Généalogie Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/genealogie/ 500 ans de faits divers en Provence Thu, 13 Nov 2025 22:06:33 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Généalogie Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/genealogie/ 32 32 GénéProvence, entre tradition et révolution numérique https://www.geneprovence.com/geneprovence-entre-tradition-et-revolution-numerique/ https://www.geneprovence.com/geneprovence-entre-tradition-et-revolution-numerique/#respond Thu, 13 Nov 2025 21:02:34 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26731 Le paysage de l’information et du divertissement a été transformé de manière irréversible par l’Intelligence Artificielle. Chez GénéProvence, notre mission est de rendre l’histoire, la généalogie, et les anecdotes de…

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Le paysage de l’information et du divertissement a été transformé de manière irréversible par l’Intelligence Artificielle. Chez GénéProvence, notre mission est de rendre l’histoire, la généalogie, et les anecdotes de notre chère Provence plus vivantes, plus accessibles et plus captivantes que jamais. L’utilisation de l’IA, qu’il s’agisse de reconstitutions de visages anciens, d’illustrations de fond ou de la création de contenus audio et vidéo, n’est pas un reniement de l’histoire, mais au contraire un puissant outil pour lui donner un second souffle à l’ère numérique.

Réinventer la mémoire : quand la technique sublime l’authentique

L’histoire est par nature un domaine qui se nourrit du passé, mais sa transmission doit se conjuguer au présent. Le défi majeur est de capter l’attention d’un public habitué aux formats courts, percutants et visuellement riches des réseaux sociaux. Les reconstitutions de visages d’ancêtres en IA, par exemple, sont l’illustration parfaite de cette synergie. Loin d’être une simple lubie technologique, elles constituent une passerelle émotionnelle inédite. Ces visages, autrefois figés dans des descriptions administratives ou des dessins parfois rudimentaires, reprennent vie avec un réalisme bluffant. C’est un moyen formidable de rendre l’histoire palpable et de connecter les générations d’une manière que le simple texte ou l’acte d’état civil ne peut égaler. Cela permet d’incarner nos recherches et de conférer une profonde humanité aux noms retrouvés dans les registres.

La créativité augmentée pour une Provence plus accessible

L’IA nous permet également de dépasser les limites logistiques et financières de la création de contenu. Produire des illustrations originales, des bandes sonores pour des récits, ou des vidéos scénarisées, exigeait auparavant des ressources considérables en temps, en personnel qualifié (dessinateurs, musiciens, monteurs) et en budget. L’IA démocratise cette production. Grâce à elle, nous pouvons générer un flux d’images qui accompagnent parfaitement nos articles, créer des ambiances sonores pour nos chroniques, ou monter des séquences vidéo dynamiques, et ce, à une vitesse et un coût incomparables.
Ce gain d’efficacité ne sert pas la facilité, mais l’abondance d’information. Il nous permet de publier plus régulièrement, d’explorer plus de sujets de l’histoire provençale, et donc d’atteindre un public plus large et plus diversifié sur toutes les plateformes, de notre site à notre page Facebook. Si quelques-uns regrettent l’illustration classique, la vaste majorité de notre audience plébiscite cette richesse visuelle et narrative qui rend l’histoire locale bien moins austère. Le rôle de GénéProvence est d’être un médiateur culturel moderne, et pour cela, nous devons parler la langue visuelle de notre époque.

Le choix de l’évolution, la clé de la confiance

Ceux qui dénoncent l’usage de l’IA le font souvent au nom d’une pureté qu’ils estiment menacée. Cependant, l’histoire de l’art et de la communication a toujours été jalonnée de ruptures technologiques : de l’invention de la peinture à l’huile à la photographie, puis de la vidéo à l’infographie. À chaque étape, des voix se sont élevées pour s’opposer à la nouveauté.
Chez GénéProvence, nous faisons le choix délibéré de l’évolution. Nous considérons l’IA comme un pinceau numérique supplémentaire, une méthode de création, au même titre qu’un logiciel de retouche photo. Le cœur de notre travail, la recherche généalogique, la vérification des sources historiques, l’écriture des récits, le travail de l’association pour l’édition de livres, demeure intégralement humain et rigoureux. L’IA est un outil d’enrichissement qui maximise l’impact de ce travail essentiel. Elle est la vitrine spectaculaire d’un fonds documentaire et d’une passion pour la Provence qui, eux, restent profondément ancrés dans le réel.
Nous comprenons et respectons l’inquiétude que ces nouvelles technologies peuvent générer. C’est pourquoi nous demandons à notre communauté, aux quelques voix qui s’interrogent, de faire preuve d’un peu de tolérance et de continuer à nous accorder leur confiance. L’équipe de GénéProvence est composée de passionnés d’histoire, d’experts qui manient ces outils avec discernement et dans l’unique but de servir au mieux la mémoire de notre région. Chaque visuel, chaque production, même générée par l’IA, est validée et orchestrée par l’humain pour garantir la pertinence historique et le respect du sujet.
En utilisant l’IA, nous nous assurons que l’histoire de la Provence ne soit pas reléguée aux oubliettes des formats dépassés, mais qu’elle continue de briller et de susciter l’émerveillement pour les décennies à venir. Nous vous invitons à voir l’IA non comme une menace, mais comme une formidable opportunité de renouer avec les mémoires de nos ancêtres, sous un jour nouveau, puissant et captivant.

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Pourquoi GénéProvence publie-t-il toujours des histoires dramatiques ? https://www.geneprovence.com/pourquoi-nos-archives-regorgent-de-drames-et-pourquoi-cest-important/ https://www.geneprovence.com/pourquoi-nos-archives-regorgent-de-drames-et-pourquoi-cest-important/#respond Thu, 19 Jun 2025 05:30:31 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25661 Chers lecteurs de GénéProvence, fidèles explorateurs des méandres du passé régional, vous êtes nombreux à me suivre dans mes pérégrinations à travers les affaires criminelles, les faits divers et les…

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Chers lecteurs de GénéProvence, fidèles explorateurs des méandres du passé régional, vous êtes nombreux à me suivre dans mes pérégrinations à travers les affaires criminelles, les faits divers et les anecdotes de notre belle région. Et parfois, l’un de vous, avec la plus grande gentillesse, me glisse à l’oreille : « Mais enfin, vous ne publiez que des histoires tragiques ! Il n’y a pas un peu de gaieté dans tout ça ? »
C’est une remarque que j’entends, et je comprends tout à fait qu’à force de croiser bandits, victimes, juges austères et destins brisés, on puisse avoir envie d’un peu plus de légèreté. Alors, j’ai décidé aujourd’hui de vous emmener dans les coulisses de ma « cuisine » historique pour vous expliquer pourquoi les archives, ces cavernes d’Ali Baba du temps passé, ont souvent une légère préférence pour le drame.

