Incendie Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/incendie/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 21 Sep 2025 19:38:29 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Incendie Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/incendie/ 32 32 Quand l’innocence coûte la vie (Saint-Mandrier-sur-Mer, 28 août 1869) https://www.geneprovence.com/quand-linnocence-coute-la-vie-saint-mandrier-sur-mer-28-aout-1869/ https://www.geneprovence.com/quand-linnocence-coute-la-vie-saint-mandrier-sur-mer-28-aout-1869/#respond Mon, 14 Jul 2025 19:15:57 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25922 C’était le 28 août 1869, à 14 heures. Une tragédie indicible frappa la petite commune de Saint-Mandrier. Une fillette de quatre ans et demi, la jeune Laurence Giraud, fille d’Antoine Honoré Giraud, cuisinier, et…

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C’était le 28 août 1869, à 14 heures. Une tragédie indicible frappa la petite commune de Saint-Mandrier. Une fillette de quatre ans et demi, la jeune Laurence Giraud, fille d’Antoine Honoré Giraud, cuisinier, et de Marie Augier, à peine sortie de la prime enfance, puisqu’elle n’avait que quatre ans et demi, trouva la mort dans des circonstances déchirantes. Par imprudence, des allumettes chimiques furent laissées à sa portée. L’enfant, avec la curiosité insouciante de son âge, s’amusa avec ces dangereux objets. Le feu prit rapidement à ses vêtements, transformant un jeu en cauchemar.
Alertées par les cris, la mère et la grand-mère accoururent aussitôt. Elles se précipitèrent pour secourir la petite, mais dans leur élan, leurs propres vêtements s’enflammèrent à leur tour. L’horreur était palpable. Heureusement, un gendarme, faisant preuve d’un sang-froid admirable, intervint et parvint à les préserver des flammes dévastatrices. Il fut le seul rayon de lumière dans cette obscurité. Malheureusement, la fillette, victime de cette terrible imprudence, succomba à ses blessures le soir même.
  • Source : Le Progrès du Var, 30 août 1869, p. 3.
    État civil de la commune de la Seyne-sur-Mer, Archives départementales du Var, 7E133_46, section de Saint-Mandrier, no 113.

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Un geste malheureux dans la pinède (Carry-le-Rouet, 8 octobre 1839) https://www.geneprovence.com/un-geste-malheureux-dans-la-pinede-carry-le-rouet-8-octobre-1839/ https://www.geneprovence.com/un-geste-malheureux-dans-la-pinede-carry-le-rouet-8-octobre-1839/#respond Fri, 20 Jun 2025 05:30:40 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25683 Un homme et sa femme, venus de Marseille (Bouches-du-Rhône), avaient décidé d’aller chercher des coquillages sur le littoral, à Carry-le-Rouet. Souhaitant faire cuire leur récolte à proximité de l’eau, dans…

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Un homme et sa femme, venus de Marseille (Bouches-du-Rhône), avaient décidé d’aller chercher des coquillages sur le littoral, à Carry-le-Rouet.
Souhaitant faire cuire leur récolte à proximité de l’eau, dans une pinède appartenant à un certain Joseph Olive, l’homme mit imprudemment le feu à la végétation environnante. Ses tentatives pour maîtriser les flammes restèrent vaines et l’incendie se propagea rapidement.
Aussitôt alertés, les douaniers et une partie des habitants du village accoururent sur les lieux. Leur prompte intervention permit de maîtriser le feu.
On évalua la perte à 300 francs et, naturellement, l’homme et la femme étaient responsables. Monsieur Olive, arrivé sur les lieux, interrogea le couple qui lui jura que ce feu était était dû à une simple imprudence. Visiblement bouleversés, ils pleuraient en tentant de justifier leur geste.
Touché par la détresse de ces malheureux, Joseph Olive renonça finalement à engager des poursuites judiciaires et les laissa retourner à leur domicile.
  • Sources : Le Mémorial d’Aix, 12 octobre 1839, p. 3.

