Froid Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/froid/ 500 ans de faits divers en Provence Fri, 20 Dec 2024 12:21:57 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Froid Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/froid/ 32 32 Mort du grand froid (Boulbon, 7 février 1688) https://www.geneprovence.com/mort-du-grand-froid-boulbon-7-fevrier-1688/ https://www.geneprovence.com/mort-du-grand-froid-boulbon-7-fevrier-1688/#respond Thu, 26 Dec 2024 05:30:34 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23857 « L’an 1688 et le huitième du mois de février a été enseveli au cimetière Notre-Dame la Valette, un homme décédé hier à l’hôpital qu’on apporta sur le soir, demi-mort par…

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« L’an 1688 et le huitième du mois de février a été enseveli au cimetière Notre-Dame la Valette, un homme décédé hier à l’hôpital qu’on apporta sur le soir, demi-mort par la rigueur du froid qu’il avait enduré tout le jour le long du chemin de Barbentane où il voulait aller,
Ayant demeuré deux jours à l’hôpital de ce lieu, malade, où il avait été secouru aux frais dudit hôpital pour le remettre du grand froid qu’il avait enduré sur le chemin de Tarascon d’où il venait.
Il fut perdu de tous ses sens quand il fut porté ici pour la dernière fois, en façon qu’il ne put pas recevoir les sacrements.
Nous témoignons pourtant que, pendant les deux jours précédents à l’hôpital, il marquait par son langage être garçon et se disait de Toulouse, [?] de profession. Il invoquait sans cesse le nom de Jésus et Marie et la protection des saints et l’on nous rapporta qu’il faisait la même chose quand on le trouva en campagne, ce que nous avons écrit et signé avec sieur Antoine Julie, procureur d’office, et Antoine Bichet. »
[Lande vicaire]
  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, cote 203 E 221.

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Demi-mort à cause du grand froid (Boulbon, 10 janvier 1694) https://www.geneprovence.com/demi-mort-a-cause-du-grand-froid-boulbon-10-janvier-1694/ https://www.geneprovence.com/demi-mort-a-cause-du-grand-froid-boulbon-10-janvier-1694/#respond Sun, 27 Oct 2024 05:30:17 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22946 « L’an mil six cent nonante quatre et le dixième du mois de janvier, à trois heures du matin, est décédé et, sur le soir dudit jour, a été enseveli dans…

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« L’an mil six cent nonante quatre et le dixième du mois de janvier, à trois heures du matin, est décédé et, sur le soir dudit jour, a été enseveli dans l’église Saint-Marcellin,
André Berlandier, âgé de septante-deux ans, muni des sacrements de l’Église, pendant sa maladie qui n’a duré que trois jours, pour avoir été apporté de la campagne demi-mort, à cause du grand froid,
En foi de ce, me suis soussigné à Bourbon, les an et jour susdits, »
[Lande vicaire]
  • Registre paroissial de Boulbon, AD13, 203 E 222.

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Un printemps froid et venteux (Aubagne, 12 avril 1868) https://www.geneprovence.com/un-printemps-froid-et-venteux-aubagne-12-avril-1868/ https://www.geneprovence.com/un-printemps-froid-et-venteux-aubagne-12-avril-1868/#respond Fri, 26 Jul 2024 12:43:15 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21632 L’année 1868 vit un printemps exceptionnellement sec à tel point que les cultivateurs furent très inquiets quant à leurs récoltes futures. En avril, le mistral et le froid firent des…

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L’année 1868 vit un printemps exceptionnellement sec à tel point que les cultivateurs furent très inquiets quant à leurs récoltes futures. En avril, le mistral et le froid firent des ravages.
Dans le journal Le Nouvelliste, un correspondant écrivait ceci à la date du 13 avril 1868 :