Le passé n’est pas un film d’été (et c’est tant mieux !)

Imaginez un instant que vous soyez notaire au XVIIe siècle à Marseille. Votre mission : consigner la vie de vos contemporains. Allez-vous passer des heures à écrire que Monsieur Jean a pris son café du matin sans incident, que Madame Dupont a réussi sa confiture de cerises ou que les enfants du boulanger ont joué à la marelle sans se disputer ? Probablement pas. Ce genre de quotidien, aussi charmant soit-il, ne laissait que peu de traces écrites.
En revanche, si Monsieur Jean s’est battu avec son voisin pour une histoire de borne de champ, si Madame Dupont a été accusée de sorcellerie parce que sa confiture a aigri (oui, ça arrivait !), ou si les enfants du boulanger ont été témoins d’un vol de pain, là, tout change ! Ces événements, parce qu’ils sortent de l’ordinaire, qu’ils nécessitent une intervention (de la justice, du curé, du corps médical), sont consignés avec soin. On verbalise, on témoigne, on juge, on condamne… et on écrit !
Les archives sont, par nature, des témoins des moments clés. Et malheureusement, ou plutôt, par la force des choses, les moments clés qui méritent d’être gravés dans la pierre ou sur le parchemin sont souvent ceux qui bouleversent l’ordre établi : un crime, un accident, une catastrophe naturelle, une dispute qui dégénère, une injustice criante. C’est l’essence même du fait divers, qui par définition, « fait divers » par rapport à la normalité.

Le drame, un marqueur de l’histoire humaine

Nos ancêtres, et les administrations d’antan, n’avaient pas vocation à rédiger des carnets de voyage joyeux ou des recueils de blagues provençales pour la postérité. Leur travail était de documenter ce qui était important, ce qui faisait jurisprudence, ce qui mettait en péril la société ou l’individu. C’est un peu comme si, aujourd’hui, on ne gardait des journaux télévisés que les reportages sur les événements qui ont nécessité l’intervention de la police, des pompiers ou des tribunaux.
Ces histoires, même sombres, sont pourtant d’une richesse inestimable. Elles nous offrent une plongée fascinante dans la vie de nos aïeux en Provence :

  • Elles révèlent les mœurs de l’époque : Comment la justice était rendue ? Quels étaient les motifs de discorde ? Quelles étaient les peurs et les superstitions ?
  • Elles nous parlent des conditions de vie : Un vol de pain ? Cela nous dit quelque chose sur la misère de certains. Une émeute de la faim ? Sur les difficultés d’approvisionnement.
  • Elles mettent en lumière le système judiciaire : Les procès, les peines, les techniques d’enquête (souvent rudimentaires !), tout cela nous éclaire sur l’évolution de notre droit.
  • Et parfois, elles nous racontent des destins hors du commun : Des criminels rocambolesques, des victimes aux histoires poignantes, des personnages hauts en couleur qui, même dans l’adversité, ne manquaient pas de caractère.

Et la gaieté dans tout ça ?

La gaieté, la joie simple du quotidien, les rires qui résonnaient dans les ruelles d’Aix-en-Provence ou les champs de lavande du Luberon, étaient bien présents, j’en suis persuadé ! Mais ils se sont dissipés comme les effluves d’un bon vin de pays, sans laisser de traces écrites aux greffes, dans les registres paroissiaux ou les comptes-rendus de gendarmerie.
Mon rôle, en tant que passeur de mémoire sur GénéProvence, est de vous offrir ces fragments du passé tels qu’ils nous sont parvenus. Il ne s’agit pas de verser dans le sensationnalisme, mais de comprendre notre histoire à travers ces récits souvent étonnants, parfois effrayants, mais toujours instructifs.
Alors oui, la prochaine fois que vous lirez une histoire de brigands du Verdon ou de sorcières des Alpilles, rappelez-vous que ces pages ne sont pas là pour vous attrister, mais pour vous faire voyager dans le temps, pour vous montrer comment la vie se déroulait, avec ses ombres, mais aussi ses propres lumières. Car même au cœur du drame, on y découvre parfois l’ingéniosité humaine, la résilience, ou simplement l’incroyable complexité de nos ancêtres.
Et qui sait, en cherchant bien, peut-être qu’un jour je tomberai sur l’affaire du concours de pétanque qui a mal tourné mais qui s’est terminée par un fou rire général ! D’ici là, continuons à explorer ces archives, qu’elles soient sombres ou lumineuses, car elles sont le reflet de notre héritage en Provence.
Jean Marie Desbois

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Comment faire facilement un relevé généalogique https://www.geneprovence.com/faire-facilement-releve-genealogique/ https://www.geneprovence.com/faire-facilement-releve-genealogique/#respond Sat, 15 May 2021 10:33:57 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=17651 Faire un relevé généalogique ne devrait pas poser de problème technique. La seule question à se poser est la motivation à le faire. Heureusement, relever quelques actes est toujours mieux…

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Faire un relevé généalogique ne devrait pas poser de problème technique. La seule question à se poser est la motivation à le faire.
Heureusement, relever quelques actes est toujours mieux que de n’en relever aucun et les mettre à disposition des autres est un bien inestimable. À cet égard, la transmission gratuite et désintéressée est ce qui permet réellement de trouver du plaisir à ce travail. Savoir que des personnes n’ont pas besoin de payer le moindre abonnement pour accéder à vos recherches est enrichissant et ajoute au plaisir du relevé en lui-même. Recevoir des messages de remerciement est certainement la grande joie du releveur.