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La petite fille brûlée (Draguignan, 6 février 1793) https://www.geneprovence.com/la-petite-fille-brulee-draguignan-6-fevrier-1793/ https://www.geneprovence.com/la-petite-fille-brulee-draguignan-6-fevrier-1793/#respond Wed, 21 May 2025 08:21:10 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25471 « Aujourd’hui, sixième février 1793, à deux heures après midi, […] Est comparu en la maison commune le citoyen Blaise Barbier, juge de paix de la cité de Draguignan, instruit par…

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« Aujourd’hui, sixième février 1793, à deux heures après midi, […]
Est comparu en la maison commune le citoyen Blaise Barbier, juge de paix de la cité de Draguignan, instruit par des citoyens qu’une fille âgé de quatre ans environ est morte ce matin dans la maison de François Boyer, regrettier de cette ville, rue de la Poissonnerie, d’une mort violente, […]
Nous [nous] sommes transportés à la maison dudit Boyer, où nous avons trouvé au premier étage sur le devant, la nommée Catherine Martin, fille de Georges, tailleur de pierres, âgée de quatre ans et le citoyen Hugou-Lange [chirurgien de cette ville], l’ayant visitée, nous a déclaré que cette fille avait toutes les parties de son corps brûlées et calcinées, ce qui paraissait avoir été occasionné par des suites de feu qui ont commencé à brûler tous ses habillements, dont il n’a resté de trace que quelques lambeaux de ses bas.
De tout quoi avons dressé le présent procès-verbal… »
  • Registre d’état civil de la commune de Draguignan, Archives départementales du Var, 7 E 53_27.

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Un incendie au hameau de Larra (La Bâtie-Vieille, 5 novembre 1864) https://www.geneprovence.com/un-incendie-au-hameau-de-larra-la-batie-vieille-5-novembre-1864/ https://www.geneprovence.com/un-incendie-au-hameau-de-larra-la-batie-vieille-5-novembre-1864/#respond Thu, 03 Apr 2025 05:30:35 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24913 Un incendie éclata le samedi 5 novembre 1864 au hameau de Larra, commune de la Bâtie-Vieille (Hautes-Alpes), à l’intérieur et à la partie supérieure d’un vaste bâtiment construit en pierre…

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Un incendie éclata le samedi 5 novembre 1864 au hameau de Larra, commune de la Bâtie-Vieille (Hautes-Alpes), à l’intérieur et à la partie supérieure d’un vaste bâtiment construit en pierre et couvert en chaume, mais heureusement détaché de ceux du hameau qui formaient groupe. Aussi le feu se circonscrit-il à cette maison.
Ce bâtiment appartenait à MM. Scipion Aubin, père et fils, domiciliés à Gap, et il était habité par MM. Auguste Dussert et Michel Soubra, fermiers.
Par suite du sinistre, qui ne semblait pas avoir d’autre cause qu’un vice de construction de cheminée, tout l’édifice et ce qu’il contenait en foin et paille devinrent la proie des flammes, en dépit de l’intervention rapide des secours venus des environs. À ceux-ci se joignirent la compagnie des sapeurs-pompiers de Gap et la brigade de gendarmerie locale, ainsi que d’un détachement du 38e de ligne, commandé par un officier.
Malgré le mauvais temps et la difficulté du terrain détrempé, tout le monde fit son devoir.
Le curé de Rambaud, village voisin, arrivé parmi les premiers, se distingua particulièrement. Aussi mobilier et bestiaux furent sauvés. Les planchers aussi furent préservés par la direction donnée aux travailleurs par le prêtre.
Néanmoins, une fois le feu éteint, on ne put que constater l’étendue des dégâts dont le montant global s’élevait à 2200 francs, dont 2000 étaient couverts par la Compagnie d’assurances du Soleil.
Plus de peur que de mal en somme pour la population de La Bâtie-Vieille qui se souvint longtemps de ce 5 novembre 1864.
  • Sources : L’Annonciateur, 12 novembre 1864, p. 1, 2.

