 à Vannes (56), avec Marguerite Louise Léontine Marie Rallier du Baty, née le 10 mai 1865 à Lorient (56), fille de Jules André Marie, officier de marine, et de Léontine Raymonde Marie Duportal. Quatre enfants sont nés de cette union :

Marcelle Marguerite Louise Marie Charlotte Bon, née le 2 août 1893 à Vannes (56), décédée le 11 février 1974 à Versailles (78). Mariée le 21 octobre 1920 à Paris 16ème, avec Pierre Jean Émile Assier de Pompignan, directeur de banque, né le 15 juin 1888 à Fort-de-France (Martinique), décédé le 3 novembre 1961 à Dax (40), fils de Pierre Joseph Émile, administrateur de sociétés, et de Marie Victoire Pauline Adèle Lagarrigue de Meillac.

Marie Charlotte Alexandrine Colette Bon, née le 21/08/1894 à Vannes (56).

Denise Marie Thérèse Bon, née le 25 août 1895 à Vannes (56), décédée le 11 novembre 1980 à Paris 14è me.
Maurice Charles Gaston Bon, soldat au 9ème régiment d’infanterie de ligne, né le 19 juillet 1897 à Vannes (56), mort pour la France le 2 juillet 1918 à Troësnes (02), tué à l’ennemi.

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Le comte Joseph Chabran (1763-1843), général d’Empire cavaillonnais https://www.geneprovence.com/le-comte-joseph-chabran-1763-1843-general-dempire-cavaillonnais/ https://www.geneprovence.com/le-comte-joseph-chabran-1763-1843-general-dempire-cavaillonnais/#respond Thu, 13 Jun 2013 00:49:56 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=7603 [caption id="attachment_7661" align="alignright" width="294"] Joseph Chabran (vers 1840)© Musée de Cavaillon.Avec leur aimable autorisation.[/caption] Joseph Chabran naît à Cavaillon (Vaucluse) le 21 juin 1763, du mariage de Noël Chabran, agriculteur, et d’Ursule Chabran, une lointaine cousine. La Révolution Se destinant à la carrière ecclésiastique, il devient professeur de mathématiques chez les Oratoriens de 1784 à 1792.

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Joseph Chabran (vers 1840) © Musée de Cavaillon. Avec leur aimable autorisation.
Joseph Chabran (vers 1840)
© Musée de Cavaillon.
Avec leur aimable autorisation.

Joseph Chabran naît à Cavaillon (Vaucluse) le 21 juin 1763, du mariage de Noël Chabran, agriculteur, et d’Ursule Chabran, une lointaine cousine.

La Révolution

Se destinant à la carrière ecclésiastique, il devient professeur de mathématiques chez les Oratoriens de 1784 à 1792. Au commencement de la Révolution, il se rallie aux idées nouvelles, et entre dans la carrière des armes au moment où les puissances coalisées menacent de franchir les frontières de la France. Le 4 avril 1792, il s’engage comme soldat dans la Garde Nationale. Il est élu capitaine de la 8e compagnie de fusiliers lors de la formation du 5e bataillon des Bouches-du-Rhône, le 4 août 1792. Le 1er octobre 1792, il est nommé capitaine à la compagnie des canonniers à la création de celle-ci, il fit en cette qualité sa première campagne à l’armée d’Italie. Le 12 mai 1793, il obtient du général Dumerbion, commandant en chef, le grade de capitaine-adjoint provisoire à l’état-major de cette armée.

Première campagne d’Italie

Il combat avec distinction à l’affaire de Pérus et à celle de Lignier. Il est nommé par les représentants du peuple Ricord et Augustin Robespierre – le frère du Conventionnel –, chef de bataillon adjudant-général provisoire le 8 ventôse an II (26 février 1794) : « On ne peut que faire l’éloge des qualités morales et politiques du citoyen Chabran qui par sa conduite vis-à-vis de l’ennemi a donné autant de marques de ses talents militaires que par celles qu’il a tenu avec ses concitoyens qui l’ont toujours estimé et regardé comme un excellent Républicain ».