>>Le site des relevés GénéProvence : gratuit collaboratif<<

Donc, sachez que même si avez très peu de temps, même quelques actes relevés peuvent avoir une grande utilité pour ceux qui vous liront.
Sachant qu’en moyenne il faut compter entre 30 secondes et une minute pour relever un acte, vous pouvez relever une centaine d’actes en seulement une heure. Et si c’est un acte de naissance et que vous relevez, outre le nom de l’enfant, celui de ses parents et des parrains, ce sont 5 personnes qui retrouvent vie en quelques secondes. Et donc 500 pour seulement 100 actes relevés ! Quel plaisir, n’est-ce pas ?
L’acte de mariage prend lui un peu plus de temps, mais il implique plus de personnes : jusqu’à 12 par acte (les mariés, leurs ex-conjoints, leurs parents et les quatre témoins).
Ce préambule passé et la garantie que vous allez trouver un vif plaisir à rentrer dans la peau d’un releveur, sachez que vous n’avez pas besoin d’un grand matériel informatique :
Un ordinateur, une connexion Internet et d’un tableur informatique du genre Excel ou sa version gratuite OpenOffice (ou autres).
Les exemples cités ici auront été faits via Excel mais sachez que vous pouvez faire exactement la même chose avec OpenOffice.

On commence ?

Vous commencez par ouvrir le site des Archives à la page dont vous voudrez faire le relevé. Vous pouvez y accéder aisément en entrant sur le lien relatif aux registres paroissiaux ou aux registres d’état-civil, selon ce que vous souhaitez réaliser. N’oubliez pas de vous référer à notre page de liens utiles, qui vous donnera les adresses Internet (URL) des principaux sites d’Archives communaux et départementaux de la région.
L’idéal est d’avoir deux écrans partagés : l’un est utilisé par la page du registre, l’autre par votre tableur.
Mais si ce n’est pas votre cas, pas d’inquiétude.
Vous pouvez réserver par exemple le haut de votre écran à votre relevé et le bas au registre.

image01

Concernant la feuille de relevé, téléchargez celle qui vous est fournie par GénéProvence et qui constitue la référence pour tout relevé. Vous pouvez y accéder en cliquant ici : formulaire-vierge. Vous obtiendrez le téléchargement d’un fichier Excel, mais, rassurez-vous, il est tout à fait utilisable sur un logiciel gratuit comme OpenOffice.
En ouvrant ce fichier, vous remarquerez qu’il est constitué de trois onglets : l’un concerne les relevés d’acte de baptême (ou de naissance), le deuxième les actes de mariage et le dernier les actes de sépulture (ou de décès).
Vous pouvez aller sur chacun des onglets, situé en bas à gauche de la page, en cliquant dessus.

image02

Sur chacun de ces onglets a été laissé un modèle qui vous guidera pour relever correctement l’acte. Bien entendu, ce modèle doit être supprimé, car c’est juste un exemple qui ne concerne pas votre registre.
Pour le supprimer, rien de plus simple. Sélectionnez la ligne concernée en cliquant sur le numéro de la ligne. image03
Puis, cliquez avec le bouton droit de votre souris et cliquez sur « supprimer ». image04
Vous êtes prêt à attaquer !
Relevez acte par acte et déposez dans chaque colonne l’information nécessaire.
Notez que sur chaque colonne figure son intitulé suivi d’un chiffre entre parenthèses. Ce chiffre indique le nombre maximum de caractères que vous devez mettre dans cette colonne. Au-delà de ce nombre, votre information sera tronquée par le site, ce qui est dommage.

N’oubliez pas !
Il existe en généalogie certaines normes :
– On met les patronymes en majuscules.
– On met l’accent sur les majuscules accentués : ROUVIÈRE et non ROUVIERE.
– Idem pour les prénoms : Étienne et non Etienne, Élizabeth et non Elizabeth.

Pensez à enregistrer régulièrement votre travail pour ne pas le perdre.
Vous pouvez dès lors le transmettre au site en contactant l’administrateur. Votre relevé sera en ligne dans les heures qui suivent et votre nom figurera sur chaque acte que vous avez relevés.

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L’hôtel des Suffrens (Salon-de-Provence) https://www.geneprovence.com/lhotel-des-suffrens-salon-de-provence/ https://www.geneprovence.com/lhotel-des-suffrens-salon-de-provence/#respond Mon, 06 Apr 2015 09:14:21 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=14978 Cet hôtel particulier se trouve dans le vieux Salon, à proximité de l’Hôtel de Ville. Sa façade est longée par la rue du Bourg-Neuf, qui relie la vieille ville au…

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hotel-suffren-1Cet hôtel particulier se trouve dans le vieux Salon, à proximité de l’Hôtel de Ville. Sa façade est longée par la rue du Bourg-Neuf, qui relie la vieille ville au cours du centre ville par une vieille porte de rempart. Son histoire est liée à celle d’une vieille famille salonaise, présente dans cette cité depuis le milieu du XVe siècle : les Suffren. L’immeuble fut en effet construit pour un membre de cette famille, qui le fit édifier au milieu du XVIIIe siècle.
Au début du XVIIe siècle, la famille des Suffren se divise en deux branches. Deux fils d’Antoine de Suffren, conseiller au Parlement de Provence en 1568, sont à l’origine de cette séparation. Palamède, qui succède à la charge de son père au Parlement en 1600, et Jean-Baptiste, avocat à la cour du même Parlement. En 1612, les deux frères deviennent copropriétaires de la seigneurie d’Aubes, un quartier rural de Salon. Plus tard, en 1723, la seigneurie est séparée de la communauté de Salon par un acte du Conseil d’Etat du Roi du 26 juillet 1723, et prend alors le nom de communauté de Richebois1. Elle restera entre les mains de la branche dite des seigneurs de Saint-Tropez marquis de Saint-Cannat, issue de Jean-Baptiste de Suffren, jusqu’à la Révolution. Le membre le plus connu de de cette partie de la famille est sans nul doute le célèbre Bailli, Pierre André de Suffren (Saint-Cannat, 1729-Paris, 1788).