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Incendie de forêt (Cuges-les-Pins, 31 mai 1868) https://www.geneprovence.com/incendie-de-foret-cuges-les-pins-31-mai-1868/ https://www.geneprovence.com/incendie-de-foret-cuges-les-pins-31-mai-1868/#respond Thu, 27 Mar 2025 05:30:24 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24854 Le jeudi 31 mai 1868, vers 11 heures du matin, les habitants de Cuges aperçurent un nuage de fumée se condensant entre les collines de Saint-Pons. Aussitôt l’adjoint de la…

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Le jeudi 31 mai 1868, vers 11 heures du matin, les habitants de Cuges aperçurent un nuage de fumée se condensant entre les collines de Saint-Pons.
Aussitôt l’adjoint de la commune accompagné de jeunes hommes se dirigea vers l’endroit d’où sortait cette épaisse fumée. Ils arrivèrent devant un vaste foyer qui menaçait de se propager d’une manière effrayante.
Le feu avait pris dans un bois et couvrait une étendue de trois hectares de terrain.
Tous les jeunes plants sur cette surface avaient été brûlés et les pins étaient visiblement tous condamnés.
Les premiers arrivés attaquèrent l’incendie en faisant la part du feu. Les sapeurs-pompiers appelèrent tous les habitants de la commune à l’aide et l’on put circonscrire le fléau. Sans l’empressement déployé par tout le monde, le désastre aurait été considérable, car les flammes favorisées par une chaleur tropicale, la brise du midi, s’alimentaient de bois rampant, de genêts épineux, secs et entassés.
Quant à savoir comment avait commencé l’incendie, on supposa que des chasseurs voulant enfumer un blaireau dans son terrier eurent imprudemment laissé prendre le feu à la forêt. Ce n’est qu’à 17 heurs que tout danger disparut, grâce à l’énergie des habitants de Cuges auxquels s’étaient joints les habitants de Gémenos.
  • Source : Le Petit Marseillais, 27 mai 1868, p. 2.

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Le drame de la petite Delphine (Rustrel, 22 septembre 1840) https://www.geneprovence.com/le-drame-de-la-petite-delphine-rustrel-22-septembre-1840/ https://www.geneprovence.com/le-drame-de-la-petite-delphine-rustrel-22-septembre-1840/#respond Mon, 03 Feb 2025 05:30:31 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24319 Un drame effroyable s’abattit sur la commune de Rustrel ce 22 septembre 1840. Delphine Chouin, une fillette de seulement quatre ans, fut grièvement brûlée par un feu qu’elle mit elle-même,…

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Un drame effroyable s’abattit sur la commune de Rustrel ce 22 septembre 1840. Delphine Chouin, une fillette de seulement quatre ans, fut grièvement brûlée par un feu qu’elle mit elle-même, dans sa plus parfaite innocence, dans la maison familiale, « Le Boyré ».
L’enfant, fille d’Elzéard Chouin et de Marie Ripert, jouait dans la cour lorsque, par imprudence, elle mit le feu à des débris de chanvre. Les flammes se propagèrent rapidement, l’atteignant de plein fouet. On tenta bien vite de lui venir en aide mais le mal était fait.
Peu de temps après, la petite Delphine succombait à ses brûlures.
  • Sources : Le Mercure aptésien, 27 septembre 1840, p. 3.
  • Registre d’état civil de Rustrel, Archives départementales de Vaucluse.