Il sert sous les ordres du général Masséna aux expéditions d’Oneille, Orméa et Saorge (avril 1794). Il est alors promu adjudant-général chef de brigade, le 27 prairial an III (15 juin 1795). Il est à la bataille de Loano les 2 et 3 frimaire an IV (23 et 24 novembre 1795) dans la division Meynier.

Le 10 floréal an IV (29 avril 1796), Joseph Chabran revient sous les ordres de Masséna. Il se signale surtout au passage du pont de Lodi, le 22 floréal an IV (11 mai 1796). Il est, avec le général Dallemagne, et le chef de bataillon Dupas, un des officiers de l’armée française qui décident du succès de cette journée. Après s’être fait remarqué lors de la bataille de Lonato le 16 thermidor an IV (3 août 1796), à la prise de Corona et au combat de Montebaldo, il mérite d’être cité honorablement dans les rapports du général en chef pour sa brillante conduite à Roveredo. Le général en chef de l’armée d’Italie l’élève au grade de général de brigade provisoire, le 18 fructidor an IV (4 septembre 1796). Il combat ensuite vaillamment à la prise de Bassano le 22 fructidor an IV (8 septembre 1796).

Il passe dans la division Vaubois en novembre 1796, puis à la division Joubert le 8 ventôse an V (26 février 1797) et enfin à la division Bernadotte le 15 ventôse suivant (5 mars 1797). Le 26 ventôse (16 mars 1797), il se distingue de nouveau au passage du Tagliamento, et y soutient, avec deux bataillons de grenadiers, les mouvements du corps de cavalerie commandé par Murat.

Passé à la division Kilmaine, le général Chabran se porte rapidement sur la ville de Vérone révoltée, s’en empare de vive force, et fait un exemple sévère du chef de l’insurrection. Il devient le 28 floréal an V (17 mai 1797) commandant du Véronais à la place d’Augereau où il se montre habile administrateur. Le 11 prairial an V (30 mai 1797), il est confirmé dans son grade de général de brigade par le Directoire. Le 26 prairial an V (14 juin 1797), il reçoit le commandement de la 8ème brigade (64e et 69e régiment de ligne) de la 4e division (Sérurier) à l’armée d’Italie.

Le gouvernement lui décerne un sabre d’honneur sur la lame duquel est gravé ces mots : « À l’adjudant-général Chabran, avec le brevet de général de brigade, pour les batailles de Lodi, Lonato, Roveredo et Trente; le 10 vendémiaire an VI ». Après la paix de Campoformio (18 octobre 1797), il reçoit l’ordre d’aller commander le Modènois. Mais avant qu’il ne prenne son poste, un contre ordre le change d’affection et l’envoi à Toulon. Il est chargé de réprimer les troubles qui éclatent dans les départements des Basses-Alpes le 26 vendémiaire an VI (17 octobre 1797) ; puis des Bouches-du-Rhône le 21 vendémiaire an VII (12 octobre 1798). Il parvient à ramener le calme dans ces départements, en alliant la fermeté aux moyens de conciliation.

À l’armée d’Helvétie

La guerre reprenant, il demande à être muté dans une unité proche de la frontière italienne. Le 6 frimaire an VII (26 novembre 1798), il passe à la division Mesnard de l’armée d’Helvétie sous les ordres du général Masséna. Il participe, le 7 ventôse an VII (25 février 1799), au passage du Rhin, puis, se portant sur l’ennemi qui se retire dans la direction de Coire, il y culbute l’armée autrichienne à la baïonnette, et, secondé par la charge brillante que fait le 7e régiment de Hussards, il achève de mettre les troupes ennemies en déroute, le 17 ventôse an VII (7 mars 1799). Il y fait 3 000 prisonniers, ainsi que leur commandant en chef, le général Auffemberg. Il prend également à l’ennemi 3 drapeaux, 16 pièces de canon, un grand nombre de caissons, des magasins considérables de farine et de fourrages.