« La désolation est parmi les cultivateurs depuis deux jours. Toutes les récoltes sont perdues. Le vent qui a soufflé avec tant de violence à Marseille et que nous avons ressenti pendant quarante-huit heures a amené un changement de température qui sera très préjudiciable à l’agriculture. Dans la nuit de samedi (11 avril) à dimanche (12 avril), le froid a été si vif que les arbres fruitiers et les vignes qui commençaient déjà à montrer leurs bourgeons ont été entièrement brûlés. Les mûriers, les figuiers, les noyers sur la récolte desquels on avait fondé de grandes espérances, ont été dépouillés entièrement de leurs fruits par le vent.
« Nous avons une bien triste perspective. Nos puits sont taris, une grande sécheresse menace nos blés, la récolte des vins est sinon totalement perdue, du moins très gravement compromise et nos fruitiers et nos légumes sont anéantis.
« Le cultivateur aura une très mauvaise année à passer et je ne sais où il pourra puiser pour s’acquitter des lourdes charges qui pèsent sur lui et sur la propriété. »
  • Sources : Cité in Le Petit Marseillais, 16 avril 1868, p. 2.

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Trois Catalans morts de froid (Les Saintes-Maries-de-la-Mer, 24 mars 1729) https://www.geneprovence.com/trois-catalans-morts-de-froid-les-saintes-maries-de-la-mer-24-mars-1729/ https://www.geneprovence.com/trois-catalans-morts-de-froid-les-saintes-maries-de-la-mer-24-mars-1729/#respond Thu, 13 Jun 2024 20:06:12 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21124 « L’an susdit et le 24 mars, sont morts de froid au sortir de la mer et sur le bord d’icelle1 dans la nuit, sans aucun sacrement, Jean Fournes, âgé…

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« L’an susdit et le 24 mars, sont morts de froid au sortir de la mer et sur le bord d’icelle1 dans la nuit, sans aucun sacrement,
Jean Fournes, âgé d’environ 25 ans, époux de Marie-Thérèse Fournes,
Félix Amy, âgé d’environ 28 ans, époux de Marie Gordy,
Jérôme Mas, âgé de 30 ans, époux de Marie Mas, tous trois de Catalogne.
Ils ont été enterrés au cimetière dans la même fosse le 26 du même mois.
Ainsi l’atteste je, avec le sieur Jérôme Lagier et Antoine Imonet, maître charron. »
[signatures]

Note

1. De celle-ci.
  • Source : Registre paroissial des Saintes-Maries-de-la-Mer.

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Le Rhône gelé (Boulbon, 18 janvier 1691) https://www.geneprovence.com/le-rhone-gele-boulbon-18-janvier-1691/ https://www.geneprovence.com/le-rhone-gele-boulbon-18-janvier-1691/#respond Tue, 23 Apr 2024 19:37:13 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=20490 « Le 18 janvier 1691 a été baptisé Jean-Baptiste Tenot, né le 3e dudit mois, fils légitime et naturel de Louis, maître tisseur à toile de ce lieu, et de Marie…

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« Le 18 janvier 1691 a été baptisé Jean-Baptiste Tenot, né le 3e dudit mois, fils légitime et naturel de Louis, maître tisseur à toile de ce lieu, et de Marie Brune.
Le parrain a été Jean-Baptiste Vernède, habitant de la ville de Beaucaire, et la marraine demoiselle Jeanne Verdière, sa femme, qui ont donné charge par lettre missive à M. Claude Bondon, notaire royal, et à demoiselle Thérèse Poildavoine, veuve de M. Charles Martin, notaire royal, en son vivant de ce dit lieu pour tenir ledit enfant en leurs noms sur les saints fonts baptismaux, attendu la grande gelée qui empêche le libre passage du Rhône.
Sieur Bondon s’est signé à Boulbon les an et jour susdits, MM. Joseph Belleudy et Jean Guiramand et moi soussignés. »
[J. Belleudy, Bondon, Guiramand, Lande vicaire]

  • Registre paroissial de Boulbon, 203 E 221.