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L’autre branche de la famille, que l’on appelle « branche de Salon » ou « branche aînée »2, a pour origine Palamède de Suffren. C’est son arrière-arrière-petit-fils, Laurent de Suffren, un cousin au quatrième degrès du Bailli, qui construisit cette demeure entre 1748 et 1749. La maison est mentionnée dans le cadastre de Salon de 17243. Laurent, qui fut plusieurs fois premier consul de Salon entre 1738 et 17804, possédait en 1749 une maison avec basse-cour à la rue de la porte de Bourgneuf. L’hôtel confrontait du levant5 le sieur César Astre et le sieur Charles de Perrinet, notaire. Il l’avait fait construire à partir d’un ensemble de biens6 qu’il avait acquis du sieur Jean-Baptiste de Codolet7, par acte notarié du 7 décembre 1748.
Pendant la Révolution, le fils de Laurent, François-Palamède8, émigra. Toutes ses possessions salonaises furent vendues comme biens nationaux. En 1794, Thérèse-Apolinaire, dite Apolonie, et Perpétue-Colombe, dite Colombe, rachetèrent la plupart des propriétés de leur frère François-Palamède9. Contrairement aux biens de la branche de Salon, au cours de cette période, ceux de la branche du Bailli de Suffren échappèrent à cette partie de la famille. Le domaine de Richebois fut vendu en neuf lots à divers particuliers10. L’hôtel de la rue Bourg-Neuf, qui appartenait toujours à Laurent, ne fut pas vendu comme bien national.
hotel-suffren-2Ce n’est qu’après le décès de son père, le 22 floréal de l’an VII de la République11, que François-Palamède entra en possession de la demeure familiale. Il y décéda le 27 août 182412. Son fils, Jean-Baptiste-François-Auguste, qui fut le premier à porter le titre de marquis de Suffren, hérita à son tour de l’hôtel familial, où il vécut jusqu’à la fin de sa vie13. Après son décès en 1846, il fut inhumé dans le cimetière Saint-Roch où l’on peut encore voir son tombeau.
L’hôtel des Suffren est resté dans la branche fondée par Palamède de Suffren, depuis sa construction au milieu du XVIIIe siècle jusqu’en 187114.
Guy Bonvicini
(Service des Archives de Salon)
  • Photographies : © Guy Bonvicini, 2015, avec son aimable autorisation

Notes

1 Baron du Roure »la généalogie de la maison de Suffren » dans les anciennes familles de Provence, 1908.
2 Louis Gimon, « Nobiliaire de la ville de Salon », extrait des « Chroniques salonaises » deuxième partie, Marseille 1866.
3 CC 255/5 ,folio 2605.
4 Louis Gimon, extrait des « Chroniques salonaises » deuxième partie, « Nobiliaire de la ville de Salon », Marseille 1866.
5 À l’Est.
6 Cet ensemble de biens était constitués par : une autre partie de maison, d’une estive, d’une seconde partie de maison, d’une maison en ruine, de deux maisons se joignant, et d’une place de maison.
7 Cadastre de 1724, CC 255/ 3, folio 2037.
8 Fils de Laurent de Suffren, que nous avons vu plus haut
9 Paul Moulin « La propriété foncière et la vente des biens nationaux à salon », 1906.
10 Dito.
11 Décès le 11 mai 1799 du citoyen Laurent Suffren, dans son domicile sis à la rue Saint-Michel (appelée aussi rue Porte Bourgneuf, voir cadastre de 1724, CC 255/2 folio 808,  » Lheraud Magdeleine propriétaire d’une partie de maison à la rue Saint-Michel ou porte Bourgneuf confrontant du levant le sieur Astres, du midi et couchant – à l’Ouest et au Sud – les rues »). Acte de décès N° 69 folio 28, registre II E 3. Nota: cette maison fait partie des six articles acquis par Laurent de Suffren en 1748.
12 Registre de l’état civil II E 16, acte N° 131.
13 Registre de l’état civil II E 25, acte N° 56.
14 Cadastre napoléonien, I G 6/6 folio 2481.

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« Obiit », que signifie ce terme ? https://www.geneprovence.com/obiit-que-signifie-ce-terme/ https://www.geneprovence.com/obiit-que-signifie-ce-terme/#respond Sat, 20 Dec 2014 00:53:09 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=14415 Le mot obiit est un des termes les plus employés dans les registres de sépultures d’avant la Révolution. Le lecteur peut parfois croiser ce mot dans la marge d’un acte…

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Le mot obiit est un des termes les plus employés dans les registres de sépultures d’avant la Révolution. Le lecteur peut parfois croiser ce mot dans la marge d’un acte de baptême. Avec davantage de chance, et c’est cela qui en dévoilera le sens, il le trouvera associé à une formule de décès, sans toutefois connaître réellement la réalité de ce mot et son sens profond.
"Die jovis tertia [jeudi 3], obiit Michel Chabot, gipier (plâtrier), fils a feu Arnaud, aage de 40 ans ou environ, habuit 13 cereos [a eu 13 cierges]." Acte de sépulture de Michel Chabot, couvent des Cordeliers, Aix-en-Provence, 3 février 1689.
« Die jovis tertia [jeudi 3], obiit Michel Chabot, gipier (plâtrier), fils a feu Arnaud, aage de 40 ans ou environ, habuit 13 cereos [a eu 13 cierges]. » Acte de sépulture de Michel Chabot, couvent des Cordeliers, Aix-en-Provence, 3 février 1689.
Comme chacun le supposera, obiit est un mot latin. Son emploi remonte à l’Antiquité et, le latin restant la langue ecclésiastique au Moyen Âge, on le trouve dans des textes en latin, mais aussi au milieu de textes totalement écrits en français. C’est dire si le terme était parlant au Moyen Âge et dans les siècles qui suivirent, au moins jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
Obiit est la forme prétérite de la troisième personne du singulier du verbe obire. Obire signifiant, en faisant un grand raccourci de langage – comme le verrons ci-dessous –, « mourir », obiit peut être rendu par « mourut », « est mort ». Notez l’emploi des deux i, qui attestent de la forme au passé. Au présent, on dirait obit, avec un seul i, pour dire « meurt ».