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Terrible incendie du village (Poligny, 27 mars 1862) https://www.geneprovence.com/terrible-incendie-du-village-poligny-27-mars-1862/ https://www.geneprovence.com/terrible-incendie-du-village-poligny-27-mars-1862/#respond Mon, 09 Dec 2024 05:30:51 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23577 Dans les derniers jours de mars 1862, le préfet des Hautes-Alpes, Alexandre Le Peintre, envoyait la lettre suivante aux maires du département : « Le village de Poligny, qui vers la…

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Dans les derniers jours de mars 1862, le préfet des Hautes-Alpes, Alexandre Le Peintre, envoyait la lettre suivante aux maires du département :
« Le village de Poligny, qui vers la fin du mois de mai 1860 avait été ravagé par un incendie, vient d’être frappé de nouveau, vous le savez, et d’une manière plus cruelle encore que la première fois, par le même fléau. 60 maisons, avec presque tout le mobilier et les provisions qu’elles renfermaient ont été, le 27 mars dernier, la proie des flammes. Bien que, par les soins de l’Administration et la charité des voisins, les premiers secours aient été efficacement organisés, et les plus pressants besoins satisfaits, de nombreuses familles se trouvent réduites à la misère, et hors d’état de réparer de longtemps le désastre qui vient de les frapper, si nous ne nous occupons de venir largement à leur secours.
Je vous prie en conséquence de désirer qu’immédiatement, dans vos communes respectives, une liste de souscription en faveur de ces malheureuses victimes, s’ouvre immédiatement, dans vos communes respectives, une liste de souscription en faveur de ces malheureuses victimes. Vous aurez soin de vous concerter avec MM. les Curés et Desservants, auxquels MM. les Vicaires capitulaires, le siège vacant, ont bien voulu, avec le plus grand empressement, adresser des instructions dans ce sens, afin de recueillir les offrandes de la charité publique.
Les produits ou denrées en nature devront être adressés à M. le Maire et à M. le Desservant de Poligny dont le dévouement et la charité évangélique, dans cette douloureuse circonstance, sont au-dessus de tout éloge.
Les dons en argent seront versés à la caisse de MM. les Receveurs de la réunion, pour être tenus à la disposition du bureau de bienfaisance de Poligny.
Je ne saurais recommander trop instamment, Messieurs, à votre charité et à celle de vos administrés l’infortune des incendiés de Poligny. Je compte d’autant plus sur le concours dévoué de tous et sur le vôtre en particulier, que l’expérience m’a appris avec quel empressement tout appel à la bienfaisance est entendu par les généreuses populations des Hautes-Alpes.
Agréez, Messieurs les Maires, l’expression de mes sentiments très distingués. »
[Le préfet des Hautes-Alpes, Alexandre Le Peintre]

De leur côté, les vicaires généraux capitulaires du diocèse de Gap, le siège vacant, adressaient un courrier à destination des curés et desservants :

Monsieur le Curé,
Le 27 mars dernier, un nouvel incendie réduisait en cendres le village de Poligny presque en entier : soixante maisons, avec le mobilier et les provisions qu’elles renfermaient, sont devenues la proie des flammes ; et, à l’heure qu’il est, près de 300 personnes se trouvent sans abri et sans subsistances.
Dans sa sollicitude toujours si empressée à venir au secours du malheur, l’Administration départementale a déjà pourvu aux premiers et pressants besoins des victimes infortunées de ce désastre, mais il reste encore beaucoup à faire : il faut maintenant relever les maisons en ruines et réparer les pertes en linge, en vêtements et en provisions.
Nous faisons donc un appel pressant à vos paroissiens, dont la charité nous est bien connue, et nous les invitons instamment à répondre, par d’abondantes et généreuses aumônes, aux cris de détresse de leurs frères malheureux de Poligny.
A cet effet, vous voudrez bien, Monsieur le Curé, vous concerter avec l’autorité municipale de votre paroisse pour organiser une quête à domicile, et recueillir les dons en nature et en argent en faveur des incendiés.
M. le Préfet, vivement ému, vient d’adresser à MM. les Maires des instructions particulières pour le même objet, et nous ne pouvons que nous en référer entièrement à ces instructions touchant le mode à suivre pour faire parvenir à sa destination le montant des dons et des aumônes qui seront recueillis.
Néanmoins, nous serons bien aises de connaître le résultat obtenu.
Recevez, Messieurs, l’assurance de notre fraternel dévouement. »
[Les Vicaires généraux Capitulaires, Borel, Jullien, L.-F. Lagier]
  • L’Annonciateur, 5 avril 1862, p. 1, 2.