Le 10 floréal an VII (29 avril 1799), il prend le commandement de la 2e division de l’armée du Danube. À la tête de cette division, il engage l’ennemi le 12 floréal an VII (1er mai 1799). Il occupe la position de Lucisteig, dans la gorge de la Lanquart, lorsque 2 000 Autrichiens, qui débouchent par Flaich, cherchent à tourner la position française. Chabran les laisse s’engager dans ces lieux difficiles, puis, avec l’appuie d’un bataillon de la 409e demi-brigade d’infanterie de ligne, il attaque les Autrichiens, les obligeant de mettre bas les armes. Il fait à cette occasion 1 300 prisonniers.

Promu le 9 messidor an VII (27 juin 1799) au grade de général de division, il est chargé, quelques mois plus tard, de favoriser l’attaque générale entreprise par la droite de l’armée française sur la gauche de l’archiduc Charles, général en chef de l’armée Autrichienne. Cette attaque a pour objet de s’emparer du Saint-Gothard et de forcer les Autrichiens d’évacuer les cantons suisses de Schweitz et d’Uri. Le 27 thermidor (14 août 1799), le général franchit la Haute-Sild, surprit, il repousse les postes avancés sur la rive occidentale du lac de Zurich, s’empare des hauteurs de Raperschwyl et d’Hirzel, puis bat et détruit presque en entier une colonne ennemie qui garde la position entre Larken et Notre-Dame-des-Ermites. Ces opérations favorisent les attaques du général français Lecourbe sur tout le cours de la Reuss, depuis Aliorff jusqu’au Saint-Gothard ; mais les Autrichiens occupent encore le camp retranché qu’ils ont établi à Wohand. Chabran l’attaque, l’emporte à la baïonnette, et y est grièvement blessé. C’est au cours de cette journée que l’archiduc Charles dit, en parlant du général Chabran, à ses officiers : « Ce général se mire dans ses grenadiers ». En effet, Chabran s’enorgueillit de la bonne tenue de ses troupes.

Le 11 fructidor an VII (28 août 1799), il prend le commandement de la 8e division de l’armée d’Helvétie, chargée de garder le pont de Bâle, puis le 8 brumaire an VIII (30 octobre 1799) de la 7e division de la même armée. Souffrant d’une maladie des yeux, il demande à être retiré des frontières dans un poste plus calme, le 23 vendémiaire an VIII (15 octobre 1799). Il est muté dans l’armée du Rhin le 15 frimaire an VIII (6 décembre 1799). À l’époque de la formation de l’armée de réserve, destinée à se porter en Italie, le Premier Consul lui confie le commandement de la 1re division de réserve formée des dépôts des 14 bataillons de l’armée d’Orient à Chalon-sur-Saône le 25 pluviôse an VIII (14 février 1800), puis de la 5e division de l’armée de réserve le 6 floréal an VIII (26 avril 1800), composée de 4 à 5 000 hommes. Il passe sous le commandement du général Victor le 19 floréal an VIII (9 mai 1800).

Joseph Chabran (vers 1800)© Musée de Cavaillon.Avec leur aimable autorisation.
Joseph Chabran (vers 1800)
© Musée de Cavaillon.
Avec leur aimable autorisation.

Seconde Campagne d’Italie

Chabran pénètre dans la vallée d’Aoste par le petit Saint-Bernard. Arrivé devant le fort du Bard le 6 prairial an VIII (26 mai 1800), il en fait le siège. Il fait monter dans le clocher d’une église des pièces de canon qui bombardent violemment l’enceinte du fort, qui capitule le 12 prairial an VIII (1er juin 1800). La prise du fort de Bard permet d’assurer la libre communication de l’armée d’Italie avec la France. Le général Chabran marche aussitôt sur Ivrée, puis sur la rive gauche du Pô, et opère une diversion qui contribue à la victoire française de Marengo, le 20 prairial an VIII (9 juin 1800). Quelques jours plus tard, le 22 prairial (11 juin 1800), il passe sous les ordres de Duhesme. Après la paix de Lunéville (1801), il obtient le commandement du Piémont, où il rétablit l’ordre.