Le sens exact en latin

F. Gaffiot, Dictionnaire latin-français, Hachette, Paris, 1934, p. 1052.
F. Gaffiot, Dictionnaire latin-français, Hachette, Paris, 1934, p. 1052.
« Mourir » n’est pas le sens premier du verbe obire. Le Gaffiot, excellent dictionnaire publié en 1934 et qu’ont consulté des générations de latinistes, en donne un sens précis.
Le verbe obire est composé de deux éléments : ob-, une préposition employée comme préfixe, et ire, verbe radical.
Ob- peut se traduire de trois façons : 1. « devant », avec ou sans mouvement ; 2. « pour », « à cause de » (ob eam causam, « pour cette raison ») ; 3. « pour », « en échange de ».
Ire est un verbe au sens simple : « aller », « marcher », « avancer ».
Avec ire, le sens d’ob est toutefois clair. Sur les trois significations de cette préposition présentées ci-dessus, la première est la plus rare, mais c’est pourtant elle qui donne tout son sens au verbe obire. Celui-ci peut se traduire dans un sens premier comme « aller devant ». C’est le sens premier que Félix Gaffiot lui a donné ; donec vis obiit (« jusqu’à ce qu’une force se présente » [subjonctif]).
Mais aller au-devant de quoi ? Vers un endroit éloigné. Le soleil obit (3e personne du présent de l’indicatif), il va « au-devant du bout », à l’horizon, à l’extrémité des choses. Il meurt, pourrait-on dire alors.
Ainsi, le sens que nous retenons de nos jours à obire est clair, dès lors qu’il s’applique aux humains. Un homme qui obit, c’est un homme qui va devant l’horizon de sa vie, qui disparaît derrière la ligne de son âge, qui se couche comme le soleil du soir. Obire, c’est « s’en aller », quitter la scène du monde comme l’acteur d’un théâtre. Vision poétique de la mort qui était celle des auteurs latins de l’Antiquité.

Quand l’enfant ou son parent quittait ce monde…

Le fait d’employer un terme latin pour désigner la mort permettait d’éviter de prononcer ou d’écrire le mot fatal. Poussés par une raison similaire, certains parlent aujourd’hui systématiquement de « décès » pour éviter de parler de « mort ». Mais qu’est-ce que le « décès », sinon lui aussi un « départ » (latin decessus) ? De même, pour ménager un enfant, on lui dit aujourd’hui que son papé « est parti ». Le français moderne emploie finalement les mêmes arguments que le latin. Obiit est donc, de la même façon, une circonlocution.
Ary Scheffer, La Mort de Géricault, 1824, musée du Louvre, Paris.
Ary Scheffer, La Mort de Géricault, 1824, musée du Louvre, Paris.
Désormais donc, lorsque vous rencontrerez cette formule en marge d’un acte de baptême, indiquant que le petit enfant est mort quelques heures après sa naissance, ou dans un acte de sépulture, bien que le sens du mot évoque assurément la mort, on trouvera quelque poésie à vouloir le traduire par : « Il est parti »…
Jean Marie Desbois

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Roux de Bellafaire, famille de seigneurs entre Hautes et Basses-Alpes https://www.geneprovence.com/roux-de-bellafaire-seigneurs-hautes-alpes/ https://www.geneprovence.com/roux-de-bellafaire-seigneurs-hautes-alpes/#respond Wed, 13 Aug 2014 00:15:36 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=13525 La famille Roux de Bellafaire (aussi appelée Rous de Bellafaire) est liée à la famille Roux de la Mazelière en possédant un ancêtre commun dont il est difficile d’établir l’identité…

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© Sébastien Avy, 2014.
© Sébastien Avy, 2014.

La famille Roux de Bellafaire (aussi appelée Rous de Bellafaire) est liée à la famille Roux de la Mazelière en possédant un ancêtre commun dont il est difficile d’établir l’identité et qui serait soit Guillaume Roux (fl. 1474), soit – plus probablement – le couple Pierre Roux / Anne Chaberti qui seraient les parents de deux fils, lesquels seraient à l’origine des deux branches :

  • Barthélemy Roux, ancêtre des Roux de la Mazelière,
  • Antoine Roux, ancêtre des marquis de Bellafaire

Armes et titres des Roux de Bellafaire

Coupé au 1. d’azur à 2 chevrons d’or, accompagnés de 3 besants d’argent ; au 2. d’or ; à l’arbre de sinople mouvant de la pointe.

Seigneurs de Sigoyer, Malpoil, Verdillon, Gigors, Remollon, marquis de Bellafaire, barons d’Oze et de Saint-Auban.

Généalogie des Roux de Bellafaire

I

Antoine Roux, coseigneur de Sigoyer et de Malpoil, mentionné dans un jugement de maintenue en date du 4 novembre 1667 où on lit qu’Antoine Rous a rendu hommage en 1514 à l’évêque de Gap pour plusieurs biens qu’il possédait à Sigoyer et à Malpoil.
Il eut trois fils :
  • Pierre Roux, qui suit,
  • Balthasard Roux et
  • Jean Roux, qui, tous deux, testèrent en faveur de leurs neveux.

II

Pierre Roux, coseigneur de Sigoyer, épousa le 29 avril 1535 Magdeleine Cavalier, fille de Barthélemy Cavalier (ou Colavier), dont il eut :
  • Antoine Roux, qui suit,
  • Jean Roux, qui partageau avec ses frères et sa mère l’héritage de Balthasard et Jean, ses oncles, par acte du 15 janvier 1572,
  • Louis Roux, qui épousa Françoise du Plessis et en eut Honoré Roux, marié à Françoise de Capris, et père de François Roux (fl. 1667).

III

Antoine Roux, coseigneur de Sigoyer, contracta alliance le 18 décembre 1571 avec Bonne Martin de Champoléon. Il testa le 9 avril 1609.
Il eut :

IV

Jean Roux, coseigneur de Sigoyer, marié le 16 octobre 1616 avec Madeleine de l’Olivier. Il testa le 25 février 1669.
Il eut comme fils :
  • François Roux, qui suit,
  • Alexandre Roux, seigneur de Verdillon, enseigne de la Mestre de camp de régiment de Bonne en 1639.