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Le village en flammes (Rambaud, 10 mars 1862) https://www.geneprovence.com/le-village-en-flammes-rambaud-10-mars-1862/ https://www.geneprovence.com/le-village-en-flammes-rambaud-10-mars-1862/#respond Wed, 27 Nov 2024 05:30:38 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23434 Le village de Rambaud fut frappé par un drame le lundi 10 mars 1862. Vers midi, un incendie d’origine criminelle ravagea une grande partie du bourg. Les flammes, nées vers…

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Le village de Rambaud fut frappé par un drame le lundi 10 mars 1862. Vers midi, un incendie d’origine criminelle ravagea une grande partie du bourg. Les flammes, nées vers l’ancien presbytère, se propagèrent rapidement aux habitations voisines, réduisant en cendres six maisons et quatre granges.
Alertés par la gravité de la situation, les sapeurs-pompiers de Gap se rendirent immédiatement sur place. Malgré leur intervention rapide, le feu résista pendant près de cinq heures, détruisant une partie importante du patrimoine bâti de Rambaud. Les pompiers parvinrent toutefois à sauver quelques bâtiments et une partie du mobilier.
On conclut rapidement à un acte de malveillance. Un individu, récemment libéré de la maison centrale d’Embrun, fut interpellé et placé en garde à vue.
Cette catastrophe plongea les habitants de Rambaud dans la consternation. Les sinistrés, dont la plupart n’étaient pas assurés, se retrouvèrent sans abri et sans ressources. La compagnie d’assurances « Le Soleil », qui couvrait seulement deux des maisons incendiées, fut accusée de ne pas apporter l’aide nécessaire aux victimes.
  • L’Annonciateur, 15 mars 1862, p. 3.

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Un feu dévaste une maison (Briançon, 19 février 1862) https://www.geneprovence.com/un-feu-devaste-une-maison-briancon-19-fevrier-1862/ https://www.geneprovence.com/un-feu-devaste-une-maison-briancon-19-fevrier-1862/#respond Sat, 16 Nov 2024 05:30:47 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23250 Dans la nuit du mercredi 19 février 1862, alors que minuit était dépassé depuis peu, un événement tragique plongea la ville de Briançon dans la consternation. Les habitants se réveillèrent…

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Dans la nuit du mercredi 19 février 1862, alors que minuit était dépassé depuis peu, un événement tragique plongea la ville de Briançon dans la consternation. Les habitants se réveillèrent en sursaut au bruit des tambours et du glas des cloches. Un incendie s’était déclaré dans une maison située non loin de la place d’Armes.
Alertés par le bruit, les soldats du corps de garde furent les premiers à découvrir les flammes qui léchaient les murs de l’habitation. Sans perdre de temps, ils donnèrent l’alerte et l’on afflua. Bien que la maison fût inhabitée – ses propriétaires résidaient à la campagne –, les pompiers pénétrèrent rapidement dans les lieux pour tenter de maîtriser le feu.
Parmi les premiers arrivés sur les lieux, Maître Vincent, un avoué de la ville, se distingua particulièrement par son courage et son sang-froid. Sans hésiter, il se jeta dans la mêlée, escalada les murs et s’introduisit dans l’immeuble en flammes. Malgré la chaleur intense et le risque d’effondrement, il réussit à pénétrer dans le cabinet du propriétaire et à le mettre en sécurité.
Les autorités déterminèrent rapidement l’origine du sinistre : une imprudence enfantine. Il semblerait que les enfants avaient, dans l’après-midi, joué avec le feu dans le poêle, sans prendre la précaution de vérifier que les tuyaux étaient correctement installés. Le feu s’était rapidement propagé, détruisant une partie des meubles et du linge.
  • Source : L’Annonciateur, 1er mars 1862, p. 3.