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Mort à cause du grand froid (Boulbon, 4 février 1695) https://www.geneprovence.com/mort-a-cause-grand-froid-boulbon-4-fevrier-1695/ https://www.geneprovence.com/mort-a-cause-grand-froid-boulbon-4-fevrier-1695/#respond Sun, 21 Jan 2024 17:40:34 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19394 « L’an 1695 et le cinquième du mois de février1, a été inhumé dans l’église Saint-Marcellin, décédé hier Pierre Bonnet, travailleur de ce lieu, âgé d’environ 60 ans, muni du sacrement…

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mort-de-froid-boulbon-1695

« L’an 1695 et le cinquième du mois de février1, a été inhumé dans l’église Saint-Marcellin, décédé hier Pierre Bonnet, travailleur de ce lieu, âgé d’environ 60 ans, muni du sacrement de l’extrême onction, dans sa maladie qui n’a duré que vingt-quatre heures, ayant été apporté le troisième dudit mois, sur le soir, demi-mort de la campagne à cause du grand froid,
En foi de quoi [je] me suis soussigné à Boulbon les an et jours susdits. »
[Lande vicaire]
  • Registre paroissial de Boulbon, AD13, 203 E 222.

Note

L’enchaînement des actes sur le registre pourrait laisser entendre que le décès est survenu, non pas le 4 février, mais le 4 janvier.

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Un vieillard à la tête légère (Aix-en-Provence, 27 février 1794) https://www.geneprovence.com/vieillard-a-tete-legere-aix-provence-27-fevrier-1794/ https://www.geneprovence.com/vieillard-a-tete-legere-aix-provence-27-fevrier-1794/#respond Sat, 18 Mar 2023 20:35:17 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=18550 Ce jourd’hui 9 ventôse de l’an 2 de la République une et indivisible, Nous Jean Solliers, juge de paix de l’arrondissement des Piques et de la Liberté, officier de police…

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Ce jourd’hui 9 ventôse de l’an 2 de la République une et indivisible,

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Nous Jean Solliers, juge de paix de l’arrondissement des Piques et de la Liberté, officier de police de la commune d’Aix, à la réquisition du citoyen Imonet, officier public dans le terroir de Puyricard,
Nous nous sommes portés dans un champ labouré quartier de Puyricard, accompagné du citoyen Reynaud, officier municipal, et du citoyen Niel, notable de cette commune d’Aix, où étant arrivés,
Nous avons trouvé le corps d’un vieillard n’ayant qu’une chemise, une culotte et bas sans souliers et sans veste, et que le rapport du chirurgien et tous les renseignements que nous avons pris nous ont certifié que le vieillard s’appelait François Tassel, fils de Jean Joseph Tassel et de Thérèse Niel, époux de Catherine Poutu, tous du lieu de Puyricard, et que ledit François Tassel ayant la tête légère depuis longtemps, il était sorti pendant la nuit en corps de chemise, et que, étant tombé dans le champ, le froid l’avait saisi qu’il était mort.
Nous avons de suite ordonné qu’il fût rhabillé et nous nous sommes retirés et les deux membres du Conseil susnommés ont signé avec nous à l’original.
  • Registre d’état-civil d’Aix, année 1794.
  • Anecdote signalée par Yve Chetaille

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Une femme broyée par une charrette (La Seyne-sur-Mer, 7 janvier 1895) https://www.geneprovence.com/femme-broyee-charrette-seyne-mer-7-janvier-1895/ https://www.geneprovence.com/femme-broyee-charrette-seyne-mer-7-janvier-1895/#respond Fri, 21 Jun 2019 00:16:07 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16937 Alors que l’hiver 1894-1895 fut extrêmement froid en Provence, alternant neige et gel durant des semaines, c’est précisément cette vague glaciale qui fut à l’origine d’un horrible accident survenu à…

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Alors que l’hiver 1894-1895 fut extrêmement froid en Provence, alternant neige et gel durant des semaines, c’est précisément cette vague glaciale qui fut à l’origine d’un horrible accident survenu à La Seyne-sur-Mer (Var) le 7 janvier 1895.
La victime, Mme Grimaud, était une femme de 67 ans. Bien connue dans la Seyne, elle exerçait la profession de vendeuse ambulante de recuite et, depuis plus de 30 ans, criait les jours de marché : “A la bouano brousse !”