Le 30 fructidor an VIII (17 septembre 1800), il rentre dans ses foyers, n’ayant pas été compris dans la réorganisation de l’armée d’Italie. Il est compris sur le tableau de l’état-major général et mis en disponibilité le 7 floréal an IX (27 avril 1801). Il se retire alors successivement à Draguignan (an IX), à Paris (au début de l’an X) puis à Cavaillon à partir du 28 frimaire an X (19 décembre 1801). Rappelé sous les drapeaux le 22 messidor an XI (11 juillet 1803), il prend le commandement des îles de Ré, d’Oléron, d’Yeu et d’Aix, subdivision de la 12e division militaire. Appelé à la présidence du collège électoral du département de Vaucluse, il est fait chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur – nouvellement créé – le 19 frimaire an XII (11 décembre 1803), puis commandeur le 25 prairial an XII (14 juin 1804). Le 27 brumaire an XIII (18 novembre 1804), il part pour Paris assister au couronnement de l’Empereur le 2 décembre 1804.

Service en France

Une nouvelle coalition s’étant formée contre la France, Napoléon Ier confie au général Chabran le soin de surveiller les mouvements des Anglais, et le charge de pourvoir à la défense des côtes de l’océan Atlantique et des îles qui en dépendent, depuis Nantes jusqu’à la Gironde (avril 1805). Il reçoit le commandement du camp militaire de Saintes, puis, celui de la 10e division militaire à Toulouse le 30 fructidor an XIII (17 septembre 1805). Puis l’Empereur lui confie le commandement de la 1re division de l’armée de Catalogne le 19 mars 1808.

La guerre d’Espagne

Le général Chabran reçoit l’ordre de réprimer l’insurrection qui éclate à Tarragone en juin 1808. Il se retrouve au village d’Arbas [Arbos] face à une foule d’insurgés qu’il attaque et met en déroute. Commandant sous Gouvion-Saint-Cyr de la 1re division du 5e Corps de l’armée d’Espagne le 7 septembre 1808 (devenu le 7e Corps le 2 octobre), il rencontre une troupe de 20 000 Espagnols, au pont de Molina del Rey, sur le Lobregat (14 mars 1809). Quoiqu’il n’eût que 4 000 hommes à leur opposer, il marche aussitôt contre eux, et les met en pleine déroute. Nommé peu de temps après gouverneur de Barcelone, il y est dénoncé par le sieur Casanova ex-commissaire de police à Barcelone comme ayant fait remettre en liberté un certain Emmanuel Bayona, condamné par une commission militaire à la détention pour avoir prit parti dans une conspiration anti-française, moyennant 4 ou 500 piastres. Il offre surtout sa protection à trois membres de la famille royale de France se trouvant alors en Catalogne, le prince de Conti, la duchesse de Bourbon et la duchesse d’Orléans. Il est alors mis en congé « pour raisons de santé » le 11 mai 1810, et rentre en France.

Ralliement aux Bourbons

Tombé en disgrâce auprès de l’Empereur, il est admis au traitement de réforme, le 13 septembre 1810. Le 21 ovembre 1810, on lui ordonne de rentrer dans ses foyers à Avignon, jusqu’à nouvel ordre. Il est finalement mis à la retraite le 16 mai 1813. Après la première abdication, il se rallie aux Bourbons et prête serment au nouveau roi (avril 1814). Remis en activité, Louis XVIII le rétablit dans son grade de lieutenant-général le 4 juillet 1814. Le 9 juillet 1814, le duc de Berry lui remet sa croix de chevalier de l’Ordre militaire de Saint-Louis, breveté le 19 juillet suivant. Il s’établit à cette époque à Draguignan. Enfin il obtient la dignité de comte à titre héréditaire par lettres patentes du 30 juillet 1819, avec règlement d’armoirie :

Blason du comte Chabran (dessin de Sébastien Avy)
Blason du comte Chabran
© Sébastien Avy, 2013.

D’azur au sénestrochère d’or, mouvant du flanc senestre, tenant un bouclier aussi d’or,chargé d’un croissant de gueules, accompagné en chef, à dextre, d’une flèche posée en bande, la pointe basse, et, en pointe, d’une colombe contournée et soutenue d’une tige de lys, le tout d’argent ; au chef d’argent, chargé de trois étoiles de gueules.