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Un incendie volontaire (Salernes, 16 février 1895) https://www.geneprovence.com/un-incendie-volontaire-salernes-16-fevrier-1895/ https://www.geneprovence.com/un-incendie-volontaire-salernes-16-fevrier-1895/#respond Sun, 13 Oct 2024 05:30:28 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22690 Dans la nuit du 16 février 1895, un incendie éclatait dans une maison de campagne située à un kilomètre de Salernes, quartier de Gourgarat, appartenant au nommé Charles-Antoine Abbat, 59…

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Dans la nuit du 16 février 1895, un incendie éclatait dans une maison de campagne située à un kilomètre de Salernes, quartier de Gourgarat, appartenant au nommé Charles-Antoine Abbat, 59 ans, né à Salernes, arrondissement de Draguignan (Var), le 4 novembre 1835, fils de Jean-Baptiste et de Marie-Clarisse Lautard, marié, cultivateur, et demeurant à Salernes.

L’incendie

Vers une heure du matin, des ouvriers qui travaillaient à la fabrique de tomettes du sieur Dauphin aperçurent de la lumière à la fenêtre de cette maison de campagne, distante d’environ 500 mètres de la fabrique. Ils n’attribuèrent d’abord aucune importance à ce fait. Mais peu de temps après, ayant vu les flammes sortir par la toiture, ils accoururent sur le lieu du sinistre et vinrent tout d’abord frapper à la porte de l’habitation occupée par Abbat et sa famille, qui se trouvait sur leur chemin à 25 mètres de la maison dévorée par l’incendie. Ce ne fut qu’après trois appels consécutifs qu’Abbat se décida à répondre. Comme il ne se hâtait pas de paraître, l’ouvrier Roux l’appela une quatrième fois et c’est alors seulement qu’il se montra, simplement vêtu d’un pantalon et sans souliers.
Quand on arriva sur les lieux, tout secours était devenu inutile. Le feu achevait son œuvre de destruction ; toiture et plancher s’effondraient dans les flammes et il ne restait plus que les quatre murs de la maison incendiée.

L’enquête

La gendarmerie de Salernes, aussitôt prévenue, se rendait immédiatement sur les lieux, recueillait des renseignements, interrogeait Abbat dont le peu d’empressement à se montrer aux voisins accourus à son secours et l’indifférence en présence du désastre qui l’atteignait avaient éveillé les soupçons de tous les assistants.
Après avoir essayé de nier, Abbat passa de témoin à suspect principal. Enfin, il fit les aveux les plus complets. Il reconnut qu’il avait mis lui-même le feu à sa maison de campagne pour toucher le montant de la prime d’assurance, évaluée à 1 200 francs auprès de la compagnie Le Soleil.
Devant le juge d’instruction, il renouvela ses aveux. Au surplus, les charges les plus graves étaient relevées contre lui. Sa fille, la jeune Emma-Marie, l’avait entendu dans la nuit du crime rentrer furtivement vers une heure du matin, fermant les portes avec les plus grandes précautions, évitant de faire le moindre bruit, se recouchant sans lumière. Au dehors, le chien n’avait pas aboyé.
Après le réquisitoire sévère du Procureur de la République et l’éloquente plaidoirie de Me Giraud, le jury entre en délibération et après quelques instants rapporte un verdict de culpabilité, mitigé par des circonstances atténuantes.
En conséquence, la Cour, après avoir délibéré, le condamna à deux ans de prison.
  • Source : La République du Var, 30 avril 1895, p. 2, 1er mai, p. 2.

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