Mais voici comment arriva son malheur :

Une vendeuse des rues en Provence. DR.
Une vendeuse des rues en Provence. DR.
Alors que Mme Grimaud se trouvait dans la rue à vendre ses marchandises, une charrette survint, conduite par le garçon livreur d’un négociant. Celle-ci, chargée de barriques d’huile d’un poids d’environ trois tonnes, s’approchait de Mme Grimaud et c’est naturellement que son chauffeur, comme il était de coutume, donna les avertissements d’usage en priant les piétons de redoubler de prudence à son passage.
Mais le trottoir était recouvert d’une couche de glace et, lorsque Mme Grimaud voulut se garer sur le trottoir, elle glissa et sa jambe se retrouva compressée entre l’étau de la roue de la charrette et la bordure en pierre du trottoir.
Aussitôt elle poussa d’affreux cris de douleur, bientôt imitée par tous les témoins de la scène qui remarquèrent rapidement que la jambe était broyée, sanguinolentes, et que les chairs étaient comme hachées.
On transporta immédiatement la pauvre femme qui défaillait dans une habitation à proximité des lieux du drame où elle reçut les premiers soins du docteur Loro qui lui appliqua un pansement.
Peu après, une voiture vint la conduire chez elle au quartier Brégaillon, dans sa maison. Son médecin de famille, le docteur Daniel, appelé en urgence, tenta en vain d’opérer la suture de la plaie. En effet, l’émiettement du tibia, dans sa partie brisée, rendait l’opération quasiment impossible.
Nous ne savons hélas pas le devenir de cette pauvre femme bien courageuse. Fut-elle amputée de la jambe ? Mourut-elle des suites de ses blessures ?
Nous serons bien entendu très reconnaissants d’apprendre ce qu’il advint de l’infortunée Mme Grimaud.
  • D’après Le Petit Var, 9 janvier 1895.

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Tué par le froid (Les Baux-de-Provence, 31 décembre 1887) https://www.geneprovence.com/tue-froid-les-baux-provence-31-decembre-1887/ https://www.geneprovence.com/tue-froid-les-baux-provence-31-decembre-1887/#respond Fri, 05 Sep 2014 08:14:16 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=13767 Hier matin, des employés de la banque Hilaire allant encaisser à Mouriès ont trouvé en traversant les Alpines1 le cadavre d’un malheureux mort de froid. C’était celui du nommé Rosset2,…

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Hier matin, des employés de la banque Hilaire allant encaisser à Mouriès ont trouvé en traversant les Alpines1 le cadavre d’un malheureux mort de froid.
Neige dans les Alpilles. © Jean Marie Desbois, 2010.
Neige dans les Alpilles. © Jean Marie Desbois, 2010.
C’était celui du nommé Rosset2, terrassier, âgé de 59 ans, originaire de la Savoie, qui, se rendant de Maussane à Saint-Rémy, à peine engagé dans la chaîne des Alpines, sur le territoire des Baux, a succombé à une congestion cérébrale occasionnée par le froid.
Le commissaire de police et le brigadier de gendarmerie de Saint-Rémy, assistés du docteur Terras, ont procédé aux constatations médico-légales.
Le corps de cet infortuné a été ensuite transporté aux Baux pour y être inhumé.

Notes

1 Ancien nom du massif des Alpilles.
2 Consultez le relevé de l’acte de décès de Joseph Rosset sur la base de données de GénéProvence.

  • Source : L’Homme de bronze, 1er janvier 1888.
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Les hivers les plus froids à Arles de 1302 à 1789 https://www.geneprovence.com/les-hivers-les-plus-froids-a-arles-de-1302-a-1789/ https://www.geneprovence.com/les-hivers-les-plus-froids-a-arles-de-1302-a-1789/#respond Sat, 01 Mar 2014 00:10:26 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=11258 [caption id="attachment_11261" align="alignright" width="247"] Pierre Véran (1744-1819), historien arlésien.[/caption] L'hiver 2013-2014 ne restera pas dans les annales comme un hiver froid. Ce n'a pourtant pas été le cas dans les siècles passés. Certaines années, le froid qui s'est abattu sur la Provence a causé désolation et mort dans les bastides de nos ancêtres.

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Pierre Véran (1744-1819), historien arlésien.
Pierre Véran (1744-1819), historien arlésien.