Les dernières années

Mis en disponibilité le 30 décembre 1818, il quitte Draguignan pour Avignon. Reconverti en riche propriétaire terrien, Il assure de nombreuses fonctions civiles : membre du conseil d’arrondissement d’Avignon, conseiller municipal d’Avignon, administrateur de nombreux hospices, etc. Le gouvernement de Charles X le nomme encore maire de Cavaillon, sa ville natale, de juillet 1824 à juillet 1830 où il s’applique à résoudre des questions relatives à l’agriculture (limites, bois du Luberon, canaux, etc). Il est définitivement mis à la retraite militaire le 28 février 1827. Après les Trois Glorieuses, il quitte Cavaillon et réside de nouveau à Avignon où il meurt le 21 janvier 1843, à l’âge de quatre-vingts ans, « honoré et aimé de tous ». Il est inhumé au cimetière Saint-Véran d’Avignon.

Son nom est gravé sur la 27e colonne de l’Arc de Triomphe de la place de l’Étoile, côté Sud.

Sébastien Avy

Sources

  • dossier militaire du général Joseph CHABRAN, Service Historique de la Défense, cote 7 Yd 321.

Bibliographie

  • Article « Joseph Chabran », dans Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, de Charles Mullié, 1852.
  • Article « Joseph Chabran », dans Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l’Empire (1792-1814), de Georges Six.
  • Antoine de Roux, Le général-comte Chabran, général de la Révolution et de l’Empire (1763-1843), Bibliothèque nationale de France.
  • Michel Molières (colonel) et Natalia Griffon de Pleineville, Dictionnaire des Braves de Napoléon, vol. A-L, Paris, Le livre chez vous, 2004, p. 156.
  • Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. A-H, Fayard, 1999, p. 414.
  • Albert Révérend (vicomte), Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, volume 2, 1902.

Biographies

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Rectification du patronyme Avy (Cavaillon, 7 juin 1762) https://www.geneprovence.com/rectification-du-patronyme-avy-cavaillon-7-juin-1762/ https://www.geneprovence.com/rectification-du-patronyme-avy-cavaillon-7-juin-1762/#respond Mon, 06 May 2013 01:45:49 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=5927 Décembre 1739 - Thomas Avi(y) Le vingt et un décembre, Thomas Avi(y), fils naturel et légitime de Joseph et de Vérane Viau, mariés, né le même jour à la onzième heure, a été baptisé et a été porté par Joseph Avi(y) et Antoinette Avi(y).

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Décembre 1739 – Thomas Avi(y)

Le vingt et un décembre, Thomas Avi(y), fils naturel et légitime de Joseph et de Vérane Viau, mariés, né le même jour à la onzième heure, a été baptisé et a été porté par Joseph Avi(y) et Antoinette Avi(y).

[Jean-Baptiste Athénosy, curé]

en marge : Ayant entendu les membres de la famille Avy, c’est par erreur que se trouve la lettre « i » en fin de patronyme, et qu’il convient de mettre un « y » à la fin dudit nom. Fait à Cavaillon le 7 juin 1762.
Acte de baptême de Thomas Avy (photo de Sébastien Avy)
Acte de baptême de Thomas Avy
(photographie de Sébastien Avy.)



La transcription latine :

december 1739 – Thomas Avi(y)

die vigesima prima decembris thomas avi(y) filius natalis et legitimus josephi et verana viau coniugum eadem die hora undecima natutino natus, fuit baptizatus et de fonte sacro susceptus a josepho avy et ab antonia avy.

J. B. Athenosy parochus

en marge : auditis ad aurem pracipuis familiae avy parentibus mandavimus radi litteram « i » in fine nominis perinscitiam pesitam et litteram « y » infine dicti nominis poni datum cavallion die 7a junii 1762.
  • Source : registre paroissiaux de Cavaillon, Archives communales, folio 205

Faits divers de Cavaillon

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