V

François Roux, coseigneur de Sigoyer et de Malpoil, épousa le 5 janvier 1660 Marie de Tholozan. Il testa le 2 septembre 1704, laissant :

VI

Pierre Roux, seigneur de Bellafaire, Gigors, Remollon et Théus, baron d’Oze et de Saint-Auban, épousa le 3 novembre 1711 Louise d’Hugues, sœur de l’archevêque de Vienne, décédée le 27 mars 1773.
Il eut d’elle huit enfants :
  • François Roux, qui suit,
  • Jean Roux, chevalier de Bellafaire, brigadier des armées du roi, chevalier de Saint-Louis, qui testa le 9 janvier 1787 et mourut à Grenoble à la fin du siècle.
  • Louis Roux de Bellafaire, vicaire général du diocèse de Vienne, prieur de Faucon (vallée de Barcelonnette), né en 1716, mort à Bellaffaire le 28 septembre 1762 à l’âge de 46 ans.
  • Pierre Roux, prêtre, chanoine de l’église métropolitaine d’Embrun.
  • Marie Roux, qui épousa par contrat du 10 avril 1735 le comte Charles de Révillasc, chevalier, seigneur de Montgardin, la Fare, Poligny Tremini et Montbran, coseigneur de Veynes et d’Aspres (Dauphiné) et seigneur de Pontis (Provence).
  • Marguerite Roux, marié le 23 septembre 1738 à Balthasard de Gassendi, chevalier, seigneur de Tartonne et de la Penne, maire de Digne, dont le fils, Joseph François de Gassendi Tartonne, est mort sans alliance à Digne le 24 juin 1818.
  • Anne Roux, dite « Mademoiselle de Remollon », morte sans alliance.
  • Françoise Roux, dite « Mademoiselle de Saint-Auban », morte aussi sans alliance.

roux-bellafaire

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Une famille provençale : les Raymond-Modène https://www.geneprovence.com/raymond-modene-genealogie-famille-provencale/ https://www.geneprovence.com/raymond-modene-genealogie-famille-provencale/#respond Sun, 08 Jun 2014 00:40:42 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=12471 La famille de Raymond-Modène (ou Rémond-Modène) tire son origine de Huguenin Rémond, juge de la ville de Beaucaire au XVe siècle, considérée "noble et issu[e] de noble race" depuis 1452.

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La famille de Raymond-Modène (ou Rémond-Modène) tire son origine de Huguenin Rémond, juge de la ville de Beaucaire au XVe siècle, considérée « noble et issu[e] de noble race » depuis 1452.

Armes : D’argent, à une croix de gueules, chargée de cinq coquilles d’argent.
Origines : Comtat Venaissin.

Généalogie

© Sébastien Avy, 2014.
© Sébastien Avy, 2014.
Huguenin Rémond, licencié en loi, juge de la ville de Beaucaire, ép. 30 déc. 1452 Sillette Rémond, fille de Pierre Rémond, bachelier en loi, demeurant à Tarascon, et d’Argentine de Sade, dont :
Jean Rémond, écuyer d’écurie du roi Louis XI en 1477, ép. 8 juin 1477 Marie de Vénasque, fille de Antoine de Vénasque, seigneur de Modène (diocèse de Carpentras), de La Roque, de Durbans, etc. Jean Rémond fit son hommage le 21 mars 1483 entre les mains de Guillaume, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, comme gouverneur du Comtat Venaissin. Il était fils de :
François Rémond, écuyer, seigneur de Modène, de La Roque et de Durbans. Marié deux fois :
Le 21 juin 1517, avec Étiennette de Villeneuve, fille de Tannegui de Villeneuve, chevalier, seigneur de Beauvoisin, et de Thomine de Berre, sa première femme, dont :
Jacques Rémond de Modène, chevalier de l’Ordre du roi, ép. 19 janvier 1551 Henriette-Fleurie de Montlaur, fille de Louis de Montlaur, baron de Maubec et de Montlaur, et de Philippe de Balzac.
Antoine Rémond de Modène, chevalier de Malte en 1552.
Sceau du Grand-Prieuré de Saint-Gilles (XIIIe siècle).
Sceau du Grand-Prieuré de Saint-Gilles (XIIIe siècle).
Charles Rémond de Modène, reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles en 1552. Ép. 13 novembre 1561 Louise Faure de Vercors, fille de Jean Faure de Vercors, écuyer, et de Françoise de Sade, dont :
Pierre de Rémond-Modène, écuyer. Marié deux fois :
Le 15 octobre 1586 avec Jeanne Baralier, fille de noble Nicolas Baralier et de Geneviève de Bourgjuif, dame de Pomérols, dont :
Charles de Rémond-Modène, seigneur de Pomérols. Ép. 9 janvier 1631 Sillette du Pré, fille de Conrad du Pré et de Louise Donnine. Il fit hommage au roi en la Chambre des comptes à Aix le 6 juin 1622 à cause de la seigneurie de Pomérols qu’il tenait dans la mouvance du comté de Provence, comme héritier de Jeanne Baralier, sa mère. De son mariage naquirent :
François-Angélic de Rémond-Modène, chanoine de l’église Sainte-Marthe à Tarascon.
Conrad de Rémond, reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles où ses preuves sont admises le 2 avril 1641.
François de Rémond-Modène, écuyer, seigneur de Pomérols, ép. 23 février 1659 au Luc Marguerite d’Albertas, fille de Surléon d’Albertas, seigneur de Jouques, et de Françoise du Mas-de-Castellane. Il est déclaré « noble et issu de noble race » depuis 1452 par arrêt des commissaires du roi en Provence le 19 décembre 1667. Il eut pour descendant :
Conrad de Rémond-Modène (né le 6 décembre 1661), seigneur de Pomérols. Ép. 17 octobre 1691 Françoise-Emmanuelle de Vogüé, fille de Melchior de Vogüé, seigneur de Saint-Germain, de Saint-Maurice et de Sauveplantade, grand bailli du Haut et du bas-Vivarais et de Valentinois, colonel d’infanterie et commandant dans la ville de Privas (Ardèche), et de Gabrielle Motier de Champetières. Conrad est reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles où ses preuves sont admises le 31 juillet 1677. Il a pour enfants :
Melchior-Joseph de Rémond-Modène (né le 19 janvier 1695), seigneur de Pomérols, demeurant dans la ville de Tarascon, reçu chevalier de Malte au Grand-Prieuré de Saint-Gilles où ses preuves sont admises le 22 janvier 1703. Il quitte l’ordre pour se marier en mai 1716 avec Anne de la Tude-de-Ganges, dont il a pour enfants :
Charles de Rémond-Modène.
François de Rémond-Modène.
François de Rémond-Modène.
Jacques de Rémond-Modène.
Françoise de Rémond-Modène.
Marie-Anne de Rémond-Modène.
Pierre de Rémond-Modène (né le 6 mai 1709), reçu chevalier de malte en 1714, puis page du roi dans sa Grande Écurie le 8 juin 1725.
Le 29 juin 1612 avec Françoise de Reinaud, fils de Jean Reinaud, seigneur d’Alleins, coseigneur d’Aurons et de Lamanon, chevalier de l’Ordre du roi, et de Marguerite de Castillon-Beines.
Le 5 août 1531, avec Sibille de Saint-Martin, fille de Théophime de Saint-Martin et de Marguerite Hardouin, dont :
François Rémond, ép. Victoire de Panisse, dont plusieurs enfants.
Laurent Rémond, qui a fait la branche des seigneurs de Modène.
Jean Rémond, chevalier de Malte, dont les preuves furent faites au Grand-Prieuré de Saint-Gilles le 16 mai 1550.