L’hiver 2013-2014 ne restera pas dans les annales comme un hiver froid. Ce n’a pourtant pas été le cas dans les siècles passés. Certaines années, le froid qui s’est abattu sur la Provence a causé désolation et mort dans les bastides de nos ancêtres. L’historien arlésien Pierre Véran (1744-1819) avait de son temps recensé les événements glaciaux qu’avait subi sa ville. En voici la liste :
1302 : Cette année-là, le froid fut si extraordinaire qu’il fit périr une grande quantité de bestiaux et presque tous les arbres fruitiers du territoire d’Arles.
1359 : L’hiver de 1359 fut un des plus rudes à cause de la grande quantité de neige qui tomba. La famine, suite ordinaire d’un grand froid, déploya ses rigueurs ; la salmée de blé se vendit huit florins.
1490 : Le froid fut si rigoureux cette année-là que les habitants restèrent presque deux mois entiers sans pouvoir sortir de leurs maisons.
1493 : Froid excessif, mortalité de presque tous les bestiaux du territoire d’Arles.
1507 : Le Rhône se gela à une grande profondeur et le froid fut si intense que le port de Marseille se remplit de glaçons.
1564 : Les oliviers et les noyers périrent.
1568 : Le 11 décembre, le Rhône se couvrit de glaçons énormes d’un bord à l’autre jusqu’à la mer. Le vin, le pain, l’encre, tout se gela. Ce froid dura jusqu’au 20 du même mois.
1571 : Dans la nuit du 10 janvier, il tomba de la neige en si grande quantité qu’elle fit périr un grand nombre d’hommes, de juments, de bœufs, de vaches, de brebis. Pendant plusieurs jours, les habitants furent occupés à charrier les cadavres des animaux qui avaient péri.
1572 : Le 23 décembre, il tomba de la neige en grande quantité. Un horrible mistral survint, la neige se gela et ne forma qu’un amas de glace.
1573 : L’année suivante, le Rhône se gela d’une telle façon que, depuis le 1er janvier jusqu’au 7 du même mois, les habitants de Trinquetaille firent passer sur les glaces leurs charrettes, mules, juments, brebis, etc. Et dans la crainte que les personnes et les animaux ne glissent sur la glace on avait eu soin de former le chemin avec de la paille et du fumier.
(L’article continue après l’image…)
1399150_10152197618613948_283275860_o1589 : Froid rigoureux.
1603 : Le Rhône se prit, il tomba une grande quantité de verglas qui fit périr tout le bétail que l’on n’avait pas eu le temps de renfermer.
1624 : Froid excessif, neige, perte de bestiaux.
1638 : L’hiver de 1638 fut très rigoureux. Le port de Marseille fut couvert de glaces. La ville d’Arles perdit beaucoup de troupeaux, et une grande quantité de personnes furent gelées.
1655 : Aux fêtes de Pâques de cette année, il fit une gelée si forte qu’elle fit périr les bourgeons des vignes.
1658 : Froid rigoureux.
1659 : Les charrettes purent passer sur le fleuve.
1660 : Le froid qui avait commencé le 26 décembre de l’année précédente ayant continué jusqu’au 9 janvier 1660, les eaux du fleuve se gelèrent si profondément que les charrettes passaient sur le Rhône sans courir le moindre danger. Mais le temps ayant commencé de se radoucir, les glaces dégelèrent si subitement qu’elles se détachèrent toutes à la fois, brisèrent toutes les barques du pont qu’on avait placé du côté de Trinquetaille, ainsi que toutes celles qui se trouvaient dans le port. Mais ce qui est remarquable, c’est que la force des glaces emporta un bloc de marbre du poids de plus de 120 quintaux qui se trouvait au bord du quai à la porte Saint-Laurent. Le fleuve n’ayant pas dégelé aussi rapidement en-dessous de la ville, les glaces supérieures, poussées par la rapidité des eaux, remontèrent sur celles qui s’opposèrent à leur passage. Les eaux, rencontrant un barrage, emportèrent les chaussées en divers endroits, inondèrent le territoire et noyèrent une quantité prodigieuse de bestiaux.

Le Rhône gelé à Arles. DR.
Le Rhône gelé à Arles. DR.
1665 : Mortalité des oliviers.
1679 : Hiver long et rigoureux ; le Rhône se prit trois fois.
1681 : Hiver long, le Rhône resta longtemps gelé.
1692 : Le 25 janvier, il tomba une si grande quantité de neige que la terre en resta couverte jusqu’au 22 février.
1693 : Le froid fut si fort cette année-là que le Rhône se prit depuis Arles jusqu’à Lyon, les denrées furent à un prix inabordable et on ne tua dans Arles que 200 agneaux.
1694 : Hiver rigoureux et inondation ; une barque est jetée dans les vignes de Trinquetaille.
1698 : Grand froid, neige abondante.
1709 : Le froid fut si intense cette année qu’il détruisit toutes les récoltes, les bestiaux et les arbres fruitiers. La ville d’Arles fut plongée dans une si affreuse misère que le roi fit fondre son argenterie et ordonna au clergé de faire fondre les bustes des saints qui se trouvaient dans diverses églises pour soulager les malheureux.
1716 : L’hiver fut très long cette année, il commença à geler le 28 octobre et il ne cessa de pleuvoir, de sorte que le territoire fut couvert de glace et le froid fut aussi rude qu’en 1709, il tomba de la neige même le 25 mars.
1726 : Les glaces ravagèrent les Ségonnaux jusqu’à Tarascon.
1729 : Hiver rigoureux ; la communauté vient en aide aux pauvres travailleurs.
1740 : L’hiver de cette année fut des plus rigoureux.
1753 : La rigueur de l’hiver obligea messieurs les consuls à distribuer du pain aux pauvres. Le pont fut emporté par les glaces le 4 janvier.
1754 : Le 5 janvier au soir, le Rhône se prit et resta gelé jusqu’à fin mars, époque où il tomba une si grande quantité de neige que l’on ne put sauver que quelques brebis.
1755 : Cette année-là, les paysans furent occupés à déblayer les rues couvertes de glace et de neige.
1757 : Froid excessif.
1758 : La communauté achète 6 000 setiers de blé de Bourgogne pour distribuer aux habitants.
1766 : Hiver rigoureux.
1767 : Les glaces coulent bas six barques du pont.
1768 : Le froid commença le 2 janvier par un mistral des plus furieux ; plusieurs matelots eurent les membres gelés. Lorsque les glaces se détachèrent, plusieurs bateaux furent coulés à fond.
1770 : Il gela le 25 avril et le 6 mai.
[pullquote]Voir aussi l’article Glace et neige à Arles (14 janvier 1881)[/pullquote]1774 : Cette année-là, on ôta le pont à bateaux trois fois ; les glaces, qui partirent par suite d’une crue, montèrent sur les quais et vinrent obstruer la porte dite de Rousset.
1782 : Le 14 février on enleva le pont.
1784 : Froid rigoureux, neige abondante.
1785 : Le froid arriva en février et mars, et les 3, 4 et 5 avril les bords du Rhône se gelèrent.
1786 : Froid rigoureux. Cinq bateaux du pont sont emportés.
1787 : Froid assez rigoureux depuis le 18 avril jusqu’au 7 mai, neige.
1789 : Le froid commença le 6 décembre et augmenta successivement. Le Rhône se prit jusqu’à Tarascon.

Le 26 décembre, un furieux vent d’ouest fit refluer les eaux si considérablement que les glaces, soulevées, descendirent le fleuve en masse jusqu’à la Cappe, de sorte que toute communication entre Arles et Trinquetaille fut interrompue. Le 28 décembre un grand nombre de personnes traversèrent le Rhône sur la glace.
Le 29 décembre le thermomètre Réaumur descendit à 10 degrés au-dessus de 0, le lendemain à 11 et le dernier jour du mois à 12 degrés.
Durant ce temps, on vit l’eau se geler dans les citernes. On était obligé de mettre le pain auprès du feu pour en faire fondre les glaçons. Le vin, le vinaigre, tout se gelait dans les appartements.
Cette année-là on vit arriver de toutes parts des grues, des flamants, des canards et d’autres oiseaux que l’on trouvait gelés sur les étangs. Les carpes, les anguilles et les muges périrent et la mer fut gelée à un quart de lieue en avant.

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