Sources

Louis Pierre d’Hozier, Armorial général ou Registres de la noblesse française, impr. Jacques Collombat, Paris, 1738.

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Les Provençaux de Saint-Domingue https://www.geneprovence.com/les-provencaux-de-saint-domingue/ https://www.geneprovence.com/les-provencaux-de-saint-domingue/#respond Tue, 10 Dec 2013 00:02:39 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=10407 [caption id="attachment_10419" align="aligncenter" width="750"] Le môle Saint-Nicolas, à Saint-Domingue (1780).[/caption] [row] [column size="1/2"] Yve, contributrice à la base de données de GénéProvence, a réalisé le relevé de quantité de mariages et de décès provençaux à Saint-Domingue (actuelle Hispaniola, île des Caraïbes partagée entre les nations haïtienne et dominicaine).

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Le môle Saint-Nicolas, à Saint-Domingue (1780).
Le môle Saint-Nicolas, à Saint-Domingue (1780).
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Yve, contributrice à la base de données de GénéProvence, a réalisé le relevé de quantité de mariages et de décès provençaux à Saint-Domingue (actuelle Hispaniola, île des Caraïbes partagée entre les nations haïtienne et dominicaine). C’est l’occasion de retrouver dans la base de données GénéProvence le mariage ou le décès d’un ancêtre expatrié.
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La colonisation française sur Hispaniola a été officialisée en 1665 par le roi Louis XIV après une période d’incertitude où, délaissée par les Espagnols, l’île était tombée progressivement entre les mains des boucaniers.
Pour accéder à cette base, consultez la liste des « Actes divers », section « Décès d’expatriés » ou « Mariage d’expatriés ».
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Retrouvez ci-dessous le détail des communes et des périodes relevées :
CommuneDates
Arcahaie1712-1798
Baynet1718-1795
Cayes-de-Jacmel1714-1795
Le Cap1777-1788
Cap Tiburon1768-1790
Fond-des-Nègres1716-1795
Fort-Dauphin1705-1802
Gonaïves (Les)1728-1777
Grand-Goâve1780-1796
Grande-Rivière-du-Nord1784-1788
Gros-Morne1732-1788
Jérémie1778-1790
Limonade1777-1791
Mirebalais1723-1787
Port-au-Prince1711-1803
Quartier-Morin1777-1790
Sainte-Croix1666-1709
Saint-Louis-du-Sud1743-1795
Saint-Marc1716-1788
Cap-Français, autre nom du Cap (aujourd'hui Cap-Haïtien) en 1728.
Cap-Français, autre nom du Cap (aujourd’hui Cap-Haïtien) en 1728.
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Descendance du comte Joseph Chabran https://www.geneprovence.com/descendance-du-comte-joseph-chabran/ https://www.geneprovence.com/descendance-du-comte-joseph-chabran/#respond Mon, 01 Jul 2013 00:54:31 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=8066 [caption id="attachment_7662" align="alignleft" width="290"] Joseph Chabran (vers 1800)© Musée de Cavaillon.Avec leur aimable autorisation.[/caption] Comte Joseph Chabran, général de division, fils de Noël et de Ursule Chabran. Né le 21 juin 1763 à Cavaillon (84), décédé le 28 janvier 1843 à Avignon (84).

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Joseph Chabran (vers 1800)© Musée de Cavaillon.Avec leur aimable autorisation.
Joseph Chabran (vers 1800)
© Musée de Cavaillon.
Avec leur aimable autorisation.

Comte Joseph Chabran, général de division, fils de Noël et de Ursule Chabran. Né le 21 juin 1763 à Cavaillon (84), décédé le 28 janvier 1843 à Avignon (84). Marié le 16 germinal an II (5 avril 1794) à Antibes (06), avec Louise Victoire Colla, née le 20 août 1778 à Draguignan (83), décédée le 21 janvier 1837 à Avignon (84), fille de Jean Antoine, docteur en médecine, et de Anne Bérenger. Quatre enfants sont nés de cette union :

Anne Marguerite Joséphine Florine de Chabran, née le 30 floréal an IV (19 mai 1796) à Draguignan (83), décédée le 4 janvier 1865 à Avignon (84). Sans alliance.

Léon Émile Chabran, né le 30 pluviôse an VII (18 février 1799) à Draguignan (83).

Julie Victoire Alexandrine de Chabran, qui suit.

Jean Baptiste Frédéric Antoine de Chabran, vicomte de Chabran, né le 13 frimaire an XII (5 décembre 1803) à Draguignan (83), décédé le 9 mai 1838 à Caderousse (84). Marié le 12 juin 1827 à Lasalle (30), avec Anne Carité Fabre de Montvaillant, née le 9 vendémiaire an XII (2 octobre 1803) à Montpellier (34), décédée le 18 décembre 1867 à Avignon (84), fille de Charles, officier de cavalerie, et de Marguerite Julie de Tourtoulon. Une fille unique est née de cette union :

Julie Joséphine Louise de Chabran, née le 13 juin 1828 à Avignon (84), décédée le 19 mars 1901 à Avignon (84). Mariée à son cousin germain le 26 octobre 1847 à Avignon (84), avec Paul Louis Joseph Charles Bon puis Bon-Chabran.  D’où postérité, voir plus bas.

– Seconde génération –

Julie Victoire Alexandrine de Chabran, née le  14 fructidor an VIII (1er septembre 1800) à Turin (Italie), décédée le 20 décembre 1865 à Avignon (84). Mariée le 29 juillet 1818 à Avignon (84), avec Jean Maurice Thibaud Bon, négociant, né le 11 octobre 1786 à la paroisse Saint-Pierre d’Avignon (84), y décédé le 2 septembre 1841, fils de Esprit Joseph Aimé Thibaud, magistrat, et de Marie Anne Rosalie Poncet. Quatre enfants sont nés de cette union :

Paul Louis Joseph Charles Bon, qui suit.

Jacques Joseph Gustave Bon, qui suivra après son frère.

Joséphine Marie Bon, née le 18 mars 1829 à Avignon (84), y décédée le 4 octobre 1887 à Avignon (84). Sans alliance.

 4° Louis Frédéric Hyppolite Bon, Né le 6 octobre 1830 à Avignon (84).

– Troisième génération –

Paul Louis Joseph Charles Bon puis Bon-Chabran, négociant, né le 25 janvier 1822 à Avignon (84), y décédé le 27 janvier 1877. Marié le 26 octobre 1847 à Avignon (84), avec sa cousine germaine Julie Joséphine Louise de Chabran, voir plus haut. Le 20 juin 1844, par ordonnance du roi Louis-Philippe, il obtient de pouvoir relever le nom de Chabran, en l’accolant à son propre patronyme. Il fut alors connu sous le nom de « comte de Chabran », bien qu’il n’eût pas le droit de porter ce titre. D’où un fils unique :

Joseph Charles Bon-Chabran, propriétaire, né le 28 mars 1849 à Avignon (84), y décédé le 16 février 1888. Sans alliance.

– Troisième génération –

Jacques Joseph Gustave Bon, négociant, né le 9 novembre 1824 à Avignon (84), y décédé le 15 septembre 1877. Marié le 11 janvier 1860 à Bourg-Saint-Andéol (07), avec Marie Alexandrine Louise Saladin de Chauras, née le 4 août 1838 à Bourg-Saint-Andéol (07), décédée le 5 avril 1874 à Avignon (84), fille de François Joachim Eugène, propriétaire, et de Marie Félicité Irène d’Anglésy. Sept enfants sont nés de cette union :

Marie Louis Eugène Charles Bon, né le 22 octobre 1860 à Avignon (84).

Jeanne Joséphine Louise Marie Thérèse Bon, née le 25 juin 1865 à Avignon (84), décédée le 21 décembre 1944 à Paris (75). Mariée le 10 juillet 1886 à Avignon (84), avec  Jean Auguste Henri Ferlin, docteur en médecine, né le 6 août 1858 à Valence (26), y décédé le 19 janvier 1919, fils de Louis François, négociant, et de Louise Rose Roule.

Marie Joséphine Alexandrine Bon, née le 22 décembre 1866 à Avignon (84).

Maurice Joseph Louis Bon, qui suit.

Joseph Martial Maurice Bon, né le 25 février 1868 à Avignon (84), y décédé le 26 juillet 1868.

Marie Louise Marguerite Bon, religieuse, née le 28 novembre 1869 à Avignon (84), décédée en 1948. Sans alliance.

Marie Joséphine Mathilde Bon, née le 11 mars 1874 à Avignon (84), décédée en 1910. Mariée avec Louis Ortet.

– Quatrième génération –

Maurice Joseph Louis Bon, officier d’infanterie, chevalier de la Légion d’Honneur, né le 7 juillet 1864 à Avignon (84), décédé le 23 juin 1911 à Versailles (78). Marié le 23 juin 1891 à Vannes (56), avec Marguerite Louise Léontine Marie Rallier du Baty, née le 10 mai 1865 à Lorient (56), fille de Jules André Marie, officier de marine, et de Léontine Raymonde Marie Duportal. Quatre enfants sont nés de cette union :

Marcelle Marguerite Louise Marie Charlotte Bon, née le 2 août 1893 à Vannes (56), décédée le 11 février 1974 à Versailles (78). Mariée le 21 octobre 1920 à Paris 16ème, avec Pierre Jean Émile Assier de Pompignan, directeur de banque, né le 15 juin 1888 à Fort-de-France (Martinique), décédé le 3 novembre 1961 à Dax (40), fils de Pierre Joseph Émile, administrateur de sociétés, et de Marie Victoire Pauline Adèle Lagarrigue de Meillac.

Marie Charlotte Alexandrine Colette Bon, née le 21/08/1894 à Vannes (56).

Denise Marie Thérèse Bon, née le 25 août 1895 à Vannes (56), décédée le 11 novembre 1980 à Paris 14è me.
Maurice Charles Gaston Bon, soldat au 9ème régiment d’infanterie de ligne, né le 19 juillet 1897 à Vannes (56), mort pour la France le 2 juillet 1918 à Troësnes (02), tué à l’ennemi.

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Rectification du patronyme Avy (Cavaillon, 7 juin 1762) https://www.geneprovence.com/rectification-du-patronyme-avy-cavaillon-7-juin-1762/ https://www.geneprovence.com/rectification-du-patronyme-avy-cavaillon-7-juin-1762/#respond Mon, 06 May 2013 01:45:49 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=5927 Décembre 1739 - Thomas Avi(y) Le vingt et un décembre, Thomas Avi(y), fils naturel et légitime de Joseph et de Vérane Viau, mariés, né le même jour à la onzième heure, a été baptisé et a été porté par Joseph Avi(y) et Antoinette Avi(y).

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Décembre 1739 – Thomas Avi(y)

Le vingt et un décembre, Thomas Avi(y), fils naturel et légitime de Joseph et de Vérane Viau, mariés, né le même jour à la onzième heure, a été baptisé et a été porté par Joseph Avi(y) et Antoinette Avi(y).

[Jean-Baptiste Athénosy, curé]

en marge : Ayant entendu les membres de la famille Avy, c’est par erreur que se trouve la lettre « i » en fin de patronyme, et qu’il convient de mettre un « y » à la fin dudit nom. Fait à Cavaillon le 7 juin 1762.
Acte de baptême de Thomas Avy (photo de Sébastien Avy)
Acte de baptême de Thomas Avy
(photographie de Sébastien Avy.)



La transcription latine :

december 1739 – Thomas Avi(y)

die vigesima prima decembris thomas avi(y) filius natalis et legitimus josephi et verana viau coniugum eadem die hora undecima natutino natus, fuit baptizatus et de fonte sacro susceptus a josepho avy et ab antonia avy.

J. B. Athenosy parochus

en marge : auditis ad aurem pracipuis familiae avy parentibus mandavimus radi litteram « i » in fine nominis perinscitiam pesitam et litteram « y » infine dicti nominis poni datum cavallion die 7a junii 1762.
  • Source : registre paroissiaux de Cavaillon, Archives communales, folio 205

Faits divers de Cavaillon

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